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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 13:29
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CAUSSA Mart 11 novembre 2012
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Des élections régionales législatives ont lieu ce 25 novembre en Catalogne, où l’on assiste à une montée spectaculaire du sentiment indépendantiste, illustré le 11 septembre dernier par une manifestation de plus d’un million de personnes à Barcelone. 

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Le président du gouvernement catalan (la « Generalitat »), Artur Mas, promet d’organiser un référendum sur l’indépendance de la Catalogne s’il obtient la majorité absolue, suscitant des réactions radicales de la part de la droite « espagnoliste » - avec laquelle il partage pleinement, par ailleurs, les orientations néolibérales et les mêmes politiques d’austérité. L’interview ci-dessous a été publié par la revue Viento Sur.

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Il nous a semblé utile de ne pas chercher à faire le tour du problème, mais de s’en tenir aux questions les plus urgentes.

 

Il n’est pas dans notre intention de répondre exhaustivement, mais seulement de façon brève, sur ce qui nous paraît le plus important. Il s’agit de présenter un cadre de base en peu de mots. Telle est notre intention dans les lignes qui suivent, tout en sachant que pour traiter d’une orientation précise, il faudrait un autre type de texte.


1) Est-ce que le projet du président de la Generalitat (Artur Mas) catalane d’organiser un référendum sur l’indépendance de la Catalogne est une bonne chose ?


Martí Caussa – Oui, sans aucun doute, à condition que la question posée sur l’indépendance soit claire et que le processus soit pleinement démocratique. Cela fait déjà un certain temps qu’on constate l’insatisfaction des citoyens de Catalogne vis-à-vis du régime des autonomies et, parallèlement une croissance du sentiment indépendantiste. La grande manifestation du 11 septembre a mis en évidence un changement qualitatif. Face à cette situation, il est correct d’un point de vue démocratique de consulter l’opinion de la population et de respecter son choix.

 

2) Ne s’agit-il pas d’une tentative de détourner l’attention des citoyens des coupes et de la gestion de la crise afin d’obtenir une majorité absolue grâce à cette promesse de référendum ?


Oui, sans aucun doute également. Artur Mas pourrait ainsi devenir le premier dirigeant politique à se renforcer notablement après avoir appliqué les recettes néolibérales qui provoquent le chômage, l’augmentation de la pauvreté, la détérioration de la santé, du logement, de l’enseignement et qui aggravent les conditions de vie de la majorité de la population. Et s’il sort renforcé aux prochaines élections, il va poursuivre cette politique anti-populaire. En réalité, l’unique aspect positif de son programme, avec les conditions déjà signalées, est la promesse d’un référendum sur

l’indépendance. Et c’est avec ce dernier qu’il veut cacher les mesures honteuses de son gouvernement.

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 09:31

 

Total censo electoral
5.257.960
Total votantes
3.657.450 / 69,56%
Abstención
1.600.510 / 30,44%
Votos válidos
3.625.218 / 99,12%
Votos nulos
32.232 / 0,88%
Votos a candidaturas
3.572.319 / 97,67%
Votos en blanco
52.899 / 1,45%

Lire: élections de 2012 puis 2010


CiU-CONVERGÈNCIA i UNIÓ 1.112.341 1.202.830 30,68% 38,43% 50 62
ERC Cat Sí-ESQUERRA REPUBLICANA DE CATALUNYA CATALUNYA SÍ 496.292 219.173 13,69% 7,00% 21 10
PSC-PARTIT DELS SOCIALISTES DE CATALUNYA (PSC PSOE) 523.333 575.233 14,44% 18,38% 20 28
P.P.-PARTIT POPULAR 471.197 387.066 13,00% 12,37% 19 18
ICV EUiA-INICIATIVA PER CATALUNYA VERDS ESQUERRA UNIDA I ALTERNATIVA 358.857 230.824 9,90% 7,37% 13 10
C's-CIUTADANS PARTIDO DE LA CIUDADANÍA 274.925 106.154 7,58% 3,39% 9 3
CUP Alternativa d'Esquerres-CANDIDATURA D'UNITAT POPULAR ALTERNATIVA D'ESQUERRES 126.219 0 3,48% 0% 3 0

Source: http://www.lavanguardia.com/

Commentaire:

Une grosse défaite pour Mas le leader de CIU de "centre droit" qui perd douze députés.
Un recul "honnête" du PSOE, un des 2 partis centralistes majoritaires à Madrid: PP et PSOE.
Une mobilisation de la droite dure pour le PP.

Un retour des électeurs vers la gauche, qui avait réculé lors de "l'austérité de gauche": l' ERC nationaliste qui double ses voix et ses députés et ICV EUiA, le "Front de gauche et des Verts", qui à eux deux ont 34 députés.

L'extrême gauche, la CUP dont on a senti la dynamique entre au parlement avec 3 députés. Elle se construit depuis 2004 avec déja plus de 100 conseillers et 4 mairies. Elle a reçu le soutien des trotskistes de "Revolta Global" et de l'acteur Sergi Lopez, bien connu en Bretagne grâce à Western, le road-movie bigouden.

 Le graphique ne fait pas le total "gauche-droite" mais "souverainistes-centralistes", comme au Québec quoi!
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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 11:25
Meeting électoral des indépendantistes anticapitalistes catalans
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Politique vendredi 23 novembre 2012
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Les Catalans votent, dimanche, pour leur gouvernement autonome. Les nationalistes partent favoris, malgré les mises en garde du gouvernement espagnol.

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Barcelone. De notre envoyé spécial


C’est une vague qui semble ne plus vouloir s’arrêter. Aux balcons, les drapeaux poussent comme des jonquilles, bandes sang et or avec l’étoile sur un triangle bleu, les bannières de l’indépendance. L’automne catalan est un printemps. « On ne parle que de ça. Partout. Au restaurant, au travail. En catalan. En espagnol. »


Xavier Bas, 52 ans, designer, s’étonne de cette fièvre qui a saisi la région depuis l’énorme manifestation du 11 septembre en faveur de l’indépendance. Près d’un million et demi de personnes dans les rues de Barcelone, le cinquième de la population catalane.


L’arrogance de Madrid


Selon certains sondages, les élections de dimanche pourraient donner une majorité absolue à la coalition nationaliste de centre droit CiU d’Artur Mas, actuellement au pouvoir. Dès lors, le processus d’indépendance entrerait dans une phase active à la faveur d’un référendum. « La Catalogne, prochain État en Europe ! », répète volontiers Mas.

« Une démarche irresponsable, à l’encontre de l’histoire et du pur bon sens », rétorque, irrité, Mariano Rajoy, le Premier ministre espagnol. D’autant qu’il y a un mois, les nationalistes de droite et de gauche ont raflé deux tiers des sièges au parlement basque.


Comme beaucoup, Xavier Bas votera pour CiU. Et dira « oui » à un éventuel référendum d’autodétermination. « Et pourtant, je ne suis pas nationaliste, ni pour la Catalogne, ni pour l’Espagne. Pour moi, la solution à la crise n’est pas un fédéralisme au niveau de l’Espagne mais de l’Europe. » Xus, sa femme, trouve que cela va un peu trop vite : « Dire qu’avant l’été, on n’en parlait pas. »


Pourquoi, soudain, la Catalogne redouble-t-elle d’appétit pour l’indépendance ?

 

En partie à cause de la rigidité, de « l’arrogance » de Madrid. Il y a peu, le ministre de l’Éducation a demandé à ce que les petits Catalans soient « re-espagnolisés », ce qui lui a valu d’être tancé par le Roi lui-même. « Je parle catalan 95 % de mon temps, explique David Perramon, un caviste. Le reste de l’Espagne ne le supporte pas. Or, parler deux langues nous rend bien plus ouverts. »


La crise économique a corsé le contentieux. Longtemps une des régions les plus riches d’Espagne avec le Pays Basque, la Catalogne tangue sous une dette de 42 milliards d’euros. Quand, cet été, Artur Mas a réclamé plus d’autonomie fiscale et le pouvoir de prélever directement l’impôt, Madrid lui a claqué la porte au nez. Sur un euro d’impôt qui file dans la capitale, seuls 43 centimes reviennent actuellement en Catalogne.


Marc PENNEC.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Catalogne.-L-independance-au-c%C5%93ur-des-elections_39382-2136278_actu.Htm

 

Voir aussi:


http://revoltaglobal.cat/article5004.html

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 15:00


de : Georges Moustaki
jeudi 15 novembre 2012 - 11h47

 

Quand j’ai appris la nouvelle de l’extradition expéditive d’Aurore Martin, je réfrénais un: "salaud !" à l’adresse du ministre de l’Intérieur, sachant que le sort d’Aurore était déjà plié. J’attendais cependant une réaction un peu plus vive de la part des gens de gauche. Mais il n’en est rien.


Valls-Pilate s’est débarrassé de la gêneuse en grande hâte. Et tout est rentré dans l’ordre. La majorité est-elle devenue silencieuse ?


Résumons, l’affaire a été traitée à la va-vite et la réaction a été quasi nulle.


Je n’ai pas de motivations personnelles pour en reparler, nonobstant une empathie pour ceux qu’on livre à la "justice" espagnole que j’avais combattue au temps du franquisme.


Je dois avouer être aussi très choqué qu’un Catalan socialiste n’aie pas la mémoire du traitement infligé naguère aux prisonniers politiques dans son pays d’origine. Et par la "naïveté" des propos de Hollande qui prétendait qu’on pourrait lui restituer Aurore après examen du dossier.


http://www.huffingtonpost.fr/george...

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 08:48

aurore e

Montreuil, le 14 novembre 2012


Chère camarade, chère amie,


Tout d’abord, nous t'apportons notre soutien et notre affection face à la répression dont tu es victime en raison de ton engagement pour la défense du Pays Basque pour son droit à décider et à vivre en paix. Il est grand temps que le peuple basque puisse décider de son avenir, il est grand temps que les Etats Espagnol et Français arrêtent de régler militairement un conflit politique qui ne trouvera de solution que par la voix politique.


Ironie de l’histoire c’est un gouvernement à majorité socialiste qui aura fait le choix de t’extrader et d’appliquer ce mandat d’arrêt européen que nous avons combattu et combattons ensemble.

 

C’est le même Hollande qui parlait de « clémence » en campagne électorale qui aujourd’hui envoie à une condamnation certaine une militante politique entre les bras de la répression d’Etat de « la audiencia nacional » qui plus est pour des faits non répréhensibles en France.


Mais il semblerait qu’il ne soit pas si facile de briser votre résistance et celles de vos militants, pour preuve cette lâcheté de la part de ceux qui t’ont extradée qui consiste à nier leur implication dans cette décision.

 

La quasi-unanimité des élus du Pays Basque Nord exige ta libération. La manifestation du 10 novembre à Bayonne pour exiger que tu sois libre et défendre les droits des « presos » a été une mobilisation historique. Plus de 14 000 personnes d’après la police, cela veut tout dire sur le succès de cette initiative. Ironie de l’histoire c’est peut-être la question basque qui va être la première grande crise de ce gouvernement Hollande-Ayrault.


Tu risques 12 ans de prison, et plusieurs années de préventive avant que ton procès n’ait lieu... nous ne pouvons trouver les mots pour exprimer la colère et l’injustice que nous ressentons. Mais saches que l’ensemble du NPA prend la mesure de l’attaque contre une militante politique, un parti, des idées, un combat.

 

Nous tenterons de participer à toutes les initiatives unitaires ou non au nord comme au sud des Pyrénées qui permettront de faire avancer ton combat pour le droit à décider du Pays Basque et obtenir ta libération comme celle de l'ensemble des presos.


Nous espérons que tu préserves, autant que possible, cette détermination calme et joyeuse que nous avions pu partager lors de notre dernière université d’été et ferons tout notre possible pour permettre que tu puisses participer à la prochaine en femme libre du Pays Basque.


Salutations anticapitalistes et révolutionnaires


Le comité exécutif du NPA

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 13:01
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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 08:31

aurore m

 

06/11/2012 Antton ROUGET (avec G.C et G.T)

 

L’affaire Aurore Martin n’avait pas besoin de cela pour se transformer en polémique.

 

Mais, l’information va sans doute renforcer l’indignation générale autour de l’application d’un mandat d’arrêt européen (MAE) à l’encontre de la jeune militante de Batasuna.


Le juge d’Instruction no5 de l’Audience nationale espagnole, Pablo Rafael Ruz Gutierrez, a, en effet, dans son arrêt de mise en accusation d’Aurore Martin (“auto”), repris des accusations pour lesquelles la justice française avait refusé l’application d’un mandat d’arrêt européen.


Contradiction avec le droit européen, jugement de faits commis dans un autre Etat : cette importante décision pose plusieurs problèmes juridiques de poids.


Des activités dans l’Etat français


La participation à une conférence de presse à Bayonne le 21 septembre 2006 et à un meeting à Ustaritz le 27 janvier 2007 :  lorsque la Cour d’appel de Pau s’était prononcée, le 23 novembre 2010, en faveur de la remise aux autorités espagnoles d’Aurore Martin, elle avait refusé d’accepter le MAE pour ces deux faits ayant eu lieu dans l'Etat français (cf édition du 24/11/2010). Pourtant, faisant fi de cette décision, Pablo Rafael Ruz Gutierrez, a repris, le 2 novembre 2012, ces deux accusations parmi les éléments d’inculpation de la militante de Batasuna.


L’audience nationale espagnole s’apprête ainsi à juger une ressortissante de nationalité française pour des activités politiques dans l’Etat français; Etat dans lequel elles ne sont, de surcroît, pas considérées comme répréhensibles.

De même, le juge d’Instruction a également maintenu l’accusation portant sur un article d’opinion publié le 11 janvier 2008 dans les colonnes du quotidien Gara (cf. p.4) pour laquelle la cour de Pau avait, là aussi, refusé le MAE.


Enfin, selon le document du 2 novembre, Aurore Martin est aussi inculpée par l’Audience nationale pour avoir été salariée du parti EHAK alors que la cour d’appel avait, de nouveau, rejeté la demande espagnole au motif que l’interdiction de ce parti dans l'Etat espagnol est postérieure aux faits reprochés.


Une erreur de l’Audience nationale? Une volonté délibérée d’outrepasser la décision de la cour d’appel de Pau ? Les questions portent maintenant sur les intentions du magistrat espagnol.


Reste qu’en maintenant des accusations pour lesquelles la justice française avait refusé la remise de la militante de Batasuna aux autorités espagnoles, l’Audience nationale outrepasse le “principe de spécialité”. Principe selon lequel, dans le cadre d’un MAE, une personne remise par Etat à un autre Etat ne peut être poursuivie ou privée de liberté pour une infraction commise avant sa remise qu’avec l’autorisation de l’Etat d’exécution.


“C’est tout simplement hallucinant !” s’insurge Jone Gorizelaia, avocate d’Aurore Martin qui pointe les “contradictions” dans le dossier.


L’avocate de la jeune militante abertzale du Pays Basque nord prévoit d’ailleurs d’intégrer cet élément dans la demande de libération conditionnelle qu’elle va formuler dans les prochains jours.

 

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20120611/371039/fr/Madrid-lui-reproche-des-faits-dans-l

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 08:24
nov 04 2012
 

Le mouvement Bizi ! dénonce avec la plus grande fermeté l’extradition vers l’Espagne et l’incarcération de la militante de Batasuna Aurore Martin.


« Inacceptable pour tout démocrate conséquent, dangereuse pour les libertés publiques et profondément inquiétante pour toute personne sincèrement attachée au processus de paix qui tente de faire son chemin en Pays Basque » : voilà comment le mouvement altermondialiste basque Bizi ! qualifie la décision du gouvernement PS d’extrader et de permettre l’incarcération d’une personne poursuivie uniquement pour sa participation aux activités publiques (conférence de presse, articles d’opinion) d’un parti politique pourtant légal en France et risquant 12 ans de prison pour cela en Espagne.


Déjà cette même semaine, le ministre de l’intérieur Manuel Valls avait posé un acte profondément anti-démocratique en déclarant qu’« Il n’y aura pas de structure administrative basque (« en Pays Basque de France »), nous ne voulons pas ouvrir ce débat.

 

Les choses sont claires dans notre esprit et tant qu’ETA n’aura pas restitué ses armes nous demeurerons inflexibles (Interview au quotidien El Pais du 29 octobre)». Comment peut-on remettre dans les mains d’une organisation armée l’avenir institutionnel d’un territoire de la République, l’ouverture d’un débat démocratique à son sujet et la réponse à donner aux demandes majoritairement et pacifiquement exprimées par ses élus et ses représentants socio-professionnels ?

 

La position de M. Manuel Valls est ubuesque, anti-démocratique et anti-républicaine ! Beaucoup auraient demandé la démission d’autres ministres pour moins que ça !


Bizi s’indigne d’une telle dérive répressive, que l’on voit également à l’oeuvre aujourd’hui à Notre Dame des Landes, où le gouvernement socialiste envoie ses gardes-mobiles déloger les habitants et raser les maisons afin de construire un nouvel aéroport contesté par la population locale mais voulu par le premier ministre M. Ayrault ; grand projet imposé, inutile et irresponsable sur le plan de la lutte contre le basculement climatique.


Bizi s’inquiète de la politique de ce gouvernement qui semble vouloir détourner l’attention et le débat citoyen des vrais problèmes (réponses à apporter à la crise économique, sociale et écologique au niveau global, débat sur la collectivité territoriale à statut particulier et processus de paix au niveau local) en posant des actes mettant en péril la paix, la convivialité et les libertés fondamentales.


Nous en appelons à la raison, à l’encouragement des voies pacifiques et à la construction de solutions concertées, humanistes, démocratiques et respectant les populations locales. Bizi demande la libération immédiate d’Aurore Martin et appelle les gouvernements français et espagnols à répondre positivement aux espoirs suscités par l’arrêt de la lutte armée en Pays Basque.


Bizi !, le 2 novembre 2012 à Bayonne

Bizi !
20, Cordeliers karrikan, 64 100 Baiona

www.bizimugi.eu

05 59 25 65 52 / 06 14 99 58 79

 

http://www.les-oc.info/2012/11/bizi-aurore-martin/

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 08:14

aurore3.jpg

 

La militante basque française Aurore Martin, membre de Batasuna, a été arrêtée jeudi 1er novembre à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) en exécution d'un mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne, pour être remise quelques heures plus tard à la police espagnole.


Joignant sa voix à tous les syndicats, organisations, partis politiques et militantEs progressistes qui ont dénoncé cette opération policière et exigé la libération de la militante basque, la LCR condamne l’arrestation et l’extradition d'Aurore Martin et considère que les persécutions de militantEs et les services rendus entre flics français et espagnols ne sont pas la bonne façon de solutionner la question basque qui ne se réglera que dans le cadre du droit à l’autodétermination du peuple basque qui n'a pas cessé de le réclamer depuis des décennies.

 LCR-Web

 

Indigne !


La militante basque Aurore Martin a été incarcérée vendredi 2 novembre à Madrid, après avoir été extradée vers l'Espagne par les autorités françaises. Son extradition a provoqué l'incompréhension et l'indignation.

Aurore Martin a été arrêtée dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen émis en 2010 par l'Espagne.

 

Les autorités espagnoles l'accusent d'avoir participé à des conférences de presse et écrit des articles d'opinion au nom de Batasuna, parti interdit en Espagne, mais légal en France. La jeune militante risque 12 ans de prison en Espagne.


Après avoir été présentée à l'Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole, le juge a envoyé Aurore Martin en prison inconditionnelle, sans possibilité de libération sous caution. Elle restera en prison jusqu'à son procès.

De nombreux élus, de toutes les forces politiques, ont durement critiqué l'arrestation et l'extradition d'Aurore Martin.

 

Pour la première fois, la France livre une militante basque de nationalité française à l'Espagne pour ses engagements politiques.


Seize élus basques du Parti socialiste, dont plusieurs députés et conseillers généraux, ont condamné ce vendredi l'exécution du mandat d’arrêt européen. «Nous rappelons que les faits visés par l’Espagne ne sont pas répréhensibles en France : appartenance à un parti politique légal en France et participation à des manifestations publiques», soulignent-ils et demandent «le retour immédiat» d'Aurore Martin. En juillet 2011, François Hollande avait, lui aussi, manifesté son soutien à Aurore en réclamant une issue «favorable» et demandant la clémence.


«Ce que Sarkozy et Guéant n'avaient pas fait, Hollande et Valls l'ont fait», a dénoncé Batasuna lors d'une conférence de presse. Batasuna accuse Manuel Valls d'avoir rompu «l'accord tacite» impliquant de ne pas appliquer le mandat de capture européen.  

 

Questions sur une arrestation


«Je n’ai aucune illusion, je sais où ça va se terminer et comment». C’était en mars 2011. Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, la Française Aurore Martin, membre du parti radical basque Batasuna, vivait cachée. Elle a finalement été arrêtée hier dans les Pyrénées-Atlantiques et remise aux autorités espagnoles. Le juge vient de décider son placement en détention. Son arrestation suscite de vives réactions politiques en France, à droite comme à gauche.


Qui est Aurore Martin et que lui reproche-t-on ?


Aurore Martin est une Française de 33 ans, membre du parti radical basque Batasuna. En France, ce parti n’est pas interdit. Il l’est en revanche en Espagne où il est considéré comme une organisation terroriste depuis 2003 pour ses liens présumés avec le groupe séparatiste basque ETA.


Depuis le 13 octobre 2010, après avoir tenté tous les recours juridiques possibles, Aurore Martin est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par Madrid pour sa «participation à une organisation terroriste», à savoir sa présence à des réunions publiques de Batasuna, en 2006 et 2007, à Pampelune, en Espagne. Elle encourt douze ans de prison.


Cette arrestation était-elle prévisible?


Aurore Martin se savait recherchée. Dans un entretien à l’AFP en juillet 2011, la militante disait alors n’avoir «aucune illusion sur son arrestation». «Je ne cherche pas une arrestation spectaculaire, je veux seulement qu’au moment où je serai arrêtée, cela se sache.»


A l'époque, elle venait d'échapper de peu à la police, ses sympathisants étaient parvenus à déjouer une rocambolesque tentative d’arrestation à Bayonne.


La militante s’était alors dite prête à «rencontrer» le ministre de l’Intérieur de l’époque Claude Guéant, mais «pas à négocier». Interrogée par l’AFP, elle expliquait: «Je suis "dans la nature" mais je ne suis pas enfermée non plus. Je ne cherche pas à savoir si je suis suivie. Je vais là où j’ai envie d’aller en prenant quelques précautions».

 

Assurant n’être ni «manipulée», ni «naïve», elle assurait «continu(er) à travailler au sein de Batasuna», travail qui porte sur un processus de paix au Pays basque: «Pour moi, chaque jour dehors est un jour où je peux travailler, un bonus». «Je lutte non pas pour une non-incarcération, mais pour une non-extradition en Espagne», soulignait-elle, et «s’ils me livrent à l’Espagne, ça créera un précédent et cela bouleversera tout le système juridique».


C'est en effet la première fois qu’un ressortissant français est remis à l’Espagne pour des faits liés aux affaires basques, selon une source policière, citée par l’AFP. Précision juridique: depuis sa mise en place il y a dix ans, le mandat d’arrêt européen remplace le système d’extradition en imposant à chaque autorité judiciaire nationale de reconnaître, moyennant des contrôles minimums, la demande de remise d’une personne formulée par l’autorité judiciaire d’un autre État membre.


Pourquoi maintenant?


Son interpellation intervient dans un contexte particulier, après l’entretien accordé lundi au quotidien espagnol El Pais par Manuel Valls. Le ministre de l'Intérieur affirme que la France poursuivra «avec fermeté» son combat contre l’ETA tant qu’elle n’aura pas déposé les armes.


Dimanche, deux militants présumés de l’ETA ont par ailleurs été arrêtés à Mâcon, dont Izaskun Lesaka Argüelles, figure majeure du groupe séparatiste basque. Rappelons que l’ETA a annoncé le 20 octobre 2011 qu’il renonçait définitivement à la violence mais refuse de déposer les armes et de se dissoudre, comme l’exigent la France et l’Espagne.


Qu'a décidé la justice espagnole ?


Jointe par Libération, Amaia Rekarte, l’avocate d’Aurore Martin, a indiqué que sa cliente avait été présentée à 10 heures, ce matin à Madrid devant l’Audience nationale (la plus haute instance pénale espagnole, ndlr). «Le procureur a demandé son incarcération. Trois issues sont possibles: l’incarcération, la libération sous caution ou sans caution».

En fin de matinée, le juge a décrété son placement en détention l’accusant d’un «délit d’appartenance à une organisation terroriste». Selon le quotidien Sud Ouest, Aurore Martin a été incarcérée sans possibilité de libération sous caution.


La militante, qui se trouvait a priori seule dans son véhicule, avait été interpellée hier, jeudi, vers 16 heures par des gendarmes lors d’un contrôle routier «fortuit» à Mauléon, selon la gendarmerie et le parquet de Bayonne.


Comment a réagi Batasuna?


Lors d’une conférence de presse au siège de Batasuna à Bayonne, ce matin, l’un des responsables, Jean-François Lefort, a jeté le doute sur le caractère «fortuit» du contrôle routier qui a permis l’arrestation de la militante. «Nous réfutons la thèse d’un contrôle fortuit : au moment où Aurore Martin a été arrêtée, il y avait un important peloton de gendarmerie à un autre endroit où elle aurait pu passer».


Il a aussi noté que le mandat d’arrêt européen n’avait pas été appliqué par l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant. «Il y avait un accord tacite que Valls a cassé, une étape a été franchie», a-t-il dit. Pour Anita Lopepe, membre de la coalition basque EH Bai, «Valls s’aligne sur le Partido Popular, c’est un simple relais de Madrid à Paris». Elle a estimé à «8 à 12» le nombre de militants basques français sous le coup de MAE non encore activés.


«Nous exigeons l’arrêt de toute forme de répression à l’encontre de tous les militants basques», a-t-elle ajouté, estimant que «la manifestation en faveur des prisonniers basques prévue le 10 novembre de longue date prend encore plus d’importance aujourd’hui».

 

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2648:liberte-pour-la-militante-basque-aurore-martin&option=com_content&Itemid=53


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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 07:26

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Aurore Martin
CENTRO PENITENCIARIO MADRID V
Ctra. Comarcal 611, km. 37,6
28770 Soto del Real (Madrid)

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