Christian Laval était l’invité de Laurence Luret sur France Inter, dans sa chronique "Parenthèse" à propos de la grève de mardi.
Pour écouter cette chronique (10 minutes) :
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sur le site de France Inter :
Video of students assembling
12.25pm:
Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
Plus importante manifestation anti-conservateurs depuis l’ère Thatcher, le mouvement dans les rues de Manchester a donné le ton à l’ouverture du Congrès Tory. Venus à l’appel des syndicats, les nombreux protestataires veulent voir la coalition augmenter les dépenses publiques pour relancer l’économie. (...)
Extraits d’un entretien avec Paul Willis à propos de son ouvrage
L’école des ouvriers. Comment des enfants d’ouvriers obtiennent des boulots d’ouvriers (Agone, 2011).
Les éditions Agone publient dans leur nouvelle collection de sciences sociales « L’ordre des choses » un ouvrage classique de la sociologie ouvrière et de l’éducation. Learning to Labour. How Working Class Kids get Working Class Jobs (1977) constitue une recherche fondatrice du courant des cultural studies qui est pour la première fois traduite en français.
Au travers de cette étude menée dans un collège anglais fréquenté essentiellement par des enfants d'ouvriers, le sociologue britannique Paul Willis analyse comment ils en viennent à accepter, après leurs parents, des positions relativement dominées dans le monde du travail. De l'école à l'usine, ce livre rend compte de la façon dont, en désorganisant l'encadrement scolaire, en s'opposant aux « fayots », les « gars » privilégient leur sortie du système scolaire, anticipant le fait que l'école ne leur promet aucun avenir professionnel en dehors du travail manuel.
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Christian Laval était l’invité de Laurence Luret sur France Inter, dans sa chronique "Parenthèse" à propos de la grève de mardi.
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Il y explique de manière claire et circonstanciée, les contre-réformes et les aggravations et régressions diverses des conditions d’éducation en France.
Et aussi sur france Culture:
Et dans l'Huma
Merci à l'Ecole Emancipée:
http://www.ecoleemancipee.org/spip.php?article985
Éducation mardi
27 septembre 2011
En Europe, les plans d’austérité se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu : la Grèce, qui sera immanquablement suivie par les autres pays européens à des degrés divers, subit une politique d’asphyxie financière dont les conséquences, sur le plan économique et social, sont désastreuses (baisse des salaires et des pensions, licenciement de milliers de fonctionnaires, privatisations dans tous les services publics …).
En France, c’est bien évidemment un plan d’action de grande ampleur qu’il faudrait au mouvement social pour mettre en échec la politique d’austérité du gouvernement. Sous prétexte d’équité, celui-ci prévoit de faire contribuer les plus riches à hauteur de 200 millions d’euros tout en préservant les niches fiscales pour un montant d’environ 140 milliards !
Dans ce contexte, les confédérations peinent à proposer des modalités d’action claires pour la journée du 11 octobre prochain et n’envisagent pas pour l’instant de mettre en perspective une euro-grève, à l’échelle européenne, en y associant les mouvements des « indigné-e-s ».
La grève du 27 septembre dans l’éducation sera-t-elle l’occasion, à notre niveau, de dynamiser le mouvement social ? C’est ce que nous souhaitons et c’est la raison pour laquelle nous devons nous en emparer pour manifester la colère du monde enseignant sur les conditions de la rentrée scolaire et plus généralement sur l’échec de la politique du gouvernement en matière d’éducation. La question de la RGPP (révision générale des politiques publiques avec la suppression d’un poste de fonctionnaire partant à la retraite sur deux) est plus que jamais d’actualité.
Les conséquences de cette politique (-56000 postes dans l’éducation en 4 ans) conduisent à une dégradation sans précédent du service public, dans l’éducation comme dans les autres services publics.
On perçoit bien aujourd’hui que cette question va se révéler symbolique de la volonté des classes dominantes de faire payer exclusivement les conséquences de la crise aux salariés, retraités et chômeurs, comme c’est le cas en Grèce, Espagne ou en Italie. Nous devons résister face à cette politique et ses conséquences et réhabiliter l’idée d’un service public fort au service de tous et en particulier des plus fragiles.
Dans leurs propositions se rapportant à l'Éducation nationale, les dirigeants du Parti socialiste avancent à pas feutrés, c'est le moins que l'on puisse
dire.
Si Aubry, Hollande ou Royal ne sont pas avares de généralités sur la « revalorisation » du métier d'enseignant, les propositions concrètes sont minimes et ne se rapportent qu'à des points
marginaux, et tous glissent sur les suppressions de postes effectuées. Et, même si ce n'est jamais dit ouvertement, on peut entrevoir derrière leurs discours une volonté de réformer le statut des
enseignants en allongeant leur temps de présence dans les établissements scolaires.
Ainsi, lorsque la droite parle ouvertement de revoir les horaires des professeurs, Martine Aubry parle-t-elle de « nécessaire adaptation à un monde qui a changé » et elle envisage de négocier un
nouveau contrat avec les enseignants. « Le travail des enseignants ne commence pas quand ils franchissent la porte de leur salle de classe. Il ne se termine pas quand ils ont fini de corriger
leurs copies », a-t-elle dit dans un entretien au Monde.
François Hollande est sur la même longueur d'onde quand il demande qu'il y ait une réflexion sur le temps de service. Ségolène Royal, qui avait proposé lors de la dernière campagne pour les
élections présidentielles que les enseignants restent 35 heures dans leur établissement, contourne maintenant la question en disant qu'elle allait demander aux régions et départements de
leur offrir « les moyens de travailler sur place ». Tout est dans la nuance... Valls et Montebourg, qui ne figurent pas parmi les favoris dans la course à l'investiture lors des primaires du PS,
se sentent beaucoup moins gênés, eux, pour afficher clairement leur volonté d'allonger le temps de présence des enseignants.
Quant aux suppressions de postes, « nous ne pourrons pas tout faire tout de suite », disent-ils en chœur. Tout au plus les trois principaux dirigeants proposent-ils un moratoire pour les 12 000
prévues pour la rentrée 2012, mais aucun ne prévoit de revenir sur les quelque 60 000 déjà effectuées et d'embaucher les enseignants et les autres catégories de personnel indispensables pour
assurer un enseignement de qualité. Pas plus d'ailleurs qu'ils ne parlent de revenir sur les réformes des retraites, les mesures d'austérité qui frappent la population laborieuse ou les cadeaux
de toute sorte aux plus riches.
Les dirigeants du Parti socialiste veulent présenter une image responsable aux yeux de la bourgeoisie. Ils avalisent toutes les attaques du gouvernement contre les travailleurs, les enseignants
étant une catégorie d'entre eux, tentant de masquer leur volonté de ne rien changer derrière les phrases creuses et les belles paroles.
Marianne LAMIRAL
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2249&id=8
05/09/2011 - 23:52
Dans sa lettre de mission adressée le 5 juillet 2007 au ministre de l’Éducation d’alors, Xavier Darcos, le président Nicolas Sarkozy fraîchement élu écrivait : « L’école est un maillon déterminant de la civilisation que nous voulons construire et dans laquelle nous voulons vivre »[1].
Brest
06 42 22 96 37
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Quimper
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Le blog sur les
questions maritimes
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Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00