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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 11:13

 

jeudi 26 janvier 2012
Les enseignants sont de plus en plus mis en cause par les parents d'élèves, notamment sur la méthode pédagogique.
L'Autonome de solidarité laïque du Finistère défend les personnels de l'Éducation nationale en cas de conflit. L'association observe une dégradation des relations avec les parents d'élèves.
Pourquoi, comment ?

L'Autonome de solidarité laïque, à quoi ça sert ?


L'Autonome de solidarité laïque du Finistère intervient à la demande des enseignants. Elle apporte une protection juridique et professionnelle aux 5 400 adhérents dans le département (500 000 au plan national). Plus de la moitié sont des personnels enseignants des établissements publics. L'aide peut être multiple : écoute, conseils, courrier et, exceptionnellement dépôt de plainte (3 cas en 2011 dans le Finistère). Quatre avocats conseil travaillent pour l'association.


Que constate cette association ?


Un dialogue de plus en plus difficile entre les familles et les enseignants. « On a recensé, sur les six premiers mois de 2011, 76 conflits contre 72 pour la seule année 2010, détaille Didier Branquet, président départemental. 43 % ont lieu avec des parents d'élèves. Ce chiffre est en augmentation. » Les professeurs sont de plus en plus mis en cause.


« On conteste leurs compétences et leur manière d'enseigner. Avec la crise, les familles deviennent très exigeantes sur les résultats scolaires de leurs enfants. » Peur du chômage, divorces, appréciation sur Facebook, la pression s'accentue. « Les parents, de plus en plus impliqués, cherchent leur place dans l'école. Notre rôle est de leur expliquer jusqu'où ils peuvent aller. »


Quelles sont les agressions les plus courantes ?


Selon l'association, les agressions physiques sont rares dans le département. À peine deux ou trois cas par an. « Et il s'agit parfois de grosses bousculades », ajoute Didier Branquet. Une nouveauté : l'augmentation du nombre de conflits entre collègues (16 %). « Cela montre une crispation à l'intérieur des établissements. » Les conflits avec les élèves augmentent aussi (18 % contre 8 % en 2010). Les accrochages avec la hiérarchie restent stables (13 % des conflits).


Quels dispositifs pour aider les enseignants ?


Récemment, l'Autonome de solidarité laïque a mis en place des séances avec un psychologue. « Nous observons un malaise grandissant chez des personnels qui parlent de plus en plus de harcèlement, précise le président de la Fédération nationale, Roger Crucq. Cela ne veut pas dire que chaque cas sera qualifié comme tel au niveau juridique. »


Autre levier : la prévention. L'association organise des modules d'information de trois heures auprès des étudiants stagiaires des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) de Quimper et Brest. Enfin, pour la première fois, un débat en direct est organisé sur le site Internet de la Fédération nationale et sa page Facebook : « Le harcèlement dans l'Éducation nationale ».

 

Il aura lieu le 7 février de 19 h à 21 h

 

LOGO-ASL_29.jpg

 

(http://www.autonome-solidarite.fr)

 

Lucile VANWEYDEVELDT

 

 

 


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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 14:15

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 13:38

La salle de classe du futur: elle réconcilie le monde du travail et les études, plus besoin de... comment les appelait-on, déjà? De profs!

23 janvier 2012 à 10h36 - 

 

Journée de grève aujourd'hui de nombreux enseignants de Bretagne pour manifester leur opposition au projet de supression de 234 postes. Le point sur les rassemblements et manifestations prévues. Focus également sur les points noirs en région.


 

 > Tous nos articles concernant l'Education nationale

La semaine dernière, Alexandre Steyer, recteur d'académie, a confirmé que l'académie de Rennes allait perdre 179 postes d'enseignants à la rentrée 2012-2013 dans le premier degré (maternelle et primaire) public. Du côté du second degré (collèges et lycées), 55 postes d'enseignants devraient être supprimés en Bretagne. Pour l'heure, on ne connaît pas encore le nombre de suppressions prévues dans l'enseignement privé. L'an dernier, 179 postes avaient été supprimés dans le privé. 

Aujourd'hui, des rassemblements de protestation sont prévus. Notamment dans le Finistère, à 10H devant l'inspection d'académie et à 14H devant la préfecture. 

Les principaux points noirs dans le Finistère

- Cap Sizun : service minimum. Crainte de suppression de poste ou regroupement pédagogique intercommunal du Bout du monde. [Trois maires montent au créneau]

- Crozon : Ecole Saint-Fiacre fermée aujourd'hui. Menace de suppression de poste. [Ecole Saint-Fiacre  : le maire à "bon espoir"]

- Fouesnant : service minimum d'accueil dans les écoles publiques (Kerourgué, La Garenne, Mousterlin). Trois postes d'enseignant menacés. Menace de fermeture de l'école du Quinquis. [Ecole du Quinquis en fin de vie ?]

- Kerlaz : enseignants en grève. Demande de création d'un poste supplémentaire [Ecole : le bourg se mobilise pour un poste de plus]

- Lesneven : enseignants en grève. Menace de suppression d'un poste d'enseigant d'aides spécialisées (Rased). Mise en place du service minimum pour les communes de Brignognan, Le Folgoët, Goulven, Kerlouan, Kernilis, Ploudaniel. [Ecoles publiques. Grève générale lundi]

- Loctudy : enseignants en grève. Menace de fermeture de la sixième classe de l'école Jules-Ferry. [Ecole Jules-Ferry. Appel à la mobilisation lundi matin.] 

- Pays de Morlaix : Fermeture d'une classe pour l'école Emile Clorec de Morlaix et l'école du Gouelou de Saint-Martin-des-Champs. Suppression d'un poste pour l'école de La-Chapelle de Plouigneau.  [Pays de Morlaix. la carte scolaire au coeur de la grogne]

- Penmarc'h : Fermeture de la classe de grande section de maternelle et suppression de poste des Reseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficultés (Rased).[Carte scolaire. Une pétition à Auguste-Dupouy]

- Pont l'Abbé : Fermeture d'une classe de maternelle à Kerarthur. [Ecoles. Toujours dans le flou]

- Quimper : Suppression envisagée de trois postes à l'école de Penanguer. [Ecoles. Parents de Penanguer opposés à trois fermetures] 

- Quimperlé : Ecoles maternelles de Brizieux et Kersquine en grèves. Service minimum à l'école de Brizieux. Transports scolaire, restauration et acceuil périscolaire en services. [Ecoles. Grève lundi dans les maternelles Brizieux et Kersquine]

- Saint-Goazec : Ecole fermée. Pas de service minimum. L'école et les enseigants demandent la création d'un troisième poste. [APE. Des parents très inquiets]

- Trégourez : Suppression d'un demi-poste d'enseignant.[Ecole. Les parents d'élèves en colère]

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/education-nationale-mobilisation-contre-les-234-suppressions-de-postes-23-01-2012-1568617.php

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 09:14

18 janvier 2012 

 

Même si c'est moins que beaucoup d'autres académies, celle de Rennes va encore perdre plusieurs dizaines de postes à la rentrée 2012. Mais pour le recteur, «cela ne devrait pas dégrader l'éducation de nos enfants».


Ceux qui, parmi les chefs d'établissements, croyaient qu'il n'y avait plus rien à gratter se sont trompés. À la rentrée prochaine, les suppressions de postes vont se poursuivre dans l'Éducation nationale, économies budgétaires obligent. Comme les autres académies, celle de Rennes va devoir faire un nouvel effort à la rentrée 2012. Au total, pour le seul secteur public (*), elle s'est vu notifier un retrait de 234 emplois, dont 179 dans le premier degré et 55 dans le second degré. Des suppressions de postes qui s'ajoutent aux 114 de 2011.

70 postes de Rased supprimés

En présentant, hier, la rentrée 2012, Alexandre Steyer, le recteur d'académie, s'est pourtant voulu rassurant. Les stratégies mises en oeuvre doivent faire en sorte que ces suppressions de postes «soient les moins douloureuses possibles et ne dégradent pas l'éducation de nos élèves».

 

Le choix a donc été fait de supprimer en priorité des postes qui ne sont pas, comme on dit, devant la classe. Il s'agit des intervenants de langues vivantes (-32) et des assistants étrangers (-23). À cela, il faut ajouter 70 postes de Rased. Pour Alexandre Steyer, seuls 31 postes devant élèves seront au final supprimés, postes qui correspondent à l'évolution démographique de l'académie dans le premier degré( -512élèves).

 

Pour justifier les suppressions de Rased, le recteur fait valoir que beaucoup de ces postes sont vacants et que les élèves en difficulté bénéficient désormais de deux heures en plus, dispensées par les professeurs des écoles. Ces mesures budgétaires ne sont pas non plus sans conséquence sur la scolarisation des deux ans: elle continue à baisser.

 

Tout en restant encore élévée par rapport à la moyenne nationale. Dans le second degré, cinquante-cinq suppressions sont prévues malgré une augmentation sensible des effectifs: 1.820 élèves de plus, dont 1.465 dans les collèges. Là, aussi, la volonté a été de réduire le plus possible l'impact sur les emplois d'enseignants. Les assistants étrangers, les vacataires et les emplois adminitratifs feront donc principalement les frais de ces diminutions de postes. «Ces 55 postes représentent 0,4% de nos emplois, soit le taux de prélèvement le plus bas de toutes les académies», fait valoir le recteur.

45 postes en moins dans l'enseignement pro

Pour faire face à la hausse des effectifs dans les collèges, «un rééquilibrage » avec l'enseignement professionnel a été décidé. Ce dernier, qui devrait perdre 782 élèves, va devoir céder 45 postes à l'enseignement général. Conséquence du choix des familles pour la seconde générale et technologique plutôt que pour la seconde professionnelle, la carte des formations évolue. Trois sections de CAP (à Pleyben, Hennebont et Lanester) et quatre sections du baccalauréat professionnel (à Dinan, Lorient et Pont-l'Abbé) vont fermer. Parmi les ouvertures, à noter celle d'une classe préparatoire «Économique et commerciale», au lycée Rabelais de Saint-Brieuc.

La dotation académique pour l'enseignement privé n'est pas encore connue. Mais les suppressions de postes devraient être du même ordre qu'à la rentrée2011(179postes en moins).

  • Yvon Corre

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/rentree-234-suppressions-de-postes-confirmees-18-01-2012-1568754.php

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 10:08

17 janvier 2012 

 

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La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE, proche de la gauche) dénonce le projet de carte scolaire 2012 dont le contenu vient d'être dévoilé.

 

Le département du Finistère y est «encore plus durement touché que les années précédentes par les suppressions de postes», affirme la FCPE qui ajoute que «le plus révoltant» est «le traitement infligé aux élèves les plus fragiles».

 

L'inspection d'académie, explique la fédération, «réaffirme régulièrement sa bienveillance pour les écoles prioritaires et les élèves ayant le plus besoin d'aide.

 

Pourtant, avec les postes de Rased, de soutien et de CMPP qui disparaissent par décision du rectorat, un coup très dur leur est porté». Conclusion de la FCPE: «Les élèves les plus fragiles sont véritablement sacrifiés».

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/carte-scolaire-2012-les-eleves-les-plus-fragiles-sacrifies-selon-la-fcpe-17-01-2012-1567493.php

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 09:59

15 janvier 2012 

 

Avec 49,5 fermetures et dix ouvertures de poste dans les écoles finistériennes, le calcul est vite fait. Le pré-projet de carte scolaire 2012 prévoit 40 postes de moins environ.

Le comité technique spécial départemental (CTSD) «carte scolaire» du Finistère entérinera ses décisions, pour la carte scolaire 2012, le lundi 23 janvier.

 

Déjà, la diffusion du document de travail du CTSD par le syndicat Sud Éducation permet de livrer les mesures envisagées. «Mesures toutefois susceptibles d'ajustements à la marge», indique le syndicat qui livre sa position.

 

« Les parents, les personnels et tous les citoyens attachés à l'école publique ont le droit de savoir le sort réservé aujourd'hui à l'école, confrontée, année après année, à des liquidations de postes qui mettent en péril nos missions de service public».

FERMETURES

Écoles maternelles :

 

Concarneau (Kérose), un poste ; Saint-Pol-de-Léon ((Pierre-et-Marie-Curie), un ; Penmarc'h (Auguste-Dupouy), un ; Pont-l'Abbé (Kérarthur), 1 poste ; Carhaix (Kerven), 0,5 poste ; Saint-Martin-des-Champs (Le Gouelou), un poste ; Brest (Bugeaud), 0,5 poste ; Saint-Évarzec (Léonard-de Vinci), 0,5 poste ; Plonéour-Lanvern (Bourg), un poste ; Le Relecq-Kerhuon (Jean-Moulin), un. Écoles élémentaires : LeFaou (Bourg), un poste ; Nevez (Bourg), un poste ; Lanvéoc (Yves Offret), un ; Brest (Quéliverzan), un poste ; Mellac (Per-Jakez-Hélias), un poste ; Fouesnant (Kerourgué), un poste; Plouzané (Kroas-Saliou), unposte ; Bannalec (Bourg), un.

 

Écoles primaires :

 

Port-Launay (bourg), 0,5 poste ; Botsorhel (Bourg), 0,5 poste ; Fouesnant (Le Quinquis), un poste; Saint-Vougay (bourg), 0,5 poste ; Crozon (Saint-Fiacre), 0,5 poste ; Plogoff (Bout-du-monde), un poste ; Roscoff (Les Moguerou), 0,5poste ; Trégourez (Bourg), 0,5 poste; Moëlan-sur-Mer (Kermoulin), 0,5 poste; Saint-Pabu (L'Aber-Benoît), 0,5 poste ; Guerlesquin (Ar-Roudour), un poste ; Landerneau (Jules-Ferry), un poste; Plonévez-du-Faou (Bourg), un poste ; Querrien (Bourg), unposte ; Plouigneau (Chapelle-du-Mur), un poste ; Morlaix (Émile-Cloarec), un poste ; Fouesnant (Mousterlin), un poste ; Audierne (Pierre-Le Bec), 0,5 poste; LeConquet (Jean-Monnet), unposte ; Loctudy (Jules-Ferry), un poste ; Quimper (Penanguer), un poste ; La Martyre-Ploudiry (RPI), 0,5 poste; Le Drennec (des Sources), 0,5 poste; Tréméven (Bourg), un poste; Lampaul-Plouarzel (Kérargroas), un poste; Plouguerneau (Le Petit-Prince), 0,5 poste; Ergué-Gabéric (Le Rouillen), un poste; Plourin-lès-Morlaix (Le Véléry), un poste; Landerneau (Jules-Ferry), un poste; Brest (Jacquard), un poste; Gouesnou (Château-d'Eau), unposte ; Douarnenez (Jules-Verne), un poste; Quimper (Léon-Blum), un poste; Concarneau (LeRouz), un poste; Brest (Quizac), un; Concarneau (LeDorlett), 0,5 poste; Douarnenez (Laënnec), un; Brest (Les Quatre-Moulins), 0,5 poste; Locmaria-Plouzané (Kériscoualc'h), un.

OUVERTURES

Écoles maternelles :

 

Pleyber-Christ (Robert-Desnos), 0,5 poste; Brest (Quéliverzan), un poste; Bannalec (Bourg), 0,5 poste. Écoles élémentaires : Melgven (Bourg), un poste ; Lesneven (Jacques-Prévert), un poste.

 

Écoles primaires :

 

Guiclan (bourg), un poste ; Landrévarzec (Anjela-Duval), un poste ; Guipavas (Louis-Pergaud), 0,5 poste ; Plouigneau (Lannelvoez), 0,5 poste ; Plabennec (du Lac), un poste; Querrien (bourg), 0,5 poste ; Le Relecq-Kerhuon (Jules-Ferry), 0,5 poste ; Milizac (Marcel-Aymé), un poste.

 

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/carte-scolaire-2012-40-postes-menaces-en-finistere-15-01-2012-1565650.php

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 10:20
Santé jeudi 05 janvier 2012

Syndicat national des infirmiers et conseillers de santé et de la FSU.

C’est leur 4e manifestation à Paris. Les infirmiers de l’Education nationale déploient à nouveau les banderoles le 10 janvier. « Un déplacement en car est organisé dans le Finistère, affirme Isabelle Musseau, secrétaire départemental du Snics (syndicat national des infirmiers et conseillers de santé). Ce que nous voulons, c’est un minimum de reconnaissance. »


Le Snics regrette le refus du gouvernement de les rattacher à la catégorie A, contrairement aux infirmiers hospitaliers. « Nos missions sont de plus en plus importantes, nous avons passé un concours très sélectif et nous sommes moins payés que les autres, c’est injuste. »

Le département compte une centaine d’infirmiers scolaires.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Finistere.-Les-infirmiers-de-l-Education-nationale-en-colere_40820-2028868------29232-aud_actu.Htm

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 13:43
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Crédit Photo: 

Photothèque Rouge/JMB

Le 15 décembre, les enseignantEs seront en grève, comme c’était déjà le cas le 27 septembre.

 

Cette fois-ci, ils protestent contre la remise en cause de leur système d’évaluation. Selon les projets du ministre de l’Éducation, les chefs d’établissement jugeraient leur activité dans toutes ses dimensions, y compris la pédagogie et le contenu scientifique de leur travail (un proviseur ancien prof de maths va devoir, par exemple, juger le travail d’un prof d’espagnol alors qu’il ne connaît pas cette langue) ! Cela en dit long sur le peu d’intérêt du ministère pour la qualification des enseignantEs, comme on l’a vu lorsqu’il a bradé leur formation.

 

Cette appréciation déterminerait l’avancement plus ou moins rapide dans la carrière des personnels, donc avec des conséquences financières importantes. Les personnels non promus par leur chef (la grande majorité sans doute) avançeront au rythme le plus lent (alors qu’aujourd’hui la moitié des enseignantEs avance à un rythme plus rapide).

 

En quelques mois, les salariéEs de l’Éducation nationale ont vu leur salaire réel diminuer : augmentation des cotisations retraites, des mutuelles, introduction d’une journée de carence en cas d’arrêt maladie. Pour ce secteur, la seule politique salariale du gouvernement, ces dernières années, se résume à la multiplication des heures supplémentaires avec toutes les ambiguïtés inhérentes à la défiscalisation.

 

Dans une profession où les conditions de travail se sont considérablement dégradées à cause des suppressions de postes, de l’augmentation des effectifs par classe et de la multiplication des missions pour les enseignantEs, le « travailler plus pour gagner plus » ne fait pas recette. La perte salariale annoncée, via la réforme de l’évaluation, sera peut-être la goutte d’eau qui fera déborder le vase. La crise et les mesures d’austérité prises par Sarkozy laissent présager de nouvelles attaques contre la fonction publique. En Espagne, en Grèce, en Angleterre, en Italie, la crise de la dette permet aux libéraux de démanteler les services publics et de s’attaquer de front aux fonctionnaires. Sarkozy et son gouvernement ont, depuis plusieurs années déjà, amorcé cette casse. Il ne fait aucun doute que la crise va accélérer ce mouvement. Le remboursement de la dette lui servira de prétexte.

Non à la privatisation de l’école


Au-delà des aspects financiers évidents, le sens de cette réforme est clair : faire évoluer l’école vers les méthodes du privé. Derrière ce projet de Chatel, se profile le recrutement des professeurEs par les proviseurs et principaux. Avec une extension prévisible pour les instits, le directeur d’école recevant alors un pouvoir hiérarchique qu’il n’a pas actuellement.

 

Tous les trois ans, les enseignantEs seraient soumis à entretien basé sur un contrat d’objectifs, sous-entendu sur leur capacité à mettre en œuvre les contre-réformes. Déjà, dans des dizaines de collèges (baptisés « Clair »), cette méthode est expérimentée. Si elle s’imposait, comme c’est déjà le cas ailleurs en Europe, ce serait la fin de l’école publique et l’institutionnalisation de l’inégalité entre les élèves. Cela affaiblirait aussi, en le divisant, un secteur qui a marqué ces dernières années par ses luttes et son syndicalisme encore puissant.


C’est bien pourquoi la riposte à ces projets est essentielle. Même si, par ailleurs, nous ne défendons pas la méthode d’évaluation actuelle, avec l’inspection, institution réactionnaire, inefficace et détestée par les personnels.
Alors que le gouvernement a supprimé plus de 70 000 postes en cinq ans, menant ainsi le plus grand plan social jamais vu en France, les enseignantEs seront massivement en grève le 15 décembre pour montrer leur ras-le-bol. Le choix de cette date n’est pas le plus pertinent. Il est regrettable que les syndicats de l’Éducation nationale n’aient pas mis tout leur poids dans la balance pour faire de la journée du 13 décembre contre les mesures d’austérité, une grande mobilisation interprofessionnelle.

 

Néanmoins, cette journée, qui sera sans aucun doute un succès, peut permettre de rebondir à la rentrée. Cette lutte, les personnels de l’éducation ne peuvent se permettre de ne pas la gagner. Il en va de leur statut, mais aussi du maintien du service public d’éducation.


Camille Jouve et Robert Noirel

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 08:30

Les fédérations syndicales signataires appellent les personnels enseignants, d’éducation et d’orientation (éducation nationale et enseignement agricole), à être massivement en grève le 15 décembre prochain pour exiger le retrait des projets de texte sur l’évaluation.


 

Les sujets de désaccords et de mécontentements sont aujourd’hui très nombreux dans l’Education nationale :

 

suppressions massives de postes

dégradation des conditions de scolarisation des élèves

conditions de travail de plus en plus difficiles pour l’ensemble des personnels…

 

autant de mesures qui ne sont pas au service de la réussite de tous. Le gouvernement refuse de pratiquer un dialogue social digne de ce nom.


Dans ce contexte, le ministre de l’Éducation nationale veut imposer dès la rentrée 2012 une modification en profondeur des modalités d’évaluation des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation. Les projets de textes, finalisés avant même toute concertation, prévoient :


- le gel des promotions autres qu’à l’ancienneté jusqu’en 2015 ;
- la progression de carrière aux seules mains du supérieur hiérarchique


Dans le même temps, dans le second degré, le chef d’établissement deviendrait l’unique évaluateur.

Parce que ces projets induisent des transformations de nos métiers que nous refusons, nous en demandons le retrait.

Les fédérations syndicales signataires condamnent ces projets que le ministère veut imposer dès la rentrée 2012. Il est désormais de la responsabilité du ministère de mettre un terme à ce conflit en retirant ce texte et en ouvrant de véritables négociations sur cette question.

 

 

 

Lettre aux parents et déclaration d’intention de grève à télécharger

PDF - 9.3 ko
déclaration intention grève 15 décembre

 

 

PDF - 17.6 ko
lettre aux parents grève 15 décembre
  
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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 10:18

 Brizemur qui c est-048c1

Les syndicats de l'Éducation nationale, dont la fédération la plus importante, la FSU, appellent les enseignants à une journée de grève le 15 décembre, pour exiger le retrait d'un projet modifiant le mode de notation des enseignants, qui conditionne en partie leur changement d'échelon et donc leurs augmentations de salaire. L'objectif véritable est de s'attaquer un peu plus par ce biais aux salaires des 800 000 enseignants, salaires déjà gelés par ailleurs comme pour tous les fonctionnaires.

Cela n'est qu'une des nombreuses mesures prises par le gouvernement pour faire des économies et pouvoir continuer à arroser industriels et banquiers avec l'argent public. Mais les syndicats ont choisi de fixer, comme objectif à cette journée de mobilisation, le seul retrait de cette réforme de la notation, c'est-à-dire un objectif ne concernant que la corporation enseignante, alors qu'il serait nécessaire au contraire que tous les salariés, quel que soit leur métier, qu'ils soient du public ou du privé, prennent conscience que chaque recul imposé par le gouvernement ou les patrons fait partie d'une attaque d'ensemble contre tous.

Dans un tract national dont le titre est Les personnels sous la tutelle du chef d'établissement, le SNES, syndicat représenté dans les collèges et les lycées appartenant à la FSU, dénonce l'idée que « le cœur de notre métier ne sera plus évalué ». Comme si le problème était là ! Autre exemple : dans l'académie d'Amiens, le deuxième communiqué de l'intersyndicale faisait disparaître la revendication de l'arrêt des suppressions des postes, revendication principale du premier communiqué.

Le choix de ne pas appeler à l'action le 13 décembre, journée décidée par les autres syndicats de salariés, correspond à cette volonté de rester sur ce terrain corporatiste. Ce n'est certainement pas ainsi qu'il sera possible d'empêcher les reculs imposés par le gouvernement. Tous ceux qui, parmi les enseignants, sont conscients que leur sort est lié à celui des autres travailleurs pourront l'exprimer en participant, autant que faire se peut, aux deux journées et sur des objectifs qui concernent l'ensemble des salariés.

Loanne Virtz

 

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2261&id=4

 

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