Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 10:20
2.jpg

Une délégation d’ouvriers coréens devraient se rendre au siège de Valeo pour protester contre les licenciements effectués dans la filiale coréenne de l’équipementier.

Le syndicat des ouvriers métallurgistes de Valeo Corée a décidé d’envoyer une délégation de lutte en France, au siège de la compagnie Valeo afin d’y faire connaître ses revendications : l’annulation des licenciements des ouvriers, la reconnaissance du syndicat des ouvriers métallurgistes la réouverture de l’usine.


L’histoire commence en 2005, quand le groupe Valeo a acheté une usine sud-coréenne de compresseurs dans la province du Chungnam. À l’époque, les salariés se sont réjouis de l’arrivée de capitaux venant d’un pays développé et qui devait permettre à l’entreprise de développer son activité.


Mais à plusieurs reprises, la multinationale française a violé les accords préexistants avec le syndicat et a vendu le terrain de l’usine Valeo Corée, sans jamais réinvestir ces profits dans l’équipement de la filiale coréenne.


En 2007, la nomination de M. Kim à la tête de l’entreprise a marqué la fin d’une direction normale de l’entreprise (diminution des activités marketing, réquisition de 3 % des ventes brutes chaque année que Valeo s’octroyait comme « commission », non reconnaissance du syndicat).


Sous couvert de restructurer et de diminuer les frais de personnels, 60 salariés ont été licenciés en juin 2009 et le salaire des employés avait diminué de 20 %.


En septembre, ce sont 90 salariés qui ont été à leur tour licenciés et les salaires des employés diminués de 40 %. Entre le 20 octobre et le 30 novembre, 48 salariés ont été mis à la retraite. Le 26octobre 2009, alors qu’ils travaillaient comme de coutume à l’usine, les salariés restant recevaient chez eux un courrier par Chronopost annonçant leur licenciement à compter du 1er décembre.


L’expéditeur n’était pas précisé et la lettre n’était pas nominative. Le syndicat et les salariés ont immédiatement voulu demander des explications à la direction mais celle-ci avait quitté l’usine, considérant que son travail était terminé, une fois les lettres envoyées.


Du 23 au 27 novembre, une délégation du syndicat des métallurgistes de Valeo-Corée s’est rendue au Japon où vit Michel Serre, le responsable de cette liquidation, qui a été promu vice-président de la filiale compresseur de Valeo Thermal System au Japon, une fois sa tâche en Corée achevée.


Cette promotion irait de pair avec un plan de licenciement de 80 personnes dans une usine japonaise comptant 187 salariés. Michel Serre a répondu aux ouvriers coréens que la liquidation de l’usine était due à la crise économique et que dans cette conjecture peu favorable, chacun devait faire des sacrifices. Les ouvriers japonais ont montré leur soutien et leur solidarité avec les ouvriers coréens, victimes comme eux de la restructuration de la multinationale française.


Depuis le début du mois de novembre, les ouvriers de Valeo-Corée occupent leur usine dans des conditions météorologiques et financières difficiles. Ils sont, en outre, sont menacés de poursuite par la direction pour occupation illégale du site.


La plupart des ouvriers de l’usine y ont passé toute leur vie active et nombre d’entre eux étaient proches de la retraite. La loi coréenne ne prévoit aucune protection sociale dans cette situation, c’est pourquoi les Coréens disent souvent que « le licenciement est un homicide. »


Les ouvriers de l’usine Valeo-Corée espèrent le soutien des travailleurs en France et leur solidarité face à la loi du profit qui les met aujourd’hui à la rue, sans logement et sans ressources.


Valeo Compressor Korea Local of Chungnam Regional Branch of Korean Metal Workers’ Union (KMWU-KCTU)

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 09:44
Les troupes de l’Otan continuent la fuite en avant en Afghanistan
8284_image.jpg

L’orientation officielle du gouvernement français en ce qui concerne l’Afghanistan est celle de «l’afghanisation », c’est-à-dire le passage progressif du pouvoir à des forces afghanes qui seraient bien sûr fidèles aux exigences des puissances occidentales.


Cette voie est pourtant un échec complet. Alors que la farce électorale de cet automne a fait perdre toute crédibilité à Hamid Karzaï, un rapport de l’ONU publié en octobre affirme que « 60 % des députés afghans sont liés à des personnes ayant un intérêt dans le trafic d’opium ».


La résistance afghane, composée d’une multitude de groupes, aurait désormais une présence active sur 80 % du territoire contre 54 %, il y a deux ans, tandis que des zones entières sont, de fait, administrées directement par des forces opposées à l’occupation.

C’est l’impasse de cette voie qui a motivé la décision d’Obama (prix Nobel de la paix !) d’augmenter massivement les troupes d’occupation. Avec près de 40 000 soldats supplémentaires, les troupes d’occupation auront doublé depuis l’arrivée d’Obama à la tête de l’administration US. Sarkozy a qualifié cette décision de « courageuse et lucide ».

 On passera sur le courage qu’il y a à expédier des troupes sur-armées massacrer des populations, car en la matière, le gouvernement français a battu des records en renvoyant des réfugiés afghans dans leur pays. Mais lucide ?

 Alors que cette période a déjà été la plus meurtrière depuis le début de l’occupation à la fois pour la population afghane et pour les troupes d’occupation, un des objectifs des nouvelles troupes, le sud-ouest de l’Afghanistan, risque d’amplifier la propagation du conflit au Pakistan.
IL y a quelques semaines, tout le monde célébrait la chute du Mur de Berlin, en occultant justement le rôle que joua l’Afghanistan.

 Il aurait été gênant de faire remarquer que la défaite des troupes russes face à la résistance afghane, forcées de se retirer d’un pays qu’elles ont occupé pendant dix ans (1979-1989), a joué un rôle dans l’écroulement de l’empire soviétique. Incapable de contrôler le pays en s’appuyant sur ses alliés afghans, le régime avait adopté la même stratégie qu’Obama en augmentant massivement ses troupes et le caractère militaire de son intervention.

L’Afghanistan est en train de devenir une véritable bombe pour les puissances de l’Otan, dont la France. Un sondage réalisé les 3 et 4 décembre pour Sud-Ouest Dimanche révèle que 82 % des sondés sont opposés à l’envoi de troupes françaises supplémentaires en Afghanistan. La question afghane s’était invitée dans la campagne électorale de cet automne en Allemagne contribuant à la percée de la gauche radicale.

Il faut faire descendre les sondages dans la rue, construire un mouvement de mobilisations pour imposer le retrait des troupes d’occupation d’Afghanistan. Pour rouvrir la possibilité d’un avenir à la population afghane et parce qu’un tel mouvement serait susceptible d’ouvrir une crise politique majeure pour Sarkozy à rebours des thématiques de l’identité nationale.


Denis Godard
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 09:26
goalnews LARGE t 1041 919849 type11442

Dimanche 6 et lundi 7 décembre, les manifestations à la mémoire d'Alexandre Grigoropoulos, le jeune tué par un policier il y a un an, ont rassemblé des milliers de personnes à Athènes et dans d'autres villes, comme Thessalonique.


La confédération syndicale des fonctionnaires (ADEDY) avait appelé à un arrêt de travail pour participer à la manifestation du 7 décembre. À Athènes, le gouvernement avait déployé plus de 6 000 policiers. Des affrontements violents se sont produits et, dans tout le pays, 800 personnes ont été déférées au tribunal, dont presque 300 à Athènes.

Mais, plus que la commémoration du 6 décembre 2008, c'est la situation actuelle qui a fait descendre les manifestants dans la rue, en particulier les jeunes qui, comme le disait une étudiante, en ont assez de tous les problèmes qu'ils rencontrent, « depuis l'école jusqu'à l'agence pour l'emploi ou, si nous avons plus de chance, jusqu'aux stages payés 400 euros », ajoutant : « Pour nous, rien n'a changé depuis l'année dernière. »

Rien n'a changé, ni pour les jeunes, ni pour les moins jeunes, si ce n'est en pire. Le chômage a augmenté : il est officiellement de plus de 9 %, mais la confédération syndicale du secteur privé (GSEE) le chiffre à 15 % et, entre 15 et 24 ans, 25 % des jeunes ne trouvent pas de travail. Officiellement les prix ont augmenté de 2 % sur l'année, mais de 5,2 % pour les transports par exemple.

goalnews LARGE t 1041 919850 type11442

Le nouveau gouvernement du Pasok, le parti socialiste, vient d'annoncer un déficit de près de 30 milliards d'euros, deux fois plus important que celui annoncé par le précédent gouvernement de droite, et il accuse ses prédécesseurs d'avoir dissimulé la réalité. Fragilisé par l'ampleur de sa dette, le gouvernement ne peut emprunter qu'à des taux supérieurs (5 %) à celui pratiqué (3,25 %) pour un pays jugé plus sûr, comme l'Allemagne par exemple. La Banque européenne a donc exigé qu'il fasse de sérieuses économies pour réduire son déficit par des mesures d'austérité.

Surveillé par Bruxelles, le gouvernement est aussi surveillé par la droite : en mars 2010, il aura besoin de sa collaboration s'il veut que l'actuel président de la République soit réélu avec les deux tiers des voix des députés, faute de quoi l'Assemblée serait de nouveau dissoute et les législatives de nouveau à l'ordre du jour. Il voudrait donc éviter de mécontenter tout de suite ses électeurs, mais il le fait tout de même, évidemment.

Les premières mesures décidées par le gouvernement comportent déjà des taxes sur les revenus et la consommation, et une réduction des dépenses de l'État. Le gel des salaires des fonctionnaires a déjà été décidé : après les vives réactions de députés de la majorité, cela ne devrait toucher « que » 40 000 fonctionnaires sur 560 000.

mitrolidis3gl5

Le gouvernement a surtout programmé la suppression des emplois « stages » qui se montent à plus de 30 000. Ces emplois ont été créés en 1998 par le gouvernement socialiste de Simitis, sous prétexte de donner aux chômeurs « une formation et une expérience professionnelles » ; ils sont vite devenus des emplois précaires, sous-payés, sans droits (congé, primes, etc.) mais indispensables pour faire fonctionner les ministères publics et les collectivités locales. Enfin une réforme des caisses de retraite est en préparation pour février 2010 et elle devrait se traduire par un recul de l'âge de départ, la fin des retraites anticipées et une diminution des pensions.

Une fois de plus, l'austérité de gauche vaut déjà la rigueur de droite, et les manifestants ont toujours bien des raisons de descendre dans la rue.
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 09:21
run-mayotte1.jpg

Le 2 décembre, à Mayotte, des manifestations contre la vie chère ont débouché sur des affrontements avec les forces de répression, dans cette petite île de l'océan Indien maintenue dans le giron de la France et séparée du reste de l'archipel des Comores.

À l'origine, une manifestation était organisée à l'appel d'un « collectif des citoyens perdus de Labattoir et Pamadzi », deux localités de Petite-Terre, une île de 15 km² séparée par un bras de mer de deux kilomètres de Grande-Terre, la principale île de Mayotte.

 Il s'agissait de montrer l'exaspération de la population face au coût exorbitant de la vie. À titre d'exemple, une mère de famille dénonçait le prix de 50 euros pour un carton de mabawa (ailes de poulet).

 Cette manifestation visait également l'augmentation programmée par le Conseil général du prix d'accès aux barges assurant la liaison très fréquentée entre les deux îles, de 0,75 à 1 euro, et l'augmentation de 8 % des factures d'électricité. Des manifestants réclamaient aussi la démission d'Ahamed Attoumani Douchina, président UMP du Conseil général, dont la gestion est très contestée.

De nombreux barrages ont été érigés sur les routes et les affrontements opposant des jeunes aux gendarmes mobiles ont été très violents ; plusieurs gendarmes ont été blessés, dont un très grièvement, ainsi qu'une douzaine de manifestants. Le gouvernement s'est d'ailleurs empressé d'envoyer des renforts depuis l'île de la Réunion.

Parallèlement, la France continue de mener sa politique criminelle de chasse aux « non-Mahorais », c'est-à-dire contre les ressortissants des autres îles de l'archipel. Éric Besson s'est ainsi glorifié que « 17 555 étrangers en situation irrégulière ont été reconduits aux Comores depuis le début de l'année 2009, contre 16 040 pour l'ensemble de l'année 2008 ».

Il faut dire que, parmi ceux que Besson classe dans la catégorie des immigrés clandestins faisant l'objet d'une mesure de reconduite à la frontière, figurent de nombreuses personnes relevant d'un titre de séjour régulier, comme des parents d'enfants nés et scolarisés à Mayottte. Les chiffres sont d'autant plus grands qu'une législation dérogatoire, spécifique à ce territoire, fabrique des clandestins par milliers et les prive de tout recours effectif contre une mesure d'éloignement.

Il faut ajouter que, si Mayotte est « singulièrement sous-dotée » sur le plan budgétaire, comme l'ont récemment dénoncé deux sénateurs, les moyens (renforcement des effectifs de la Police des frontières, vedettes rapides, radars sophistiqués...) pour renforcer le mur érigé entre Mayotte et le reste des Comores ne cessent d'augmenter.

 Le bras de mer entre l'île d'Anjouan et Mayotte, qu'essayent de franchir les frêles embarcations de migrants, est ainsi devenu un cimetière marin. Fin novembre, au moins vingt et une personnes, dont cinq enfants, ont encore trouvé la mort après le naufrage de leur embarcation.

Il y a peu, à l'occasion de la célébration de la chute du mur de Berlin, Sarkozy lançait un appel « à combattre les murs qui, à travers le monde, divisent encore des villes, des territoires, des peuples ». Il aurait été plus crédible si la politique de son gouvernement ne consistait pas, entre autres, à renforcer ce mur qui isole Mayotte des autres îles de l'archipel des Comores.
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 08:54

Après TF1 qui a consacré un reportage sur notre compatriote Florence Cassez, détenue au Mexique, en appelant à une manifestation devant l’Ambassade du Mexique aujourd’hui, tout en conservant un silence épais sur le cas et le sort de Salah Hamouri, voilà que le Quai d’Orsay s’en mêle.

Dans une déclaration faite ce jour 8 décembre 2009, le porte-parole du Quai d’Orsay, Monsieur Bernard Valero, a indiqué que « de nouveaux éléments » amènent la France à « douter » que notre compatriote ait bénéficié (au Mexique) d’un « procès équitable ». « Nous sommes pleinement mobilisés à ses côtés », a-t-il ajouté.


Nous sommes heureux pour elle et ses proches si tel est bien le cas.

Mais nous sommes certains que Salah Hamouri, lui, n’a pas « bénéficié » d’un « procès équitable » (en Israël) et nous n’avons aucun « doute » sur ce point. Or jusqu’à présent le Quai comme la Présidence n’ont jamais remis en cause une seule fois l’illégalité du tribunal militaire israélien d’occupation qui a condamné Salah à 7 ans de prison.


Cette attitude est insupportable. Oui pour Florence ! Oui pour Gilad ! Oui pour Clotilde ! Mais pourquoi « non » pour Salah ? Pourquoi ce silence total et ce refus de prendre en compte, comme il se doit, le cas de Salah Hamouri ?


Nous ne pouvons l’accepter. Par principe. Par solidarité. Par humanité. Et aussi par circonstances : aujourd’hui où la libération de Gilad Shalit semble proche notre compatriote franco-palestinien devrait lui aussi sortir de prison pour regagner sa maison à Jérusalem.


Il n’a commis aucun acte délictueux. Aucun. Son jugement est « nul et non avenu ». La France doit se mobiliser.


Pour cela il y a urgence à nous manifester plus encore et tous pour obtenir sa libération. Les conditions sont propices.


Salah à la maison !

Salah liberté !

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 08:38

 


ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITÉ
GROUPE DU PAYS DE CORNOUAILLE


   Le groupe du Pays de Cornouaille de l’Association France-Palestine Solidarité appelle à participer au piquet de la solidarité avec le peuple palestinien, le jeudi 10 décembre, à 18 h, rue Kereon à Quimper.

 Il se tiendra à la date-anniversaire de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le 10 décembre 1948.

 Celle-ci considère dans son préambule “que la reconnaissance (...) à tous les membres de la famille humaine de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde”.

Il n’en est rien en Palestine où l’occupation israélienne empêche les Palestiniens de bénéficier des Droits de l’Homme. Les droits individuels leur sont refusés et ils risquent constamment d’être arbitrairement arrêtés, détenus (à partir de 12 ans) et jugés de façon non équitable.

 Le droit de quitter son pays et d’y revenir est totalement refusé aux habitants de la bande de Gaza soumis à un blocus collectif constituant un “acte de barbarie”.

En raison de l’occupation, ils ne peuvent obtenir “la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à leur dignité et au libre développement de leur personnalité”. Cet état de fait rend nécessaire notre solidarité.
Partager cet article
Repost0
8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 11:03

La "dé-bureaucratisation" et la "baisse de la charge fiscale" sont les prétextes de l'aprobation de la dite "loi omnibus"

La "libéralisation des services" a été à l'origine de nombreuses luttes en Europe. Cette aprobation entraîne l'adaptation de 24 normes galiciennes à la Directive de l'Union Européenne 2006/123/CE par la majorité de doite du PP.

Une adaptation déjà faite
au niveau de l'Espagne

 

Au niveau politique "Esquerda Unida" (Coalition en Galice du PCE avec d'autres forces) a été la première à réagir, prévenant des menaces sur les négociations collectives. "C'est la démonstration concrète de ce que nous disions du traité:  le projet de de Constitution Européenne et la directive Bolkestein de libéralisation des services ont pour but de s'en prendre aux acquis sociaux et au droit du travail. Les forces syndicales UGT et CCOO (équivalents de CFDT et CGT) qui auparavant ont soutenu la Constitution Européenne doivent se reprendre."

Au niveau de l'ensemble de l'Etat, seuls Izquierda Unida et le BNG* se sont prononcé radicalement contre cette adaptation. Lorsqu'en juin a été approuvé cette norme de libéralisation, IU a accusé le gouvernement d'être plus papiste que le pape, le PSOE adaptant la législation espagnole avec moins de restrictions que dans les principes de base, laissant le champ libre à une réduction des standards de protection du droit du travail.


Source: Vieiros

Et au fait, chez nous, cela a été adopté quand?


link

Le BNG* (Bloc nationaliste galicien) est le parti frère de l'UDB en Galice, à peine plus à gauche, beaucoup plus nationaliste. Les militants de la LCR y militaient au sein de la tendance "Inzar" avant la création d"Izquierda Anticapitalista". ( Voir dans les liens)

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 09:30

sol29nov.jpg

 


Une majorité (57,5 %) de citoyennes et citoyens helvétiques ont accepté le 29 novembre une initiative fédérale visant à interdire la construction de minarets.


Les cantons de Genève (59,7 % de non), Vaud (53,1 %), Neuchâtel (50,8 %) et Bâle-ville (51,6 %) l’ont refusée. De grandes villes de Suisse-allemande, comme Zurich (63,7 %) ou Berne (56,4 %), ont également dit non.


Cette initiative raciste a été soutenue par l’Union démocratique du centre (UDC). Un parti de la droite dure, conservatrice et xénophobe, qui participe au gouvernement fédéral ainsi qu’aux exécutifs cantonaux.


Sous prétexte de combattre un prétendu danger d’islamisation rampante, cela institue une mesure discriminatoire fondée sur l’interdiction d’un édifice religieux qui vise à stigmatiser une « identité étrangère », musulmane, à travers la religion.


Pour l’UDC, il s’agit de renforcer la méfiance à l’égard des musulmans, et plus généralement à l’égard de ceux qui ne partageraient pas « les valeurs occidentales ». Un avatar du « choc des civilisations », à la suite du 11 septembre 2001.


Les musulmans représentent 4,5 % de la population en Suisse. Ils sont 400 000, dont environ 10 % revendiquent une pratique religieuse. Les préjugés et les peurs qui ont prévalu n’ont bien entendu strictement rien à voir avec la réalité.


Aucun problème sérieux de cohabitation entre les personnes de religion musulmane et le reste de la population ! L’initiative fait du reste ses meilleurs scores dans des cantons où il n’y a quasiment pas d’habitants de confession musulmane (71,4 % en Appenzell ou 68,8 % à Glaris !).


Le « succès » de cette consultation s’explique avant tout par un réflexe de repli sur soi, d’angoisses face à la crise économique et ses conséquences. Le bouc émissaire, c’est l’étranger, et le plus étranger des étrangers, dans les fantasmes identitaires, le musulman.


Quant au terreau politique de cette interdiction de construire des minarets, introduite dans la constitution suisse, c’est une politique migratoire raciste, mise en œuvre depuis des décennies.


J.-M. Dolivo, membre de solidaritéS, est avocat et député au Parlement du canton de Vaud.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 09:25
Communiqué du NPA.

Barack Obama a donc annoncé l'envoi de 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan, s'ajoutant aux 117 000 déjà présents, en invoquant la menace d'Al-Quaïda, la sécurité des USA et l' « intérêt national vital ».


A ce mensonge d'état, dans la continuité de Bush, le prix Nobel de la paix en ajoute un autre, la promesse d'une intervention brève.


Comment le croire alors que depuis 8 ans que la guerre d'Afghanistan dure, les effectifs des troupes d'occupation n'ont cessé d'augmenter ?


Comment le croire alors qu'Hamid Karzaï, l'homme de main des USA, s'est imposé pour se faire réélire président par la fraude et que, lui et son gouvernement, pratiquent la corruption généralisée, corruption alimentée par les troupes d'occupation et l'aide des ays de l'OTAN ?

 

Qui peut croire que les Usa et leurs alliés veulent défendre la démocratie et la liberté ?


Loin de préparer un retrait rapide des troupes, l'escalade militaire décidée par Obama prépare un enlisement supplémentaire et une régionalisation du conflit en lien avec le Pakistan, allié des USA.


N. Sarkozy s'est empressé de saluer un « discours courageux, déterminé et lucide », réaffitmant l'engagement e la France, laissant entendre que son gouvernement pourrait répondre favorablement à la demande d'Obama alors que déjà près de 4 000 soldats français participent à cette sale guerre.


La situation dramatique du peuple afghan ne peut qu'être aggravée par la fuite en avant militaire décidée par Obama et le Pentagone.


Les renforts envoyés par Obama augmenteront la facture de la guerre de 30 milliards de dollars, et Sarkozy s'est déjà engagé à apporter la contribution de la France, facture qui sera payée par les peuples.


Cette guerre de l'OTAN n'a rien à voir avec la démocratie et la paix.


Le NPA, hostile à l'escalade militaire, exige les retrait des troupes de l'OTAN d'Afghanistan.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 08:58




En Suisse, le parti populiste de droite UDC vient de remporter une pitoyable victoire, le 29 novembre, en parvenant à la suite d'une campagne xénophobe à une majorité de oui à l'initiative populaire réclamant l'interdiction des minarets.

Dans vingt-deux cantons sur vingt-six, les plus ruraux, le « oui » l'a emporté en moyenne à 57,5 % et une participation de 53 %, le score montant jusqu'à 70 % en Appenzell-Rhodes intérieures et extérieures, les cantons qui ont attendu 1989 et 1990 pour accorder le droit de vote aux femmes aux scrutins cantonaux. L'Union démocratique du centre, l'UDC, nom français du parti populaire suisse (SVP), continue, après son score de 29 % aux élections législatives d'octobre 2007, de surfer - malheureusement avec un certain succès - sur les préjugés racistes et anti-étrangers les plus nauséabonds.

Déjà, il y a quelques mois, l'UDC avait mené une campagne sur le thème de l'identité nationale à l'aide d'une affiche montrant des moutons blancs, fièrement campés sur le drapeau suisse, expulsant d'une ruade un... mouton noir. Toujours centrée sur le drapeau suisse, leur propagande récente pour l'initiative représentait une inquiétante silhouette sombre en burqa, plantée devant une forêt de noirs minarets, évoquant irrésistiblement des missiles et transperçant le drapeau helvétique.

Apparemment, les responsables de l'UDC sont les premiers surpris par leur victoire. Mais ceux qui ont répondu « oui » ont exprimé sans doute pour beaucoup leurs préjugés réactionnaires, mais aussi leur peur confuse des conséquences de la crise économique et de la « concurrence » des travailleurs immigrés, assimilés aux musulmans en général.

Visiblement satisfait du succès de ce coup de propagande, l'ancien ministre de l'UDC, Blocher, se dit prêt à continuer sur le thème de la lutte contre l'immigration, comme le faisaient ses semblables il y a trente ou quarante ans lorsque l'immigration de travailleurs italiens enrichissait le patronat suisse du BTP.

De leur côté, les porte-parole de la bourgeoisie suisse se montrent désolés, non de la réponse haineuse que la question stupide a provoquée, mais des conséquences économiques possibles du vote.

Après la revue Économie Suisse qui rappelle qu'au « Danemark une seule caricature de Mahomet avait créé des dommages de plus d'un million de francs » et le dirigeant de l'Union suisse des arts et métiers qui s'inquiète que les « pays musulmans » fassent la différence entre « une question de société et les affaires économiques », il y a aussi Suisse Tourisme qui craint pour les 2 % de riches émirs du Golfe, dont les épouses sont d'ailleurs vraisemblablement les seules malheureuses en Suisse à avoir été « vues » sous une burqa.

Au-delà de ce vote xénophobe d'une partie des électeurs suisses, l'extrême droite des pays voisins se sent pousser des ailes. La Ligue du Nord italienne réclame à son tour une consultation sur ce sujet, les extrêmes droites autrichienne et flamande se réjouissent, Marine Le Pen prétend voir « une leçon pour les élites ». Jusqu'au godillot sarkozyste Xavier Bertrand qui se déclare « pas certain qu'on ait forcément besoin de minarets » en France.

Pas plus, en effet, que de clochers, de temples et autres édifices qui, à leur manière, rappellent que des hommes et des femmes de ce pays affichent encore une dépendance à « l'opium du peuple ». Mais sans doute pas moins. En particulier, dans un pays comme la Suisse, les buildings des banques et des multinationales font jusqu'à présent plus d'ombre, et créent infiniment plus de dommages à la société.

 
Partager cet article
Repost0

Contactez le NPA du Finistère

 

faou

 

UNE-190.JPG

 

cgt-gg.jpg

 

affiche_Peillon_Fioraso_BAT_0_0.preview.jpg

 

encart npa taille normale

 

 

nukleel-nam-bo-ket.jpg

accueil
*

Brest

06 42 22 96 37

brest.npa@gmail.com

 

Quimper

06 59 71 42 21

quimper.npa@gmail.com
 

Le blog sur les

questions maritimes

L'autre grenelle de la mer

 

Le blog de solidarité avec

les camarades arabes

Revolution arabe 

 

fermoez-fesse.jpg

Recherche

Actions !

Pour plus de détails voir les liens: 

 

diapo prisonnier palestine

Soirée prisonniers palestiniens

AFPS Brest

mardi 16 avril

20H30

Maison des syndicats

 

sortir-copie-1.jpg


manifestants-hopital-SUD-copie-1


Quimper Gourmelen

Rassemblement

vendredi 19 avril

8 h 45


foto2-205-ebf3f

 

Fermez Cofrents

(pays Valencian)

 

 

laniion.jpg

  Concert à Lannion

 

no nuk

 

Dimanche 28 avril

Brennilis

anti-r-1-r-copie-1.jpg

 


robertbelle5mai13DZ

 

 

Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

nddk.jpg

 

yy.jpg

 

st nnonon

 

grece.jpg