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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 11:10

 

 

1er juillet 2000
 

La théorie de la révolution permanente a été sans doute une des contributions les plus importantes et les plus novatrices de Trotsky au marxisme du XXe siècle. Comment est-elle surgie et quelle est sa portée aujourd’hui, à la veille d’un nouveau siècle ?

 

La théorie de la révolution permanente n’est pas une spéculation métaphysique mais une tentative de répondre à une des questions les plus dramatiques de notre époque : comment résoudre les problèmes sociaux terribles dont souffrent les pays capitalistes dépendants — « coloniaux et semi-coloniaux » dans le langage de l’époque — comment leur permettre d’échapper à la paupérisation, aux dictatures, aux régimes oligarchiques, à la domination étrangère ? Cette théorie a été sans doute une des contributions les plus importantes et les plus novatrices de Trotsky au marxisme du XXe siècle. Comment est-elle surgie et quelle est sa portée aujourd’hui, à la veille d’un nouveau siècle ?

 

 

Lire la suite ici

 

Qu’est-ce que la révolution permanente ? (Thèses)

 

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 12:06
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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 11:56

 

 

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 11:47

À l’occasion des dix ans de la mort de Pierre Bourdieu, nous republions un texte rédigé par Daniel Bensaïd en 2002 et consacré aux engagements du sociologue. Plus largement, ce texte pose la question du rôle politique que peuvent jouer les intellectuels et des conditions d’émergence d’une « politique de l’opprimé ».

 

À la rentrée éditoriale de l’automne 1998, à l’occasion de la publication de son livre sur la domination masculine, une furieuse campagne médiatique s’est déchaînée contre Pierre Bourdieu1.

 

Dans Esprit, Olivier Mongin et Joël Roman dénoncèrent ainsi la « fuite en avant du savant » passé avec armes et bagages de « la sociologie de la dénonciation » au « discours populiste de la révolte ».

 

Une polémique peut cependant en cacher une autre. Après la parution, en 1993, de La Misère du Monde et après les grèves de l’hiver 1995, les interventions publiques de Pierre Bourdieu ont donné un nouvel élan au retour de la question sociale et de l’engagement politique.

 

En retournant son propre capital symbolique contre le discours dominant de l’expertise et de la compétence, en opposant « un effet d’autorité à un autre », en détournant au service des dominés les stratégies de domination, Bourdieu légitimait une parole de résistance et répondait au vieil appel de Nizan de trahir la bourgeoisie pour l’homme.

 

Les intelligences serviles de la contre-réforme libérale n’ont pas pardonné à l’intellectuel plébéien cette honorable trahison.

 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 12:43

 

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 11:31

 

 from raph on Vimeo.

 

Seafrance nous permet de revenir sur une des coopératives ouvrières les plus connues: Lip

 

Lire aussi, Charles piaget: http://alencontre.org/europe/les-luttes-de-lip-de-1948-a-1983.html

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 11:27

LIP_GOP-203x300.jpg

La lutte des travailleurs de SeaFrance pour leur survie a remis les Scop, autrement dit les sociétés coopératives ouvrières de production, et depuis 2010 les sociétés coopératives et participatives, dans l'actualité. Mais ce que Sarkozy, dans sa fièvre préélectorale, fait mine de découvrir aujourd'hui, les travailleurs le connaissent depuis longtemps : quand le patron s'en va avec la caisse, pourquoi ne pas essayer de faire tourner la boutique entre ouvriers ?

Bien des travailleurs ont tenu ce raisonnement et montré qu'ils ne se débrouillaient pas plus mal que les patrons, qu'ils étaient capables de produire, de réinvestir les bénéfices, de se verser des salaires corrects, et se passaient très bien de verser des dividendes à des actionnaires inconnus. C'est ce qu'ont fait les ouvriers de la Verrerie ouvrière d'Albi en 1896, alors conseillés par Jean Jaurès, et les ouvriers de LIP il y a quarante ans. C'est ce que font aujourd'hui les salariés de multiples petites entreprises que la crise actuelle ou leurs propriétaires avaient mis en faillite. De tentatives menées au début par des militants ouvriers socialistes, les coopératives sont devenues depuis longtemps des Scop, c'est-à-dire des entreprises dotées d'un statut juridique et légal. Pourtant, aujourd'hui comme hier, la coopérative ouvrière peut rester un moyen de défense, parmi d'autres, pour les travailleurs menacés d'être jetés à la rue.

Cependant, en restant dans le cadre de l'économie capitaliste, la constitution de coopératives ouvrières ne peut pas être une solution d'ensemble. Il y a bien sûr l'obstacle de la taille : les coopératives ouvrières qui perdurent sont en général petites, voire très petites, et dotées d'une production très spécifique. Écouler les montres LIP est une chose, commercialiser le carburant d'une raffinerie en serait une autre.

Mais l'obstacle est surtout le système capitaliste lui-même. En effet les Scop restent des entreprises soumises à la concurrence et aux lois du marché : la meilleure Scop du monde ne peut rien en cas de krach financier, d'effondrement général ou même tout simplement de rétrécissement de la demande existant pour sa production.

On ne peut que comprendre les travailleurs de SeaFrance ou d'autres entreprises qui, face à la démission de leur patron et à l'absurdité du système, se disent qu'après tout mieux vaut se donner les moyens de gérer eux-mêmes l'entreprise. Surtout, à l'échelle de leur entreprise, ils peuvent se trouver sans autre solution, car c'est cela ou la perte de leur emploi.

La seule véritable solution coopérative est que l'ensemble de l'économie soit géré et contrôlé par l'ensemble des travailleurs, dans leur intérêt et dans celui de toute la collectivité. C'est hors de portée des travailleurs d'une seule entreprise. Mais c'est ce programme, celui de l'expropriation des capitalistes, de la planification de l'économie et de sa gestion par les travailleurs eux-mêmes, qu'il faut mettre à l'ordre du jour.

Paul Galois

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2266&id=5

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 11:06

 

Le premier chapitre de ce livre s'ouvre par une citation éloquente du préfet de police Léonard, datant de 1948 : « Il faudrait trouver un moyen de les empêcher de venir en France s'ils ne sont pas assurés d'y pouvoir vivre normalement. Ce mythe de l'égalité des droits conduit à des situations inextricables. »


En donnant ainsi le ton de son ouvrage, Emmanuel Blanchard va pouvoir faire œuvre d'historien à double titre. En premier lieu parce qu'il sait éclairer finement la complexité des rapports entre la police et les populations algériennes exilées en région parisienne. En second lieu parce qu'il le fait sur une durée qui permet de mieux comprendre la part coloniale de ces rapports et ce que cela implique. Il nous rappelle que le 17 octobre 1961 – date à laquelle la policière parisienne noya des centaines de manifestants algériens – ne fut pas un « incident isolé ». Ainsi il rapporte précisément les enjeux de la disparition des mémoires algériennes comme françaises des sept morts algériens du 14 juillet 1953, mais également de bien d'autres affrontements.


Il nous permet également de mieux comprendre à quel point les problématiques et les logiques d'hier recoupent et font exister les logiques actuelles. À l'évidence le premier intérêt du livre est de permettre de mieux comprendre comment l'institution policière met en œuvre des modes d'actions (exemple : la rafle, fichage, etc.) qui sont actualisés et radicalisés selon le contexte politique, mais qui rappellent la longue durée d'une logique centrée autour du refoulement, de l'internement, bref de ce que la police appelle alors le « problème Nord-africain ».


Ainsi se met en place une culture d'institution tissée de représentations, de croyances et de valeurs, avec des pratiques prescrites et proscrites, des usages, rites et routines sur lequel repose au final l'institution en question. Comment alors ne pas s'interroger (et l'auteur le fait habillement) sur les héritages et les continuités pour les « zones de souveraineté policière » contemporaine ?


Pour autant nulle tentation de simplification, ainsi sont distinguées des périodes que l'on peut résumer ainsi :


- de 1944 à 1947, le statut des Algériens évoluent – une citoyenneté pour le moins paradoxale et diminuée leur est accordé – la police est épurée, les services spécifiques d'encadrement des « Nord-africains » sont dissous, et en théorie ceux-ci sont libres de circuler sur le territoire national.


- de 1947 à 1956, le répertoire policier s'adapte progressivement, à partir de 1953, avec des unités ciblant plus spécifiquement les Algériens. Le « problème Nord-africain » est perçu comme étant de plus en plus crucial, à l'aune d'une lutte contre le communisme, mais aussi par la criminalisation de la « clochardisation » des émigrés.


- après 1956, l'extension à la métropole de la guerre d'indépendance est marqué par le tournant de 1958, où les policiers parisiens cibles de l'OAS et des groupes armés du FLN sont engagés dans une politique « d'élimination des indésirables ».

 

C'est dans ce contexte que le préfet Maurice Papon nommé en 1958, regrettant l'impossibilité d'importer les méthodes de l'armée en Algérie, recrée des services « antiterroristes » avec des Sections administratives spécialisées assurant renseignement, assistance sociale, et action au seins des populations algériennes, avec des militaires, et bien sûr des tâches de répression, dont le sale boulot – et notamment la torture – est assuré par majoritairement par des « harkis ». Bref il s'inspire en tous points des méthodes de l'armée en Algérie, avec une militarisation du travail policier, c'est-à-dire usage de la torture et dépassement quotidien des pouvoirs exceptionnels accumulés. Papon, en jouant sur la peur du pouvoir de perdre le contrôle de la police, reçoit un « chèque en blanc » à l'automne 1961 pour démanteler le FLN, avec les conséquences que l'on connaît pour le massacre d'octobre 1961.


Emmanuel Blanchard évoque également des faits peu connus. Il rappelle que l'armée française continue à nier qu'elle a utilisé massivement la torture en Algérie, malgré toutes les preuves et les démonstrations. C'est ainsi le cas d'un livre signé par cinq cent généraux à la fin 2001 dans un Livre blanc de l'armée française en Algérie. Mais il est encore moins connu que la torture se pratiquait à grande échelle dans les commissariats de l'Hexagone pendant la guerre d'Algérie. En raison de la position gouvernementale et des risques de saisies, nombre d'affaires de torture alléguées ne furent guère diffusées au-delà de tracts militants ou d'entrefilets dans la presse régionale.


En réalité ce que décrit Emmanuel Blanchard c'est une logique de police puis de guerre, à défaut d'une politique d'immigration pour des flux considérables. On peut d'ailleurs légitimement penser que c'est dans cette période qu'émerge nombre de pratiques actuelles. Les rafles, les privations de liberté sans véritable fondement juridique, les expulsions forcées, les usages répétés d'une force qui serait considérée comme illégitime à l'encontre de toute population moins stigmatisée…

 

Les pratiques policières de ce type préexistait à la guerre d'Algérie, cette dernière a-t-elle été une parenthèse ? C'est ce qu'Emmanuel Blanchard sous-entend, et il va plus loin. En 2005, aucun jeune émeutier n'a été blessé par balles. Mais la militarisation, l'absence de recrutement policier dans les banlieues, l'absence de consentement à la domination policière, sont trois critères qu'utilisent les historiens anglo-saxons pour définir les pratiques de police (policing) coloniale.


Dans le cas français, la politique de la mémoire relative au passé colonial, la dépendance du pouvoir envers les forces de l'ordre liée à l'instrumentalisation politique des questions de sécurité empêchent d'affronter une question aux enjeux contemporains.

 

Emmanuel Blanchard, La police parisienne et les Algériens (1944-1962), éditions Nouveau Monde, 2011.

 

 

http://www.contretemps.eu/lectures/recension-police-parisienne-alg%C3%A9riens-1944-1962-emmanuel-blanchard


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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 12:05

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Par Roger Goddin le 29-12-2011

 

1.  Mise en contexte


La Commune est un grand soulèvement ouvrier dont la durée sera brève : 72 jours (du 18 mars au 28 mai). Par certains côtés elle annonce les révolutions du 20e siècle. Ainsi, la révocabilité des élus sera [...]

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 13:14

Par Jean-Marie Chauvier le Lundi, 19 Décembre 2011

 

La disparition de l’ancien président tchèque et figure emblématique de la dissidence des pays de l’Est donne lieu à des réécritures de l’Histoire plutôt contestables.

 

Havel est présenté aujourd’hui comme un « résistant anticommuniste », un combattant « contre le communisme », le libérateur de la Tchécoslovaquie « du joug communiste » contre lequel « se souleva » le peuple tchécoslovaque en 1968 lors du « Printemps de Prague »  et en 1989 – lors de la « révolution de velours ».


Il n’était absolument pas question de tout cela avant 1989, ce vocabulaire a été inventé par la suite, de nos jours, c’est une réinterprétation de l’Histoire, dans l’esprit de « l’Histoire des Vainqueurs » (occidentaux) de la guerre froide telle qu’elle s’impose depuis vingt ans, interdisant toute « dissidence » de pensée.


De 1968 (écrasement par les chars du Pacte de Varsovie du mouvement de démocratisation) à 1989, les dissidents tchécoslovaques (et d’autres pays de l’Est) prenaient soin à ne pas se définir comme « anticommunistes ». Ils luttaient pour les droits civiques et les libertés, point.

 

Beaucoup étaient communistes : partisans du « Printemps de Prague », exclus  (500.000 !) du PC tchécoslovaque après 1968. De ce Printemps, certains avaient tiré des conclusions radicales, pour en finir avec le régime qui se disait « socialiste ». Mais une partie d’entre eux persistaient à vouloir un communisme démocratique, fondé sur les conseils  de travailleurs, l’autogestion, une perspective qui certes ne plaisait pas aux « libéraux » … à qui l’histoire a finalement donné raison, admettons que libéralisme et capitalisme sont les grands vainqueurs de cette histoire, balayant non seulement les régimes de l’Est, mais les idées d’alternative, de « troisième voie ». La « fin de l’Histoire comme a dit Fukuyama…ou la « mondialisation heureuse » d’Alain Minc.


Havel lui-même était-il en son for intérieur anticommuniste ? C’est plus que probable et il s’est présenté comme tel par la suite. Mais beaucoup de ceux qu’il représentait (dans la Charte 77) ne l’étaient pas. L’ironie de l’histoire est qu’il se soit retrouvé, lors de la « révolution de velours » de 1989, main dans la main avec Alexandre Dubcek, ancien leader du Printemps 68 et secrétaire général du Parti Communiste tchécoslovaque…

 

Mais Dubcek était déjà un homme du passé, et Havel un homme de l’avenir, non seulement du pays tchèque libéré d’un régime oppresseur, mais du Nouvel Ordre Mondial dont il fut un artisan, très proche des successives administrations américaines et, par exemple, participant à la guerre en Irak.


Soit dit en passant, les « évocateurs de l’Histoire » oublient de préciser que le principal artisan de la « révolution de velours », de la liquidation du bloc soviétique fut le dirigeant…communiste soviétique Mikhaïl Gorbatchev.  Encore une vérité « encombrante » pour qui souhaite une rétrospective « lisse » de l’histoire.


Que l’on dise aujourd’hui que Vaclav Havel, enfant de la grande bourgeoisie praguoise, fut  de tout temps adversaire du communisme, cela se défend. Et cela ne l’a pas empêché d’être un artiste et un homme d’un grand courage. Mais présenter toute dissidence d’autrefois comme « anticommuniste » porte un nom : c’est de la falsification de l’histoire. Le  lavage de cerveaux n’est pas une exclusivité stalinienne !


Jean-Marie Chauvier 19 décembre 2011

(dissident du passé….et du présent)

Photo LUBOMIR KOTEK


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