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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 11:04

 


samedi 20 novembre 201

Après un an à Dupuy-de-Lôme, son contrat a été stoppé du jour au lendemain. Une décision brutale liée à un contexte national, alors que son travail au sein du lycée est reconnu.

Virginie, 29 ans, était « médiatrice de l'absentéisme » à Dupuy-de-Lôme (*) depuis octobre 2009. Elle a appris que son contrat n'était pas renouvelé le 3 novembre... jour de la rentrée ! « Je suis venue au lycée à 8 h. Comme d'habitude. Puis, l'administration s'est inquiétée de mon contrat, explique-t-elle. Manquait la signature de Pôle emploi, qui finance 85 % de mon poste contre 15 % pour l'Éducation nationale. On a appris qu'il n'y avait plus de sous ! À 10 h, j'étais partie. »

630,05 € par mois


La jeune femme déplore « la violence » de cette décision. Ce travail de médiatrice l'occupait 20 h par semaine, pour 630,05 € nets par mois. Diplômée d'un master 2 de psychologie, elle assure aussi un mi-temps comme psychologue. « Je n'ai pas de recours possible car il s'agit d'un non-renouvellement de contrat. » Elle va retourner à Pôle emploi pour essayer de retrouver un autre mi-temps et pouvoir boucler ses fins de mois.


« Je vais regretter mon poste », confie t-elle. Ses missions ? Faire le point des élèves absents, en informer les familles, repérer les absences non justifiées et détecter les décrocheurs. « En un an, sans formation, j'avais conquis la confiance des élèves. »

Virginie est soutenue par les deux autres médiatrices de Dupuy. « Ça déstabilise toute l'équipe. Nous travaillions en lien avec les trois CPE du lycée », peste Odile, 52 ans, ex-bénévole associative auprès des jeunes. Cette « chanceuse » a vu son contrat renouvelé fin septembre pour un an. En revanche, Agnès, 42 ans, également issue du monde associatif, est inquiète. Le sien, ce sera fin janvier. Si tout va bien...


Réunis dans une intersyndicale (FSU, CGT, CFDT, Sud), des enseignants ont aussi été choqués par la méthode. « En 2009, 5 000 postes de médiateurs de la réussite scolaire ont été créés, explique Olivier Cuzon, D'abord embauchés comme Emploi vie scolaire (EVS) puis Contrat unique d'insertion (CUI), ils font les frais de la politique d'austérité budgétaire ». Youn Le Roy déplore : « Au niveau national, des centaines d'AVS (Auxiliaires de vie scolaires) en poste auprès d'enfants handicapés sont victimes des mêmes mesures et des mêmes méthodes. » Après les protestations des parents, un budget vient d'être été alloué pour les AVS... mais pas pour les médiateurs.

 

Baisse de l'absentéisme


Martine Pasgrimaud, proviseure (1 050 élèves), regrette également : « On ne peut pas faire le même travail à 2 qu'à 3 » Les médiateurs font un « travail précieux ». La lutte contre l'absentéisme est une priorité depuis l'an passé. « Dans certaines classes, notamment en CAP, le taux d'absences non justifiées pouvait dépasser les 10 % ». Souvent des élèves qui, après des années d'échec scolaire, veulent entrer au plus vite dans la vie active. Même sans qualification. À tort...


En un an, « le taux a baissé d'au moins 60 % » ! Et c'est pour partie grâce au travail des médiatrices. « Plus le dépistage est rapide, meilleurs sont les chances d'éviter le décrochage des élèves. »

 

Laurence GUILM

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Virginie-n-est-plus-mediatrice-de-l-absenteisme-_40843-1592521------29019-aud_actu.Htmlink

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 10:18

17 novembre 2010 à 08h05 - Le Télégramme


Les manifestations de professeurs stagiaires, «débordés par la tâche», se multiplient. Aujourd'hui, ils sont appelés à se réunir devant le ministère. Un rassemblement est annoncé à Rennes, le 24 novembre.

 

«C'est un peu inhumain. Il est inacceptable de demander 18 heures à un professeur stagiaire. C'est excessivement lourd». Le propos n'est pas d'un syndicaliste ronchon mais du proviseur du lycée de L'Harteloire, à Brest, Jean-Jacques Hillion.

Un discours qui n'a rien d'isolé chez les chefs d'établissement. Michel Le Mastrallan, proviseur à Charles-de-Gaulle, à Vannes, est lui aussi très critique sur la manière dont ont été lancés dans le grand bain, presque sans aucune formation, les jeunes professeurs: «La charge est vraiment très lourde. Pour eux c'est un choc». Et cela malgré la très bonne volonté dont la plupart, comme le reconnaissent les deux proviseurs, font preuve.

À temps plein depuis la Toussaint

Jusqu'à la Toussaint, les 289 stagiaires bretons ne faisaient que neuf heures mais depuis la reprise des cours, ils sont désormais à temps plein avec une journée de formation une semaine sur deux, le jeudi. «Notre charge de travail, qui n'était déjà pas légère, a carrément doublé», souligne Nolwen,  jeune professeur stagiaire dans les Côtes-d'Armor.

Des stagiaires qui, pour ajouter à leurs difficultés, ont en plus récupéré en plein trimestre des élèves qui pendant les deux premiers mois de l'année avaient été confiés à un professeur remplaçant. «C'est compliqué à gérer, il faut que l'on s'accorde avec les remplaçants pour voir ce qui a été fait ou pas fait». Alors que les conseils de classe commencent dès la semaine prochaine, comment ces professeurs vont-ils pouvoir porter une appréciation sur des élèves qu'ils ne connaissent que depuis deux semaines?

Des cours pendant la journée de formation

Stagiaire dans un lycée de Guingamp (22), Yann se retrouve avec deux heures de cours le jeudi alors que, normalement, ce jour-là, il doit être en formation. «Toutes les deux semaines, j'ai deux heures qui sautent avec la même classe», explique, un brin dépité, ce jeune stagiaire qui ne comprend pas que le professeur remplaçant qui travaillait avec lui jusqu'à la Toussaint soit aujourd'hui chez lui, «payé à ne rien faire».

«On nous a refusé les remplaçants après la Toussaint pour des raisons financières et l'on s'aperçoit que beaucoup sont sans affectation tout en étant payé. C'est quand même choquant». Autre motif de grogne: contrairement à ce qu'avait promis le ministre, des stagiaires ont bien en charge des classes à examen. «Ce n'est pas possible, avec 18 heures de cours, d'éviter les classes à examen», plaide le proviseur vannetais.

En plein flou

Contrairement, encore, à ce que prétend l'administration, tous les stagiaires n'ont pas de tuteur. Ou alors il s'agit de «tuteurs officieux» ou désignés volontaires, les enseignants titulaires ayant refusé, pour la plupart, de cautionner ce système. Quand ce n'est pas l'inspecteur pédagogique qui fait, comme dans un établissement brestois, office de tuteur. «On est en plein flou, on ne sait pas comment on va être évalué», observe Yann.

Les incongruités ne manquent pas. L'impression pour les stagiaires est que tout a été fait en dépit du bon sens. «Ce n'est que maintenant que notre formation aborde la question de la gestion d'une classe, deux mois après la rentrée, regrette Nolwen. Mais il est déjà trop tard pour construire son autorité sur une classe». Vraiment une drôle d'année pour ces stagiaires.

Rendez-vous Manifestation aujourd'hui à Paris devant le ministère à l'appel du collectif «Impossible stagiaire».

  • Yvon Corre
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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 09:44

22 octobre 2010 - Le Télégramme


Leur concours en poche, une kyrielle de professeurs stagiaires des collèges et lycées a débuté l'année scolaire, sans réelle formation. Réforme oblige. Réunis mercredi, à l'IUFM, quatre d'entre eux tirent un premier bilan. Un nombre de places au concours de professeurs des écoles qui diminue. Une formation quidure plus longtemps. Les étudiants del'IUFM deSaint-Brieuc digèrent mal la «masterisation».


David, Erwan, Thomas et Hélène (*), âgés de 22 à 26 ans, font partie des fameux professeurs stagiaires des collèges et lycées. Ils ont débarqué comme des fleurs, dans leurs établissements respectifs, à Saint-Brieuc et dans le reste des Côtes-d'Armor, il y a moins de deux mois. Goûtant les premiers, à la «masterisation» de la formation aux métiers de l'enseignement (voir ci-dessous). Réunis autour d'une table de la cafétéria de l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM), ils boivent un café. Décompressent de leur première journée de «séminaire de formation», depuis la rentrée.

Problèmes d'autorité

On veut savoir. Parachutés sans réelle formation dans des classes, ayant à gérer une trentaine d'élèves, à leur proposer des cours consistants, on imagine ces jeunes profs vivre des montées de stress fulgurantes et des moments de solitude. Mais qu'en est-il vraiment? David, qui enseigne l'histoire-géographie au niveau collège, l'annonce d'emblée, il rencontre pas mal de soucis: «J'ai des problèmes d'autorité avec quelques élèves. Je n'ai pas su les recadrer dès le départ. Mes collègues m'avaient prévenu. Même pour eux, ces classes étaient difficiles», soupire-t-il. Et d'ajouter:«J'ai commis l'erreur de proposer des exercices trop compliqués au début. Les élèves l'ont mal vécu». «Ce sont eux qui vont pâtir de nos débuts hésitants», poursuit Erwan, professeur dans un lycée briochin.

L'aide des autres profs

Mais à les écouter, le bilan n'est pas catastrophique. Et ils tombent tous d'accord: «Si la rentrée s'est globalement bien déroulée, c'est grâce à la solidarité des collègues. Ils nous ont donné beaucoup de conseils, notamment pour préparer les cours», assure Hélène. Alors que cela était prévu dansla réforme, nos quatre enseignants débutants n'ont pas de tuteurs. «Il y a un mouvement très suivi des professeurs titulaires qui refusent ce tutorat. Au final, ce sont des inspecteurs pédagogiques régionaux (IPR) qui assureront cette mission», indique David. Pour l'instant, les professeurs bretons de l'enseignement secondaire (collèges et lycées), donnent neuf heures de cours par semaine (ils touchent 1.670€ net mensuels). Contre 18 heures, comme cela était défini dans la réforme. Le rectorat a fait un geste.

Bientôt à temps complet

Neuf heures ça ne paraît pas beaucoup... «C'est sans compter les cinq à six heures que je passe dans l'établissement, pour les questions de discipline et les discussions avec les collègues. Et les dix à onze heures nécessaires à la préparation de mes cours», explique David. «Au début, il me fallait une journée pour préparer une évaluation d'une heure», complète Hélène. Quant aux mi-temps restants, ils sont assurés par des titulaires sur zone de remplacement (TZR). Mais les professeurs stagiaires devraient goûter au temps complet à la rentrée des vacances dela Toussaint.

 

«Nous sommes tous angoissés de passer à 18 heures. Nous venons à peine de trouver un certain équilibre», confie Thomas. Le collectif des enseignants stagiaires de Bretagne multiplie, d'ailleurs, les actions auprès du rectorat, afin qu'il maintienne le mi-temps jusqu'à la fin de l'année scolaire. Leur goût du métier a-t-il pris une claque? «Les conditions dans lesquelles nous évoluons sont difficiles, mais le travail reste formidable», tranchent-ils tous, sans sourciller.

  La masterisation. Un nom un peu barbare, celui de la réforme de la formation des enseignants. Le fameux concours de recrutement des professeurs (des écoles ou du secondaire), se passe désormais à Bac+5, au lieu de Bac+3. Les étudiants se formeront en amont, dans des masters dédiés. Ilssont mis en place depuis cette année dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). Auparavant, la formation pédagogique se déroulait après obtention du concours à bac+3, via l'alternance entre classes et IUFM.

Pourquoi un tel système?

Le ministère de l'Éducation nationale développe ses arguments: «Il s'agit d'élever le niveau de qualification des personnels enseignants, au moment du recrutement; d'intégrer la formation des maîtres dans le dispositif LMD (licence, master, doctorat): à terme les enseignants qui seront recrutés disposeront d'un master. Mais aussi de préserver les possibilités de réorientation, pour les étudiants qui ne seront pas recrutés, et de préparer progressivement au métier, avant les concours».

Année de transition pour les professeurs stagiaires

Alors, pourquoi les professeurs stagiaires qui débutent depuis la rentrée dans les classes, ne sont-ils pas formés? Parce qu'ils sont dans une année de transition. Ils sont les derniers à avoir passé le concours de recrutement. De fait, ils ne profitent ni de l'année de formation en alternance entre IUFM et classes (qui a disparu), ni de la formation en master (qui vient d'apparaître). Étudiants, prétendants au concours de professeurs des écoles, ils sont 90 inscrits en master1 (Bac+4), et 60 en master2 (Bac+5) métiers de l'enseignement, à l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Saint-Brieuc. Etils ont peur. Peur de voir le métier d'instituteur se précariser. Explications.

60 places au concours cette année en Bretagne

«Le temps de formation s'allonge puisque le concours se passe désormais à Bac+5. Et le nombre de places diminue. Cette année, 60 pour toute la Bretagne. Et peut-être seulement 30, l'année prochaine», lance Clémence Bailleul, 23 ans, en M2. «Du coup, beaucoup d'étudiants sortant de l'IUFM bénéficieront, certes d'un Bac+5 en métiers de l'enseignement, mais pas du concours. Il leur faudra, alors, aller d'écoles en écoles pour déposer des CV et faire des remplacements», déplore PaulineLePotier, 22ans, en M1. «Les étudiants ont, effectivement, la crainte de voir naître deux statuts pour les professeurs des écoles. Ceux qui seront titulaires, le concours en poche, bénéficiant de la sécurité de l'emploi et les autres, précaires», note Joël Divry, directeur de l'IUFM.

Moins d'inscrits que prévu à l'IUFM

Cela a-t-il un impact sur le nombre d'inscrits à l'IUFM, cette année? «Nous pensions avoir un nombre conséquent d'étudiants en M1, à savoir 240 et une centaine en M2.On savait qu'il y aurait des pertes, mais pas une telle fuite, constate Joël Divry. Pour les étudiants, il est difficile de s'engager sur un master en deux ans, sans connaître le nombre de places au concours.» Autre explication à cette baisse d'effectifs: il n'est pas nécessaire de réaliser un master en IUFM, pour se présenter au concours.

 

* À leur demande, leurs prénoms ont été modifiés.

  • F.J.
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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 12:04

20 octobre 2010 - Le Télégramme 

 

Le recteur d'académie Alain Miossec était, hier, à Loctudy pour assister au second jour d'un séminaire consacré au projet d'académie 2011-2014.

 

Une délégation de syndicalistes et d'enseignants stagiaires l'attendaient à 8 h 30. L'occasion pour les enseignants stagiaires (288 dans l'académie) de dénoncer le passage, à compter de novembre, à 18 heures d'enseignement hebdomadaire.

 

«C'est un premier poste, on a pour l'instant neuf heures de cours. Dix-huit heures, ça implique une surcharge de travail considérable. Dans les académies où ce passage s'est déjà effectué, il y a eu un nombre important de démissions», explique l'un de leurs représentants. Le recteur n'ayant pas souhaité les recevoir, ils ont décidé de poursuivre leurs actions.

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 12:57

14 octobre 2010 - Le Télégramme


Regroupés au sein d'un collectif, les enseignants stagiaires de l'académie de Rennes ont adressé une lettre ouverte au recteur lui demandant de continuer à bénéficier, au-delà de la Toussaint, de la décharge de la moitié de leurs heures.

«Nous rêvions d'enseigner, nous voici réduits à vaguement bricoler». C'est ainsi que s'expriment, dans une lettre ouverte au recteur, les jeunes professeurs stagiaires de l'académie de Rennes. S'estimant abandonnés par leur ministre, ils viennent de se regrouper au sein d'un collectif. Malgré des discours qui se veulent rassurants, cette rentrée -leur première- s'avère souvent bien difficile. Et pour cause, la grande majorité des 288 professeurs stagiaires de l'académie se retrouvent devant leurs élèves sans quasiment aucune formation pédagogique.

Déception

Le premier acte de ce collectif a donc été d'adresser une lettre ouverte au recteur d'académie, Alain Miossec. Une longue lettre dans laquelle ces enseignants décrivent leurs conditions de travail et disent leur déception: «Quand vous êtes censé abattre le même travail qu'un professeur chevronné; lorsque la préparation d'un cours vous demande trois fois plus de temps, lorsque la moindre copie vous demande une demi-heure de correction; quand le tuteur promis n'est qu'un fantôme qui doit faire plus de cinquante kilomètres pour, le temps d'une heure, vous entr'apercevoir, comment espérer que le bon fonctionnement des classes perdure?».

«Besoin de temps»

«Comment, dans ces conditions, ces jeunes enseignants, déjà débordés, déjà contraints à tâtonner, pourront-ils gérer leurs classes quand ils ne bénéficieront plus de la décharge de la moitié des heures(neufheures au lieu de 18) qui leur a été octroyée jusqu'à la Toussaint?», s'interroge le collectif. Ce dernier demande donc au recteur de prolonger au-delà de la Toussaint et jusqu'à la fin de l'année cette décharge. «Envoyés les mains vides devant les élèves, nous avons besoin, plus que tout de temps», font valoir les professeurs stagiaires qui remarquent que d'autres académies ont déjà décidé cette prolongation. Contacté hier soir, le rectorat indiquait qu'il n'était pas question d'accéder à la demande des professeurs stagiaires. «Aucune négociation n'est engagée. Moins de 5% des enseignants rencontrent des problèmes dans leur classe».

  • Yvon Corre

 

Brest
Un collectif des enseignants stagiaires de Bretagne s’est créé
Éducation mercredi 13 octobre 2010 Ouest France

Une quarantaine des 288 professeurs-stagiaires de Bretagne se sont réunis en collectif suite à une réunion organisée la semaine dernière, à Rennes, par le syndicat Snes-FSU. Ils veulent veut conserver leur mi-temps toute l’année scolaire. Ils le demandent dans une lettre envoyée hier, mardi, au recteur d’académie.


Cette année, avec la réforme de la formation des professeurs, les étudiants doivent obtenir un master « métiers de l’enseignement », puis le concours. Sauf pour les lauréats de cette année qui enseignent 18 heures par semaine au lieu de 6 habituellement, sans formation préalable.


Selon le collectif, « certains n’auraient toujours pas de tuteurs ». La préparation d’un cours demande « trois fois plus de temps qu’à un professeur chevronné ». Autres griefs exprimés : certains auraient au moins trois niveaux différents de classe ; des terminales ou autres classes à examen Ils exerceraient dans plusieurs établissements.


De son côté, le Rectorat explique qu’il ne pourra pas prolonger le système de décharge de service mis en place jusqu’aux vacances de la Toussaint : les stagiaires font actuellement 9 heures au lieu de 18. « 280 remplaçants sont mobilisés ! Mais il n’est pas envisageable de maintenir ce dispositif. » Après les vacances, les jeunes enseignants « feront leur service complet ».

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 12:50

9 octobre 2010 - Le Télégramme


De 100 à 200 enseignants contractuels risquent de se retrouver sans emploi à la rentrée d'après Toussaint. À cette date, en effet, les 288 professeurs stagiaires des collèges et lycéens bretons enseigneront à plein-temps et non plus à mi-temps.

Rémi (*) n'est pas un cas isolé. Cet enseignant contractuel dans un lycée du Centre-Bretagne enchaîne les remplacements «depuis plus de dix ans à l'Éducation nationale». Sans pouvoir aligner six ans de contrats consécutifs et donc éventuellement décrocher un contrat à durée indéterminé. Cette année, le rectorat a affecté Rémi dans un lycée. «Lorsque je me suis présenté à la rentrée, je n'avais pas d'emploi du temps. Il a fallu que je m'en tricote un en prenant 9 heures des 18 heures de cours d'une collègue professeure stagiaire. À moi de m'occuper pour les 9 h restantes: je lui ai donné des conseils, des bouquins, je l'ai rassurée, un peu dans le rôle d'un tuteur bis».

Cent, selon le rectorat

Les vacances de la Toussaint arrivent à grand pas et le prof de lettres redoute de se retrouver le bec dans l'eau. Il ne sera pas le seul contractuel dans ce cas. Le Snes-FSU évalue leur nombre «à environ un quart des 800 enseignants non-titulaires recrutés dans l'académie», le rectorat parle plutôt «d'une centaine de professeurs contractuels». «On ne tient pas compte de l'expérience acquise, du fait que l'on soit devant les élèves comme les autres enseignants, que l'on soit inspecté comme les autres. Là, on avait besoin de nous pour deux mois et puis ensuite, aucun engagement», s'indigne-t-il.

Le Snes-FSU au créneau

Au Snes-FSU Bretagne, Christelle Carnet explique que son syndicat «fera de nouveau une démarche auprès du rectorat avant les vacances». «Nous demandons que les professeurs stagiaires puissent enseigner à mi-temps toute l'année, afin de pouvoir se former correctement en dehors de leurs cours», rappelle-t-elle. «C'est d'autant plus nécessaire que de plus en plus de stagiaires nous disent être eux-mêmes inquiets à l'idée de tenir des classes seuls, le reste de leur première année», argumente-t-elle. Peu de chances, malgré tout, que cette revendication aboutisse.

 

«Ce n'est pas prévu au programme de formation des professeurs stagiaires et je n'ai pas entendu qu'il y aurait du changement» indiquait, jeudi, ClaireJoubioux, à la communication du rectorat. D'autant que ce dernier, qui recrute beaucoup depuis cette rentrée, doit dégager des moyens pour assumer les remplacements des titulaires. Le contingent de 1.200 à 1.400 titulaires remplaçants n'y suffit plus. Une partie des contractuels potentiellement remerciés le 4 novembre pourrait ainsi retrouver un poste. Toujours précaire cependant.

* Prénom d'emprunt à la demande de l'intéressé.

  • Bruno Salaün
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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 14:02

Une affiche d'époque présente dans les écoles bretonnes au début du siècle.

 

Au début du siècle, la Bretagne comptait le plus fort taux d'analphabètes en France. Aujourd'hui, l'académie de Rennes et celle de Nantes (sans vouloir rallumer la querelle « Nantes est-elle bretonne ? ») récolte les meilleurs résultats scolaires de France.


En matière de taux de réussite au bac, mais surtout de taux d'accès d'une génération au diplôme. Cela signifie que ces académies savent garder dans le système scolaire un maximum d'élèves, et à un excellent niveau.


Le taux de réussite au baccalauréat 2009 était de 86,2% sur l'ensemble du territoire français. En 2009, trois académies figurent dans le peloton de tête, avec un taux de réussite de plus de 90% : Nantes, Rennes et Grenoble. En queue, on trouve Créteil (77,7%) et Amiens (82,6%).


La différence bretonne, c'est que l'excellence scolaire ne conduit pas à abandonner les autres sur le bord de la route. Rennes conduit 71% d'une classe d'âge jusqu'au baccalauréat, quand la moyenne nationale est de 65,6%. Et en Picardie seulement de 59,7%.

Une société organisée autour des écoles

Depuis le début du siècle, l'école a été le moyen pour les Bretons d'acquérir les bases du français et d'accéder à une élévation sociale. Les mères et grands-mères ont cherché à « faire entrer dans le capital familial la formation », raconte Bernard Pouliquen, auteur d'un ouvrage bretonnant ( note: bretonnant signifie "qui parle breton" ) , « Construire l'excellence scolaire - l'exemple de la Bretagne ».

« Elle est la reine de la maison, pleinement consciente de sa souveraineté. […] La Bretagne vivait à la maison en la personne de ma grand-mère, et pourtant c'était elle qui m'entretenait de la France. »

C'est dans ses termes que Mona Ozouf, dans son ouvrage « Composition française - Retour sur une enfance bretonne », revient sur la difficile conquête de son identité.

A propos de l'école, elle raconte :

« La France enseignée à l'école était celle que la maison désignait comme notre ennemie héréditaire […], et pourtant elle était aussi le pays qui avait fait […] une marche vers la justice et la démocratie. »

Public-privé, l'embarras du choix

Ce processus historique conduit à organiser la société autour de l'école. En Bretagne, le taux de scolarisation des 16-19 ans, plus fort qu'ailleurs, est lié à l'existence de deux réseaux : celui du public et du privé. Alain Miossec, recteur de l'académie de Rennes, explique :

« Il y a une sorte de zapping. On compte environ 20% d'élèves qui, parfois dans l'année, changent de réseau. Si ce n'est pas bon dans une école, on va aller voir dans une autre, peu importe qu'elle soit catholique. Il y a eu une vrai convergence, et cela tire vers le haut et non vers le bas. »

Autre explication, la formation des enseignants. Avec des appréciations subjectives : Géraldine, professeur des écoles depuis deux ans à Rennes, affirme avoir été « très bien préparée » :

« Les maîtres formateurs ne comptent pas leur temps, on sent qu'il y a un niveau à tenir. »

Et des éléments objectifs : les enseignants bretons sont aussi globalement plus expérimentés, avec quatre à cinq ans d'enseignement de plus que la moyenne nationale, selon Bernard Pouliquen.

Les autres bons élèves

A l'image de la Bretagne, la région Rhône-Alpes présente plutôt de bons résultats scolaires. Les deux régions ont en commun une population plus favorisée que dans le reste de la France et une immigration moindre. Ce qui ne serait pas sans expliquer cette réussite. Mais l'académie de Grenoble affiche un taux de scolarisation des 16-19 ans inférieur à celui de Rennes. Cela est dû au départ de nombreux élèves vers l'enseignement agricole.

L'Alsace, quatrième en termes de réussite au baccalauréat en 2009 (89,6%), présente quant à elle un faible taux d'accès au bac (64,5% en 2009). Soit un point de moins que la moyenne nationale (65,6%). Une part importante des Alsaciens sont traditionnellement réorientés en apprentissage avant le baccalauréat ou redoublent leur seconde, ce qui minore les bons résultats lors de l'épreuve.

Et pourtant, les cerveaux bretons fuient

A l'examiner de plus près, le système éducatif breton présente tout de même quelques points faibles. Notamment au niveau de l'enseignement supérieur, où la fin des études plafonne à bac +2. Ce phénomène, qui se manifeste aussi en Alsace, s'explique par une image des enseignements professionnels plus positive qu'ailleurs. Alain Miossec :

« En BTS et en IUT, ce sont les mêmes types de formation qu'au lycée, avec de petits effectifs et un fort encadrement, et des débouchés. Ce comportement est fortement marqué par une recherche de sécurité face à l'emploi. Nous allons manquer de personnes très diplômées, et c'est ce sur quoi nous réfléchissons. »

Le contre-pied pour les diplômés du supérieur breton : les emplois régionaux sont plus précaires et moins rémunérés qu'ailleurs. Selon un rapport du Cereo de 2003, ils sont nombreux à migrer après la fin de leur cursus pour trouver un emploi, alors que la région Rhône-Alpes semble épargnée par le phénomène.

Rentrer « ar bro » (au pays) (Note: « d'ar vro » )

Mais Alain Miossec, breton d'origine, reste optimiste : « Les Bretons n'ont qu'une envie, c'est de revenir ! » Ce que confirme le taux de retour des 30-35 ans, supérieur à celui des retraités, selon Bernard Pouliquen. Rançon du succès : les jeunes couples, bretons ou non, sont donc nombreux à plébisciter cette région lorsqu'ils sont en âge de mettre leurs enfants à l'école.

 

(Voir la vidéo de lycéens de Kerichen, à Brest, passant leur examen en breton en 1971)

 

http://www.ina.fr/video/RXF01025111/or-yez-o-kreski-ar-brezoneg-er-bak-le-breton-au-bac.fr.html link


 

Photo : une affiche d'époque présente dans les écoles bretonnes au début du siècle.

 

___________________________

 

Note du blog:

 

Je voudrais signaler quelques inexactitudes! Pour la langue bretonne : "au pays"  c'est " d'ar vro". Pas grave.

 

Pour le terme "bretonnant", c 'est vrai qu'on l'emploie à toute les sauces, "politiques" entre autres: l'UDB, parti bretonnant. En fait comme "flaminguant" qui parle flamand, il en est venu "grâce" à Jacques Brel,  à désigner les gens qui font du prosélitisme politique ou culturel.  Un bretonnant, c'est une personne qui parle le breton de naissance, un vieux. Les jeunes qui ont appris s'appellent entr'eux "brittophones" pour se démarquer de ce terme qu'ils trouvent méprisant et qui devait l'être dans l'esprit de ceux qui l'ont répandu . En breton on dit "brezoneger " ,"brezonegerez" au féminin, "brezonegerien" au pluriel.

 

Plus gênant, l'affiche: il paraîtrait que c'est pour les "négationnistes" républicains, l'un des mythes que le nationalisme breton veut imposer: la destruction programmée de la langue bretonne par la république alors que jusqu'aux années 55 60 jamais l'interdit scolaire n'a empêché de parler à la maison, comme les immigrés actuels . Il n'y en aurait que des copies de ces affiches, pas de trace de l'éditeur original. Autre mythe qui oppose les deux nationalismes: la répression des "martyrs" de la langue (vrais nazis pour les autres) après guerre, alors que personne ne fut poursuivi pour ses idées, mais bien pour ses actes (et peu de peines de mort). 

 

Enfin, il y a un contre sens sur Mona Ozouf. Il faut savoir que le père de Mona Ozouf, Yann Sohier, était un militant breton philo communiste (la politique du PCF envers bretons et alsaciens a été bien oubliée avec l'adoption du nationalisme, du patriotisme et de Jeanne d'Arc en 1936!) , qui fréquentait tous les nationalistes bretons qui allaient par la suite être séduit par le fascisme. Ce qui vaut à ce pauvre Sohier des dénonciations ubuesques actuellement, lui qui est mort en 1935! Bref, elle entendait une autre version de "l'Histoire de France " à la maison, mais elle faisait exception en Bretagne!

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 10:11

19 septembre 2010 -Le Télégramme

Se retrouver seul devant une classe sans pratiquement aucune formation pédagogique: c'est le sort de centaines de jeunes professeurs stagiaires, en Bretagne, cette année. Fanny, 24 ans, et Anne(*), 25 ans, racontent leur rentrée. La galère, pour tout dire.


Ce métier de professeur, Fanny et Anne ont toujours voulu le faire. «Une vocation», lancent les deux jeunes femmes. Après un master 1 d'anglais pour l'une et un master 2 de biologie pour l'autre, elles ont décroché, l'année dernière, le Graal : le très difficile concours du Capes. Devenues professeures stagiaires, les deux jeunes femmes attendaient cette rentrée avec excitation mais avec aussi pas mal d'interrogations. Mais d'abord, il leur a fallu être très patientes avant de connaître le nom de l'établissement où elles effectueraient leur baptême du feu. Fanny et Anne ne l'ont su que le 26 août, soit seulement cinq jours avant la rentrée des professeurs.

Kit de survie

Nommée dans un collège de la région brestoise, Fanny, originaire de Vannes, a eu à peine le temps de se retourner. «Il a fallu trouver un logement, aller à Rennes le 30 pour la réunion au rectorat, être de retour à Brest le lendemain pour une réunion à l'IUFM. Et le mercredi, c'était la rentrée».

 

Même parcours du combattant pour Anne qui, elle, vient de Bordeaux. Nommée dans un lycée de Quimper, elle n'avait jamais mis les pieds en Bretagne. «Cette académie ne faisait pas partie de mes voeux». L'une et l'autre n'avaient jamais enseigné devant une vraie classe. À part deux petits stages d'observation, elles n'ont bénéficié d'aucune formation professionnelle.


La veille de la rentrée, elles ont eu droit, à l'IUFM de Brest, à quelques conseils pour prendre en charge une classe. Un «kit de survie » en quelque sorte. «Des conseils bien utiles mais ça ne remplace pas une vraie formation», soulignent les deux jeunes profs. Cette rentrée, Anne s'en souviendra sans doute longtemps. «J'ai appris ce que j'enseignais le jour de la rentrée». Sa matière, la biotechnologie, peut en effet se décliner en une trentaine d'enseignements différents. Alors, pas question de prendre le temps de se restaurer à midi. Il a fallu préparer les cours, faire des photocopies, essayer de s'informer sur le niveau des élèves...

18 classes...

Jusqu'à la Toussaint, Anne n'aura, si l'on peut dire, que neuf classes. Dans sa grande bonté, l'Académie de Rennes a accepté de décharger les professeurs stagiaires de neuf heures de cours pendant deux mois. Mais après, elle devra affronter pas moins de 18 classes, 18 fois une heure de cours. «C'est du suicide», commente l'enseignante qui assure, jusqu'à la Toussaint, les neuf autres heures, une TZR, comme on les appelle (Titulaire sur zone de remplacement). Une TZR qui a décidé, pour aider sa jeune collègue, de travailler avec elle en binôme, même si rien ne l'y obligeait. «Je lui donne des petits trucs pour qu'elle s'en sorte. C'est de la survie».

 

Fanny est un peu mieux lotie. Pendant deux mois, elle n'aura que deux classes. Mais après, ce sera cinq. Et pour elle aussi, c'est très compliqué. «Question gestion de la classe, ça s'est plutôt bien passé. Mais personne ne nous dit comment faire. Comment, en particulier, évaluer les élèves. On ne sait pas. ?Allez voir sur internet?, c'est un peu ce que l'on nous répond. On est un peu seule, même si les collègues sont accueillants».

Pas de tuteurs pour l'instant

Normalement, Fanny et Anne devraient avoir un tuteur pour les accompagner. Mais pour l'instant, les enseignants, dans leur grande majorité, pour protester contre les conditions de la rentrée, refusent de jouer le jeu. «Je comprends leur position, dit Fanny. Mais ils font quand même le maximum pour nous aider». Grande question quand même : faute de tuteur, qui va les évaluer?

 

Parce que, de cette évaluation, dépend leur titularisation. L'année promet donc d'être sportive pour les deux jeunes femmes. «Heureusement qu'on n'a pas d'enfants», disent-elles. Leur seule certitude, pour l'instant, c'est qu'à la fin de cette année, elles iront dans une autre académie. «Sans doute Créteil ou Paris», dit Fanny. Elles ne le sauront, évidemment, qu'au dernier moment. Sinon, ça serait vraiment trop beau. Ainsi va la vie des jeunes enseignants.

(*) La jeune femme, souhaitant conserver l'anonymat, nous a demandé de changer son prénom.

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 11:52
vendredi 10 septembre 2010 Ouest France

Un comité technique paritaire départemental s'est tenu hier. Les mesures : 14 ouvertures et 5 fermetures de postes.

Quatorze ouvertures et 5 fermetures de postes ont été décidées, hier, par l'inspection académique à l'issue d'un comité technique paritaire départemental. Au total, 20 écoles bénéficient d'un poste entier ou d'un demi-poste et 7 perdent un ou un demi-poste. Ces mesures prennent en compte les effectifs de la rentrée.

Ouverture des postes


Écoles maternelles.

 

Brest Bugeaud un quatrième poste.


Écoles élémentaires de plus de cinq classes. _ Lannilis bourg 4 (huitième poste) ; Riec-sur-Bélon, Françoise-Bosser, 0,5 (un demi-poste aide pédagogique) ; Rosporden Alsace-Lorraine, 1 (onzième poste).


Écoles primaires de une à trois classes. _ Landudal bourg 1 (quatrième poste) ; Plouénan Penzé, 0,5 (un demi-poste).


Écoles primaires de plus de trois classes. _ Argol bourg 0,5 quatrième poste (par ajout d'un demi) ; Brest Jean-de-la-Fontaine 1 (douzième poste) ; Brest Kerhallet 0,5 (un demi-poste) ; Brest Les Quatre-Moulins, 0,5 (un demi-poste) ; Landivisiau rue d'Arvor, 1 (dixième poste) ; Moëlan-sur-Mer Kergroës 0,5 (sixième poste par ajout d'un demi-poste) ; Moëlan-sur-Mer, Kermoulin 0,5 (un demi-poste) ; Morlaix Corentin-Caër, 1 (cinquième poste) ; Penmarc'h Thomas-Donnard 0,5 (un demi-poste aide pédagogique) ; Plabennec bourg, 0,5 (un demi-poste) ; Tréffiagat-Lechiagat 0,5 (septième poste par ajout d'un demi-poste) ; Tréméoc Jean-Bideau 0,5 (sixième poste par ajout d'un demi-poste).


Classes bilingues. _ Loperhet bourg 1 (quatrième poste) ; Plougonvelin Roz-Avel 0,5 troisième poste bilingue (par ajout d'un demi-poste) ; Plozévet Georges-Le Bail 0,5 (troisième poste par ajout d'un demi-poste) ; Poullaouen Jules-Ferry, 1 (premier poste bilingue) ; Quimperlé Rue-Bisson, 1 (premier poste bilingue).


Régularisation d'ouvertures


Brest Jean-de-la-Fontaine 1 (onzième poste) ; Brest Quizac 1 (onzième poste) ; Plouzané Croas-Saliou 0,5 (un demi-poste Clis quatre handicap moteur) ; Plabennec bourg 0,5 (un demi-poste) ; Quimper collège Max-Jacob, unité locale d'inclusion scolaire (UPI).


Fermetures de postes


Écoles maternelles. _ Brest Kerangoff 0,5 (restent 2,5 postes) ; Landerneau Le Tourous 0,5 (restent 3,5 postes) ; Saint-Pol-de-Léon Pierre-et-Marie-Curie 1 (quatrième poste).


Écoles élémentaires. _ Pleyber-Christ Jules-Ferry, 1 (sixième poste).


Écoles primaires de plus de trois classes. _ Brest Kerbernard 1 (septième poste) ; Brest Pen-ar-Streat 0,5 (restent 12,5 postes) ; Guerlesquin Ar-Roudour, 0,5 (poste de soutien).

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 10:22

Le Snes-FSU appelle les enseignants du secondaire à se mettre en grève dès le 6 septembre.

 

Le lendemain, les enseignants défileront avec tout le monde pour défendre nos retraites. Une grève le jour même de la reprise des cours est une première depuis bien longtemps. Mais il est vrai qu’avec une telle accumulation de régressions, il s’agit d’une rentrée exceptionnelle.


Alors que plus de 40 000 emplois ont été supprimés dans le secondaire depuis 2003, près de 16 000 postes vont encore disparaître dans l’Éducation nationale. Pour compenser le déficit créé, le ministère oblige des milliers de stagiaires à effectuer un service à plein temps sans décharge ni encadrement réel – un vrai massacre de la formation.

 

Cela se traduira par une dégradation des conditions de travail pour tous les enseignants et les élèves : augmentation des effectifs par classe, extension des zones de remplacement sur d’autres académies, multiplication des affectations sur plusieurs établissements...


À cela s’ajoute la réforme de la seconde, tellement bâclée qu’il n’y aura pas de manuels scolaires à la rentrée. La réforme vise à renforcer l’autonomie des établissements afin de réduire toujours plus les moyens comme par exemple les dédoublements de classe et à accroître toujours plus la charge de travail des enseignants.

 

Et, cerise sur le gâteau, ces derniers subiront une augmentation de 3 % des prélèvements sociaux, soit une baisse de salaire, dans le cadre de la réforme des retraites. Les raisons sont donc nombreuses d’être en grève dès le 6 septembre.

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