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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 12:17

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Par Manolis Glezos* le Dimanche, 07 Octobre 2012

 

A l’occasion de la visite de la Chancelière Allemande en Grèce nous considérons notre devoir de rappeler  tant à elle qu’au Premier Ministre Grec que : 


1- La grande et puissante Allemagne n’a pas le droit de se dispenser de ses devoirs, privant ainsi la Grèce de son dû sur la base du Droit International, tandis qu’il n’est pas aussi permis que la Grèce abdique ses droits. (Les nazis avaient fait main-basse sur l'or de la banque de Grèce et l'Allemagne n'a jamais rien rendu. Cf Daniel Cohn-Bendit, note du blog)


2- Les violations du Droit International et des principes humains de l’honneur et de la morale portent en elles le danger de voir se répéter des phénomènes qui ont mis l'Europe à feu et a sang. La reconnaissance des crimes nazis constitue une garantie élémentaire que de telles monstruosités ne se répètent pas dans l’avenir.


Notre peuple n’a pas oublié et ne doit pas oublier.

 

Aujourd’hui, il ne demande pas vengeance mais justice. Nous souhaitons que les Allemands aussi n’aient pas oublié. Car les peuples qui refusent leur mémoire historique sont condamnés à commettre les mêmes erreurs.  Et il semble que Angela Merkel conduise son pays et même la partie la plus sensible du peuple, la jeunesse, sur ce chemin glissant puisque en s’adressant aux jeunes de son parti elle n’a pas hésité de dire que « l’aide à la Grèce doit être liée aux devoirs de la Grèce ». Et quid des devoirs de l’Allemagne ?


On aurait attendu de la Chancelière de faire preuve d’une attitude  analogue à celle des Alliés envers l’Allemagne, quand, en 1953, avec la suspension des paiements de la dette et l’aide économique qu’ils lui ont offert, ils ont contribué au développement et à la reconstruction de l’Allemagne.  La Grèce d’alors n’avait été absente de cet effort là.


Nous n’avons pas l’intention d’inviter à diner la Chancelière. Par contre nous l’invitons à visiter ensemble le Champ de Tir de Kaisariani pour qu’elle voit aujourd’hui encore, 67 ans après la fin de la guerre, que l’herbe ne pousse pas là où a été versé tant de sang. La terre n’oublie pas. Alors, les hommes aussi n’ont pas le droit d’oublier.


Il est temps d’unir notre voix à la voix du président du parti allemand de Gauche (Die Linke)  B. Rixinger qui, à l’occasion de la venue d’Angela Merkel en Grèce,  lui demande d’écouter la voix de ceux qui résistent aux coupes brutales qui menacent d’approfondit la polarisation dans le pays et qui avertit que la Grèce est en danger de catastrophe humanitaire.


Nous sommes déjà en train de payer cette polarisation en mon pays avec l’apparition de l’Aube Dorée. Est-ce qu’on va rester les bras croisés,  attendant aussi de voir les conséquences de la catastrophe humanitaire ? Alors, il sera trop tard non seulement pour la Grèce, mais pour l’Europe toute entière.


*Manolis Glezos, 90 ans, est le symbole vivant de la résistance contre l’occupation nazie.

 

Le 30 mai 1941, il fut l’un des deux jeunes hommes qui avaient dérobé l’immense drapeau nazi flottant sur l’Acropole. Condamné à mort à plusieurs reprises durant et après la guerre civile,, M. Glezos a passé au total plus de 11 ans en prison. Aujourd’hui, il est député de SYRIZA (Coalition de la Gauche Radicale).

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2614:declaration-de-manolis-glezos-a-loccasion-de-la-visite-en-grece-de-la-chanceliere-allemande-angela-merkel-&option=com_content&Itemid=53

 


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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 13:28

 

 

Par Esther Vivas le Vendredi, 05 Octobre 2012

 

La Catalogne indépendante ? Il faudra passer sur mon cadavre et sur celui de beaucoup d’autres militaires ».

 

C’est avec ces propos que, le 31 août dernier, le lieutenant colonel d’infanterie Francisco Alamán Castro a évoqué une éventuelle indépendance de la Catalogne.

 

Et il a ajouté : « On ne va pas leur faciliter les choses. Bien que le lion semble endormi, ils n’ont pas intérêt à trop le provoquer, car il a déjà donné suffisamment de preuves de sa férocité au cours des siècles. Cette tourbe ne vaut pas grand-chose si on sait lui faire face ».


Dans le verbiage actuel qu’affectionnent certains, politiciens, ces déclarations ne sont pas les seules que nous pourrions qualifier d’ « antidémocratiques », de « putschistes » et d’ « antisystème ».

 

Après la manifestation du 11 septembre (1) La porte-parole de l’UPyD (2), Rosa Díez, a invité le gouvernement à suspendre l’autonomie de la Catalogne si cette dernière utilisait les fonds d’aide à la région « pour financer sa sécession ». Le vice-président du Parlement européen et euro député PP Alejo Vidal Quadras n’a pas été en reste en demandant qu’un général de brigade, de préférence de la Garde Civile, prenne le contrôle des « Mossos de Esquadra » (3) afin de freiner le processus indépendantiste.


Le journal « El Mundo », dans son éditorial du 27 septembre, a exigé du gouvernement « une réponse pénale face au défi lancé par Artur Mas » qui a appelé à un référendum sur l’autodétermination catalane.

 

« El Mundo » a exhorté le gouvernement à modifier le Code pénal afin de « châtier par des peines de prison tout appel en faveur d’un référendum illégal ». Et pour faire bonne figure, la plateforme extrémiste « Reconversión », avec Alejo Vidal Quadras et José Antonio Ortega Lara à sa tête, a exigé que le gouvernement mette la Catalogne sous tutelle sur base des articles 161.2 et 155.1 et 2 de la Constitution si un tel référendum devait avoir lieu.


Et ce n’est pas tout. L’Association des Militaires Espagnols (AME), composée par d’anciens membres de l’Armée, a menacé d’un conseil de guerre le président catalan Artur Mas et a avertit ceux qui promeuvent « la fracture de l’Espagne » qu’ils auront à en répondre devant un tribunal militaire sous l’accusation de « haute trahison ». Rien que ça ! Cela en dit long sur la situation actuelle quand un politicien conservateur tel qu’Artur Mas, lié jusqu’à la moelle au pouvoir financier, aux banques « La Caixa » et « Abertis » particulièrement, et dirigeant d’un parti aussi peu subversif que CiU (4), suscite de telles réactions.

 

Que se passera-t-il donc quand il s’agira de quelqu’un de gauche, opposé aux intérêts patronaux et défenseur sincère du droit à l’autodétermination ?


Au vu de ce qui précède, je me pose une question. Si tout cela se passait, par exemple, dans un pays latino américain, comment cela serait-il qualifié ? La BBC a publié un long reportage qui fait le lien entre les menaces adressées à la Catalogne et le « pacte du silence » instauré pendant la Transition (5). Et c’est bien le cas. La Loi d’Amnistie de 1977 a garanti l’immunité à ceux qui avaient commis des crimes contre l’humanité sous le régime franquiste et pendant la Guerre civile.

 

Ces personnages sont toujours là, et aujourd’hui ils relèvent à nouveau la tête, sans aucune retenue.


A l’heure où le Titanic hispanique prend l’eau de toute part avec une crise qui s’aggrave chaque jour et que l’échafaudage grince de partout, c’est la véritable nature du régime qui éclate au grand jour. Tout comme les limites d’une transition tellement béatifiée qu’elle empêcha de voir la réalité pendant des décennies.


Tout d’un coup, le masque de « démocrate » tombe de leurs visages. Les crises ont au moins l’avantage de clarifier les choses.


Selon eux, la démocratie est une bonne chose tant qu’elle ne sort pas d’un certain cadre. En conséquence, tous ceux qui dérangent, qu’il s’agisse de ces « voyous » d’indépendantistes catalans ou de ces « dangereux » activistes du 25S, doivent être rapidement mis au silence. Diffuser des images télévisées en direct de charges policières ? Quel scandale ! Les gens s’indigneront et manifesteront encore plus. Solution : limiter le droit de manifester et d’informer et l’affaire est jouée. Le président du groupe Populaire au Parlement européen, Jaime Mayor Oreja, et la Déléguée du gouvernement à Madrid Cristina Cifuentes l’ont bien compris.


La crise actuelle n’est pas seulement une crise économique et sociale, mais bien une crise de régime sans précédent qui remet en question le modèle d’Etat issu de la Transition, ses « pactes du silence » et le bien mal en point système démocratique en vigueur.


Au milieu de ce marasme, il nous faut soutenir toutes les revendications démocratiques qui se heurtent au corset monarchique de la Transition, en commençant par le droit du peuple catalan à décider de son avenir.

 

Qui a peur d’un tel référendum en Catalogne ?

 

Ceux qui ne sont pas disposés à accepter son résultat. Il ne faudrait pas, cependant, que la furie espagnoliste contre Mas nous fasse prendre un tel politicien - dont l’unique oeuvre gouvernementale est d’avoir réduits les droits sociaux et les impôts aux riches -  pour un héraut de la démocratie et de la liberté. Au contraire, nous, Catalans, n’aurons une vie meilleure que lorsque nous nous débarrasserons de Mas, de son écuyer Felip Puig et de leur équipe.


Le lieutenant colonel d’infanterie Francisco Alamán Castro a dit que « la situation actuelle ressemble beaucoup à celle de 1936 ».

 

Toute une déclaration d’intention.

 

Aujourd’hui, comme alors, notre démocratie, nos droits, notre futur sont menacés. L’enjeu est important. A quand des chars dans les rues de Barcelone ? Ce ne serait pas la première fois. Mais il y a une chose dont je suis sûre : c’est que le peuple ne restera pas silencieux. La chose la plus importante sera alors de ne pas se tromper d’ennemi et, tandis que nous luttons contre les franquistes mal recyclés, il faut nous rappeler que les intérêts de la majorité du peuple catalan n’ont que très peu de choses à voir avec ceux du Messie Artur Mas.


Publié dans Publico.es le 4 octobre 2012

Traduction française pour Avanti4.be : Ataulfo Riera

 

Notes du traducteur :


(1) Le 11 septembre 2012, à l’appel de l’Assemblée Nationale Catalane (ANC), constituée le 10 mars dernier à Barcelone par 269 municipalités catalanes, près de deux millions de personnes ont manifesté pour le droit à l’autodétermination et à l’indépendance.

(2) Unión Progreso y Democracia (Union Progrès et Démocratie) est un parti politique de la  droite radicale populiste fondé en 2007 qui défend un nationalisme espagnol intransigeant.

(3) Police de la Generalitat (gouvernement régional) catalane.

(4) Convergència i Unió (Convergence et Union) est une fédération de partis politiques catalans de centre-droit.

(5) Période de transition depuis la mort du général Franco en 1975 jusqu’à l’adoption de la nouvelle Constitution instaurant une « monarchie parlementaire » en 1978.


+info: http://esthervivas.com/francais

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 10:34
antikap
27 septembre 2012
  

La grève générale du 26 septembre a été convoquée au Pays basque par les syndicats ELA, LAB, STEE-EILAS, EHNE, HIRU, CGT-LKN, CNT ainsi que par une cinquantaine de collectifs sociaux.

 

Trois éléments doivent être mis en relief :

 

1° cette grève a été suivie de manière inégale selon les régions et les secteurs sociaux (entre autres les entreprises) ; 2° la mobilisation dans la rue ( 110 000 personnes aux manifestations de midi) a été considérable ;

3° les jeunes ont participé massivement à la mobilisation, aussi bien aux piquets d’information qu’aux manifestations de midi et de l’après-midi.


Tant au plan régional que dans les entreprises, c’est en Guipuzcoa et dans le nord et ainsi que la Sakana navarraise (trois vallées et 15 municipalités) que la grève a eu le plus d’écho. Par contre, elle a été moins suivie au sud de la Navarre et dans l’Alava. En Biscaye elle a été suivie de manière plus contrastée.


En ce qui concerne les secteurs, il faut retenir les points suivants : dans le secteur industriel, les syndicats qui avaient convoqué la grève évaluent la participation comme ayant été supérieure à 30% dans 70% des entreprises.

 

Ils estiment que la participation totale à la grève a touché 56% du secteur. Dans l’enseignement, la participation à la grève s’est située entre 75 et 80%. Dans l’administration publique (gouvernement basque, provinces et municipalités) la grève a également été suivie de manière importante, surtout dans les institutions dans lesquelles la gauche Abertzale [nationaliste] a un poids important. Dans des secteurs comme le transport ou la santé, la grève a été suivie de manière plus limitée, notamment à cause des services minimums exorbitants exigés.


Néanmoins, le facteur qui a dépassé toutes les prévisions dans cette grève – qui n’était pourtant pas soutenue par les CC OO, l’UGT, l’USO, SATSE Euskadi, SME-FFHE, UTESE, SAE et CSIF du secondaire – a été la participation massive aux manifestations convoquées à midi dans les quatre capitales du « Pays basque ».


Ce caractère massif des manifestations contraste de manière importante avec le caractère inégal de la participation à la grève et exprime à quel point est puissant le refus social des mesures d’austérité du gouvernement Rajoy, et plus généralement des politiques néolibérales également appliquées au Pays basque (surtout dans les domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux) par le gouvernement basque du PSOE) et le gouvernement de Navarre (UPN-Union du peuple navarrais).


Un autre fait à relever est l’importante participation des jeunes à la mobilisation gréviste.

 

Un vaste secteur de cette jeunesse a participé activement aux piquets du matin, destinés à étendre la grève, mais a également constitué une composante importante aussi bien dans les mobilisations de midi qu’à celles qui ont eu lieu l’après-midi.


Comme presque toujours, après la grève générale se pose la question « et maintenant, quoi ? ».

 

Cette question est actuellement plus pertinente que jamais parce que le temps politique prend un rythme accéléré. Les réformes, ou plutôt les contre-réformes (budgétaires, du Code du travail ou visant le dit Etat social) continuent de s’enchaîner les unes après les autres, sans laisser un temps de repos. Rajoy l’a fait très clairement entendre après la grève générale du 29 mai. Cette promesse, il est en train de la concrétiser, voire de la dépasser.


En même temps, la détérioration de la situation économique – avec comme corollaire les fermetures d’entreprises, les restructurations, les réductions des dépenses publiques dans l’enseignement, la santé et les services sociaux – démontre la nécessité de réfléchir à l’articulation des mobilisations contre ces attaques pour éviter qu’elles restent dispersées et isolées, mais aussi pour qu’elles trouvent un débouché au plan social et politico-institutionnel, dans le cadre d’une solidarité élargie.

 

Il faudra donc élaborer un échéancier à court et moyen terme pour impulser des initiatives de solidarité avec les secteurs sociaux les plus touchés par la crise et les batailles de résistance dans les entreprises et les segments du secteur public.


Josu Egireun, membre du comité de rédaction de Viento Sur


* Cet article est paru sur le site de Viento Sur le 27 septembre 2012. Traduction A l’Encontre.

 

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article26500

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 14:46

27 septembre par Esther Vivas

 

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté le mardi 25 septembre à Madrid, à l’appel de la plateforme « Debout ! » et de la Coordination du 25S, pour protester contre la séquestration de la souveraineté populaire par les banques et les « marchés ».

 

La répression, une fois de plus, a été brutale, laissant des dizaines de blessés et de nombreuses arrestations. Dans cet article, Esther Vivas revient sur les motivations de cette mobilisation et sur les causes d’une répression policière sans cesse plus brutale.


« Ils l’appellent démocratie mais ça n’en est pas une » a-t-on crié de manière répétée sur les places et dans les manifestations… Et à mesure que le temps passe, ce slogan prend encore plus tout son sens. La stigmatisation et la répression contre ceux qui luttent dans la rue pour leurs droits n’ont fait que s’intensifier ces derniers temps. Au plus la crise s’aggrave, au plus s’élargit le soutien populaire envers ceux qui protestent et au plus s’accroît la répression brutale. La soif de liberté est en train d’être étouffée avec l’actuelle « démocratie ».

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:51
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Témoignage 26/09/2012 à 08h28
Dans la capitale espagnole, des affrontements entre la police et les manifestants anti-austérité ont fait une soixantaine de blessés. Témoignage.

Les affrontements entre forces anti-émeutes et manifestants, mardi soir à Madrid, ont fait soixante blessés. Des milliers d’Espagnols s’étaient réunis devant le Congrès. Le mouvement, baptisé « Ocupa el Congreso » par les organisateurs et « 25-S » (pour 25 septembre) par les médias, protestait contre le gouvernement et les nouvelles mesures d’austérité. Audrey Dufour, en stage à Madrid, témoigne pour Rue89.

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:35

antikap
mardi 25 septembre 2012 - 13h57

25/09/2012

Giuliano CAVATERRA

 

Demain, (aujourd'hui) à l’appel de plusieurs dizaines d’organisations syndicales et de mouvements sociaux, aura lieu une grève générale en Pays Basque Sud.

 

Cette grève générale a été convoquée pour protester contre les coupes budgétaires dans les services publics, les mesures d’austérité et les politiques néolibérales mises en œuvre par les gouvernements pour faire face à la crise.


Les syndicats basques ELA, LAB, ESK et Stee-Eilas, avec les agriculteurs d’Ehne et les routiers de Hiru, les syndicats anarchistes CNT et CGT et des dizaines de mouvements sociaux (collectifs de jeunes, de femmes, d’immigrés, etc.), ne veulent pas des mesures d’austérité en Pays Basque. Ils accusent le gouvernement de Madrid de vouloir imposer des sacrifices aux travailleurs sans toucher au capital.


Mais ils s’en prennent aussi aux gouvernements d’Iruñea et de Gasteiz, accusés d’être “collaborateurs nécessaires” de ces politiques d’austérité. Ils rappellent que tant dans la Communauté autonome basque qu’en Navarre, les exécutifs locaux ont annoncé qu’ils appliqueraient la plupart des mesures imposées par le gouvernement Rajoy (dont la hausse de la TVA) et qu’ils ont eux aussi édicté des mesures d’austérité.


Cette grève générale sera la cinquième ayant lieu en Pays Basque Sud depuis 2009, la plus suivie ayant été celle du 29 mars dernier. Lancé par les syndicats basques, le mot d’ordre de grève avait été finalement également repris par les deux grandes centrales espagnoles, l’UGT et les CCOO.


Cette fois, la grève n’aura lieu qu’en Pays Basque, mais ni l’UGT ni les CCOO n’y participeront, accusant les syndicats basques d’avoir des objectifs plus politiques que sociaux. Cette absence ne devrait pas altérer une mobilisation massive en Gipuzkoa et Bizkaia. En revanche, la participation risque d’être moindre en Nafarroa.


Soutien international


Samedi dernier, les organisateurs de la grève ont effectué un tour de chauffe en manifestant dans les capitales de provinces. Ils étaient notamment 7 000 manifestants à Bilbo selon les organisateurs. La veille, ils annonçaient que plus de 700 comités d’entreprises du Pays Basque avaient souscrit à la grève.


Les organisateurs se targuent en outre d’avoir reçu de nombreux soutiens dans l’Etat espagnol, mais aussi au niveau international. Ils ont par exemple reçu celui de la Fédération syndicale mondiale (FSM). En outre, le syndicat grec Pame, qui a aussi lancé un appel à la grève générale en Grèce demain, a signé un communiqué commun avec LAB.

 

Dans l’Etat espagnol, des appels à la grève sont également lancés en Andalousie par le Syndicat andalou des travailleurs (SAT).


Hier, les représentants des organisations syndicales ont lancé lors d’une conférence de presse un ultime appel à “prendre” la rue.


Le secrétaire général du syndicat ELA, Txiki Muñoz, a reconnu que la population était “apeurée” du fait de la crise actuelle, mais pour lui, “on peut vaincre” la peur en étant “nombreux dans la rue” et d’ajouter que “sans peur, le pouvoir économique et le pouvoir politique ne sont rien”.


Par ailleurs, cette grève générale touchera aussi l’entreprise qui réalise l’impression des quotidiens Gara et Berria, mais également du JPB. Pour cette raison, le Journal du Pays Basque ne sortira pas demain, mercredi 26 septembre.


http://www.lejpb.com/paperezkoa/201...

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 10:59

 

RT c'est la télé Russe! Poutine doit bien rigoler!

Hier, des membres influents du Parti Populaire ont comparé les initiateurs de la mobilisation du 25S aux fascistes responsables du coup d'Etat des années '80 et aux nazis.

 

Mais à l'appel du Mouvement des Indigné-e-s, et malgré plusieurs semaines de criminalisation de la part du gouvernement de droite de Mariano Rajoy, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce 25 septembre.

 

Aux cris de "s'il n'y a pas de solution, il y aura révolution", "A-, anti-, anticapitalistes!", ou encore "ce n'est pas un sauvetage, c'est une arnaque", les manifestant-e-s on organisé des assemblées populaires massives, avant de se diriger aux alentours du Congrès des députés que la police avait encerclé. Apres quelques heures de concentration, les charges policières ont commencé avec des dizaines de blessé-e-s et d'arrêté-e-s. 


Aujourd'hui, c'est la rentrée politique du mouvement des Indigné-e-s. Mais c'est aussi la continuation des mobilisations qui touchent l'Etat espagnol depuis plusieurs mois. Demain, une grève générale est convoquée au Pays Basque.

 

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 12:54

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22 septembre 2012
  

Le 7 septembre, le gouvernement portugais a adopté l’une des attaques sociales les plus brutales parmi toutes celles qui ont eu lieu jusqu’à présent dans les pays à « sauver » : élever jusqu’à 7% l’ensemble des cotisations sociales de tous les travailleurs/euses et réduire de 5,75% celles des entreprises.

 

Cette mesure équivalait à un transfert direct de 2.000 millions d’euros nets en faveur des employeurs. Un hold-up de classe. « Jamais Portugal n’avait été attaquée si fort », a déclaré Francisco Louça (porte-parole du Bloco d’Esquerda, le Bloc de Gauche).

 

Le samedi 22, à midi, après une réunion marathonienne du Conseil d’Etat présidée par le Président et entourée (une idée qui s’étend ...) par des manifestants en colère, le Premier Ministre Passos Coelho a été forcé de battre en retraite et a annoncé qu’il chercherait des « alternatives ».

 

C’est une victoire exemplaire et extraordinaire, d’autant plus qu’elle est le résultat direct d’un grand mouvement social.

 

Sans aucun doute, ces « solutions de rechange » de Passos Coelho, annonçant de nouvelles menaces. Mais le peuple portugais est maintenant beaucoup plus fort pour y faire face.

Selon les informations de esquerda.net, le magazine en ligne du Bloco, les manifestations de vendredi étaient très puissantes.

Des milliers de personnes ont manifesté avec vigueur en face du Palais Belém à Lisbonne [siège de la présidence de la République], lors de la réunion du Conseil d’Etat, exigeant la démission du gouvernement et rappelant qu’« ils sont une demi-douzaine, nous sommes des millions. »


À Porto, une assemblée populaire s’est réunie. Il y eut également des rassemblements à Faro, Viseu, Pombal, Leiria, Braga, Funchal, Aveiro, Bragança, Évora et Coimbra.

 

A Lisbonne on a également crié : « La voix appartient au peuple. Nous sommes le Conseil », « Troïka et gouvernement, dégagez !. » Le mot d’ordre plus populaire était sans doute « Voleurs ! »


Comme prévu, à 18 heures a été chanté « Acordai », de José Gomes Ferreira et Fernando Lopes-Graça, l’une des chansons préférées de prisonniers politiques avant la révolution du 25 avril.

Des manifestations de masse ont duré toute la nuit.

 

Rédaction de Viento Sur,

 le 22 septembre 2012

Viento Sur
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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 14:17

 

Avec des centaines de milliers de personnes dans la rue, la manifestation nationaliste catalane du 11 septembre a été peut être l’une des plus massives de l’histoire contemporaine de la Catalogne.

Sur fond de coupes budgétaires


Cette journée a montré la montée spectaculaire de l’indépendantisme dans l’opinion publique depuis la mutilation par la majorité du Parlement de Madrid (avec une majorité PSOE à l’époque) du projet de réforme du statut politique de la Catalogne déclenché en 2006 par un gouvernement de « gauche plurielle » (PS, eurocommunistes verdisés d’ICV et nationalistes de gauche d’ERC).


Le retour de la droite nationaliste au gouvernement en Catalogne s’est accompagné de coupes budgétaires et d’une grosse campagne politique et médiatique pour arriver à un pacte fiscal avec l’État afin d’en finir avec le prétendu « déficit fiscal ». La Catalogne subit un énorme décalage entre les impôts payés et les ressources publiques qu’elle reçoit de la part de l’État. Bien évidemment, les nationalistes de droite du CiU ont fait croire à l’opinion publique que les coupes budgétaires sont de la faute du pouvoir central de Madrid et non l’application sans complexes de leur propre modèle de société…

Entre le populisme et la déstabilisation… un contexte contradictoire


Malheureusement la montée d’un indépendantisme interclassiste a éclipsé symboliquement la lutte contre les coupes budgétaires et a divisé et paralysé le mouvement ouvrier, à priori hostile a un nationalisme débridé sans aucun contenu social. Le coté populiste du mouvement est évident, mais ce qui est aussi certain, c’est que les objectifs fixés par le gouvernement de la « Generalitat » ont été débordés, lui qui souhaitait simplement une grosse mobilisation pour faire pression sur le premier ministre Rajoy afin de négocier le pacte fiscal.

 

Le mot d’ordre de la manifestation était carrément autour de l’idée d’« independència » et on a vu aussi de vraies manifestations du refus de l’« establishment » politique dans son ensemble. Même des leaders du CiU, la droite nationaliste catalane, ont été harcelés au point de devoir quitter la manifestation.


La situation qui s’ouvre est porteuse d’une possible déstabilisation : d’un côté la critique de l’État espagnol, et de l’autre le débordement de la droite nationaliste catalane.


La droite doit maintenant surfer sur une situation où la haute bourgoisie pousse pour ne pas déborder les consensus constitutionnels déjà construits, mais où la petite bourgoisie et de larges couches populaires ont déclenché un mouvement de rupture avec l’État, mouvement que le gouvernement catalan ne contrôle déjà plus.


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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 10:34

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esquerda.net

Sábado 15 de septiembre de 2012

 

Les principaux syndicats grecs:  GSEE (privé) et ADEDY (public) ont appelé à une grève générale pour le 26 septembre pour protester contre l'autérité imposée par la troïka et le président Samaras.


Ce sera la première grève générale depuis la formation du gouvernement entre le parti socialiste (PASOK) , la gauche démocratique (DIMAR) et  Démocratie Nouvelle.

 

Au même moment se discutent de nouvelles mesures d'austérité de 11,5 milliards d'euros pour 2013 et 2014 qui comprennent: une nouvelle baisse du salaire minimum et des pensions que le gouvernement avait pourtant promis d'éviter, une attaque contre les négociations collectives, les indemnités de licenciement et une hausse de l'âge de la retraite, entre autres.

 

Source: http://www.vientosur.info/spip/spip.php?article7132

 

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