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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 14:21

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Les enseignants parisiens (supposés être bienveillants pour le gouvernement) ont donc été les premiers à exprimer massivement le rejet d'une politique qu'ils jugent nuisible pour les enfants et le service public national.

 

Comme l’étaient les politiques du gouvernement Fillon vis à vis de l’Education Nationale. Ils exigent également l'abandon par la municipalité parisienne de la mise en application du projet gouvernemental dès septembre prochain.

 

Cette action rassemblait également les professeurs de la Ville de Paris (sports, dessin, musique) dont l'existence est menacée (pour l'instant non remplacement des retraités). L'objectif étant de supprimer ces personnels hautement qualifiés par des contrats jeunes taillables et corvéables.

 

Comme le disait une directrice d’école maternelle du 13e arrondissement à un quotidien : « Oui, il faut une refondation de l’école, mais pas comme ça. Aujourd’hui, nous avons déjà des problèmes d’organisation des activités périscolaires avec la municipalité. Avec cette réforme, les enfants sortiront toujours à 16 h 30, mais avec ¾ d’heure de cours en moins dans la journée. Qui va s’en occuper à ce moment là ? Des vacataires exploités et non qualifiés ? »

 

Sur cet aspect essentiel du service public, l'avenir des enfants, il semble bien que la municipalité parisienne veuille se placer dans le peloton de tête du social libéralisme.


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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 12:03
Éducation mardi 22 janvier 2013
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Rythmes scolaires: les enseignants parisiens manifestent
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Les écoles parisiennes ont « massivement » suivi mardi la grève contre le retour à la semaine de 4,5 jours à la rentrée 2013. Mais le maire PS Bertrand Delanoë a prévenu qu’il ne « reculerait pas ». En 2014 au plus tard, les écoliers retrouveront le chemin de l’école le mercredi (ou le samedi) matin. Pour les 662 écoles parisiennes, ce sera dès la rentrée de septembre 2013, et les enseignants de la capitale y sont majoritairement opposés.

 

78 % de grévistes


Ce mardi, 78,17 % des quelque 8 500 professeurs des écoles de Paris étaient grévistes, selon le rectorat. Le SNUipp-FSU Paris, à l’origine du mouvement, revendique 90 % de grévistes et 56 % d’écoles fermées, parlant d’un mouvement « historique » et d’un « ravalement de façade » de la part du gouvernement.


Dans l’après-midi, 3 000 manifestants selon les syndicats, 2 500 selon la police, ont défilé jusqu’à l’Hôtel de Ville contre les modalités de la réforme voulue par le ministre de l’Education Vincent Peillon, qu’il juge indispensable au bien-être des élèves. La journée de classe sera raccourcie en moyenne de 45 minutes, sans réduire les 24 heures hebdomadaires de cours. Les enfants ne sortiront pas plus tôt, mais auront des activités culturelles ou sportives, organisées par les communes, avant ou après les cours de l’après-midi.


« Mieux vaut un report »


« À Paris, une coupure est prévue de 11 h 30 à 14 h 15. C’est de la surveillance qui est prévue, pas des activités », déplore Leïla Chevet, enseignante en CM1-CM2 dans le XIVe. « Si les conditions de réussite de la réforme ne sont pas réunies, mieux vaut un report de la réforme à 2014 plutôt qu’une réforme bricolée en 2013 », explique Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU qui appelle mercredi à une journée d’action, cette fois nationale, pour sensibiliser aux besoins des écoles pour la rentrée. « Il faut revoir les rythmes avec un impératif pédagogique », estime Pauline Le Clerq, responsable SE-Unsa.


Delanoë : « Je mettrai le paquet »


Le succès de la grève parisienne n’a pas ébranlé Bertrand Delanoë qui a assuré qu’il ne « reculerait pas », même s’il s’est dit prêt à « écouter tout le monde » : « Je mettrai le paquet, y compris sur le plan financier », a dit le maire de Paris. Le projet a reçu le soutien de la FCPE, première fédération de parents d’élèves, car « la semaine de 4 jours est reconnue unanimement comme l’organisation la plus mauvaise pour les élèves ».


La Peep estime en revanche qu’enseignants et parents sont « assez insatisfaits », alors que le président du groupe UMP au conseil de Paris, Jean-François Legaret, juge que « la mobilisation parisienne est la démonstration d’une réforme totalement inadaptée à l’intérêt de l’enfant et de la famille à Paris » et que le PCF demande au gouvernement de « revoir sa copie ». Des grévistes ont appelé à d’autres actions, réclamant à leurs syndicats une grève nationale ainsi qu’une manifestation le samedi 2 février « pour que les parents d’élèves puissent se joindre à nous ».

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Rythmes-scolaires.-Greve-massive-a-Paris-Delanoe-inflexible_55257-2156279_actu.Htm

 

Commentaire: On ne doit arrêter l'école un jour entier par semaine en France, contrairement au reste de la planète, que parce que cela a été négocié avec l'église.  Tous les enfants qui ne sont pas dans le privé pourront aller au catéchisme un autre jour que le dimanche: le jeudi, puis le mercredi. On a oublié pourquoi et tout le monde s'est organisé avec le mercredi de libre et s'y accroche!  D'une bonne idée: étaler les cours sur 5 jours on a fait un repoussoir! Trop fort!

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 13:52
jeudi 17 janvier 2013

 

Les attentes des enseignants étaient grandes après les élections présidentielles et législatives.

 

Après 5 années d’un sarkozysme ravageur qui a laissé l’école de la république exsangue, tous espéraient que cette refondation annoncée serait LA réforme, celle qui changerait l’école enfin, qui la sortirait de l’ornière libérale pour en faire une école moderne, renouant avec les sources de l’école du peuple pour tous, des pédagogies émancipatrices et les aspirations du 21e siècle. Au fil des déclarations, des concertations, les enseignants ont vite compris qu’ils allaient être exclus encore une fois de toute participation à l’évolution de leur métier. La refondation n’est plus qu’un vague replâtrage, l’idéologie de la performance et du chiffre va continuer à sévir, l’élève n’est toujours pas au centre du système.


Où était l’urgence ?


Pourquoi cette urgence à se précipiter sur le changement des rythmes scolaires ? N’y avait-il pas d’autres urgences : revaloriser les carrières, changer les programmes, assurer une formation initiale digne de ce nom… les chantiers essentiels ne manquaient pas !


Les rythmes de l’enfant, un écran de fumée ?


Peillon nous a enfumé à grands coups de communication médiatique et de concertations pipées : le lobby du tourisme garde la main sur le rythme scolaire annuel. Restent la semaine et la journée. La montagne a accouché d’une souris : un retour à la semaine de 4 jours et demi et 24 heures de classe, plus 4 heures d’APC, dont PEUVENT bénéficier les élèves. C’est ça l’allègement de la journée de l’élève dont Peillon se faisait le Chevalier Blanc ? Le Conseil Supérieur de l’Education a rejeté ce texte bidon, aucune organisation des représentants des personnels n’ayant voulu la voter ! Sud Education a voté contre.

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 13:47
vendredi 11 janvier 2013

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Le projet de décret sur les rythmes scolaires a reçu un avis largement négatif lors de la séance du Conseil Supérieur de l’Education du 8 Janvier, avec seulement 5 voix pour, 23 contre et 14 refus de vote.


Pour SUD Education et l’Union syndicale Solidaires, une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil, d’enseignement des élèves et des conditions de travail de l’ensemble des personnels, dans le cadre d’un service public défini nationalement avec l’objectif d’une école émancipatrice. Elle ne peut être dissociée d’une réflexion de fond sur l’Ecole mais aussi sur la société et les conditions de vie et de travail des parents.

Nous ne retrouvons pas ces principes dans le projet de décret.

  • Pour les élèves, nous ne voyons pas d’amélioration sensible de leur rythme de vie
  • Pour les personnels, ce projet dégrade les conditions de travail et de vie
    (en pièce jointe figure le projet de décret relatif à l’organisation du service des enseignants du premier degré, actant la disparition des 60 h d’aide personnalisée et leur remplacement par 36 h d’APC (Activités Pédagogiques Complémentaires) auxquelles s’ajoutent 24 h dont le contenu nous semble encore un peu flou …
  • Pour le service public, un pas de plus vers la territorialisation

Pour que l’ensemble des questions puisse être réellement posé et que les personnels puissent participer à ce débat, nous demandons l’abandon du projet actuel et le report de toute réforme à la rentrée 2014.

Des initiatives de mobilisation actuellement en discussion en Intersyndicale vous seront proposées très rapidement. Surveillez vos messageries !


Word - 34.5 ko
Projet de circulaire ORS - 1er degré - 108 heures - janvier 2013

http://www.sudeducation29.infini.fr/spip.php?article765
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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 13:01
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Éducation dimanche 20 janvier 2013

Au collège Yves-Coppens, suite à des arrêts maladie, des élèves ont manqué 40 % de leur cours prévus en maths et/ou français.
L’établissement a dû trouver des remplaçants ponctuels et a demandé à des enseignants de prendre des classes en plus. Une trentaine de parents ont dit leur « ras-le-bol » samedi matin, en se rassemblant devant l’établissement.
Les parents de la FCPE et du Snes-FSU ne jettent pas la pierre sur les trois profs absents depuis la Toussaint… Mais sur le système de remplacement, ou plutôt de non-remplacement qui fait que des élèves, de la 6e à la 3e se retrouvent sans prof.

Les manifestants ont fait leurs comptes : « 70 jours de cours n’ont pas été assurés, depuis le début de l’année scolaire, toutes disciplines confondues. » Pour faire face alors que le rectorat n’avait personne à proposer, la direction du collège Coppens n’est pas restée les bras croisés. « C’est le principal, pour l’instant, qui nous a trouvé des remplaçants ponctuels en passant par Pôle Emploi. »

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Lannion-70-jours-de-cours-n-ont-pas-ete-assures-a-Coppens_40805-2155482------22113-aud_actu.Htm


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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 12:29

21 janvier 2013 

 

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Des syndicats d'enseignants appellent à une grève dans le primaire, demain, à Paris, contre les nouveaux rythmes scolaires, et à une journée nationale d'action mercredi, lors de la présentation du projet de loi sur l'école.

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Tout le monde s'accorde sur la nécessité de revenir à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, abandonnée en 2008, dans l'intérêt de l'enfant qui a des journées trop chargées, concentrées sur une année trop courte. Mais au moment de la mise en oeuvre, des résistances apparaissent en raison d'intérêts divergents. Une intersyndicale, à l'initiative du SNUipp-FSU Paris, premier syndicat du primaire, appelle à une grève dans les écoles demain pour exiger le report de la mise en oeuvre, dans la capitale, de la semaine de 4,5jours, prévue à la rentrée 2013. Le SNUipp-FSU a rejeté le projet de décret, qui devrait être prochainement publié au Journal officiel, «notamment parce qu'il donne la possibilité aux mairies de proposer une organisation du temps scolaire sans passer par le conseil d'école».

«Interpeller le ministre»

Mercredi, la présentation du projet de loi pour la refondation de l'école sera l'occasion pour la direction nationale du SNUipp-FSU de lancer une journée nationale d'action pour «interpeller le ministre» sur «les besoins des écoles», au moment où les directeurs académiques préparent concrètement la rentrée2013. La fédération FO-Éducation soutient la mobilisation de mercredi.

 

Le syndicat FO des lycées professionnels (majoritaire) appelle à la grève et le SNUipp-FSU Paris annonce une manifestation. En outre, le SNUipp-FSU réclame des «avancées» sur les conditions de travail et les salaires. Le sujet des salaires sera présent lors de l'appel à la grève de la Fonction publique du 31janvier, dit l'organisation.

 

Le point d'indice des fonctionnaires, qui concerne aussi les enseignants, est gelé depuis 2010. Interrogé par le JDD sur les craintes des organisations syndicales quant à la rémunération et le temps de travail des professeurs, le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, a affirmé que «les enseignants ne travailleront pas davantage(...). Ils auront un meilleur temps de travail, mieux réparti ».

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/education-premieres-frictions-entre-peillon-et-les-syndicats-21-01-2013-1977382.php

 


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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 11:13

 

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  2. Le projet de décret relatif aux rythmes scolaires dans le I° degré ainsi que la « loi d’orientation (...) pour la refondation de l’école », ont été présentés par Vincent Peillon le 5 décembre 2012. Ces projets entérinent les contre-réformes sarkozystes, préparent de nouvelles attaques. C'est pourquoi il faut en obtenir le retrait clair et net.

Rythmes scolaires : travailler plus et gagner moins

  1. Pièce maitresse de l’opération rythmes scolaires : les « Projets éducatifs territoriaux » visent à donner « plus de pouvoir et l’obligation de consultation des collectivités locales dans la contractualisation » (Peillon, 22.XI). En clair, ce serait un pas de plus vers la casse du statut national des enseignants.

  2. Il y a bien sûr aussi le projet de mercredi matin (ou de Samedi dans certains cas) travaillé. Les enseignants travailleraient une demi-journée supplémentaire dans un contexte de blocage des salaires !

  3. Tout ceci n'est pas acceptable : avec les enseignants, le NPA exige le retrait du projet de contre-réforme des rythmes scolaires.

Loi d’orientation : dans la lignée de Sarkozy

  1. Le projet de loi d’orientation Peillon est un autre mauvais coup contre les personnels et les jeunes.

  2. En premier lieu, les mesures sarkozystes sont toutes confirmées, à commencer par le socle commun de compétences - la notion de compétence est omniprésente dans le code de l’éducation tandis que le socle commun est érigé en « principe organisateur de l’enseignement obligatoire ».

  3. La loi Peillon, c'est aussi le renforcement de la soumission de l'Enseignement public aux collectivités locales. On irait vers des formations en fonction des bassins d’emplois, des besoins patronaux, le démantèlement du cadre national des formations professionnelles. La voie serait ouverte à l'absorption des lycées professionnels par l’apprentissage patronal, la mise du personnel de ces établissements sous tutelle des régions.

Pour le retrait des projets Peillon :

Le 23 janvier : tous au ministère !

  1. Depuis l'annonce de ces plans, l 'effervescence gagne les écoles. Face à des directions syndicales qui se limitent à demander une vague « revue » des plans de Peillon, les enseignants en exigent le retrait.

  2. Les enseignants sont aussi confrontés aux plans des municipalités, souvent PS, qui se préparent déjà à mettre en œuvre les mesures Peillon, souvent dès la rentrée prochaine. Ainsi à Montreuil, plusieurs dizaines d'enseignants ont d'ores et déjà interpellé la municipalité et exigé qu'elle renonce à ses plans. A Paris, contre la volonté du maire de faire passer la réforme, les enseignants seront massivement en grève le 22.

  3. Au-delà, les enseignants cherchent la voie de la centralisation de leur action. Un mouvement d'ensemble pour le retrait, voilà ce qui est à l'ordre du jour.

  4. A l'évidence, le rassemblement du 23 janvier au ministère, chez Peillon, sera un jalon important dans cette voie. Tout doit donc être fait pour assurer le succès de cette initiative.

NPA Créteil

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 11:31

19 janvier 2013 à 11h27 

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Une trentaine de parents d'élèves et enseignants se sont rassemblés ce matin devant le collège Yves Coppens, à Lannion, afin de protester contre le manque de remplaçants pour les professeurs absents.

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Selon la FCPE et le SNES-FSU, 70 jours de cours n'ont pas été assurés depuis le début de l'année scolaire devant les différentes classes, suite à l'absence pour maladie de plusieurs professeurs, notamment en français et mathématiques.

Conséquence des nombreuses suppressions d'emplois ces dernières années dans l'Education Nationale, "il ne reste personne pour faire face aux absences d'enseignants malades", déplorent parents et enseignants.

Toutefois, des solutions partielles ont pu être trouvées, en recourant à des étudiants ou des demandeurs d'emploi, et à ce jour, seules trois heures d'enseignements ne sont pas pourvues.

  • Jean-Luc Le Roux

 

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/ville/lannion-parents-et-enseignants-reclament-des-remplacants-au-college-coppens-19-01-2013-1976996.php

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 12:13


de : Militant SUD Education  mardi 18 décembre 2012 - 16h05

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TOUS EN GREVE JEUDI 17 JANVIER contre la réforme des rythmes scolaires, pour une école émancipatrice !

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Nous, enseignants grévistes, réunis à plus de cinquante en assemblée générale le 18 décembre, non syndiqués, syndiqués à la CGT, à SUD, au snudi-FO, au snuipp-FSU nous opposons à la réforme des rythmes scolaires qui a été annoncée publiquement sans aucune consultation ni concertation des enseignants, professionnels de terrain.

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Supprimer une demi-heure de classe tous les jours et ajouter une demi-journée le mercredi ou le samedi matin (au choix des mairies !!!) ne favorise pas les apprentissages.

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Cette réforme ne vise en aucun cas à une amélioration.


―Elle allonge le temps et détériore les conditions de travail des enfants comme des enseignants.

―C’est un instrument de division des personnels !

―Elle désengage l’Etat à la charge des communes, ce qui aggrave les inégalités.

―Elle a pour but de nous obliger à appliquer sans discuter la logique du socle commun.

―Enfin, elle s’attaque au statut de la fonction publique.

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Le décret modifiant les rythmes scolaires découle du projet de loi d’orientation et de programmation de l’Ecole, récemment annoncé par le ministre, Il confirme et renforce l’école du socle et multiplie les mesures visant à territorialiser l’école, à briser le cadre national.

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Pour améliorer les conditions d’apprentissage et de travail, nous exigeons aussi :

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―le retrait du projet de loi d’orientation et de programmation ;

―des embauches massives (classe, RASED, remplaçants) ;

―une école populaire et émancipatrice (sans socle commun ni programmes de 2008).

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C’est pourquoi nous appelons à une nouvelle journée de grève (avec possibilité de reconduction à décider en assemblée générale) pour amplifier la mobilisation au-delà du nord des Hauts-de-Seine : le jeudi 17 janvier

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Assemblée des grévistes à 9 h 00 à la bourse du travail de Gennevilliers

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l’Assemblée Générale des personnels enseignants grévistes avec le soutien des syndicats CGT Educ’Action, SUD Education, SNUDI FO

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TELECHARGER LE TRACT EN LIEN CI-DESSOUS :

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http://sudeducation92.ouvaton.org/I...

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 13:15

 

 

En septembre, Vincent Peillon annonçait le recrutement de 43 000 enseignants sur 2 ans comme gage de la volonté du gouvernement de créer 60 000 postes dans l'éducation nationale.

 

Pourtant ces 43 000 recrues compenseront tout juste les 40 000 départs en retraites prévus. Cela signifie que la rentrée 2013 se fera avec moins de postes que la rentrée 2011, la dernière avant le changement de gouvernement. Ces 60 000 postes promis sont donc toujours 60000 promesses... et seulement des promesses.


Le projet de loi sur l'école, publié le 6 décembre, se situe dans la continuité des politiques menées par Sarkozy.

 

Globalement, Vincent Peillon valide les politiques de la droite (réformes des lycées, démantèlement des RASED, personnalisation de l'échec scolaire, individualisation des programmes avec le socle commun, asphyxie de l'éducation prioritaire...)


Par ailleurs, les changements concrets apportés par le projet sont bien éloignés de l'épanouissement des élèves annoncé par le ministre :


- L'entrée des entreprises dans les dispositifs pédagogiques est actée avec leur participation à la "découverte du monde professionnel" instituée dès la 6ème. La régionalisation de l'orientation vise à l'adaptation des parcours scolaires aux besoins en main d'oeuvre des entreprises locales.


- Le projet de loi préfigure une décentralisation de l'éducation avec le développement de "projets éducatifs territoriaux" et annonce des inégalités croissantes.


- La réforme des rythmes scolaires telle qu'elle est annoncée provoquera une dégradation des conditions de travail des enseignants. Et dans la situation actuelle d'épuisement des personnels confrontés à des difficultés croissantes, cela ne peut avoir que des effets négatifs sur la qualité de l'enseignement proposé aux élèves.


Le retour des Ecole de formation et de la décharge horaire pour les stagiaires améliorera l'entrée dans l'enseignement des jeunes profs qui est depuis 3 ans une véritable catastrophe.

 

Pourtant cela ne suffira pas à améliorer les conditions de travail des personnels et des élèves : pour cela il faudra commencer par rétablir tous les postes (RASED compris) supprimés depuis 10 ans, baisser le temps de travail des personnels, baisser le nombre d'élèves par classe.


Cela passe également par l'augmentation des salaires de tous. Et là encore Vincent Peillon se moque de son monde quand il prétend négocier des augmentations de salaires, avant de rajouter qu'il faudra aussi penser à faire travailler les enseignants 50 % de plus. Travailler plus pour gagner plus. Hollande et Peillon sont bien dans la continuité des gouvernements précédents.

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