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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 20:46

France Info - 17:43

La principale fédération des enseignants du secteur privé vient de s’associer à l’appel des syndicats du public : une grève unitaire est prévue aussitôt après la rentrée des classes, le 27 septembre, pour dénoncer les suppressions de postes et les lacunes dans la formation des enseignants.

La rentrée sera "difficile". L’humeur n’était pas à l’optimisme ce matin lors de la conférence de rentrée du SNUipp-FSU, principal syndicat des écoles primaires. Avec 8.967 postes supprimés en primaire en cette rentrée alors que le nombre d’élèves augmente, "les conditions d’apprentissage des élèves vont être impactées très fortement" déplore Sébastien Sihr, le secrétaire général du syndicat. "Cela n’est pas un hasard si la première mobilisation sociale de la rentrée concernera l’éducation".

 

Les enseignants du public et du privé appelés à la grève le 27 septembre. Sébastien Sihr, le secrétaire général du Snuipp, le principal syndicat du primaire, craint une rentrée difficile  (0'52")  

Une grève unitaire est en effet prévue dès le 27 septembre prochain.

 

L’appel a été lancé par les syndicats du secteur public, Ferc-CGT, FSU, Sgen-CFDT et Unsa Education, auxquels vient de s’ajouter la Fep-CFDT, principale fédération des enseignants du secteur privé sous contrat. "On s’inscrit à l’appel à la mobilisation du 27 septembre avec le sujet préoccupant de la rentrée, qui est celui des suppressions d’emplois" a indiqué aujourd’hui son secrétaire général Bruno Lamour. "On réclame zéro réduction d’emplois dès 2012".

 

Quelque 16.000 suppressions de postes sont prévues à la rentrée. Le gouvernement prévoit d’en supprimer 14.000 de plus en septembre 2012. 65.000 postes ont déjà été supprimés depuis 2007.

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 09:58

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Les parlementaires ont adopté fin juin un projet de loi autorisant l'apprentissage des jeunes « âgés d'au moins 15 ans au cours de l'année civile », c'est-à-dire dès 14 ans pour ceux qui sont nés en fin d'année, à condition qu'ils aient terminé leur classe de 3e . Depuis 1961, l'obligation scolaire est de 16 ans. On assiste donc à un retour en arrière de cinquante ans.

Certes, des formules d'apprentissage ou de pré-apprentissage existaient déjà, mais elles se faisaient sous la direction de l'Éducation nationale, qui veillait par ailleurs à ce que les apprentis aient aussi les connaissances générales venant à l'appui de leur expérience professionnelle. Des dérogations exceptionnelles pouvaient aussi être accordées, mais elles étaient minimes.

Cette loi permet donc la généralisation de l'apprentissage. Mais cela ne veut pas dire pour autant que tous les jeunes voulant suivre cette voie trouvent un patron prêt à les embaucher. Si l'apprentissage offre des avantages salariaux aux patrons, il les oblige à certaines contraintes, notamment celle de former des jeunes sans connaissances ni compétences d'aucune sorte. En outre, avec l'accroissement du chômage, les employeurs trouvent sans difficulté des jeunes ayant fait des études bien souvent au-delà du bac, c'est-à-dire déjà formés et qualifiés, donc immédiatement capables d'être bénéficiaires pour les entreprises, en les payant un salaire minimum.

En fait, cette loi a un double but : d'une part, s'adresser aux petits patrons, les principaux employeurs potentiels d'apprentis, pour leur monter qu'on cherche à les aider ; et d'autre part vider les classes d'élèves qui n'arrivent pas à se plier à une discipline scolaire, en supposant qu'ils sont assez mûrs pour se plier à une discipline professionnelle ! S'il y a moins d'élèves, eh bien, on supprimera encore plus de postes d'enseignants. Et tant pis si des milliers de jeunes se retrouvent à « galérer » faute de connaissances suffisantes et d'employeurs prêts à les embaucher.

M. L.

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2240&id=17

 

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Soyons moderne! "Gagnons" comme les indiens!

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 10:12

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Par Nico Hirtt le 26-06-2011

« Efficacité et équité ». On ne compte plus les rapports de la Commission, les motions du Parlement européen, les mémorandums du Conseil des ministres de l’Education, les circulaires et les colloques de spécialistes se penchant sur « l’efficacité et l’équité des systèmes éducatifs en Europe ». Lire la suite ici

 

Le blog, le site  et la bio de Nico Hirt:

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/nico-hirtt

 

http://www.skolo.org/

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nico_Hirtt

 

Un article du "Diplo":

 

http://www.monde-diplomatique.fr/2010/10/HIRTT/19756

 

Un " best seller": "les 3 axes de la marchandisation scolaire:

 

Les trois axes

 

En téléchargement:

RTF - 129.5 ko

 

et une vidéo:

 

22 min - 5 févr. 2006
Nico Hirtt est prof de maths et de physique dans l'enseignement secondaire supérieur en Belgique. Il est le premier et celui qui a le plus ( ...
tvbruits.org/spip.php?article127
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 12:11

Les fédérations et syndicats de l’éducation nationale appellent à une journée de grève le 27 septembre contre les suppressions de postes tandis que Nicolas Sarkozy promet des annonces pour le primaire à la fin du mois.


Les fédérations et syndicats de l’éducation nationale dont le SNUipp-FSU, appellent à une journée de grève le 27 septembre prochain. Le principe de cette action organisée contre les suppressions de postes dans l’Education nationale induit par le non renouvellement d’un départ à la retraite sur deux a été arrêté mardi 7 juin lors d’une réunion intersyndicale.

 

Le SNUipp, qui avait lancé, dès le 18 mai dernier « un appel pour construire dans l’unité la plus large des actions d’ampleur, notamment en septembre » se félicite de cet appel. 16 000 postes supprimés à la rentrée prochaine, plus de 50 000 depuis 2007 « Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux met l’école publique à genoux » indique le communiqué commun rendu public ce vendredi. « Cette politique maintient un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire. » . Pour les syndicats, il faut stopper les suppressions de postes pour mettre en oeuvre une toute autre politique éducative.

 

L’impact des mobilisations


Hier, le président de la République a fait mine de vouloir mettre de l’eau dans le vin de sa politique. Il annoncera fin juin des propositions sur le primaire. Il est vrai que ces dernières semaines les élus locaux, par la voix de l’Association des Maires de France et de l’Association des Maires ruraux de France notamment, ainsi que par celle des sénateurs dont ils sont les grands électeurs, ont fait part de leur refus de cette politique au gouvernement et au président. Hier, c’est l’Assemblée des départements de France qui a donné de la voix, dénonçant les effets de cette politique au collège. Mais les mobilisations syndicales ont aussi pesé dans les hésitations actuelles du chef de l’Etat qui a toutefois réaffirmé son attachement au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

 

L’automne s’annonce orageux


Ces déclarations de Nicolas Sarkozy viennent après celles de Luc Chatel qui, fin mai alors que le SNUipp avait organisé sous ses fenêtres un rendez-vous national pour l’école avec les associations des enseignants RASED, cherchait à rassurer en promettant de "veiller à fermer le moins de classes possibles" en 2012. Les mobilisations commencent à faire bouger les lignes, au moins dans les déclarations. Et si le gouvernement persiste à se dire inflexible sur sa politique budgétaire, l’heure est plus que jamais à la poursuite de la mobilisation. Le 27 septembre, les enseignants des écoles seront mobilisés pour l’Éducation.

 

http://29.snuipp.fr/IMG/pdf/Communique_Intersyndical_greve_du_27_septembre_2011.pdf


 

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 09:57

 

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 13:41
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La marche pour la défense des moyens dans les lycées agricoles publics bretons est arrivée à la sous-préfecture de Guingamp. Les manifestants ont brandi symboliquement un carton rouge distribué à l’Etat pour cette « mauvaise gestion des établissements ».

Plusieurs élus de la région guingampaise étaient présents. Jean David, président du Pays de Guingamp a évoqué « une stratégie à la petite semaine de la part de l’Etat. » Annie Le Houérou, maire de Guingamp, a estimé qu’il fallait « faire pression sur l’Etat ». Quant à Jean Le Floc’h, conseiller général des Côtes-d’Armor et président du conseil d’administration du lycée agricole public de Kernilien à Guingamp, il a estimé que l’annonce de la fermeture de la classe de 4e dans l’établissement à la rentrée prochaine était « la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Comment expliquer cela alors qu’il y a, en effectif, de quoi ouvrir une seconde classe de 4e et de 3e ? »

Une délégation de huit personnes (quatre représentants de l’intersyndicale CFDT, FSU, SUD et FO et quatre de lycées agricoles menacés) est reçue en ce moment par le sous-préfet de Guingamp, Marc de la Forest-Divonne.

 

Guingamp. Une centaine de manifestants pour les lycées agricoles publics de Bretagne

Une centaine de personnes - dont des délégations venues de Le Rheu (35), Pontivy (56), Châteaulin, Hennebont, Morlaix (29), Caulnes, Saint-Brieuc et Merdrignac - ont entrepris leur marche dans le cadre de la manifestation régionale pour le maintien des moyens accordés à l’enseignement agricole public breton. Ils ont répondu à l’appel de l’intersyndicale FSU, CFDT, FO et Sud. Rappelons que l’Etat veut supprimer à la rentrée prochaine la classe de 3e à Châteaulin (Finistère) et Pontivy (Morbihan) et celle de 4e à Kernilien (Guingamp). Les marcheurs se rendent à la sous-préfecture de Guingamp où ils remettront chacun un carton rouge à l’Etat via le sous-préfet avec qui un entretien est prévu à 15 h.

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 08:35

Près de 2 500 personnes ont manifesté cet après-midi à Rennes dans le cadre de la journée nationale d’action du Collectif « L’Ecole est notre avenir ».

 

En cause, les suppressions de postes annoncées pour la prochaine rentrée, dans l’enseignement public et privé. Sous une pluie de banderoles syndicales, le cortège a quitté la place de la Mairie, noire de monde, pour gagner par les quais l’Inspection d’académie. Direction ensuite la préfecture de Région, rue Martenot. Parmi les manifestants, François Le Pennec, secrétaire adjoint de la Fédération CFDT des syndicats de la formation et de l’enseignement privés (FEP) : « On va nous enlever 180 postes dans le second degré dans l’académie. Nous disons stop. En Ille-et-Vilaine, pour la première fois, une école privée va fermer à la prochaine rentrée. Certaines maternelles vont se retrouver avec 36 enfants par classe. Ce n’est plus possible. »

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 12:10

 

 

 

Par Raphaël Baldos (21 février 2011)

La FNSEA est désormais chez elle dans les collèges. L’Éducation nationale a ouvert les portes des établissements scolaires au premier syndicat agricole français, à l’occasion d’un concours photo intitulé « La Terre vue du collège ». Les professeurs participent sans état d’âme à une opération de communication du syndicat, en emmenant leurs élèves visiter des exploitations. Bienvenue à la ferme FNSEA !


 

 

Robert Hervé élève des poules. En bio. L’agriculteur a fait le choix d’une production de qualité. Loin des standards du tout intensif des élevages qui l’entourent à Plésidy, dans les Côtes-d’Armor. Et quand le collège voisin l’a appelé pour lui demander de venir visiter son exploitation, Robert a dit oui. Pendant deux jours, il a reçu quatre groupes d’élèves de 3e et de 6e. Leur a fait visiter son élevage. Avec la satisfaction de montrer que l’agriculture peut être un métier noble et respectueux de l’environnement.


La satisfaction s’est muée en colère quelques jours plus tard, lorsqu’il a compris dans le journal local qu’il avait participé, sans le savoir, à un concours photo organisé par la FNSEA : « La Terre vue du collège ». « C’est de la com’, je me suis fait avoir  », regrette-t-il. Le premier syndicat agricole invitait les collégiens français à visiter, avec leur appareil photo, des exploitations pour découvrir leur fonctionnement. Les premières visites de ferme ont débuté en novembre. Les élèves, de retour dans leur classe, devaient imaginer avec leurs clichés une petite histoire sur l’agriculture sous forme de storyboard, un scénario en images.


Les « actions éducatives » de la FNSEA approuvées par le ministère de l’Éducation


« Ce concours vise à promouvoir l’image des métiers de l’agriculture et plus largement les secteurs d’activités de la production agricole », indiquait le règlement du jeu. Un jury, composé de six personnes (quatre – dont trois exploitants – désignées par la FNSEA, et deux enseignants choisis par l’Inspection académique) devaient sélectionner les meilleurs scénarios aux niveaux départemental et régional.


Des collèges de 13 régions ont encouragé leurs élèves à participer à ce jeu. Pourquoi ? Parce que le ministère de l’Éducation nationale a largement contribué à son organisation. Après avoir agréé la demande de partenariat de la FNSEA, il a inscrit ce concours dans les « actions éducatives » approuvées par le ministère. Puis a adressé, le 6 septembre 2010, une lettre, que Basta ! s’est procurée, à l’ensemble des recteurs d’Académie, pour les prier « de bien vouloir relayer cette information auprès des principaux de collèges et de contribuer, par les moyens qui (leur) paraîtront les mieux appropriés, au bon déroulement de cette opération ».


Des prix « estampillés FSNEA » pour les gagnants du concours


Grâce à cette bénédiction du ministère de l’Éducation nationale, la FNSEA a pu labourer plusieurs dizaines de collèges, sans que les parents en soient alertés. Au siège parisien du syndicat, on souligne que le partenariat du ministère a été long à obtenir. Et que les exploitants qui font visiter leur ferme ne sont pas forcément adhérents du syndicat. « Nous sommes ouverts », affirme Nancy Suinot, chargée de l’organisation. Une ouverture qui a conduit certaines fédérations syndicales à taire l’identité de l’organisateur.

Dans les collèges du Tarn et de Bretagne où nous avons mené l’enquête, les parents d’élèves ignoraient que les professeurs confiaient une partie de leur projet pédagogique à des promoteurs de l’agriculture intensive. La plupart ont découvert cette initiative au retour de leur enfant à la maison, lorsque celui-ci a fièrement brandi le T-shirt, la clef USB, le baladeur MP4 ou l’appareil photo-numérique, siglé « FNSEA », reçu lors des remises de prix départementales et régionales.


La CGT et le Medef bientôt dans nos écoles ?


La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), alertée par Basta !, reconnaît que « la présence de la FNSEA pose problème ». « Il faut que l’Éducation nationale reste vigilante à la qualité pédagogique de ce type de concours, à l’adéquation avec le projet pédagogique, et qu’aucun prosélytisme d’aucune sorte ne soit toléré, observe Claire Herlic, présidente de la FCPE du Morbihan. Que dirait-on si la CGT faisait un concours sur le travail en usine, ou le Medef ? ».


Dans le Tarn, Katja Auffrey, déléguée FCPE du collège Aristide-Bruant d’Albi, ne voit pas les choses de la même façon. « Ce concours est très bien pour faire comprendre aux enfants l’agriculture. Je ne savais pas que c’était la FNSEA qui l’avait lancé, mais ça ne me choque pas, tant qu’il n’y a pas de propagande. » Elle se ravise un peu en apprenant la distribution de cadeaux aux couleurs de la FNSEA et en découvrant sur le storyboard des collégiens albigeois la mention « les élèves remercient la FDSEA », la fédération départementale du syndicat. « Si cela n’a pas été dit, c’est problématique », concède-t-elle. La FNSEA a quand même sa propre vision de l’agriculture, différente par exemple de celle de la Confédération Paysanne, autre syndicat agricole, en moins bonne relation avec les tenants de l’agriculture productiviste.


« Ce qui est préoccupant, répond Véronique Villain, secrétaire générale de la Confédération paysanne, c’est que le ministère de l’Éducation nationale participe sans état d’âme à une opération de communication de la FNSEA. » Peu surprise par cette révélation des liens habituels entre l’État-UMP et la FNSEA, Véronique Villain annonce néanmoins que la Conf’ va dénoncer cette manifestation au ministre de l’Agriculture lors de son passage à leur stand au Salon de l’Agriculture, qui a ouvert ce samedi 19 février. L’organisation se réserve aussi la possibilité d’une action en justice.


« Cette action participe à ouvrir les esprits »


Du côté de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB), on s’interroge sur la finalité de l’opération. « À qui sert la communication ? Est-ce que ça sert l’image collective des paysans ou la vision FNSEA de l’agriculture ? Est-ce qu’on ne risque pas d’utiliser des images d’enfants pour porter un message positif sur un monde qui n’est pas celui que l’on veut mettre en place ? », se demande Dominique Marion, président de la FNAB.

Au rectorat de Rennes, on ne s’est pas mis la rate au court-bouillon. « Quand une manifestation est agréée par le ministère, on ne se pose même pas la question, on la propose aux équipes pédagogiques. Ce qu’on refuse, ce sont les démarches commerciales qui impliquent de débourser de l’argent », indique Christine Brisse, chargée de la communication. Jacques Vieuxloup, principal du collège Jean-Le-Coutaller de Lorient, n’a pas hésité non plus : « Je n’ai pas l’impression d’avoir vendu notre âme, ce concours nous a été proposé par le ministère. Dans notre établissement, en zone urbaine sensible, nous cherchons à ouvrir les esprits. Cette action y participe. La finale sera l’occasion d’aller à Paris. Une première pour 95% des élèves. »


De la communication bon marché sur le dos des collégiens


Il existe pourtant dans les textes un principe de neutralité philosophique et politique de l’école républicaine. N’a-t-il pas été enfreint avec ce concours ? Contacté à plusieurs reprises, le ministère de l’Éducation nationale n’a pas souhaité répondre à nos questions. Un seul storyboard sera déclaré vainqueur le 21 février, lors du Salon de l’agriculture à Paris. Les lauréats et leurs professeurs se verront offrir un voyage d’une semaine au Portugal.

Le scénario gagnant sera « transformé en court métrage cinématographique » et « aura vocation à servir de support aux actions de communication et promotion » de la FNSEA, précise le règlement. « Les actions mises en place sont la propriété exclusive de la FNSEA, qui les exploitera librement sans qu’aucune rémunération ne soit due », peut-on lire par ailleurs. Ou comment se payer une campagne de communication bon marché sur le dos des établissements scolaires.


Raphaël Baldos


http://www.bastamag.net/

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 11:23


Pour réduire de 100 milliards d’euros les déficits publics, le gouvernement accélère la mise en œuvre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) contre les services publics.

 

Mais il n’arrive pas à faire croire qu’il est possible de faire mieux avec moins. L’ensemble des personnels mobilisés le jeudi 10 février est conscient que la politique éducative en œuvre est guidée par la réduction des dépenses publiques et non par l’intérêt des élèves et de l’école comme le prétend le gouvernement.


Les 16 000 nouvelles suppressions de postes prévues pour la rentrée 2011, alors que 62 000 élèves supplémentaires sont attendus, auront pour conséquences d’aggraver les inégalités sociales et territoriales ainsi que les conditions de travail de tous et plus fortement encore celles des élèves des classes populaires.

 

C’est pourquoi, à l’appel de la FSU, de la CGT et de Sud Éducation, le jeudi 10 février, les enseignantEs, les parents, les élèves… se sont mobiliséEs contre la diminution des heures d’enseignement dans les collèges et lycées et contre les fermetures de classes dans les écoles, pour exiger la restitution de l’ensemble des postes supprimés.

 

Une cinquantaine de départements ont organisé des manifestations, avec plus de 2 000 personnes à Rennes, Rouen, Grenoble ou Lyon, plus de 3 000 à Marseille et plus de 7 000 à Paris. Les grévistes ont été nombreux (entre 55 et 70 %) dans les départements de l’Aveyron, du Loir-et-Cher, de la Meurthe-et-Moselle, de Paris, de la Seine-Maritime, de la Vienne…


Cette nouvelle mobilisation vient confirmer que la colère dans l’Éducation nationale se poursuit malgré le matraquage des réformes libérales qu’elle connaît. Une mobilisation réussie et ce malgré le scandaleux report, dans certains départements, des instances paritaires pour cause d’élections cantonales, retardant ainsi les annonces définitives et les ripostes nécessaires.


Ceci dans un contexte de forte contestation de la politique éducative du gouvernement. En effet, selon un sondage CSA réalisé le 9 février pour le SNUipp-FSU, 80 % des Français jugent négativement la politique du non-remplacement d’un enseignant sur deux partant à la retraite, estimant que cette politique aura un effet négatif sur la réussite des élèves. Contestation également de l’ensemble de la politique éducative du gouvernement, ceux et celles qui pensent qu’elles vont dans le bon sens ne sont plus que 28 %, une perte de douze points par rapport à 2008.


Moins d’enseignantEs pour moins d’enseignement, toujours plus d’élèves par classe... Les conditions d’une rentrée scolaire encore plus dégradée que la précédente sont déjà réunies. Un nouvel appel unitaire est lancé pour une journée de manifestations le samedi 19 mars.
Mais pour en finir avec la casse du service public d’éducation, il est nécessaire de se mobiliser contre l’ensemble des réformes. Quelques journées de grève ou de mobilisations ne suffiront pas. Ni pour regagner tous les postes supprimés et en obtenir d’autres, ni pour battre les réformes en cours. Le rapport de forces reste à construire qui doit s’appuyer et fédérer l’ensemble des résistances. L’éducation, la santé… concernent toute la population, c’est ensemble qu’il nous faut lutter.


Enko Lerhe

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 08:36

 

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Éducation mercredi 16 février 2011

Le collectif Maternelles en danger lance une nouvelle action d’envergure.

 

Il appelle à une occupation symbolique des écoles dans toute la Bretagne le mardi 22 février après la classe. Le mouvement a été annoncé ce mercredi à Plœmeur (Morbihan). 804 élèves supplémentaires de 3 ans et plus sont prévus à la rentrée de septembre 2011 alors que le ministère souhaite faire diminuer le nombre d’élèves de 869 !

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Maternelles-en-danger-occupation-des-ecoles-le-22_40811-1695930_actu.Htm

 


 

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17 février 2011

 

Rassemblement devant les écoles maternelles le 22 février

Le collectif maternelle en danger appelle les enseignants, parents d’élèves et élus à se réunir à la sortie des classes le mardi 22 février. Une motion sera lue et envoyée au recteur.

ACTION MATERNELLES EN DANGER : SE MOBILISER APRES LA CLASSE


Le collectif maternelle en danger auquel participe le SNUIPP-FSU propose une occupation d’écoles avec les élus et les parents pour :


* que soit réellement prise en compte la réalité des effectifs dans les écoles publiques et notamment les enfants de moins de trois ans.

* que l’école maternelle puisse avoir les moyens de son fonctionnement. C’est la maternelle dans sa globalité qui est fragilisée.


Le refus de la scolarisation des enfants de moins de trois ans apparaît de plus en plus comme un prétexte pour retirer des postes ou pour amortir par la maternelle l’essor démographique de la région.


Pratiquement, pour le 22 février : On se rassemble avec les parents et les élus à la sortie des classes devant l’école, en présence de la presse et on envoie la motion au Recteur d’académie et à l’I.A.


Les maires ont déjà tous reçu une lettre du collectif les informant de l’action. il faut cependant prendre contact avec eux.

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