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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 12:37
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HOUTART François 23 novembre 2012

Le Sud Kivu est une des trois composantes de l’ancien Kivu : Nord-Kivu, Sud Kivu et Maniema.

 

Il jouxte le Burundi et le Rwanda et s’étend entre le lac Tanganyika et le lac Kivu par la vallée du Ruzizi sur un territoire grand comme deux fois la Belgique. Sa population était en 2011 de 5.300.000 habitants, la majorité étant des agriculteurs et des éleveurs vivant dans un territoire montagneux, en frontière de grands parcs nationaux. Les richesses naturelles sont importantes : pétrole à l’ouest et dans le lac Kivu, méthane sous le même lac, produits miniers, surtout l’or vers l’ouest.


Au cours des diverses guerres entre 1994 et 2006, pour renverser Mobutu d’abord, pour assurer une hégémonie rwandaise sur la RDC ensuite, mais aussi comme conséquence des génocides du Burundi et du Rwanda, cette région a connu le développement de groupes armés irréguliers, d’appartenance rwandaise, de tutsis du Congo ou au contraire, d’origine congolaise et opposée aux premiers (Mai Mai), des centaines de milliers de réfugiés, des massacres innombrables, les viols systématiques.


L’instabilité se poursuit et a repris force à partir d’avril 2012, avec l’occupation de fait d’une partie du Nord Kivu par le Rwanda et l’Ouganda ou par leurs hommes de main et la création du M23 (Mouvement du 23 mars, devenu l’ARC ou l’Armée révolutionnaire du Congo).

 

Il s’agit d’une armée irrégulière commandée par un officier tutsi dissident de l’armée congolaise, implantée dans le nord du Kivu et s’infiltrant aussi dans la région d’Uvira au Sud, avec la complicité d’éléments burundais. Selon un rapport de l’ONU, elle serait armée par le Rwanda [1]. La MONESCO (Mission des Nations Unies pour la Stabilité du Congo), branche militaire des Nations-Unies, dirigée par un officier britannique et composées surtout de troupes du Pakistan, du Bangladesh, de l’Uruguay et minoritairement de Chinois, n’est guère appréciée par la population, car son mandat la rend quasi-inopérante.

 

L’armée congolaise, en partie composée d’éléments d’anciens groupes irréguliers favorables au Rwanda, est très sporadiquement payée et rançonne les populations.

 

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 10:26

Vigne sciée par des colons  

 

23 novembre 2012 

 

Depuis 2006, le conseil général du Finistère soutient le projet de création d'une coopérative de jus de raisin à Halhul, une ville de 30.000 habitants près d'Hebron, en Cisjordanie.

 

Une délégation de quatre Palestiniens, conduite par son président Raëd Abuyussef, a rencontré, hier, la sénatrice Maryvonne Blondin, vice-présidente du conseil général, pour l'informer de l'évolution du projet.

 

La construction du bâtiment de la coopérative est presque achevée. La dernière étape consistera à installer les machines pour un début de la production prévu fin 2013-début 2014. La délégation palestinienne était accompagnée des responsables du groupe AFPS Cornouaille.

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/palestine-des-producteurs-de-jus-de-raisin-recus-au-conseil-general-23-11-2012-1916690.php

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 10:32
Politique étrangère mercredi 21 novembre 2012

L’association France-Palestine et d’autres associations du collectif de soutien au peuple palestinien se sont rassemblées, ce mercredi soir, sur la place de la Liberté à Brest pour dénoncer les bombardements dont sont victimes les habitants de la bande de Gaza.

 

« Depuis huit jours, on dénombre 180 morts et 1 500 blessés. Une bombe tombe toutes les cinq minutes ».

Sur place, la situation sanitaire est préoccupante : «La population manque d’eau et de vivres, il lui reste 4 ou 5 jours de réserve seulement. » L’association envisage de déposer une motion à la sous-préfecture et recueille les dons au profit du secours médical de Gaza.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Brest.-L-appel-de-detresse-de-France-Palestine-pour-Gaza_40779-2135716------29019-aud_actu.Htm

Quimper. 150 manifestants dénoncent les bombardements dans la bande de Gaza
Vie institutionnelle mercredi 21 novembre 2012
Près de 150 personnes étaient rassemblées à l’initiative de France-Palestine Solidarité ce mardi soir à Quimper.

Reçus en préfecture

 

Ils dénoncent les bombardements qui se sont intensifiés dans la bande de Gaza. Une délégation a été reçue à la préfecture. Elle a remis une lettre pour alerter le président de la République et son gouvernement sur la situation.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Quimper.-150-manifestants-denoncent-les-bombardements-dans-la-bande-de-Gaza_40820-2135713------29232-aud_actu.Htm

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 10:20
mercredi 21 novembre 2012
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Plusieurs organisations comme France-Palestine Solidarité Saint-Brieuc, le Nouveau parti anticapitaliste, la Fase appellent à un rassemblement, ce soir, 18 h, place Saint-Guillaume.


Il s’agit de dénoncer les actions israélienne à Gaza et demander l’arrêt des bombardements. 

   

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Saint-Brieuc.-Ce-soir-une-manifestation-contre-les-bombardements-a-Gaza_40771-2135431-pere-redac--22113-abd_filDMA.Htm

 


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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 10:05

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mercredi 21 novembre 2012
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Le 16 janvier 2009, lors de l'opération « Plomb durci », un char israélien tirait sur la maison du docteur Izzeldin Abuelaish à Gaza et tuait trois de ses filles et une de ses nièces.
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Cette tragédie a fait le tour du monde. Depuis, cet humaniste continue à militer pour la coexistence. Il était à Nantes, lundi, alors que l'histoire se répétait cruellement.

Dimanche, l'horreur a resurgi en une fraction de seconde. Le fracas, le goût salé du sang, la poussière et les cendres qui tardent à se dissiper, le silence épais, l'hébétude et les cris. Neuf êtres humains, des adultes et des enfants, ensevelis sous un bombardement au coeur de Gaza.

« Quand j'ai vu les images de ces mères d'in
nocents, murmure le docteur Izzeldin Abuelaish, j'ai revu mes trois filles tuées dans leur chambre par un char. (silence) . Elles font partie de moi. Je les vois. Je leur parle. Je leur dois aussi des comptes. »

Le docteur est à Nantes, à l'invitation de l'association France-Palestine. Il fait les cent pas devant l'Hôtel-Dieu, l'hôpital central de la ville, qu'il vient de visiter. Téléphone Blackberry collé à l'oreille. Depuis le début de la matinée, télés et radios l'appellent du Canada, des États-Unis, de Grande-Bretagne ou d'Israël. Il répond en anglais, en arabe, en hébreu.


« Je demande aux hommes politiques : comment pouvez-vous regarder ces images sans lever le petit doigt ? » Sa colère rougeoie. « Oui, je suis en colère. Vous devez être en colère. Nous devons faire en sorte que le monde soit en colère. Pas une colère qui vous fait perdre le contrôle. Mais ça suffit ! Ça ne doit plus se passer. »


Depuis une semaine, la bande de Gaza résonne du fracas des bombardements, des départs de roquettes.

 

Cette opération militaire israélienne est baptisée « Pilier de défense ». Déjà plus d'une centaine de morts et 800 blessés côté palestinien, trois morts côté israélien. Une comptabilité macabre moulinée d'un bulletin d'information à l'autre, capable de transformer ce conflit sans cesse ravivé en une abstraction pour nos opinions occidentales.


Le docteur Abuelaish, lui, sait ce que chaque mort recouvre. Nous sommes le 16 janvier 2009. À la faveur de l'opération « Plomb durci », les chars de Tsahal, l'armée israélienne, sont dans Gaza. Les combats sont meurtriers. Depuis les premiers assauts, le 27 décembre 2008, le docteur n'a pas repris son travail de gynécologue à l'hôpital Sheba de Tel-Aviv.


« Pourquoi ai-je été sauvé ? »


Il est une personnalité reconnue des deux côtés de la frontière, un humaniste qui milite pour la coexistence. Mais comme tous les Gazaouis, il s'est retranché dans sa maison, au coeur de Gaza, entouré de sept de ses huit enfants. En septembre, la famille a connu un deuil effroyable, la mort de Nadia, la maman, emportée par une leucémie foudroyante.


Ce 16 janvier 2009, au milieu de l'après-midi, un char pointe l'immeuble des Abuelaish. « Un bruit de tonnerre assourdissant a pénétré mon corps comme s'il venait de mes entrailles. » L'explosion pulvérise la chambre de ses filles. Le char a tiré. Deux fois. Trois de ses filles, Bessan, l'aînée, 21 ans, Mayar, 15 ans, Aya, 14 ans, et leur cousine Noor, 17 ans, sont tuées. Shatha, 17 ans, grièvement blessée, perdra son oeil droit.


Fou de douleur, en pleurs, Izzeldin Abuelaish appelle un de ses amis israéliens, Shlomi Eldar, présentateur de la chaîne Channel 10. Celui-ci est à l'antenne mais décide de prendre l'appel en direct. Cette séquence, et celles qui suivront, bouleverseront le monde entier.


« Pourquoi ai-je été sauvé ? continue à s'interroger le docteur. Il y a un message. Dans chaque mauvaise chose, il y a du bon. La mort de mes filles a provoqué un cessez-le-feu unilatéral et sauvé des vies. »


La famille Abuelaish vit désormais à Toronto, au Canada. Depuis trois ans, le docteur ne cesse de parcourir le monde. « Est-ce que la vengeance me ramènerait mes filles ? Non ! Alors, il faut avancer, ne pas être victime de la haine. » Il évoque ces souffrances « que même une montagne ne supporterait pas ». Lundi soir à Nantes, il est épuisé mais trouve l'énergie pour relater une fois encore sa tragédie devant une salle émue.


À peine la conférence terminée, Izzeldin Abuelaish jette un oeil à son téléphone, traque les informations en provenance de Gaza. « Tout va tellement vite. Tout est changeant. Je suis vivant mais je peux être mort dans la minute ! »

 

Marc PENNEC
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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 13:29

A Gaza, la foule accompagne la dépouille d’Ahmad Jaabari

 

Larry Defner, dans son article publié sur le site +972 en date du 16 novembre 2012, écrit à propos de l’assassinat par l’armée israélienne, le 14 novembre 2012, d’Ahmad Jaabari, responsable de la branche armée du Hamas, qu’il était considéré par Gershon Baskin – un «militant pacifiste» qui a joué un rôle dans la libération de Gilat Shalit – comme ayant eu un rôle important dans la suspension par le Hamas – et d’autres forces marginales – d’actions du type: lancés de roquettes «contre Israël».

 

L’éditeur en chef d’Haaretz, Aluf Benn, cité par Larry Defner, confirme ce point de vue dans «son» quotidien, le 14 novembre: «Ahmad Jaabari était un sous-traitant en charge de maintenir la sécurité à Gaza. Ce titre apparaîtra sans doute absurde à toute personne qui au cours des dernières heures a entendu Jaabari caractérisé comme un «archi-terroriste», «le chef terroriste», ou «notre Ben Laden». Mais cela était la réalité depuis les derniers cinq ans et demi, Israël avait demandé au Hamas qu’il observe une trêve dans le sud et qu’il l’impose sur les multiples organisations armées dans la bande de Gaza. L’homme responsable pour mener cette politique était Ahmad Jaabari.»


Cette affirmation est en concordance avec les constats de divers analystes. En outre, une telle opération – assassinat de Jaabari suivie d’une offensive militaire contre Gaza – se prépare. 

Julien Salingue, le 16 novembre 2012, dans un entretien avec Gaël Cogné du site Francetv Info analyse ainsi la situation. (Rédaction A l’Encontre)



Quelles sont les raisons pour lesquelles Israël a lancé une offensive contre la bande de Gaza?


Julien Salingue: Il y a deux considérations. Une qui relève de la politique intérieure, l’autre de politique extérieure. D’abord, ça devient de plus en plus une tradition en Israël: les campagnes électorales s’accompagnent d’une attaque. La dernière opération contre Gaza en 2008-2009 («Plomb durci»), c’était aussi pendant une campagne. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou est tenté d’être dans une confrontation militaire pour radicaliser la société israélienne. Ils savaient très bien que le Hamas ne manquerait pas de riposter. Ils comptent convaincre un certain nombre d’électeurs que la meilleure option demeure les plus radicaux, eux-mêmes.

 

Ensuite, on est à deux semaines d’un probable vote aux Nations unies sur le statut de la délégation palestinienne pour son admission comme État nom membre. Israël n’en veut pas mais est minoritaire à l’ONU sur cette position. En lançant une confrontation militaire avec Gaza, il soude derrière lui une partie des hésitants tentés de ne pas vouloir se prononcer, pour ne pas donner l’impression de soutenir les Palestiniens contre Israël. Les réactions d’une partie de l’Union européenne montrent que cela fonctionne. Très nuancées, elles renvoient dos à dos le Hamas et Israël.

 

L’assassinat du chef militaire du Hamas, Ahmad Jaabari, porte-t-il un coup dur au mouvement?


Au Hamas, Jaabari était un chef militaire, mais il jouait aussi un rôle politique central dans la bande de Gaza. Il était en charge depuis quelques années du maintien de l’ordre. Son rôle était d’assurer, si nécessaire, le calme aux frontières, aux points de contact avec Israël. Ce n’est pas un hasard si c’est lui qui, on l’a appris dans le quotidien israélien Haaretz, était en train d’élaborer une proposition de trêve avec Israël sous supervision égyptienne. On est loin de l’image qu’on a voulu nous présenter, celle d’un chef de groupes qui tirent des roquettes sur Israël. Finalement, ceux qui au Hamas défendent depuis plusieurs années le principe d’une solution politique et de négociations sont affaiblis.

 

Le Hamas va-t-il exploiter cette intervention pour renforcer son emprise sur Gaza?


Il y a quelques mois, le Hamas a créé une force de trois cents hommes chargée de dissuader les autres groupes de tirer des roquettes sur Israël. Alors que le blocus, les bombardements et les incursions se poursuivaient, cette mesure n’était pas populaire. Une partie de la base du Hamas jugeait qu’il n’était pas assez ferme. En visant directement l’appareil militaire du Hamas, Israël donne l’impression à la population que le parti est loin d’avoir fait des compromis. En ce sens-là, ça peut servir le Hamas.

 

Après, cela peut aussi avoir un effet sur la scène politique intérieure palestinienne. Le Hamas sort renforcé vis-à-vis de l’autorité palestinienne de Ramallah. Depuis quelques jours, cette dernière peine à communiquer. En réalité, Mahmoud Abbas se retrouve un peu piégé. S’il condamne trop vivement l’intervention israélienne, s’il apporte trop ouvertement son soutien à la population de Gaza, il va apparaître comme soutenant le Hamas [son opposant politique]. Mais s’il ne le fait pas, il donne le sentiment qu’il privilégie les intérêts d’appareil à la population.

 

Du coup, les groupes jihadistes salafistes qui ont fait leur apparition ces dernières années s’en trouvent-ils affaiblis?


Il est difficile de mesurer leur réalité. Mais ils se sont construits en expliquant que le Hamas était en train de devenir l’équivalent de l’Autorité palestinienne, qu’il n’allait pas assez loin. Par conséquent, dans la phase actuelle, ils perdent de leur aura car le Hamas s’est remis à participer de manière très visible au combat. En revanche, si le Hamas va vers la négociation d’une trêve ou d’un cessez-le-feu et que dans les semaines ou les mois à venir la situation de Gaza ne s’améliore pas, les groupes plus radicaux empocheront la mise.

 

Pendant longtemps, le régime d’Hosni Moubarak en Egypte s’est montré assez neutre vis-à-vis d’Israël. L’arrivée au pouvoir de l’islamiste des Frères musulmans (organisation proche du Hamas) Mohamed Morsi change-t-elle la donne?


Ce qui s’est passé depuis deux jours montre assez nettement que les choses ont changé. On a eu les déclarations assez vives de Mohamed Morsi, le rappel de l’ambassadeur d’Egypte en Israël, l’ouverture de la frontière à Rafah pour permettre aux blessés palestiniens de sortir, la visite du Premier ministre égyptien aujourd’hui. Israël ne peut plus compter sur le régime égyptien pour faire taire toute contestation de la politique israélienne en Egypte et pour contribuer à l’isolement des Palestiniens. Pour l’instant, cela ne joue pas beaucoup sur la politique israélienne, mais cela peut, à moyen terme, peser.

 

L’opération va-t-elle encore durer longtemps? Y aura-t-il une opération terrestre?


Difficile à dire. Avec le contexte électoral israélien, le gouvernement ne peut pas donner l’impression d’avancer à moitié. Est-ce que ça veut dire qu’il va entrer partiellement, totalement dans la bande de Gaza, qu’il va accroître la pression militaire? Ce qui est sûr, c’est que ça ne va pas s’arrêter aujourd’hui. Ce qui va jouer, c’est en partie l’attitude du Hamas et les effets des tirs de roquettes. S’il y a d’autres morts côté israélien, ou d’autres roquettes qui tombent à côté de lieux symboliques, cela peut convaincre l’armée israélienne de pénétrer dans la bande de Gaza et de taper plus fort.

 

http://alencontre.org/moyenorient/palestine/lettre-de-palestine-vivre-sous-les-bombes-a-gaza.html

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 13:26
Publié par Alencontre le 17 - novembre - 2012

Raid aérien israélien sur Gaza, le 15 novembre 2012

Par Claude Sarah Katz*

Jeudi 15 novembre, 9:30


Hier, les forces armées israéliennes ont lancé une nouvelle vague de bombardements aériens et maritimes sur la bande de Gaza.

 

Cela signifie qu’une population de 1,8 million de personnes, prisonnière – au sens plein du terme – dans une étroite bande de terre entre une «frontière» à la technologie hyper-sophistiquée et une mer patrouillée sans interruption par la marine de guerre, va subir aléatoirement la mort venue du ciel.


Combien? Le grand hôpital de la ville de Gaza, Shifa, a accueilli toute la nuit la ronde des ambulances.

 

Les informations circulent, essentiellement par Facebook, mais je ne peux vous faire un point maintenant: le quartier où je vis, et probablement une grande partie de la bande de Gaza, est sans électricité – donc sans routeur. Concernant les morts de l’après-midi d’hier et de la première partie de la nuit, on en compte une dizaine, ainsi qu’une centaine de blessés. Très mauvais signe, Israël a baptisé l’opération en cours «Pilier de défense» («Pillar of Defence»). Veut-elle rééditer «Cast Lead» («Plomb durci»)? Souvenez-vous: 1 400 morts en quelques trois semaines, fin 2008-début 2009…

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:28

Israël : très court répit à Gaza

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À l’heure où ces lignes sont écrites, l’offensive israélienne contre Gaza est toujours en cours. Même si l’avenir est incertain, il est néanmoins déjà possible de tirer un premier bilan des événements de ces derniers jours.

 

1) L’État d’Israël et les victimes des tirs de roquettes : les prophéties auto-réalisatrices


Il ne s’agit pas ici de nier la réalité des tirs de roquettes sur le sud d’Israël, ni même le fait qu’ils aient considérablement augmenté au cours de l’année 2012. Les chiffres de l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens concordent sur ce dernier point. Mais l’un des points sur lesquels l’armée israélienne communique peu est le nombre de victimes des roquettes et obus de mortiers, et les périodes durant lesquelles ces civils israéliens ont été tués. Il est vrai que ces statistiques tendent à démontrer que les phases d’opérations militaires israéliennes sont précisément celles durant lesquelles le nombre de victimes civiles est le plus élevé. 

 

Si l’on se contente d’observer le cycle ouvert par la prise de contrôle de Gaza par le Hamas en juin 2007, on dénombre en effet 13 victimes civiles, dont 7 (soit plus de la moitié) durant les opérations « Plomb Durci » (hiver 2008-2009, 4 morts) et « Pilier de Défense » (offensive en cours, 3 morts à ce jour). Concernant cette dernière, force est de constater qu’elle a été déclenchée alors que les roquettes n’avaient fait aucune victime depuis plus d’un an, et que dès le lendemain de l’assassinat d’Ahmad Jaabari, responsable militaire du Hamas, 3 civils israéliens ont été tués. Israël a immédiatement intégré ces trois victimes à sa « comptabilité », et s’en sert aujourd’hui pour justifier la poursuite et l’extension de l’offensive militaire.

 

Dans l’opération en cours il y a donc, du strict point de vue du nombre des civils israéliens tués par les tirs de roquettes, un renversement des causes et des conséquences. De même, au moment du déclenchement de l’opération « Plomb Durci », les roquettes n’avaient tué personne depuis plus de 6 mois, et elles ont fait 4 victimes dans les 3 jours suivant les premiers bombardements israéliens. Les ripostes palestiniennes aux opérations israéliennes servent donc de prétexte, a posteriori, pour légitimer ces dernières, ce qui confère au discours actuel de l’establishment israélien une dimension évidente de prophétie auto-réalisatrice.  


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date: 19/11/2012 - 08:37

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:08
Conflits lundi 19 novembre 2012
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Les bombardements ont fait 10 morts, dont un enfant de 5 ans, lundi matin dans la bande de Gaza, au sixième jour de l’offensive israélienne contre les groupes armés palestiniens, selon des sources médicales palestiniennes.


Quatre personnes, dont un enfant de 5 ans et deux femmes de 20 et 23 ans, ont été tuées par un raid dans le quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza. Trois Palestiniens d’une même famille sont ensuite morts dans une frappe sur la voiture dans laquelle ils se trouvaient à Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien.

 

En outre, un fermier de 50 ans a été retrouvé mort dans la ville de Beit Lahiya, dans le nord du territoire palestinien, selon des sources médicales. Et deux autres fermiers ont été tués dans une frappe sur Qarara, à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

 

Ces décès portent le bilan des violences à 90 morts - 87 Palestiniens et 3 Israéliens - depuis le début mercredi de l’offensive israélienne contre les groupes armés de la bande de Gaza.

 

Dimanche a été la journée la plus meurtrière avec 31 Palestiniens tués, en majorité des femmes et des enfants, en dépit des efforts, en particulier de l’Egypte, pour tenter d’instaurer une trêve entre Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.

 

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Gaza.-Les-frappes-israeliennes-font-10-morts-ce-lundi-matin_6346-2134673-fils-tous_filDMA.Htm

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 13:38

 

 

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