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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 10:07

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7 avril 2013 à 16h43 

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"Non à l'excision ! Ne les touchez plus ! Elles ont assez souffert..."
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Les paroles du chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly ont résonné dans le parc de la mairie de Quimperlé (29), cet après-midi. Plantation d'un arbre (un charme), flash-mob... Arborant un foulard blanc, près de 200 personnes se sont réunies pour fêter le retour des participants à la grande marche contre l'excision, lancée par l'association Marche en corps.

 

Partis de Quimperlé le 9 mars de Quimperlé, les marcheurs ont parcouru 450 km jusqu'à Angers où ils sont arrivés le 6 avril. Une longue marche pour le droit des femmes, organisée pour répondre à l'appel des Maliennes de Nara, ville jumelle de Quimperlé. Un premier pas puisque d'autres marches viendront, à Paris puis au Mali.

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http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimperle-concarneau/quimperle/quimperle-200-personnes-disent-non-a-l-excision-07-04-2013-2061795.php

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 13:48

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La gynécologie est une spécificité française. Grâce à elle, l’espérance de vie des femmes s’est nettement améliorée : dépistage précoce des cancers féminins, utilisation individualisée des contraceptifs… mais elle est toujours en danger.


Trop peu de postes sont ouverts en gynécologie : trente en 2012 contre cent trente en 1986 ! Si ce chiffre n’augmente pas significativement dans les années à venir c’est la disparition à terme de la gynécologie en France. La possibilité pour les femmes de confier leur suivi gynécologique au spécialiste formé pour cela est ainsi remise en cause, et avec elle la prévention.


C’est pourtant grâce à ce suivi que le nombre de cancers du col de l’utérus a été divisé par quatre en vingt ans, la mortalité réduite de moitié et qu’il y a une baisse de la mortalité pour le cancer du sein avec un des meilleurs taux de survie. C’est aussi grâce à la gynécologie que les femmes peuvent bénéficier d’une contraception adaptée.

Que font les politiques ?

Le comité de défense de la gynécologie médicale a été reçu le lundi 8 octobre au ministère de la Santé, où il a fait part de son extrême inquiétude quant à la santé des femmes. Pour l’instant aucune augmentation du nombre de gynécologues médicaux n’est envisagée. Encore une fois les socialistes poursuivent la politique de la droite et sacrifient la santé des femmes en se réfugiant derrière les Agences régionales de santé (ARS) créées par le gouvernement Sarko pour gérer et administrer la santé [1].


Ce sont elles qui sont chargées de proposer le nombre de postes d’internes, à partir de la reconnaissance des besoins. Ce qui serait une procédure technique et non une volonté politique ! Alors que c’est pourtant bien une volonté politique que de ne pas doter la santé d’un budget conséquent.

Un recul social

Les ARS considèrent ainsi que 0,5 gynécologue médical pour 5 000 femmes en Auvergne, ou 0,8 gynécologue médical pour 5 000 femmes en Île-de-France sont suffisants, selon les préconisations de l’Ordre des médecins. Or, selon l’Observatoire national de la démographie des professions de santé, les effectifs actuels ne permettent plus qu’à un quart des femmes en âge de consulter d’avoir accès à leur spécialiste [2].

 

Selon l’Ined et de l’Inserm cette fois, à propos des 20-24 ans, « le suivi gynécologique a par ailleurs diminué chez ces jeunes femmes : en 2010, 12,2 % d’entre elles déclarent ne pas avoir de suivi habituel, contre 6,9 % en 2000 ».


Et la situation risque de s’aggraver, car près de la moitié des gynécologues (48 %) vont partir en retraite dans les cinq ans à venir. Encore une régression sociale pour les femmes !


Agnès (AL Toulouse)


[1] La loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, créée les Agences régionales de santé (art. 118). Elles sont le pilier de la réforme du système de santé

[2] Rapport de février 2011.

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http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article5210

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 14:40

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 187 (21/03/13)

Les Femen sont ce groupe ukrainien féminin qui s’est fait connaître pour ses actions seins nus, slogans peints sur la poitrine, et la recherche de confrontation physique. Il y a maintenant une section française qui a connu une très grande popularité médiatique ces derniers mois.

 
Mais les médias ont relayé leurs actions bien plus pour l’attractivité de jeunes femmes, conformes aux canons de beauté actuels et à demi-nues, et pour la violence des images de confrontation, que sur le fond politique. Le débat sur les modalités de mobilisation féministe s’est ainsi déplacé vers une question dont l’enjeu est tout de même discutable : faut-il, ou ne faut-il pas, montrer ses seins quand on est féministe et qu’on veut se faire entendre ?


Ce qui se joue ici, ce n’est pas tant l’existence, les modalités, ou les positions de cette organisation somme toute groupusculaire, mais le rapport des féministes – et des mobilisations en général – aux médias. Ainsi lors des mobilisations pour l’égalité des droits, a-t-on pu entendre ad nauseam que pour gagner en popularité, le mouvement devait séduire les médias, et pour cela « construire des images » ou « raconter des histoires ».


Sans raccourci


Or ce rapport de soumission aux desideratas médiatiques esquive deux éléments pourtant centraux. Le premier est que les médias ne sont pas neutres et appartiennent à des groupes capitalistes. On ne peut donc penser le rapport aux médias en occultant la réalité d’une idéologie dominante dont ils sont parmi les principaux propagateurs.

 

Le second est de remettre en cause l’idée selon laquelle les médias sont nécessaires pour influencer l’opinion publique et ainsi faire pression sur les hommes politiques qui s’inquiéteraient de leur réélection. Car le raccourci médiatique ne permet ni de faire un travail de conviction à la base ni de créer des mouvements de masse auto-organisés, pourtant seuls à même de provoquer la prise en main de leur émancipation collective par les premierEs concernéEs.


Chloé Moindreau

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 14:36

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 187 (21/03/13)

 

Les restructurations des centres IVG s’accélèrent et accentuent les menaces qui pèsent sur le droit des femmes à disposer de leur corps. À Lyon Sud, la restructuration est effective depuis le 12 novembre 2012. Une 2e restructuration s’ajoute désormais à la 1re.


Un des deux services de gynécologie, contenant les quatre lits dédiés aux IVG, va fermer par « manque d’activité ». En réalité, le « manque d’activité » ainsi argumenté par la direction, relève d’un manque d’accueil directement imputable aux restructurations, l’infirmière effectuant seule à la fois l’accueil et les consultations !


Le Collectif de défense de l’IVG dans le Rhône a appelé à un rassemblement le 22 janvier dernier devant les Hospices civils de Lyon, qui a regroupé 150 personnes. Un prochain rassemblement est prévu le 27 mars. Il faut construire une mobilisation pour s’opposer aux politiques d’austérité qui ont des conséquences très concrètes sur la vie des femmes : la détérioration des services publics remet en cause le droit à l’avortement, en rendant son accès de plus en plus difficile. L’arrivée du PS au pouvoir a permis quelques avancées, notamment le remboursement de l’IVG à 100 % mais le gouvernement continue une politique remettant en cause l’accès à l’IVG.


Face à cette urgence, nous devons imposer par nos luttes nos revendications : des emplois de titulaires pour répondre aux besoins, des CIVG autonomes, avec un personnel dédié, formé et volontaire, et la réouverture des CIVG fermés. Nous revendiquons le droit à disposer de nos corps et refusons d’être une variable d’ajustement pour le système capitaliste.


Céline Lyon

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 10:27
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Tunis. Correspondance dimanche 24 mars 2013
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L'inquiétude est vive, chez les féministes : depuis quelques jours, Amina, la fondatrice de la branche tunisienne des Femen, ce groupe contestataire féministe d'origine ukrainienne connu pour défiler seins nus, est introuvable. Ses camarades redoutent que des islamistes ne soient à l'origine de sa disparition.


Lorsqu'elles créèrent le mouvement, au lendemain de la révolution, en mars 2011, les militantes, toutes étudiantes, n'imaginaient pas en arriver là. « On s'était battu pour dégager Ben Ali. On voulait une société où la femme aurait toute sa place, sa liberté, raconte Sarra, 21 ans, étudiante en médecine à Tunis. Avec quelques amis, nous avions découvert l'existence des Femen sur Facebook. On a décidé d'en créer une branche en Tunisie. »


Avec une interrogation, déjà : comment concilier le style provoquant des Femen et la culture arabe ? « Nous en avons beaucoup débattu. Par exemple, il était inimaginable de défiler seins nus en Tunisie. On se serait fait lyncher. Personne n'aurait compris. Mais nous avons gardé cet esprit de provocation quand nous défilons. »


Sur les T-shirts des militantes, le logo des Femen, représente des seins. Et leurs slogans féministes tranchent avec ceux qu'on peut lire dans les manifestations : « Vous faites de nous des putes, nous ferons de ce monde un bordel ! » Si elles étaient parfois agressées, jusqu'à présent, cela n'était que verbalement.


Mais il y a quinze jours, Amina a décidé de monter d'un cran dans la provocation. Avec une autre jeune femme, elle a posté sa photo seins nus sur la page Facebook de l'association, avec ce slogan écrit sur son corps : « Mon corps m'appartient. Il n'est l'honneur de personne. » Les islamistes se sont immédiatement déchaînés. Le site des Femen a été piraté, des menaces de mort proférées. « Si Dieu le veut, ces saletés vont disparaître de Tunisie », pouvait-on ainsi lire sur le site. Adel Almi, le médiatisé président de l'Association centriste pour la sensibilisation et la réforme, a également appelé à punir la jeune femme.


Pour les Femen, cette disparition, si elle est confirmée, vient conforter la certitude que « nous assistons à la naissance d'une nouvelle dictature, puissante, car elle est religieuse. Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, voulait remplacer le principe d'égalité homme-femme dans la constitution par « la femme est complémentaire de l'homme ». La mobilisation l'a fait céder. Mais jusqu'où iront-ils ? ».


 

Jacques DUPLESSY.
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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 11:36

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18 mars 2013

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C'est un lieu d'écoute et de soutien aux femmes victimes de violences conjugales. Ces permanences de proximité ont accueilli 48 femmes en 2012. Il se trouve sous le toit du pôle de solidarité.

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Ici, la violence n'est pas uniquement physique. Elle peut prendre d'autres formes. « Le harcèlement moral est destructeur », précise Morgane Boëté, psychologue. « La violence conjugale est un vrai fléau. Une femme sur dix en France en est victime », ajoute-t-elle. Depuis décembre dernier, au pôle de solidarité, elle apporte son soutien aux femmes se trouvant dans cette situation.


Écoute, accueil information...

Ce lieu d'accueil de proximité, qui se trouve place du Château à Guingamp, a été créé en 2007. Il en existe deux autres dans le département : Dinan et Lannion. L'association Maison de l'Argoat gère celui qui se trouve à Guingamp. « Son but est d'améliorer les réponses apportées aux femmes victimes de violences et à leurs enfants par la mise en réseau des partenaires sur le territoire concerné et développer des réponses nouvelles en fonction des besoins repérés : droits, intégrité physique, santé, insertion sociale et professionnelle, hébergement... », ajoute Philippe Mével, le directeur de la Maison de l'Argoat. C'est un espace d'écoute, d'accueil, d'information et d'orientation. Il permet d'être au plus près des victimes.

48 femmes accueillies en 2012

En 2012, 48 femmes ont été accueillies, informées, orientées et accompagnées à Guingamp. « La part des femmes âgées de 35-44 ans est la plus représentative. Néanmoins, toutes les classes d'âge sont impactées par les violences. » Majoritairement, les femmes sont originaires de Guingamp communauté (37 %) et du pays de Guingamp (36 %). Elles sont également 17 % à habiter Paimpol. L'enfant est aussi une victime collatérale des violences faites aux femmes. « 78 enfants composant la cellule familiale ont été impactés par les violences intrafamiliales. »

Porter plainte ?

En septembre 2012, l'animatrice est partie pour raison de santé. Jusqu'à décembre, le service du côté des femmes du pays a connu un fonctionnement en pointillé. « Pour des raisons financières, le service n'a été ouvert que partiellement jusqu'à fin décembre. Seule la permanence a été maintenue. Par conséquent, nous notons une diminution des contacts et rencontres avec les partenaires, une diminution des accompagnements ainsi que des visites à domicile. »

 

En 2011, 68 femmes avaient poussé la porte de ce lieu d'accueil contre 48 l'année dernière. En 2012, sept femmes ont finalement décidé de porter plainte. « Elles n'osent pas. C'est une démarche difficile à faire », indique Morgane Boëté. « Quand il y a une plainte, on est plutôt bien suivi par le procureur de la république », commente Philippe Mével, qui note également que les services de gendarmerie ne prennent pas à la légère ces violences. L'alcool n'est pas forcément au coeur des violences subies par les femmes. « On est sur autre chose. On est sur du harcèlement, du dénigrement, du chantage... » Ces violences concernent tous les milieux sociaux. En cas d'urgence, la Maison de l'Argoat possède un studio à Guingamp pour héberger les victimes. « On ne laisse personne à la rue. S'il y a une demande de mise à l'abri, on trouvera une solution ».

Le planning des permanences jusqu'en juin

Jusqu'en juin, le planning des permanences d'accueil a été modifié.

 

Le premier et troisième lundi de chaque mois, un accueil écoute femmes se déroule sur site de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Cette permanence spécialisée est gérée par un des partenaires de la maison de l'Argoat : Adalea (bureau départemental accueil, écoute femmes), qui s'occupe de l'accompagnement à long terme.

Renseignements au 02.96.68.42.42.

 

Le lundi, de 14 h à 17 h, la Maison de l'Argoat y assure sa permanence. Renseignements au 02.96.21.27.93 et au 02.96.40.17.40. Le troisième jeudi de chaque mois, de 13 h 30 à 17 h, la permanence est assurée par un troisième partenaire de la maison de l'Argoat : le CIDF (Centre d'information des droits de la femme) qui apporte une aide juridique.

Renseignements au 02.96.78.47.82.

 

Entretien sur rendez-vous. Le deuxième et quatrième vendredi de chaque mois, de 9 h 30 à 12 h 30, permanence d'accueil de la Maison de l'Argoat.

Renseignements au 02.96.68.42.42.

Ces permanences d'accueil sont gratuites. Ce lieu d'accueil se trouve sous le toit du pôle de solidarité, place du Château à Guingamp.

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http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/guingamp/ville/violences-un-soutien-pour-les-femmes-18-03-2013-2038274.php

 


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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 12:55
par Mona Chollet, mardi 12 mars 2013

« Les musulmans semblent éprouver un sentiment de puissance virile à voiler leurs femmes, et les Occidentaux à les dévoiler »,

 

écrivait l’essayiste marocaine Fatema Mernissi dans Le Harem et l’Occident (Albin Michel, 2001). L’engouement des médias français pour des figures comme les Femen ou Aliaa El-Mahdy, l’étudiante égyptienne qui, en 2011, avait posé nue sur son blog (1), offre une nouvelle confirmation de la justesse de cette observation. On a pu voir sur France 2, le 5 mars, un documentaire consacré au collectif d’origine ukrainienne implanté en France depuis un peu plus d’un an (2), et un autre intitulé Aliaa, la révolutionnaire nue sur Public Sénat pour le 8 mars, Journée internationale des femmes.


Tant pis pour les milliers de femmes qui ont le mauvais goût de lutter pour leurs droits tout habillées, et d’offrir un spectacle moins conforme aux critères dominants de jeunesse, de minceur, de beauté et de fermeté. « Le féminisme, c’est ces femmes qui ont défilé dans les rues du Caire, pas les Femen ! Et sur ces femmes-là, je vois peu de documentaires TV », s’insurgeait sur Twitter, le 6 février dernier, la correspondante de France Inter en Egypte, Vanessa Descouraux. En France, les organisations féministes « se voient désormais plus souvent interpellées sur ce qu’elles pensent du mouvement d’origine ukrainienne que sur leurs propres actions » (3).

« Si tu montres tes nichons, je reviens avec mon photographe »

Femmes, vous voulez vous faire entendre ? Une seule solution : déshabillez-vous ! En octobre 2012, en Allemagne, les réfugiés qui campaient devant la Porte de Brandebourg, au centre de Berlin, pour dénoncer leurs conditions de vie peinaient à attirer l’attention des médias. En colère, une jeune femme qui manifestait avec eux lança à un journaliste de Bild : « “Tu veux que je me mette à poil ?” Le journaliste acquiesce et promet de revenir avec son photographe. D’autres journalistes l’apprennent et voilà, la foule d’objectifs se réunit autour des jeunes femmes qui soutiennent les réfugiés. Elles ne se sont pas déshabillées, mais ont profité de l’occasion pour dénoncer le sensationnalisme des médias (4). »


Les Femen, elles, ont été plus pragmatiques. Lors de leurs premières actions, en Ukraine, en 2008, elles avaient inscrit leurs slogans sur leurs dos nus, mais les photographes ne s’intéressaient qu’à leurs seins. Elles ont donc déplacé les inscriptions (5)... Cet ordre des choses n’inspire pas d’états d’âme particuliers à Inna Chevchenko, l’Ukrainienne qui a exporté la marque Femen en France : « On sait de quoi les médias ont besoin, déclarait-elle en décembre à Rue89. Du sexe, des scandales, des agressions : il faut leur donner. Etre dans les journaux, c’est exister (6). » Vraiment ?


Certes, la militante féministe Clémentine Autain a raison de rappeler que « le happening, c’est dans notre culture. De la suffragette Hubertine Auclert, qui renversait les urnes lors des élections municipales de 1910 pour que les journaux de la IIIe République puissent avoir leurs photos trash à la Une, aux militantes du MLF qui balançaient du mou de veau dans les meetings des anti-avortement dans les années 1970, on sait aussi monter des coups (7) ! ». Ce mode d’action est aussi celui de l’association Act Up dans sa lutte contre le sida. Mais encore faut-il que derrière les « coups », il y ait un fond politique solide et bien pensé qui leur donne leur sens. Or, dans le cas des Femen, c’est peu dire que le discours ne suit pas. Quand il ne se révèle pas franchement désastreux.

Contre les vieilles femmes qui lisent des livres

La réduction permanente des femmes à leur corps et à leur sexualité, la négation de leurs compétences intellectuelles, l’invisibilité sociale de celles qui sont inaptes à complaire aux regards masculins constituent des pierres d’angle du système patriarcal. Qu’un « mouvement » — elles ne seraient qu’une vingtaine en France — qui se prétend féministe puisse l’ignorer laisse pantois. « Nous vivons sous la domination masculine, et cela [la nudité] est la seule façon de les provoquer, d’obtenir leur attention », déclarait Inna Chevchenko au Guardian (8). Un féminisme qui s’incline devant la domination masculine : il fallait l’inventer.

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 12:55

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11 mars 2013 

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Une centaine de personnes - hommes et femmes - ont pris, samedi matin, le départ de la grande marche de sensibilisation contre l'excision, organisée par l'association quimperloise Marche en corps.

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Au rythme des ânes, les volontaires vont parcourir 450 km jusqu'à Angers, en un mois. 29 étapes pour interpeller, informer, échanger, partager sur les souffrances infligées aux femmes dans le monde, uniquement en raison de leur sexe. Une marche équivalente entre les villes maliennes jumelles de Bamako (avec Angers) et Nara (Quimperlé) devrait être organisée en 2014.

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Voire la vidéo sur www.letelegramme.com

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/quimperle-les-premiers-pas-de-la-grande-marche-contre-l-excision-11-03-2013-2030787.php

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 09:43

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Social samedi 09 mars 2013
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Lundi soir, les participants de cette mobilisation, initiée par l’association Marche en corps, passeront dans la ville. Ils invitent les habitants à rejoindre ponctuellement leurs rangs.


Afin de protester contre les mutilations faites aux femmes, une marche d’un mois est organisée, entre Quimperlé et Angers. Vers 17h, lundi 11 mars, le groupe de marcheurs fera une étape festive à Hennebont.


Des animations


Après un concert de bombarde et biniou organisé sur la place Foch, le groupe participera, à 18 h, au Cercle du silence organisé par le Mouvement de la paix. À 18 h 30, un pot sera organisé, à la Maison Saint-Hervé. Puis, autour d’un repas, la soirée se prolongera avec des chants du monde, interprétés par l’ensemble vocal Ktêma.

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http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-La-marche-contre-l-excision-fait-une-halte-a-Hennebont_40771-2171049-pere-bre_filDMA.Htm

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 08:48
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NPA 7 mars 2013
 

Les politiques d’austérité, que le gouvernement Hollande - Ayrault poursuit et amplifie après les gouvernements de droite, ont des conséquences très concrètes sur la vie des femmes.

 

Les femmes subissent directement la détérioration des services publics  : en à peine dix ans, c’est 144 maternités et 180 centres IVG fermés, rendant l’accès au soins de plus en plus difficile, en particulier pour l’avortement. La pénurie grave de places en crèche et en maternelle, la destruction du service de santé public et des retraites reporte sur les femmes la charge des enfants, des malades et des personnes âgées, limitant leurs possibilités de travailler et d’acquérir ainsi une autonomie financière.


Les suppressions de postes dans la fonction publique et diminution des budgets dans le milieu associatif impactent en premier les femmes, qui représentent près de 60 % des fonctionnaires, en particulier dans l’éducation, la santé (77 %) ou l’administration publique (73 %), et 70 % des salariéEs du secteur associatif. Les femmes touchent des salaires inférieurs de 27 % à ceux des hommes, et représentent 80 % des temps partiels, et leur taux de chômage est supérieur à celui des hommes… De plus, elles assument 80 % des tâches domestiques, du travail non rémunéré. Avec la crise actuelle, la situation de l’ensemble des salariéEs est en train de s’aggraver, et les incitations au retour au foyer des femmes se font de plus en plus fortes.


Des mesures d’urgence


Nous voulons des créations d’emplois de titulaires dans tous les secteurs où les besoins se font sentir – petite enfance, éducation et santé en particulier –, emplois majoritairement féminins et dont l’absence retombe d’abord sur les femmes. Les tâches assumées par le secteur associatif doivent être reconnues comme un véritable service public et financées comme telles. Dans le privé, il faut imposer l’égalité des salaires, l’interdiction des temps partiels imposés, la transformation des contrats précaires en CDI… afin de permettre aux femmes de gagner leur autonomie économique.


C’est notamment essentiel pour les femmes victimes de violence.

 

La plupart des femmes violées, battues, harcelées, connaissent leur agresseur  : père, patron, conjoint, ex… Les violences contre les femmes touchent tous les milieux, et trop souvent les femmes n’ont pas d’échappatoire, contraintes de rester dans les cadres familiaux. Nous exigeons également l’ouverture de foyers d’accueil pour les femmes et leurs enfants, et la fin de la logique sexiste dans la police et la justice qui broie les femmes qui osent porter plainte et libère les agresseurs  !


Mobilisation contre ce gouvernement


Si la loi autorisant le mariage pour les couples de même sexe a été adoptée suite à une large ­mobilisation, l’autorisation de la PMA (procréation médicalement assistée, légale et largement utilisée pour les couples hétéros stériles) pour les lesbiennes a été repoussée. Encore une fois, les femmes sont les premières victimes d’un gouvernement qui tergiverse. La mobilisation pour l’égalité totale des droits va donc devoir se poursuivre et s’amplifier pour gagner le droit à la PMA pour les lesbiennes et les femmes célibataires. Alors que la médecine a permis des avancées dans l’autonomie des femmes (contraception, IVG), pourquoi conditionner la maternité au fait d’être en couple hétérosexuel  ?


Malgré un vernis féministe, le gouvernement applique aussi les politiques d’austérité dont sont victimes les femmes. Najat Vallaud-Belkacem ose même qualifier l’Accord national interprofessionnel, qui vise à la précarisation de l’ensemble des salariéEs, d’«  avancée décisive pour les femmes à temps partiel  »   ! S’il est vrai que l’accord introduit une limitation des temps partiels à 24 h/semaine, il permet aussi de nombreuses dérogations. Il offre surtout au patronat l’outil des «  avenants temporaires  », rendant possible au bon vouloir de l’employeur l’augmentation du temps de travail des salariéEs à temps partiel, sans modification du contrat de travail.


Solidaires des luttes internationales


Premières touchées par la crise, utilisées comme variable d’ajustement par les capitalistes, les femmes luttent et s’organisent à l’image des Licenci’elles qui luttent contre les licenciements massifs et pour la convergence des luttes.

En solidarité avec les femmes du monde entier, celles qui luttent contre les désastres écologiques à travers le monde, celles qui résistent dans les pays en guerre, celles qui se lèvent contre les politiques d’austérité, celles qui se battent pour la scolarisation des filles, celles qui revendiquent toujours le droit à être reconnues égales des hommes, d’exister et de disposer de leurs corps par et pour elles-mêmes, nous serons dans la rue le 8 mars.

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Commission nationale intervention féministe du NPA

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* Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 185 (07/03/13).
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