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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 10:38


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Le 5 décembre dernier, le gouvernement du très réactionnaire Premier ministre Orban rendait publiques les mesures concrètes de sa nouvelle réforme universitaire.

 

L'accès à une formation universitaire ne devrait concerner qu'une élite capable de payer cher pour des études. Voilà en substance l'objet de la réforme.


Ces frais, qui s'étalaient de 370 à 1 500 euros en fonction des revenus des étudiants, passeraient désormais à un minimum de 1 500 euros.

 

En Hongrie, le revenu moyen des travailleurs est faible. Comment alors payer les études des enfants ? Jusqu'à présent, les frais d'inscription étaient compensés par une procédure qui rendait gratuites un nombre important de places d'étudiants. Avec le nouveau système, cette possibilité devrait quasiment disparaître. Qui plus est, les étudiants qui disposeraient à l'avenir de ces rares accès gratuits s'engageraient à travailler pour l'État le double du temps subventionné.


En réalité, le gouvernement, qui a déjà mis les services publics en coupe réglée, a prévu de baisser de façon drastique son financement des universités.

 

Comme il prévoit de surcroît de chapeauter chaque université par un chancelier directement nommé par le gouvernement, réduisant d'autant leur autonomie, le gouvernement s'est mis à dos non seulement les étudiants mais aussi les enseignants et recteurs d'universités.


Depuis quelques semaines, le mouvement des étudiants a pris de l'importance, s'étendant dans les grandes villes du pays. Les assemblées ou rassemblements se transforment vite en manifestations sans itinéraire précis, empruntant les artères principales, occupant des ponts, et finissant tard dans la nuit. Récemment, ce sont les lycéens qui ont rejoint le mouvement et les cortèges. Des assemblées ont eu lieu dans des dizaines d'établissements.


L'inquiétude a visiblement gagné le gouvernement. Samedi 22 décembre, Orban a annoncé, soudainement mais très confusément, qu'il n'y aurait pas de réduction des places gratuites dans les universités et qu'un nouveau projet serait présenté mercredi 26 décembre. Ce jour-là, les étudiants et lycéens ont prévu de nombreuses manifestations dans tout le pays.


D'ores et déjà, leur mouvement a fait la démonstration que ce gouvernement, arrogant et ouvertement raciste, qui a multiplié les attaques contre le droit du travail et les retraites, augmenté les impôts des moins fortunés, peut aussi hésiter et reculer.


Éric TOLIAN

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http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2317&id=34


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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 12:53

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 174 (13/12/12)

 

Un rapport de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) sorti le 4 décembre dresse un tableau alarmant : 23 % des jeunes sont dans une pauvreté extrême, les autres sont condamnés à la précarité et/ou à vivre chez leurs parents.

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Le rapport affirme que la pauvreté touche plus particulièrement la jeunesse non diplômée et que les diplômes restent une protection importante contre le chômage, notamment pour décrocher un CDI. Les chercheurs admettent que la situation est encore pire avec la crise économique. Avec l'augmentation importante du chômage et des licenciements, qu'on ait un diplôme ou pas, de toute façon on ne trouve pas de boulot. C'est exactement ce qu'il se passe dans les pays plus touchés par la crise : en État espagnol ou en Grèce, les jeunes (diplômés ou non) sont obligés de quitter le pays pour avoir une chance de travailler.

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Est-ce la faute à pas de chance ? En réalité non, c'est dû à la politique consciemment menée contre la jeunesse.

 

La classe dominante cherche depuis des années à précariser les jeunes afin de les rendre corvéables à merci une fois dans le monde du travail. Elle consiste à casser les diplômes en tant que protection collective pour les futurs travailleurs. Cela passe par exemple par la professionnalisation des diplômes, la mise en concurrence des formations, une place plus importante accordée au patronat dans l'élaboration du contenu des diplômes… Il est de plus en plus difficile pour les jeunes d'obtenir un diplôme de qualité, qui leur garantit un certain nombre de droits dans le monde du travail.


Priorité… à la précarité !


La situation des jeunes est déjà alarmante mais elle va s'aggraver, étant donné la politique que le gouvernement Ayrault compte mener à l'égard des jeunes. Elle s'articule en deux axes : continuer la destruction du service public d'enseignement et rendre encore plus précaires les jeunes. Preuve en sont les premières mesures mises en place par Hollande : création de nouveaux contrats jeunes (contrats de génération et « emplois d'avenir »), augmentation du nombre d'apprentis dans le cadre du pacte de compétitivité…

 

La nouvelle loi sur les universités qui va arriver en début d'année met principalement l'accent sur l'ouverture des universités aux patrons et sur la nécessité de favoriser l'alternance ! La jeunesse est définitivement la priorité du gouvernement, mais pas dans le sens de l'amélioration de conditions de vie…


Si l'on voulait vraiment aider les jeunes à sortir de la pauvreté, on créerait une allocation d'autonomie financée par des cotisations sociales pour permettre à chaque jeune de vivre décemment. Si on voulait vraiment améliorer le sort des jeunes, on mettrait en place des diplômes de qualité reconnus dans toutes les conventions collectives. Si on voulait vraiment aider les jeunes à trouver du travail, on diminuerait le temps de travail pour supprimer le chômage. Mais pour cela, n'attendons pas de Hollande qu'il le fasse : imposons-le par la rue !


Mina Deneuf

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 11:02

cireur pompes

19 décembre 2012 

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Le foyer Mozaïk, destiné à l'accueil des jeunes de moins de 25 ans, fermera définitivement à lafin de l'année. Unedécision dictée par le régime de rigueur budgétaire imposé par l'État à la Sauvegarde 56.

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C'est un immeuble bleu situé rue Jean-Lagarde. Un repère, depuis plus de dix ans, pour les jeunes en rupture de ban. Mais les jours du foyer Mozaïk sont comptés. Ses portes fermeront à la fin de l'année. La nouvelle est tombée le 11septembre. Pourtant, les salariés espéraient un nouveau sursis. Leur mobilisation en juillet 2011 avait repoussé l'échéance initialement envisagée dès janvier 2012. Cette fois, la cure d'austérité imposée par l'État à la Sauvegarde 56 a condamné la structure dédiée aux hommes âgés de 18 à 25 ans. «C'est un retour en arrière. En 1997, lors de sa création, on avait su trouver les fonds nécessaires au financement d'un foyer spécifique à l'accompagnement des 18-25ans. Une population fragile, sans ressource car ces jeunes ne bénéficient pas du RSA», déplore l'un des travailleurs sociaux.
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Plus de 1.000 jeunes accueillis en quinze ans
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En quinze ans, le centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) de 27 places (installé depuis 2001 rue Lagarde) a accueilli plus de 1.000 hommes, dont 80% issus du pays de Lorient. À partir de l'année prochaine, ces places seront attribuées aux deux autres CHRS de la ville (1). «La politique nationale de cohésion sociale privilégie le logement. Le foyer collectif est un outil qui tend à disparaître. Pourtant, c'est une étape nécessaire dans le processus de réinsertion. C'est aussi une valeur, celle de l'entraide, déplore l'intersyndicale CFDT-Sud santé sociaux. La population fragilisée est de plus en plus nombreuse mais le nombre de structures baisse. Résultat, la liste d'attente s'allonge. Et on risque de bloquer un peu plus le système. Faute d'un suivi suffisant, certaines personnes souhaiteront rester plus longtemps dans les appartements», ajoutent les représentants syndicaux. La réorganisation globale dictée par des impératifs comptables sonne le glas du foyer Mozaïk.

7,5 postes supprimés

Elle se traduit aussi par la fin de l'hébergement collectif au foyer Robelin. Depuis septembre, les locaux ont été réaffectés à l'accueil d'urgence; c'est-à-dire des lits uniquement pour la nuit. Les hommes suivis par le centre ont été orientés vers des appartements en ville. «Certains d'entre-eux n'étaient pas prêts. Résultat, faute de suivi régulier des éducateurs, ils multiplient les allers-retours avec l'hôpital psychiatrique», observe un travailleur social. Justement, les professionnels s'interrogent sur la qualité du service puisque 7,5 postes de travailleurs sociaux sur 29 seront supprimés dans le département alors que le nombre de places reste identique (144).

420.000€ en moins

«On a cherché à conserver des activités collectives dans un premier temps. Mais nous avons appris en juin que les baisses de subvention se poursuivraient en 2013. En trois ans, nous aurons perdu 420.000€ (2). Le pays de Lorient, qui avait développé des outils originaux et de qualité, paie au prix fort la méthode de convergence tarifaire qui ne tient pas compte des spécificités locales. Cela affecte la qualité du service», admet Jean Lavoué, le directeur général de la Sauvegarde 56. «Nous avons dû faire des choix. Nous avons décidé de privilégier l'accueil des mères en souffrance et de leurs enfants», ajoute-t-il. Le foyer Mozaïk disparaîtra du paysage d'insertion dans quelques jours. Mais le bâtiment sera réaffecté au centre d'accueil des demandeurs d'asile (Cada).
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(1)Foyer Safran (accueil des femmes et des mères battues avec enfants): 31 places en CHRS et 60 places en urgence. Foyer Robelin (accueil des hommes de plus de 25 ans): 23 places en urgence et 60 places en CHRS (appartements en ville).
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(2)100.000€ en 2011, 200.000€ en 2012 et 130.000€ en 2013. Leprix moyen est passé de 18.500€ à 15.500€.

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Commentaire: Leçon de chose: un Noël d'austérité, des économies sur le dos des plus fragiles et bien sûr habiller les uns (demandeurs d'asile) en déshabillant les autres (jeunes en difficulté).

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 15:29

 

Une cérémonie de signatures des premiers Contrats emploi d'avenir (CEA) a lieu ce mardi 30 octobre à Matignon.

 

Outre des collectivités territoriales, des entreprises comme la Poste et la SNCF font partie des bénéficiaires de ces nouveaux contrats spécifiques pour les jeunes de 16 à 25 ans.


Les CEA seront principalement des CDD d'une durée d'un an et renouvelables jusqu'à trois ans. Seules les entreprises, comme la Poste, pourront les signer en CDI, après une période d'essai de six à neuf mois.

 

Une nouvelle entorse au droit du travail qui rappelle celle voulue par Dominique de Villepin en 2006 avec son Contrat première embauche (CPE) !


Les employeurs vont recevoir des aides de l'État (75 % du SMIC dans les collectivités publiques, 35 % dans les autres entreprises), un nouveau cadeau aux employeurs, sur le dos des salariés.


Enfin, les « emplois d'avenir professeur » vont faire entrer dans l'Éducation nationale 18 000 jeunes précaires (ils seront tous en CDD de un à trois ans) d'ici à 2015. Ils toucheront 900 euros par mois, bourses comprises. Autrement dit, un étudiant boursier qui touche 460 euros de bourses sera rémunéré 440 euros pour son travail, soit moins que le SMIC horaire.


Avec ce dispositif, le gouvernement offre de nouvelles possibilités de contourner le droit du travail et d'habituer les jeunes salariés à la précarité.


Pour lutter contre le chômage et la précarité, il ne faut pas de nouveaux dispositifs, mais au contraire la transformation de tous les contrats précaires en CDI et l'application du droit du travail à tous et à toutes !

 


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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 11:44

26.10.2012 - 07:12 

 

Le 16 octobre dernier, Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur et de l'Immigration publiait une circulaire assouplissant les règles de naturalisation pour devenir Français. Une autre circulaire est sur le point de sortir. Elle donnera cette fois les nouvelles consignes en matière de régularisation pour obtenir des titres de séjour.

 

Un texte particulièrement attendu par les associations de défense des adolescents sans papiers.


Car depuis la loi du 26 novembre 2003, un jeune étranger scolarisé en France n'est plus automatiquement régularisé à sa majorité. A 18 ans, ces élèves en situation irrégulière reçoivent donc des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) malgré leur scolarisation.


C'est le cas de plusieurs lycéens que nous n'avons rencontrés et qui témoignent de leurs situations souvent très difficiles. Aujourd'hui, le Réseau Education Sans Frontières (RESF) demande à Manuel Valls de prendre en compte leur situation dans sa circulaire.

 

Le collectif organise à Evry samedi 27 octobre un rassemblement d'anciens lycéens régularisés et d'élèves actuellement sans papiers.

 

Lire la suite

 

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27 octobre
LES ANCIENS LYCEENS SANS PAPIERS REGULARISES DEPUIS DES ANNES ET CEUX D’AUJOURD’HUI INTERPELLERONT LE PRESIDENT HOLLANDE DEPUIS LA PLACE DES DROITS DE L’HOMME D’EVRY (91)
 

Samedi 27 octobre de 14h30 à 18h, le Réseau Education sans frontières réunira, à la maison des syndicats à Evry, des lycéens sans papiers en attente de leur régularisation par la circulaire Valls à venir et d’anciens lycéens qui, comme eux, furent sans papiers.

 

Ils auraient dû être expulsés il y a trois, cinq, dix ou quinze ans. Leurs camarades, leurs professeurs, leur milieu qui les connaissaient et les appréciaient l’ont empêché. Gladys et Sandrina, Issa, Mohamed, Jean, Nina, Najlae, Jodelle, Verlain, Suzilène, Illyès et tant d’autres ont vu le cours de leurs vies préservé par la solidarité de leurs camarades, exemples magnifiques donnés par cette jeunesse aux dirigeants qui refusent de voir le monde bouger et restent tentés de spéculer ou de faire des concessions à ceux qui spéculent sur les préjugés, la xénophobie, le racisme.

 

http://www.educationsansfrontieres.org/article45047.html

 

 

 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 11:17

 

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Les Jeunes FGTB et les Métallos Wallonie-Bruxelles appellent les organisations syndicales et mouvements sociaux belges à se mobiliser en masse, pour rejoindre le mouvement de solidarité européen, en organisant une grève générale le 14 novembre.

 

Communiqué de presse des Jeunes FGTB et des Métallos wallons et bruxellois (MWB)


Le Comité exécutif de la Confédération Européenne des Syndicats, réuni le 17 octobre 2012, a appelé à une journée d’actions et de solidarité le 14 novembre prochain. Cette journée prendra plusieurs formes : grèves, manifestations, rassemblements et actions diverses.


Nous ne pouvons pas nous contenter d’actionnettes contre l’austérité!

 

Les jeunes syndicalistes et leurs camarades métallurgistes veulent montrer avec fermeté qu’en Belgique, nous sommes solidaires et nous ne voulons pas de l’austérité ni en Grèce, ni en Espagne, … ni chez nous !


Nous devons nous mobiliser fortement pour montrer, lors de l’Accord Interprofessionnel et à tous les niveaux Européens, que les travailleurs n’acceptent plus de subir la dictature des marchés financiers !


En Europe :


Derrière les appels à plus de compétitivité, de flexibilité et de stabilité, se cache un plan qui vise à faire payer la crise, encore et encore, aux travailleurs européens, avec ou sans emploi, alors que les profiteurs de la crise - acteurs financiers et grosses fortunes - seront non seulement dispensés de toute responsabilité mais seront également les bénéficiaires directs de ces mesures.


Les éléments qui composent le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) sont déjà appliqués en Grèce, en Irlande, en Espagne et au Portugal et les populations de ces pays sont en train de payer « cash » l'addition d'un repas qu'ils n'ont pas consommé !


En Belgique :


Des budgets viennent d’être gelés pour terminer l’année 2012 et en cette veille de constitution du budget 2013, l’état doit trouver 4,5 milliards d’euros… Accepterons-nous encore une fois de nous serrer la ceinture ?

Les Jeunes FGTB et les Métallos veulent rappeler que d’autres solutions que l’austérité existent, ce n’est pas une fatalité !


La Belgique doit revenir sur sa position et s’opposer au Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance.

Ce traité condamnera les pays d’Europe à une austérité permanente et à une dégradation sans fin de leur état d’endettement.


Nos dirigeants politiques doivent avoir le courage de dire non aux décisions européennes qui sont appliquées en Grèce et qui ne fonctionnent pas !


Le Gouvernement ne prend pas ses responsabilités et se cache une fois encore, derrière les politiques antisociales prônées par la Commission européenne en annonçant des taxes injustes supplémentaires, des coupes sombres dans les budgets publics, des sauts d’indexation….


Une mobilisation historique !


Le 14 novembre doit être un tournant pour le mouvement syndical et social européen pour stopper la régression sociale. Ces mesures sont indécentes et font reculer la civilisation !

Organisons-nous ! Prenons contact avec nos délégués, nos permanents, revendiquons clairement à nos organisations syndicales que nous voulons faire de la journée du 14 novembre une journée de grève générale européenne!


Le 14 novembre, tous les travailleurs européens seront solidaires contre l’austérité !

 

Contact Jeunes FGTB : Moreau Céline 0498 / 31 42 35

Contact MWB : Jean-Michel Hutsebaut 0475 / 46 50 61

 

 

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2636:elargissons-la-breche-vers-la-greve-generale-en-europe-&option=com_content&Itemid=53


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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 09:10

les destinations des étudiants bretons

4 octobre 2012 à 17h12 -

 

L’emblématique programme Erasmus, qui permet aux étudiants européens de passer un an dans un autre pays de l’UE, a du plomb dans l’aile. En cause, la baisse des budgets européens.

 

Vingt-cinq ans, l’âge des possibles… et des problèmes d’argent. C’est ce qui arrive en ce moment à Erasmus, l’un des programmes européens les plus populaires, lancé en 1987. « Le Fonds social européen est en cessation de paiement depuis le début du mois et ne peut plus effectuer de remboursements aux États », expliquait cette semaine dans Le Figaro l’eurodéputé français Alain Lamassoure, président de la Commission des budgets au Parlement européen.

 

« Il ne peut plus effectuer de remboursement aux Etats. La semaine prochaine, ce sera le tour d’Erasmus et à la fin du mois le programme pour la recherche et l’innovation n’aura plus d’argent ». Il manque au budget de l’UE quelque 4 milliards d’euros pour relancer ses programmes menacés.

 

Pas de panique


Une demande de rallonge devrait être présentée dans les prochaines semaines. Si elle n’est pas acceptée, « il n’y aura pas de bourse à Noël pour les étudiants car ils seront contraints d’arrêter Erasmus à 80 % », s’alarme Alain Lamassoure


Pas de panique pour autant, « la plupart des paiements pour les étudiants ont déjà été effectués », affirme-t-on à Bruxelles, tandis que du côté du ministère français de l’Enseignement supérieur on souligne que l’Agence Europe Education Formation France (2E2F) n’a « aucune problème de trésorerie ».

 

Reste que moins d’un an après l’affirmation de l’UE de son intention de doubler son nombre d’étudiants en Erasmus d’ici 2014, ça fait désordre.

 

2.000 Bretons


Un arrêt ou même un ralentissement serait durement ressenti en France, dont plus de 30.000 étudiants (31.747 en 2010-2011 sur un total de 213.266) sont concernés chaque année, et notamment en Bretagne, où ils sont près de 2.000 (1.893 en 2010-2011) à bénéficier des échanges et de leur fameux paquet « tout inclus » études-découverte-fête.

 

Il n’y a d’ailleurs pas de secret : ce sont les villes ayant la meilleure réputation d’ensemble, et pas seulement universitaire, qui sont les plus demandées. En tête, donc, des villes espagnoles comme Grenade, Madrid, Séville, ou l'Italienne Bologne… Les places étant limitées, les départs effectifs des jeunes Bretons se répartissent de façon plus équilibrée entre l’Espagne et la Grande-Bretagne, largement devant, puis l’Allemagne et l’Irlande.

La France a d’ailleurs pas mal de succès avec les étudiants étrangers, Allemands et Espagnols en tête, qui étaient plus de 26.000 l’an dernier, dont plusieurs centaines en Bretagne, à venir découvrir nos universités et nos bistrots. Pourvu que ça dure !

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/etudiants-menaces-sur-erasmus-04-10-2012-1860896.php

 

Commentaire: Non à l'austérité européenne dans l'enseignement !

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 11:48

Par Stanislas Jourdan (1er octobre 2012)


Alors que le chômage explose en Europe, en particulier chez les jeunes, la notion de précariat, contraction de précarité et de prolétariat, devient de plus en plus d’actualité.

 

Pour le britannique Guy Standing, professeur d’économie et promoteur d’un revenu citoyen pour tous, ce précariat rassemble aussi bien les jeunes diplômés précarisés, les enfants d’ouvriers rongés par l’incertitude que les travailleurs migrants.

 

Il nous livre son analyse sur « cette classe sociale en devenir » et appelle à combattre les discours stigmatisant les « assistés », nouveau terreau de la montée de l’extrême droite.


Lire la suite


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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 10:40

 

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Le syndicat étudiant UNEF dénonce des conditions d’études qui se dégradent et organise une assemblée générale mardi sur le campus universitaire de Belle-Beille à Angers.

 

« Le déficit de l’Université s’élève ici à plus de 4 millions d’euros. Le paiement de la moitié des heures complémentaires de 2011-2012 des enseignants s’est faite sur des dettes et avec énormément de retard.

 

Tous les UFR perdent 20 % de budget cette année et l’Université d’Angers va, une fois de plus, clore son budget dans le rouge pour la troisième année consécutive ! », tempête dans un communiqué Lucile Merbah, présidente de l’UNEF à Angers.


Selon le syndicat, « l’Université d’Angers est l’une des plus sous-dotées de France en terme de postes ».


Face à cette situation, l’intersyndicale UNEF-Sud Etudiant-SNESUP-Sud Education a appelé à une assemblée générale d’information le 26 septembre qui a réuni environ 300 étudiants ainsi qu’un certain nombre d’enseignants et de personnel administratif.

 

Une nouvelle assemblée générale se tiendra mardi 2 octobre sur le campus de Belle-Beille, de midi à 14 heures.

 

http://www.courrierdelouest.fr/actualite/angers-la-colere-monte-a-luniversite-une-deuxieme-ag-de-lunef-01-10-2012-87922

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 13:19

La jeunesse était affichée comme la priorité du gouvernement durant la campagne électorale.

 

Après que l’emploi des jeunes a «été une question centrale lors de la Grande Conférence sociale des 9 et 10 juillet derniers», le gouvernement lance... un contrat précaire supplémentaire : le contrat « emploi avenir » (CEA).


Voici en quelques lignes le projet de loi. Le contrat est au choix un CDI ou un CDD d’un an minimum et trois ans maximum. On se doute que dans le contexte actuel les contrats signés seront en grande partie des CDD. L’employeur reçoit une aide de l’État couvrant 75 % du salaire (au Smic) pour les contrats dans le secteur non marchand et 35 % pour le secteur marchand. C’est encore une fois un joli cadeau pour les entreprises.


Surtout, le scénario du film est connu à l’avance :

 

à la fin des trois années et donc de l’aide de l’État, l’employeur n’aura pas les «moyens» et se séparera du jeune... Le gouvernement a déjà prévu le coup et propose notamment de recourir à de l’alternance après le CEA. L’alternance, rappelons-le, qui prévoit un salaire inférieur au Smic. Rien de moins donc qu’un cercle vicieux de précarité à l’horizon pour les jeunes.


Petite devinette qui illustre tout à fait la logique de ce gouvernement. Quelle est la ville choisie pour être pilote de ces contrats ? Amiens ! En clair, tu refuses de subir le chômage et les discriminations quotidiennes dans ton quartier, le gouvernement t’envoie la répression et des sous-emplois pour continuer à t’exploiter. C’est cela la politique du Parti socialiste.


150 000 CEA d’ici fin 2014


La « grande concertation » étant passée, le gouvernement compte aller vite. Le projet de loi a été présenté en conseil des ministre le 29 août et son adoption est prévue au plus tard à la mi-octobre. Le but étant que ces contrats entrent en vigueur le 1er janvier 2013 avec un objectif de 150 000 CEA pour la fin 2014. Et puisque ce contrat est plein « d’avenir », un dispositif similaire est prévu pour les étudiants qui veulent devenir professeurs. Ils vont ainsi pouvoir remplacer les vrais postes qui manquent dans l’Éducation nationale, et que Peillon se garde bien de créer, par des contrats de douze heures où ces étudiants serviront un peu à tout et rien...


Non à la précarité


Ce qu’il faut pour préparer un avenir décent pour les jeunes : c’est supprimer tous ces contrats précaires. La seule norme doit être le CDI et rémunéré avec un vrai salaire, permettant de vivre décemment et de faire ses propres choix lorsqu’on est jeune. Ça suffit d’être la variable d’ajustement des capitalistes !


Cette mesure s’inscrit dans une politique d’ensemble : contrats précaires dans la jeunesse et un avenir totalement bouché avec les suppressions d’emplois qui s’accumulent. Les jeunes ont donc toutes les raisons de se mobiliser contre le CEA lors de la journée d’action pour défendre l’emploi le 9 octobre.


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