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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:05

8 octobre 2010 -Le Télégramme

 

Une centaine à l'AG de midi à la fac Segalen, une quinzaine à fendre la «Déambule» dans la nuit : la mobilisation des jeunes contre la réforme des retraites a du mal à exploser.


Peu d'étudiants ont répondu présent suite à l'appel à la mobilisation du collectif «La retraite: une affaire de jeunes». Créé en mai, à l'initiative de l'Unef et de l'UNL, ce collectif finistérien rassemble neuf organisations de gauche sous le slogan: «Génération sacrifiée». Tous les jeunes, syndiqués ou non, étudiants ou lycéens, sont invités à se mobiliser contre le projet de loi du gouvernement sur la réforme des retraites. Hier, à l'heure du déjeuner, une petite centaine de personnes se sont retrouvées dans l'amphi Guilcher, à la faculté de lettres Victor-Segalen. Après une présentation globale du collectif et un point sur les actions menées dernièrement, la parole a été donnée à l'assistance. «Être nombreux pour mener des actions», «il faut sensibiliser les jeunes au problème des retraites», «faire participer les lycéens aux débats», chacun a pu donner son opinion et exprimer sa vision des choses. 

Pas de décision validée 

Une question majeure, posée par une jeune étudiante, est cependant restée sans réponse: «À propos de l'idée d'un blocage économique, il faudrait que cette assemblée prenne position: sommes-nous pour les négociations ou pour un retrait de la réforme?». À l'issue des discussions, aucune action précise n'a été validée par le collectif et, à l'heure de la reprise des cours, les participants ont été invités à poursuivre les discussions sur le parvis de la fac. Bien que n'ayant pas été votée par l'assemblée présente, la prochaine assemblée générale aura vraisemblablement lieu jeudi prochain, même lieu, même heure. Tous les étudiants présents ont été invités à rejoindre le collectif, place de la Liberté, en début de soirée. À l'occasion de la Déambule, les organisateurs espèrent toucher un public plus large et le sensibiliser à leur mouvement. Des étudiants, bien entendu, mais aussi des jeunes salariés, pour les interpeller sur le sujet et présenter leurs actions. 

Action discrète 

À la nuit venue, une quinzaine d'étudiants, masqués de blanc, ont donc défilé à travers la fête en centre-ville en circulant derrière une banderole indiquant simplement «Génération sacrifiée». Peut-être pas la foule des grands soirs mais une sorte d'échauffement, sans doute, en vue des prochains grands rassemblements où il semble que les forces vives de la jeunesse soient de plus en plus désirées.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 09:57

Vendredi 1er octobre, le collectif unitaire : « La retraite, une affaire de jeunes » a tenu un meeting à la Bourse du travail de Paris.

 

Ce collectif créé en juin dernier rassemble quelque 24 organisations de jeunesse : syndicales, politiques et associatives avec l’objectif de mobiliser les jeunes et de leur faire prendre toute leur place dans la bataille contre la réforme des retraites.

 

En plus du retrait de la loi, le collectif met en avant des revendications qui touchent particulièrement la jeunesse comme la prise en compte des années d’étude, de formation et d’inactivité forcée dans le calcul des annuités.


Ce premier meeting a été un succès puisqu’il a rassemblé près de 500 jeunes. Il reflète en partie le début d’ébullition qui existe dans la jeunesse. Les cortèges de jeunes ont commencé à grossir lors des manifestations des 23 septembre et 2 octobre.

 

Des lycéens ont débrayé toute la semaine dans différentes villes, ce qui laisse entrevoir une mobilisation propre de la jeunesse sur la question des retraites. Des assemblées générales sont appelées dans la majorité des universités et nombre de lycées avant le 12 octobre. L’enjeu est bien évidemment qu’elles soient les plus massives possible et qu’elles permettent de convaincre un maximum de jeunes de se mettre en grève le 12 et même après.


Ce meeting pouvait rappeler, d’un certain point de vue, les débuts du CPE. Une des leçons de ce mouvement est bien que ce qui a permis de gagner a été la combinaison de manifestations massives mais aussi des grèves prolongées sur une bonne partie des universités et des lycées.


Des collectifs locaux « la retraite une affaire de jeunes » ont prévu de tenir des meetings dans d’autres villes la semaine prochaine.


Juliette Stein

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 18:45

manif banderole

 

 

Provence


Carpentras, Salon et Aix

 


Publié le jeudi 07 octobre


Retraites : manifestations surprises de lycéens


Dans au moins trois villes de la région (et un peu partout en France), les lycéens se sont brusquement réveillés ce matin. A Carpentras, Salon et Aix, des centaines de jeunes se sont retrouvés dans les rues de leur ville. Ils manifestent contre la réforme des retraites, emboîtant ainsi le pas aux grévistes, de plus en plus nombreux, qui protestent contre le projet de loi du gouvernement, en ce moment en discussion au Sénat.


Si les choses se passent plutôt bien à Salon où 400 élèves de l’établissement Craponne font actuellement un sit-in devant le lycée de L’Empéri, à Aix, dans un premier temps, la situation a dégénéré. Devant le lycée Vauvenargues, des "casseurs" ont brûlé des poubelles et lancé des projectiles en direction des voitures en circulation, sur le périph. Ça s’est ensuite calmé même si les lycéens se dirigent vers Zola pour appeler leurs "collègues" à suivre le mouvement et si les étudiants de la Fac de lettres commencent à bouger.

A Carpentras, les élèves de Victor-Hugo et Louis-Giraud bloquent ce matin leur établissement respectif. Avec des poubelles et des grilles, ils empêchent l’ouverture des portes de leur lycée. Peu de cours sont assurés.


Istres


Retraites : les lycéens manifestent à la sous-préfecture


Publié le jeudi 07 octobre 


Dès 6h ce matin, à Istres, les lycéens de Rimbaud ont bloqué les portes principales de l’établissement pour protester contre les réformes du gouvernement. Une entrée a été aménagée à l’arrière de l’établissement pour ceux qui souhaitaient aller en cours. Vers 10 h, un cortège d’élèves soutenu par des représentants de cinq syndicats s’est rendu à la sous-préfecture pour y être reçu. Un nouveau blocus pourrait survenir avec le 12 octobre.


Saône et Loire


LE CREUSOT  

 

Manifestation surprise de 150 lycéens contre la réforme des retraites


C’est grâce à Facebook ou par SMS qu’ils se sont donné rendez-vous ce jeudi matin. Près de 150 lycéens ont défilé dans les rues du Creusot, encadrés par les forces de police, pour protester contre la réforme des retraites. Après avoir convenu d’un rendez-vous avec le maire du Creusot à 10 heures, le mouvement, un peu désorganisé a finalement décidé de remonter au lycée site Blum. Plus d’informations à venir sur notre site Internet, et dans notre édition de demain.


Aveyron et Lozère


Manifestation de lycéens à Rodez et à Mende


le 07/10/2010


Des élèves de Monteil et de Foch manifestent ce jeudi matin dans Rodez. Ils devraient être rejoints par des élèves du lycée Laroque. Ils seraient un millier à remonter la rue Béteille en direction de la place d’Armes. À Mende également, des lycéens ont quitté leurs établissements pour s’opposer à la réforme des retraites. Ils seraient entre 300 et 500 à bloquer le boulevard principal.


Rodez (1500 lycéens selon la police !) et aussi Toulouse…


Des lycéens manifestent contre la réforme des retraites en Midi-Pyrénées


Quelque 1.500 lycéens, selon la police, ont parcouru jeudi matin le centre-ville de Rodez, et 250 autres ont bloqué une avenue devant leur établissement à Toulouse, pour protester contre la réforme des retraites, ont constaté des correspondants de l’AFP.


A Rodez, les manifestants voulaient exprimer «leur désaccord avec la réforme des retraites et leur ras-le-bol du gouvernement», ont-ils dit en défilant dans la bonne humeur. Aucune banderole n’était visible. Ils ont annoncé qu’ils participeraient aux manifestations prévues le 12 octobre par les syndicats.

A Toulouse, plus de 200 élèves du lycée d’enseignement professionnel Galliéni ont pour leur part bloqué une partie de la matinée l’avenue menant à leur établissement, avec des palettes et des poubelles.



Gard


Bagnols.

 

Lycée Einstein, 300 élèves défilent pour réclamer des plannings


Ils l’avaient promis. Ils l’ont fait. Les élèves du lycée Albert-Einstein sont descendus dans la rue, hier matin, pour crier leur ras-le-bol face à la gestion, qu’ils estiment calamiteuse, de leurs emplois du temps. Escorté par la police, le cortège de plus de 300 adolescents, a fait plusieurs allers-retours entre les sites Vigan-Braquet et Léon-Blum. On en convient, la manifestation était un peu brouillonne. À l’exception d’un slogan « élèves pas contents, on veut du changement », les Bagnolais alentours n’ont pu entendre que des cris et des "ouais" lancés à tue-tête lorsque retentissait un klaxon venant d’un camion conciliant, bloqué par les lycéens. On est loin des chants repris en coeur lors des grèves contre la réforme des retraites.


Maladresses mises à part, cette manifestation se voulait sérieuse. Les leaders avaient d’ailleurs, comme il se doit, déposé la demande d’autorisation en préfecture. Une dizaine de parents de la FCPE suivait également le cortège pour contenir tout débordement. « Ils ont de vraies revendications », commentait une maman impliquée dans le conflit.

Toutes sur leurs plannings.

De longues heures creuses entre les cours, des journées de 9 h, des salles prises par plusieurs matières... « Les emplois du temps ne sont pas pédagogiques, détaillait Sylvie Alvarez, dont le fils est en première au lycée Einstein. Certains ont 5 h de math d’affilée. Les gamins n’en peuvent plus ! » Selon cette maman, si le proviseur assure qu’il n’y a pas plus de 8 h de cours dans la journée, c’est parce qu’il ne tient pas compte des options des élèves. Hervé Magot a répondu le soir-même, lors d’une réunion avec les parents. Le proviseur a annoncé qu’il avait reçu dans la matinée trois lycéens représentants leurs camarades. Selon lui, « les élèves se sont aperçus que plusieurs éléments dont ils étaient porteurs, n’étaient plus d’actualité et correspondaient à l’ancienne série des emplois du temps.» Il aurait été décidé que les lycéens reviennent prochainement pour affiner encore les points problématiques. Miguel (seconde). « Le mardi j’ai 9 h de cours. J’ai des collègues qui ont 3 h de trou dans la journée et comme leurs parents ne peuvent pas venir les chercher, ils doivent traîner dans la rue. » Johanna (seconde). « J’ai 3 h de cours d’affilée avec le même professeur. C’est fatiguant surtout quand on finit à 18 h. Et le samedi, je dois venir pour 1 h de cours alors que j’habite à Laudun. » Malaury (terminale). « Le proviseur avait promis qu’on n’aurait pas 9 h de cours par jour, mais moi je n’ai que ça toute la semaine. 8 h - 18 h avec mes options de langues, et je n’ai qu’une seule heure pour manger. » Yohan (seconde). « Moi j’ai 6 h de productique (mécanique) dans la journée. 6 h à passer devant une machine ! D’autres jours je n’ai qu’une demi-heure pour manger. J’ai aussi un seul professeur pour assurer les maths, le français et le sport. Le même jour en plus. Je préférerai travailler pour avoir mon bac plutôt que de manifester. »

Julie POLIZZI REPÈRES


Alès


Prévert 2 colère, un collectif de grévistes au lycée


Prévert en colère, un collectif de grévistes au lycée Décidément, en cette rentrée 2010, les lycées font la une de l’actualité dans le bassin alésien. Un collectif vient de se constituer à Jacques-Prévert, nommé "Prévert 2 colère".

Après une assemblée générale lundi matin, des enseignants ont voté la grève reconductible « pour le retrait de la réforme des retraites et pour d’autres choix de financement ». Le débat au Sénat ayant débuté mardi, ils « ne souhaitent pas attendre la journée du 12 octobre pour se mobiliser », appelant les centrales syndicales et tous les salariés du public et du privé à « s’emparer dès maintenant du mouvement ». Sauf que le mouvement, à Prévert, tarderait à prendre : hier, selon l’établissement, ils n’étaient que « trois professeurs grévistes à coup sûr »... Grève en vue à Monoprix Dans le cadre d’un mouvement national dans l’enseigne, la CGT commerce et services appelle les salariés de Monoprix d’Alès à la grève demain vendredi 8 octobre, à 9 h 30. « En majorité, les salariés de notre entreprise sont des femmes qui au mieux gagnent le Smic, lorsqu’elles ne sont pas à temps partiel. Quelle retraite toucheront-elles ? », argumente le syndicat pour justifier son appel, en lien avec les récentes manifestations pour défendre la retraite à 60 ans.

Il réclame aussi des augmentations de salaires, le rétablissement d’un poste de caissière supprimé, le passage à temps complet des salariés à temps partiel qui le souhaitent, le remplacement à 100 % des salariés en congés ou temps partiel.



Morbihan

 

Lorient (56).

 

Un proviseur frappé en marge d’une manif lycéenne


6 octobre 2010 à 07h40


Le cortège d’un petit millier de lycéens, venus pour la plupart des villes de l’agglomération lorientaise, Hennebont en tête, faisait le tour des établissements scolaires de la ville, hier matin. Vers 10h30, ils arrivent devant Dupuy-de-Lôme. Alors que la majorité reste à l’extérieur, une soixantaine de jeunes, mal identifiés, pénètrent alors dans l’enceinte du lycée et rejoignent le bâtiment principal. Là, avec des agents, le proviseur tente d’empêcher l’accès à un escalier menant aux étages, où se déroulent des cours.

Du côté des organisateurs de la manifestation, on est évidemment désolé. «Les gens qui ont cassé et tapé ne sont pas des lycéens, ni des étudiants. On a compris leurs intentions quand ils sont entrés dans le lycée, ce que nous nous refusions totalement à faire. Quand on a su ce qu’ils avaient fait, on leur a dit qu’on ne voulait plus d’eux dans le cortège. Tous les lycéens ont été choqués de ce qui est arrivé et s’en désolidarisent complètement», insistait Colin Gannat, l’un des responsables du mouvement, hier soir. La prochaine mobilisation lycéenne aura lieu dans le cadre de la manifestation nationale, le 12 octobre.


Manche


Le 07 Octobre 2010


500 lycéens manifestent à Cherbourg


Près des 500 lycéens ont manifesté spontanément ce matin dans les rues de Cherbourg contre la réforme des retraites. Près de 500 lycéens ont défilé ce matin dans les rues cherbourgeoises pour manifester contre la réforme des retraites. Cette manifestation s’est faite spontanément. Les jeunes ont parcouru les rues du centre-ville jusqu’à midi.

Les syndicats cherbourgeois avaient prévu de faire une distribution de tracts dans les lycées de l’agglomération vendredi 8 octobre pour sensibiliser les étudiants.


Aisne


Chauny 


Manifestation des lycéens de Gay-Lu La politique s’invite en mode subliminale


Le proviseur du lycée Gay-Lussac (1 500 élèves) a eu droit à un dézinguage en règle par le Syndical général des lycéens (SGL, voir notre édition de mardi) fustigeant sa « gestion » de l’après manifestation de jeudi dernier, regroupant 500 lycéens grognant contre le projet de réforme des retraites. Un mouvement déclenché, rappelons-le, de manière illégale, qui s’est suivie de l’expulsion de trois d’entre eux.

  Trois élèves ont été exclus du lycée. » Alors qu’un syndicat inter lycéens, appelé « La Relève populaire », se met en place à Chauny (notre édition de mardi) et s’affiche apolitique, la politique, elle, avance incontestablement de manière masquée.

Quant au SGL, il est logé, quelque part, à la même enseigne. Il affirme à qui veut l’entendre que la politique est à ses yeux un gros mot. Avant que l’un de ses représentants ne nous invite lors d’un échange téléphonique à retrouver le tout frais laïus de la présidente du… Mouvement des jeunes socialistes (MJS) qui évoque de manière indirecte le mouvement chaunois.  À croire que tous font, comme M. Jourdain, de la politique sans le savoir… ou sans s’en apercevoir ! Ludovic BARBAROSSA


Meuse


Verdun 

 

Manifestation spontanée des lycéens contre les retraites


Entre 300 et 500 lycéens du Lycée Margueritte de Verdun ont entrepris ce matin une manifestation spontanée contre la réforme des retraites, via Facebook. Les jeunes Meusiens ont arpenté les rues de centre ville en aménageant leur itinéraire pour inviter les élèves des autres établissements scolaires de la ville à les suivre


Doubs


Besançon

 

 Des centaines d’élèves bloquent Pergaud


Des lycéens rejoignent le mouvement contre la réforme des retraites. Le lycée Louis-Pergaud de Besançon, le plus gros de l’académie, a été bloqué ce matin de 7 h 30 à 10 h 30 par plusieurs centaines d’élèves. Un appel aux "classes vides" a circulé et des lycéens annonçaient une tournée des autres établissements de la ville dans l’après-midi.


Aveyron

 

Millau

 

Blocus du lycée et manif en ville


Blocus du lycée Jean-Vigo, altercation avec les flics et manifestation en ville. C’était ce matin. On était entre 200 et 300 à la manif et le blocus se faisait en autogestion. (source : forum anarchiste)

 

Mouvement pas sur les retraites mais sur des raisons “locales” (contre des fermetures d’établissement) Là, ce sont les conseils régionaux (PS) qui sont aussi visés (puisqu’ils gèrent les lycées)…

 


Lyon

 

Bras de fer autour du lycée Jean Moulin


L’établissement devrait disparaître en 2011 au profit d’un seul collège. Enseignants et parents s’insurgent

La possible fermeture du lycée Jean-Moulin mobilise élèves, parents et enseignants. Ce soir, ils ont prévu de manifester à 18 heures devant ce lycée du Ve arrondissement. Actuellement, il existe deux cités scolaires (collège et lycées) Saint-Just et Jean Moulin l’une en face de l’autre. Si le projet amorcé par le rectorat en 2008 aboutit, à la rentrée 2011 Saint-Just deviendrait le seul lycée intégrant les 500 lycéens voisins pour atteindre 1 700 élèves. En face, Jean Moulin ne serait plus qu’un collège récupérant les 300 collégiens de Saint-Just, pour 900 élèves au total.

900 - C’est le nombre d’élèves que le collège Jean Moulin accueillerait une fois le lycée fermé.

Inacceptable pour les membres du collectif Sauvons la cité Jean-Moulin pour qui la création de "super-établissements à taille inhumaine va poser des problèmes de sécurité et éducatifs", malgré les bons résultats au baccalauréat. "On ne comprend pas pourquoi ils veulent casser quelque chose qui marche", s’interroge Michel Maillot, parent d’élève et vice-président du PEEP. Selon lui, cela pourrait aussi accentuer des départs vers le privé.

"Un collège de près de 900 élèves n’est pas un monstre. Il proposera davantage d’options" estime Danielle Chuzeville, viceprésidente du conseil général chargée des collèges. Pour l’instant, la Région ne s’est pas prononcé. Le collectif demande le maintien et la prise en compte de tous les collèges du secteur pour un meilleur accueil des élèves.


Grenoble


Grenoble : La lutte des "Mounier" s’étend


Le Lycée Argouges rejoint le lycée Mounier

Plusieurs centaines d’élèves ce mercredi 6 octobre se sont réunis peu avant 8 h aux portes du Lycée Argouges. Une manifestation pour protester contre la fermeture annoncée par le Rectorat de la filère d’enseignement Sciences et Technologies Industrielles. Ils ont rejoint vers 10h à l’inter-classe les élèves du Lycée Mounier qui se battent pour sauver leur établissement de la démolition prévue en juin 2011. Ils se sont symboliquement enchaînés aux grilles.

Voilà plus d’une semaine que les "Mounier" se battent pour leur lycée menacé de fermeture en juin 2011. Le conseil régional a décidé de le faire démolir pour raison de sécurité. Décision "arbitraire et autoritaire" pour tous les acteurs de l’établissement qui plaident, au contraire, pour sa réhabilitation.

Après Mounier, après Argouges, la mobilisation risque de prendre de l’ampleur.

Un grand rassemblement est prévu mercredi prochain 13 octobre sous les fenêtres du rectorat.


05/10/10 : Un nouveau geste symbolique


Une vingtaine d’élèves, accompagnés de quelques enseignants, se sont rendus en délégation ce mardi 5 octobre à l’antenne grenobloise du Conseil Régional, rue Félix Poulat, porteurs d’un courrier tout particulier et plutôt volumineux. Tous les élèves du lycée Mounier, menacé de démolition, ont arraché la page 25 de leurs carnets de correspondance, rédigée par Jean-Jack Queyranne. Le président du conseil régional Rhône-Alpes y traite du rôle de la Région en matière d’éducation. Les passages concernant la construction et l’entretien des bâtiments ont été soigneusement surlignés.



 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 13:41

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 08:25

 
1 commentaire

 

 

25 organisations de la jeunesse ((SOS FAC, la Coordination Lycéenne Indépendante, le SYNAC, SELF86, l’Onde Violette, la FIDL 14, 66, 72, 74, l’UNL 38, 44, 45, 59, 91, le SGL 02 et 50, SUD Lycéen 35, 50, 57, 85, le comité lycéen des Landes, les JC 13 et 62, le NPA Jeunes 57 et le MJS 62)) constituant le Front de lutte pour l’Education appellent à un mouvement unitaire et combatif de la jeunesse dès la rentrée.


Comme nous le savons tous, un mouvement de grande ampleur s’organise début septembre. Dans l’éducation tout d’abord, avec une grève dès le 6 septembre, ce qui est plutôt rare ! Puis contre le projet de réforme des retraites le 7 septembre.

 

Ces journées sont une réponse directe aux nouvelles attaques réactionnaires du gouvernement à tous les niveaux, de nouvelles attaques qui, nous le savons, ont la même origine ; Une offensive globale néolibérale visant à spolier nos acquis sociaux sous prétexte de crise, une première depuis 1945…

 

La jeunesse est, plus que jamais, touchée de plein fouet par cette offensive historique du capital ; répression policière et administrative, éducation privatisée, aides sociales menacées, contre réforme des retraites etc… Nous trinquons pour les actionnaires, le patronat, les élites “éclairées”, pour ceux qui jouent avec des milliards, pour ceux qui jouent avec nos vies !


La jeunesse à un rôle à jouer dans les luttes qui s’annoncent. Elle doit s’unir et s’organiser pour contrer cette menace. Il faut qu’elle oeuvre à l’édification d’un véritable rapport de force, en rupture avec les principales directions syndicales qui bien trop souvent font avorter tout mouvement de contestation en cherchant à se réapproprier les luttes menées par la base !

 

Assez de ce double jeu, le compromis n’est pas envisageable, seules nos luttes payeront !


Nous devons donc riposter afin de faire reculer une bonne fois pour toute le gouvernement allié du patronat, ce qui implique notamment le retrait total de la réforme des lycées, et d’oeuvrer à l’édification d’une école véritablement égalitaire, émancipatrice et démocratique, en un mot, populaire ! Où tout le monde, élèves comme professeurs et parents, pourrait diriger la vie interne de l’établissement.

 

Une école réellement gratuite et accessible à toutes et à tous, avec ou sans papiers, garantissant les mêmes chances, les mêmes droits et étant 100% publique ! Et ce, en liaison avec le monde du travail, en revendiquant et en mettant en pratique la convergence des luttes pour la défense du service public dans son ensemble. Car seule une riposte globale pourra nous assurer une victoire totale !?


C’est pourquoi le Front de Lutte pour l’Education appelle lycéens et étudiants à préparer dès la rentrée la grève interprofessionnelle du 7 septembre ! La journée de mobilisation dans l’éducation de la veille devant également servir à constituer des AG informatives ou décisionnelles, tout en faisant jonction avec le corps enseignant. Car seule une grève politique de masse fera plier le gouvernement allié du patronat et sera à même d’amorcer un mouvement de résistance solidaire à l’échelle européenne !


Les organisations souhaitant rejoindre notre appel peuvent nous contacter à : front.education@gmail.com ou tout simplement rejoindre le collectif.


http://collectif-fle.org


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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 11:39

Censé stimuler des vocations, le stage de troisième reproduit les disparités sociales. Rue89 a comparé trois collèges.


Où les collégiens font-ils leurs stages ? Les entreprises sur lesquelles ces stages ouvrent les yeux ne sont pas les mêmes, qu'on vive dans le Ve arrondissement de Paris ou à Aubervilliers.

« Moi, en troisième, je rêvais d'un stage dans une pharmacie. Mais avec mon père, on n'en a trouvé aucune qui accepte, alors j'ai été en boulangerie. La plupart de mes copains aussi : c'était le plus facile. »

C'est Amadou qui parle. Il vient de Vitry, une banlieue délicate au sud de Paris. Kahina, qui fréquente aujourd'hui le même lycée que lui, à Ivry (Val-de-Marne), se flatte de s'être « débrouillée 100% seule »… pour atterrir dans le magasin de prêt-à-porter de la mère d'une copine :

« Bien sûr que si j'avais vraiment pu faire ce que je voulais, j'aurais fait autre chose. Ce dont j'aurais rêvé, c'est un stage dans un centre médico-social ou une mairie. Mais c'est comme ça. »

Chaque année, les élèves de troisième effectuent un stage d'observation en entreprise. Durée : deux à cinq jours. Les profs commencent à leur en parler à la rentrée, ils cherchent de leur côté. Plus ou moins épaulés par un parent, une voisine, un « ami de papa ».

Quand on la contacte pour obtenir la liste des stages de l'une de ses classes, une enseignante d'un établissement chic et tranquille du Ve arrondissement à Paris siffle un peu :

« Vous savez, ils ont mille fois plus de réseau que moi ! »

Cabinet d'avocats ou galerie marchande

Alors que ses ouailles dénichent, tout en souplesse et à 14 ans, des stages en cabinet d'avocats, dans des boîtes de production ou à l'Institut Pasteur, ses pairs en poste dans des milieux plus difficiles -ou moins citadins- se félicitent d'avoir fini par placer un tiers de la classe à la galerie marchande du coin.


Dans le centre-Bretagne, c'est plutôt chez le garagiste, à la PME de réparation de matériel agricole qu'ils passent la semaine. Parfois, à l'office notarial ou dans un laboratoire d'analyses médicales.

Vous vous méfiez des caricatures à gros traits ? Sur le papier, ce dispositif était, bien sûr, censé stimuler des vocations.


Grandeur nature, il transpire pourtant un déterminisme qui ne démode pas Pierre Bourdieu et ses travaux sur la reproduction des élites. Quarante-six ans après la publication des « Héritiers » et même si les mots ont changé, « égalité des chances » oblige.

Une prof bretonne y ajoute le manque d'entrain des élèves qui ne saisissent pas toujours l'occasion pour changer de milieu.

Les profs rongent leur frein

A Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), les collègues de la prof agressée à cinq mois de grossesse (et dont Rue89 avait publié le témoignage en avril) sont ravis de voir la question émerger. Comme si les enseignants rongeaient leur frein de longue date sur ce dispositif qui reproduit des disparités sociales.

La preuve avec la photo de trois classes de troisième d'horizons très différents :

  • Un collège du Ve arrondissement, à Paris
  • Un collège des Côtes d'Armor
  • Un collège d'Aubervilliers en Seine-Saint-Denis

Stages dans une classe d'un collège du Ve arrondissement de Paris



Stages dans une classe d'un collège des Côtes d'Armor



Stages dans une classe d'un collège d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)


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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 10:16

 

Un casier vierge, des papiers en règle et des tests urinaires pour entrer dans un bac professionnel public.

Le lycée professionnel et technologique régional L’Estaque est un établissement situé dans l’un des quartiers les plus populaires de Marseille : le plus au nord des quartiers nord.

 

Ce lycée d’insertion qui accueille des publics difficiles propose depuis 2006 un bac professionnel sécurité prévention qui prépare aux métiers de la sécurité : pompier, police, personnel pénitencier ou vigile. Durant les deux années de formation, les élèves font des stages chez les pompiers, dans la police, dans la police des airs et des frontières…

 

Or, cette année, les rectorats des académies accueillant ce bac (et le CAP correspondant) ont donné l’autorisation de mettre en place des entretiens préalables avec les futurs élèves afin de donner une bonification de 8 000 points à ceux qui sauront satisfaire à quelques critères. Une partie des enseignants a immédiatement dénoncé une sélection à peine déguisée.
En effet les critères sont scandaleux et discriminants.

 

Dans le domaine des capacités physiques, sachant que l’on s’adresse à des enfants de 14 à 15 ans, il faut désormais mesurer au minimum 1, 60 mètre, avoir une bonne vue, pouvoir faire des pompes (dix pour les garçons, cinq pour les filles). Ces critères ne sont pas les mêmes selon les académies.


À cela s’ajoute un entretien sur les motivations. Quelles questions seront posées ? Comment mesure-t-on la motivation des candidats ? Comment mesure-t-on le dynamisme d’un candidat assis sur sa chaise ? Autant de questions posées par les élus CGT, à qui l’on a répondu : « ce sera la surprise ! » Comment lutter contre les possibles délits de faciès ? Les inspecteurs répondent : « Faites confiance à vos collègues ! » Or, dernière surprise, dans les jurys sont présents des policiers et des pompiers appelés « partenaires ».


Enfin, si le candidat a répondu à toutes ces attentes, il doit encore constituer un dossier avec un extrait de casier vierge, avoir des papiers en règle… et à son entrée en première, il devra faire un test urinaire pour détection de substances illicites1.


Finalement, une cinquantaine d’élèves sur 248 dossiers obtiennent les 8 000 points. La sélection a eu lieu ! Aucune possibilité d’appel, aucun recours possible.


Ainsi apparaissent des filières dites « d’élite » dans un lycée qui, à la prochaine rentrée, verra son nombre d’heures d’enseignement diminué alors que le nombre d’élèves augmente.


Emmanuelle Johsua (Tean)

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 11:12

(Pub pour une précédente édition)

 

Les Rencontres Internationales de Jeunes sont un camp de jeunes, organisé par la IVe Internationale (regroupement international d’organisations révolutionnaires, présent dans plus de 40 pays).

 

C’est une semaine de rencontre entre militants, sympathisants et curieux de toute l’Europe et au-delà (Palestine, Mali, Venezuela, Mexique, Etats-Unis, Phillipines...). Des débats, des meetings, des formations, des fêtes ont lieu tous les jours.


C’est aussi une semaine où l’on tente de pratiquer nos idées : lutte contre les préjugés sexistes, racistes, homophobes..., partage des richesses (une monnaie interne permet de combattre les inégalités entre pays), autogestion (ce sont tous les participants qui prennent en charge collectivement le nettoyage, la bouffe, l’organisation, le bar...).


Trois questions sur les RIJ à Olivier Besancenot

Que penses-tu de la situation du monde aujourd’hui ?


C’est à croire qu’on ne vit pas dans le même monde que les gouvernements ! Ces derniers temps on entend beaucoup parler de la reprise économique, du fait que le plus gros de la crise serai derrière nous. Mais, partout à travers le monde, les effets de la crise du capitalisme se font toujours sentir. Les licenciments continuent de pleuvoir, la précarité et la misère se dévellopent, le réchauffement climatique s’aggrave...


Ces catastrophes sociales et écologiques ne sont pas que le simple résultat de la crise. C’est aussi la politique menée par les gouvernements qui sont bien décidés à faire payer la crise aux jeunes et aux travailleurs. Et pour éviter toutes contestations ils cherchent à nous diviser en menant une offensive raciste. Cela leur sert aussi à justifier leurs politiques impérialistes qui mettent le monde dans un état de guerre permanente.

 

Obama a décidé d’envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan. Et ses alliés ont fait de même. En Palestine, l’offensive de l’Etat d’Israël se poursuit avec le soutien complice de toutes les grandes puissances. Ces attaques ne tombent par du ciel ! Partout à travers le monde, nous sommes tous victimes d’un même système : le capitalisme.


Face à toutes les attaques que tu décris, il y a malgré tout des résistances nombreuses...


Effectivement ! Les résistances émergent à l’échelle internationale et commencent à remettre en question ces politiques. En Amérique Latine des explosions sociales se produisent. Au Moyen-Orient, la résistance contre l’occupation militaire est toujours présente. Et en Europe où les jeunes se sont révoltés et ont lutté, des étudiants en Grèce aux lycéens en France, contre une société qui n’offre aucun avenir. C’est une nouvelle génération militante qui exprime sa rage et son ras-le-bol d’un système qui marche sur la tête au profit d’une infime minorité !


Que représentent les RIJ selon toi ?


Les capitalistes, eux, sont organisés et nous attaquent à l’échelle internationale. C’est à ce niveau que nous devons donc construire la riposte et préparer la construction d’une autre société ! Aux Philippines, en Europe, en Amérique Latine ou en Palestine, partout nous avons des expériences de luttes a échanger pour nous renforcer dans notre combat.

 

Les Rencontres Internationales de Jeunes sont un moment qui permet de rencontrer et de discuter avec des militants anticapitalistes et révolutionnaires du monde entier. Il y a aujourd’hui mille raisons de se révolter. Les RIJ sont une semaine pour passer de ces révoltes à la révolution !

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 13:41

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 13:10
Déclaration unitaire des organisations de jeunesse : la retraite, une affaire de jeunes !



Le gouvernement s’est engagé dans une nouvelle réforme à marche forcée du système de retraites. « Je veux dire aux jeunes de 20 ans que c’est justement pour eux que nous faisons cette réforme », affirme le ministre du travail Eric Woerth. Nous ne sommes pas dupes de cette hypocrisie. Une nouvelle fois, ce qui est mis en place au nom des jeunes se fait sans eux, et surtout contre eux. En limitant le débat à l’acceptation pure et simple d’un nouvel allongement de la durée de cotisation, le gouvernement adresse aux jeunes un message implicite, mais clair : la retraite ce n’est plus pour vous ! Jeunes en insertion, salariés ou étudiants, c'est sur nous que reposera le financement du système de retraite dans les années à venir, et c’est nous qui subirons toute modification du système actuel. Nous refusons d’être les grands oubliés d’un débat qui nous concerne !


Jeunes, nous sommes attachés au droit à une retraite à 60 ans financée par répartition


Attachés à la solidarité entre les générations, nous souhaitons financer un système de retraite par répartition de haut niveau qui garantisse un niveau de pension permettant de vivre pleinement le temps de la retraite. Nous refusons que la retraite par répartition devienne un « filet de sécurité » a minima, insuffisant pour vivre. Nous refusons la logique d'une retraite basée sur la capitalisation individuelle, inefficace économiquement et inégalitaire socialement. Nous dénonçons la double peine que nous imposerait un nouvel allongement de la durée de cotisation ou un recul de l’âge légal de départ en retraite: nous finançons les pensions d'aujourd'hui, nous refusons d'avoir à épargner en plus pour nos vieux jours dans des fonds de pension qui peuvent être ruinés du jour au lendemain !


Un débat de société escamoté par une nouvelle opération comptable


Parce que la nature du système de retraite qui se met en place contribue à façonner la société de demain, nous refusons la volonté du gouvernement de réduire ce débat à une simple équation comptable. En se limitant à jouer sur la durée de cotisation, le gouvernement s’attaque directement à la solidarité sans aborder les véritables enjeux du système : garantie d’un taux de remplacement, pénibilité, allongement de la durée d’étude et d’insertion, chômage, inégalités hommes – femmes (Aujourd’hui le temps partiel subi, la précarité de l’emploi impactent fortement la retraite des femmes.), répartition du temps de travail et des richesses.


En instrumentalisant les analyses du COR (conseil d’orientation des retraites) pour imposer l’allongement de la durée de cotisation comme seule perspective, le gouvernement élude la question centrale de la répartition des richesses. Depuis 20 ans, la part de la richesse produite attribuée aux salaires ne cesse de diminuer au profit du capital.


Alors que notre pays n’a jamais été aussi riche, nous n'acceptons pas qu'il soit demandé à la jeunesse de travailler plus longtemps pour toucher une retraite moins importante, conduisant ainsi notre génération à vivre des conditions de retraites moins bonnes que celles de nos parents ! Il n’est pas acceptable que l’allongement de la durée de la vie soit synonyme de régression sociale.


Allonger la durée de cotisation ? Pour nous, c’est non !


Cela priverait les jeunes du droit à une retraite à 60 ans à taux plein. Pourquoi cet acharnement à reculer l’âge de départ en retraite quand le chômage des jeunes explose? L’augmentation des besoins de financement est une chance qu’il faut saisir. Nous refusons que le catastrophisme ambiant serve d’argument pour esquiver une nouvelle fois le débat sur la nécessaire augmentation des financements solidaires des retraites par répartition : taxation des stocks options et des revenus financiers, suppression du bouclier fiscal, élargissement de l’assiette des cotisations, suppression d’exonérations de cotisations. Si de nouvelles ressources doivent être immédiatement mobilisées, une véritable politique de l'emploi et de revalorisation salariale destinée à lutter contre le chômage et la précarité est également indispensable pour apporter les recettes nécessaires à la pérennité de notre système de retraite solidaire.


Le système de retraites doit prendre en compte l’évolution de la société !


Nous réclamons des réformes qui garantissent nos droits sociaux, et nous souhaitons faire évoluer le système pour mieux prendre en compte l’évolution de la société et pérenniser le système par répartition.

L’allongement de la durée des études et le recul de l’âge moyen d’entrée dans un emploi stable (27 ans) conduisent les jeunes à commencer à cotiser plus tard que par le passé. Nous exigeons :

• la validation des années d'études et de formation dans le calcul des annuités ouvrant droit à la retraite, afin d’offrir à chaque jeune la garantie de pouvoir étudier sans être inquiété par son avenir, même lointain ;

• la validation des périodes de stages, intégrée dans une véritable règlementation contraignante (rémunération à 50% du SMIC dès le premier mois, reconnaissance et encadrement dans la formation) ;

• la validation des périodes d’inactivité forcée, et la prise en compte la situation des jeunes en situation d’insertion professionnelle pour qui l'enchaînement de stages, de CDD, d’emplois à temps partiel, de périodes d’intérim ou de chômage conduisent à accumuler des droits à retraite très incomplets ;

En ignorant plus longtemps ces évolutions qui caractérisent notre génération, le gouvernement refuse de garantir aux jeunes qu’ils pourront à leur tour bénéficier d’une retraite solidaire à de haut niveau !


Les jeunes seront au rendez-vous du débat public pour affirmer que la retraite est l’affaire de tous !


Nous affirmons notre volonté d’agir ensemble dans les prochains mois afin de défendre l’exigence d’un système de retraites par répartition fondé sur la solidarité, qui garantisse à nos aînés comme aux générations futures une retraite de haut niveau à 60 ans.


Les jeunes refusent d’être les grands oubliés du débat qui s’ouvrent et exigent du gouvernement qu’il renonce à l’allongement de la durée de cotisation. Nous demandons à être associés aux discussions en cours.

Nous appelons à la création de comités jeunes locaux pour organiser la campagne au sein de la jeunesse. Nous appelons les jeunes à se saisir du débat sur les retraites, à participer aux initiatives de mobilisation.


Le gouvernement ne peut aborder le débat sur les retraites sans l’avis des générations directement concernées par cet enjeu social majeur : les jeunes d’aujourd’hui !


Organisations signataires :  

 

UNEF, UNL, FIDL, Sud Etudiant, LMDE, CGT, FSU, UEC, Attac Campus, JOC, Génération Précaire, MJS, MJCF, Jeunes Verts, JRG, Réseau jeunes du PG, NPA, Gauche Unitaire Jeunes, Branche jeune d’AL

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