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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 10:09
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Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 170 (15/11/12)

*

Approuvé le 7 novembre en Conseil des ministres, le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels sera examiné en janvier par le Parlement. La gauche devrait donc tenir sa promesse de campagne… si ses parlementaires ne se défilent pas, comme lors du premier vote du pacs en 1998.

 
C’est une étape importante vers l’égalité des droits », a déclaré la ministre de la famille. Depuis les abrogations de lois discriminatoires et répressives de 1982, il aura fallu trente ans de mobilisations et d’affirmation des lesbiennes et des gays pour arriver à cette « étape », qui est pourtant la moindre des choses.


Réactionnaires de tout poils…


Pour les réactionnaires, c’est déjà trop. Ils manifesteront à nouveau les 17, 18 novembre et le 8 décembre au nom de la sacro-sainte cellule familiale et du « bien des enfants ». Pourtant, nombre de couples homos ont déjà des enfants, pour qui le problème n’est pas d’avoir des parents de même sexe : c’est de grandir dans une société qui ne leur promet que le chômage et la précarité. Comme les enfants d’hétéros…


L’Église catholique se hisse sur le devant de la scène pour défendre ses conceptions rétrogrades sur la famille et la sexualité, quitte à utiliser les prétendues évidences hétérosexistes de certains intellectuels, y compris laïcs. L’UMP fait un pas de plus vers le FN : si le « mariage pour tous » n’entraînera pas la décomposition de la famille qu’ils prédisent, ils s’en servent comme prétexte d’une recomposition politique très à droite. Copé invite donc ses partisans à rejoindre les manifestations prévues contre la loi et promet d’autres actions s’il devient président de l’UMP.


Et la presse se fait l’écho des incessantes provocations homophobes de politiciens, chefs religieux ou chroniqueurs mondains. Si leurs déclarations rivalisent de ridicule, elles sont aussi un saisissant rappel de l’oppression quotidienne que subissent les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI).


Un projet de loi À minima


Nous défendons le droit au mariage pour toutes et tous. Il n’y a bien sûr pas lieu d’idéaliser le mariage qui a longtemps soumis légalement les femmes à la tutelle masculine, et véhicule toujours une vision figée et autoritaire des rapports entre individus et entre parents et enfants, un modèle normatif. Mais promouvoir un projet de société où nos relations affectives ne seront plus régies par des rapports de propriété et des contraintes financières, où de nouveaux modes de vie verront le jour, ne s’oppose pas à une lutte immédiate pour l’égalité des droits. Ainsi nous revendiquons aussi l’égalité juridique et fiscale et le droit à l’adoption pour toutes et tous, homos ou hétéros, mariés ou non.


Le projet du gouvernement est minimaliste. La « présomption de parenté », qui octroie le statut de parent au conjoint du parent biologique, sera réservée aux hétéros. Chasse aux immigréEs oblige, pour épouser une personne étrangère, celle-ci devra avoir accès au mariage dans son pays d’origine. Et les lesbiennes restent privées du droit à la procréation médicalement assistée. Il n’y a donc pas de quoi crier victoire et les luttes demeurent indispensables.


Un gouvernement qui se donne des airs…


Des élus de gauche s’opposent au projet. Le gouvernement, quant à lui, veut se donner un air progressiste. Comme la droite, le PS fait payer la crise aux travailleurs ; il refuse le droit de vote aux étrangerEs, démantèle les services publics et accepte les « plans sociaux » du patronat. Cette loi qui ne coûte rien arrive donc à point nommé pour se démarquer de l’UMP… Mais quand leurs usines ferment, comment des salariéEs homos pourraient « convoler en justes noces » avec insouciance ? Comment combattre réellement les discriminations à l’embauche, quand on accepte le chômage de masse ?

 

Comment prétendre prévenir l’homophobie à l’école ou ailleurs, sans renforcer les services publics ?


La vie des LGBTI – en premier lieu celles et ceux de milieu populaire – est toujours faite d’insultes, d’humiliations et de violences que le mariage et l’adoption ne feront pas disparaître : en Belgique, une loi similaire n’a pas empêché deux meurtres homophobes cette année. Chaque jour en France, quatre agressions sont signalées en moyenne. Et combien ne le sont pas ?


C’est le fonctionnement même de cette société qui est en cause. Ses crises et leur cortège de désastres sociaux sont un terreau fertile pour les préjugés réactionnaires, qui divisent les exploitéEs selon la couleur de leur peau, leur genre ou leur orientation sexuelle. Les lesbiennes et les gays doivent pouvoir choisir de ne pas se marier, et au-delà des lois, ce sont leurs luttes, ainsi que l’unité et la solidarité des classes populaires, qui permettront d’envoyer l’homophobie et le capitalisme aux poubelles de l’histoire.


Gaël Klement

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 11:44

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12 novembre 2012 

 

Quelle est la position des maires du territoire du pays de Lorient sur le mariage des couples homosexuels? Aumoment où le projet de loi vient de passer l'étape du conseil des ministres, réponse de certains d'entre eux.

 

Le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels a été présenté au conseil des ministres, la semaine dernière. Ce qui ouvre le chemin vers son examen par le Parlement, à partir du mois de janvier. Si ce projet de loi est adopté, les maires des communes de pays de Lorient devront bientôt unir, par les liens du mariage, des couples homosexuels. Quelles sont leurs positions sur le sujet? Réponse de certains d'entre eux.

Jacques Le Nay, Plouay.


«Que deux personnes d'un même sexe vivent ensemble, c'est un choix que je respecte. Mais là, on parle du mariage, d'une cérémonie. Je ne suis pas d'accord. Je considère que le mariage se fait dans un cadre bien précis. D'autres lois permettent déjà à des couples de faire leur vie ensemble. Alors, certes, il y a moyen d'améliorer cela, je n'en disconviens pas, mais une cérémonie revêt quand même un caractère particulier. Le mariage doit rester le mariage et garder sa vocation initiale. Et puis, il faut penser à tout ce qu'il y a derrière comme option, notamment la naissance des enfants. Onpeut s'interroger sur le devenir de l'enfant. Il y a beaucoup d'inconnues. Maintenant, je ne suis pas législateur. Et s'il faut appliquer la loi, je l'appliquerai. Je suis légaliste. Demander à un adjoint de le faire? Ce serait la solution de facilité. Est-ce qu'il en aurait envie d'abord? Il me faudrait un empêchement bien clair. J'estime qu'un maire doit assumer ses responsabilités».

Victor Tonnerre, Larmor-Plage.


«Pour moi, ce projet consiste à un galvaudage du mot mariage. Le mariage ne peut exister qu'entre un homme et une femme, sinon, c'est bafouer son principe, bafouer même le droit civil. Attention, je ne suis pas contre la cohabitation entre personnes du même sexe. Mais parler de mariage, pour moi est anormal. Est-ce que j'accepterai d'en célébrer? Je n'y répondrai que si la loi est votée. Si elle ne l'est pas, j'en serai très heureux».

François Aubertin, Guidel.


«On en a discuté la semaine dernière en bureau municipal. Et, à l'exception d'une adjointe, il y avait unanimité de voix contre ce projet de loi. On pensait que le Pacs était suffisant pour les couples homosexuels, car derrière le mariage, il y a l'idée de la composition d'une famille, et l'ouverture à l'adoption, ce qui est plus compliqué. Maintenant, si la loi l'exige, on célébrera ces mariages, mais pas forcément de gaieté de coeur».

Serge Gagneux, Lanvaudan


. «Je ne me défausserai pas si je dois un jour célébrer un mariage homosexuel. Je ne demanderai pas à un adjoint de le faire à ma place. Je sais que les avis sur cette question sont partagés parmi les élus mais, pour l'heure, nous ne l'avons pas évoquée en conseil municipal. Pour ma part, je ne suis pas opposé au mariage des couples homosexuels. Il y a une évolution des moeurs, il faut en tenir compte. Le Pacs n'était qu'une demi-mesure. Je suis favorable au mariage pour tous, sans ostracisme. Par contre, j'avoue que je suis plus mesuré sur la question de l'adoption des couples homosexuels».

Loïc Le Meur, Ploemeur.


«L'accès au mariage pour l'ensemble des Français, qu'ils soient de religions différentes, d'origines différentes ou de même sexe, doit être possible car nous devons tous être égaux devant la loi. Cette question du mariage pour tous pose la question de l'égalité des droits en France et, à cette question, il me paraît impossible de ne pas faire respecter cette règle fondamentale de notre République. De plus, permettre l'accès au mariage à certaines personnes ne fait pas reculer le droit des autres. La France a été en avance lors de la création du Pacs, mais cette avance, nous l'avons perdue face à nos voisins européens qui, eux, ont légalisé le mariage pour tous. Nousdevons aujourd'hui rattraper ce retard et montrer aux yeux du Monde que la France est toujours le pays des libertés.

 

Bien entendu, si un couple homosexuel me demande de célébrer son union, je le ferai avec grand plaisir. Je me sens profondément républicain et, par conséquent, je respecterai toujours les lois de mon pays. De plus, unir un couple qui s'aime est toujours un grand moment de bonheur. Mais, à ma connaissance, aucune demande dans ce sens ne nous est parvenue pour le moment».

Gérard Falquérho, Caudan:


«Je ne suis pas favorable au mariage pour tous. Je considère que le Pacs suffit, mais je suis conscient que la société évolue. J'aurais souhaité un large débat national sur cette question et pas seulement limité aux seuls parlementaires. Mais il semble qu'un référendum ne soit pas envisagé. Toutefois, si la loi autorisant le mariage des couples homosexuels est votée, je ne me déroberai pas. Je l'appliquerai sans sourciller».

Gwendal Rouillard, député de Lorient.


«Ces questions de société doivent aujourd'hui impérativement être discutées. C'est avec une conviction assumée que je voterai pour le droit au mariage pour tous et à l'égalité d'accès à l'adoption. Malgréune opinion majoritairement favorable des Français sur l'ouverture du mariage civil et de l'adoption aux couples de même sexe, la France a pris beaucoup de retard sur ces sujets par rapport à de nombreux pays européens. Depuis sa nouvelle application en 2005, le Pacs a été une véritable avancée pour tous les couples.

 

Pour autant, il ne permet pas d'assurer pleinement l'égalité des droits. Le vote pour le mariage pour tous et l'adoption par les couples homosexuels est un acte de reconnaissance qui permettra d'aller jusqu'au bout de l'égalité des droits qui, rappelons-le, est un principe républicain. Enfin, à titre personnel, je précise que je suis également favorable à ce que les couples de femmes puissent avoir accès aux techniques de procréation médicalement assistées (PMA). Je considère que ce débat devra avoir lieu».

 

http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/mariage-gay-le-oui-pour-tous-divise-les-elus-12-11-2012-1903711.php

 

Commentaire: Elisez des femmes!

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 13:13
samedi 29 septembre 2012

Le mariage pour tous ? Qu'en dites-vous ? Nous avons posé la question à vos élus, députés ou sénateurs. Ainsi qu'à des maires qui seront directement confrontés au changement si la loi le permet.


Michelle Helgwig, maire de Melgven, gauche

J'ai bien réfléchi. Avant, je ne me voyais pas marier des gens « gays ». Mais il faut évoluer. Les homosexuels ont les mêmes devoirs que les hétérosexuels. Il est normal qu'ils aient les mêmes droits. Le Pacs, ce n'est pas suffisant dans certaines situations. Notamment, il ne permet pas l'accès à la pension de réversion en cas du décès du partenaire. Un couple de même sexe qui vit depuis 20 ou 30 ans ensemble n'a pas les mêmes droits qu'un couple hétérosexuel. Aujourd'hui, si l'un décède, c'est comme si l'autre n'avait jamais existé. Si l'un, ou l'une, décède, l'autre n'a plus qu'à partir de la maison s'il n'en est pas le propriétaire. C'est la famille de son compagnon ou de sa compagne qui récupère les biens.

Nous sommes dans une société laïque. La religion catholique estime que le mariage unit un homme et une femme pour se reproduire. C'est un argument religieux. Ceux qui sont contre considèrent que ceux qui sont pour le mariage entre homosexuels nient complètement l'existence de la religion. C'est leur point de vue. Ce n'est pas simple surtout en Bretagne avec sa forte tradition catholique. Quand ce sera voté, je suivrai les textes. Et je marierai les couples homosexuels.


André Fidelin, maire UMP de Concarneau

Il ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet. « C'est très personnel et prématuré » selon Christine Barba, sa chef de cabinet.


Chantal Guittet, députée PS

Je suis pour le mariage pour tous, et ne suis pas opposée à l'adoption d'enfant par un couple homosexuel.


Annick Le Loch, députée PS

La société évolue, il faut donner les mêmes droits à tout le monde. Je suis pour le mariage pour tous. C'est une opinion que j'ai depuis un moment déjà. 


François Marc, sénateur PS

Je n'ai pas de réponse à apporter pour l'instant. On verra quand ce sujet sera véritablement à l'ordre du jour.


Philippe Paul, sénateur UMP, maire de Douarnenez

Je suis contre : il est essentiel que le débat puisse s'instaurer dans le respect des opinions et convictions de chacun, en évitant de tomber dans la caricature ou l'invective. Le Pacs a constitué une avancée en reconnaissant dans notre droit les couples formés de personnes de même sexe. Faut-il aller au-delà en ouvrant le mariage et la possibilité d'adopter à ces couples ? Je ne le pense pas. Le mariage dans sa configuration actuelle reste pour moi un des fondements de notre société. Il sous-tend l'idée de fonder une famille. Or une famille, des parents, ce sont un père et une mère. Je ne suis pas partisan d'une modification de ce que je considère comme une source d'équilibre dans l'éducation d'un enfant.


Patricia Adam, député PS

Depuis une dizaine d'années la question du droit au mariage pour tous fait régulièrement débat, tout à la fois dans la société mais aussi parmi les élus. L'opportunité est aujourd'hui historique pour les socialistes qui depuis longtemps considèrent que l'ouverture du mariage aux couples homosexuels est un combat essentiel pour l'égalité des droits. Les homosexuels ont vécu par le passé, mais vivent encore des discriminations insupportables. La loi doit pouvoir leur reconnaître des vies conjugales et familiales à égalité avec celles des hétérosexuels. C'était un de nos engagements de campagne.

 

Daniel Couïc, maire socialiste de Pont-l'Abbé et conseiller général

Je ne suis pas à l'aise. Je n'ai pas une opinion tout à fait formée. Si c'est pour une question de sécurité de personnes qui s'aiment, pourquoi pas ? Le mariage lui-même, c'est quelque chose de religieux à la base.


Christian Troadec, maire de Carhaix

Une fois la loi votée, elle s'appliquera à tous. Je respecterai le droit. Je suis favorable à cette loi, mais je comprends qu'un débat entoure la question. 


Jean-Luc Bleunven, député divers gauche

Je voterai pour, malgré tout. Le mariage pour tous est un marqueur d'une évolution sociétale. Ce sujet touche au fondement de notre construction sociale et familiale. Nous avons des nouveaux parcours familiaux. Dans ma circonscription, j'ai des avis divergents. Rappelons-nous : le Pacs a créé beaucoup de turbulences et puis ça s'est apaisé.


Jean-Jacques Urvoas, député PS

Ce n'est pas un texte anodin. Ça chahute, ça questionne par rapport à la famille, aux enfants. Mais je voterai ce texte des deux mains tout en étant vigilant : il faut que la discussion soit centrée sur le oui au mariage pour tous et ne dérape pas sur la gestation pour autrui, la procréation assistée, etc, qui ne sont pas dans les engagements du Président. Je me bats pour que le gouvernement laisse du temps à ces questions, que ce débat ait lieu dans la société.


Gaëlle Nicolas, maire UMP de Châteaulin

Je suis favorable au mariage de personnes du même sexe, c'est l'évolution. Que les couples homosexuels aient les mêmes droits et devoirs que les autres, oui. Pour l'adoption, ce n'est pas pareil. C'est un sujet trop important, qui mérite une plus longue réflexion.


Agnès Le Brun, maire UMP de Morlaix

La vraie question porte sur la filiation et non sur le mariage. Naturellement, je suis favorable à l'expression libre des préférences sexuelles et au libre exercice de chacun. Il ne s'agit bien sûr pas de se demander si un enfant peut être heureux avec deux parents du même sexe. Je suis convaincue que cela peut très bien se passer. Ce qui me pose question en revanche, c'est la légalisation par le mariage d'une filiation qui n'est pas biologique. Cela veut dire qu'on donnerait à l'enfant (nécessairement issu d'un homme et d'une femme) deux parents non biologiques, en dehors de toute procédure spécifique (comme c'est le cas pour l'adoption). Je n'ai pas d'avis tranché sur la question. C'est un véritable sujet de société, qui n'est pas prioritaire dans le sens où sont prioritaires les sujets qui concernent le plus grand nombre de citoyens, par exemple 3 millions de chômeurs... »


Richard Ferrand, député PS

Je suis totalement favorable au mariage pour tous et au droit d'adoption pour tous. Ma réflexion est aboutie. 


Marguerite Lamour, maire UMP de Ploudalmézeau

Je suis très réservée. Si j'avais eu à légiférer, je me serais prononcée contre, par conviction personnelle. En France, et plus particulièrement en Bretagne, nous avons notre éducation judéo-chrétienne. Le mariage, c'est un homme et une femme, c'est le format. Je n'ai pas envie de renier mes convictions, même si la société évolue. Je crains que ce débat ne soit dur, qu'il y ait des affrontements. Mais si la loi est votée, j'appliquerai. Au-delà du mariage pour tous, il y a la question de l'adoption, et là, je suis contre.


Gilbert Le Bris, député PS

Je me situe dans la logique de François Hollande et de ses soixante propositions. Je suis donc pour le mariage gay. D'un point de vue personnel, j'aurai toutefois souhaité que, à droits égaux, on trouve un autre mot. Il aurait fallu deux termes différents mais pour une même égalité de droit. Je trouve que cela aurait été mieux pour la compréhension générale. Entre un mariage homosexuel et un mariage hétérosexuel, il y a une différence. Ce n'est quand même pas la même chose.

 

http://srv05.admin.over-blog.com/index.php?module=admin&action=publicationArticles:editPublication&ref_site=1&nlc__=771348916921

 

Commentaire: Quelques surprises à gauche! Quant aux mecs de droite (et de gauche parfois)  au moins ils restent fidèle à leur image:  machisme ordinaire... Elisez des femmes!

 


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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 12:19

 

 L'avant-projet de loi sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe, tel que La Vie, un hebdomadaire chrétien, vient de le révéler constitue une réponse très en deçà des attentes du mouvement LGBTI.

 

On sent nettement le poids du conformisme dans le PS et la pression effrénée de l’église catholique.


Si le projet de loi inclut bien l’accès au mariage pour les couples de même sexe, les simples formulations font état de l'inertie de la classe politique vis-à-vis de toute remise en cause de la binarité de genre : mention est encore faite du "sexe", en lieu et place des "personnes", et les lesbiennes y deviennent des "époux".


La loi de 66, qui régit la procédure d'adoption, n'est en rien remise en cause. Sa principale ineptie demeure : ne peuvent adopter que les couples mariés et les personnes célibataires.


La présomption de paternité ne sera vraisemblablement pas transformée en "présomption de parenté" : donner de fait au / à la conjointE du parent biologique le statut d' "autre parent" reste un privilège réservé aux seules unions hétérosexuelles.


Ensuite, l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les lesbiennes n’est toujours pas à l’ordre du jour. Pourtant les femmes mariées hétérosexuelles ont accès, et cette extension faisait partie des promesses présidentielles du PS.


Enfin, le projet de loi prévoit que pour avoir accès au mariage en France, les partenaires de même sexe étrangerEs doivent y avoir également accès dans leur pays d'origine. Disposition spécifiques aux étrangerEs et difficilement compréhensible...


Toutes ces limites, ainsi que la différence de discours en fonction du type de quotidien auquel le gouvernement s'adresse, montre que le gouvernement prend au sérieux la hiérarchie catholique, ainsi que la visée opportuniste de la modification de loi, qui vise plus faire oublier la politique économique d'Hollande que l'égalité des droits.


L'absence de concertation, par la Chancellerie, des associations LGBT en lutte pour leurs droits, le rétropédalage opéré par le gouvernement, au mépris des engagements de campagne, associé aux prises de position, par la ministre des Droits des Femmes, en charge de la lutte contre les discriminations, visant à minimiser les propos homophobes d'un Barbarin déchaîné, ne présagent rien de positif quand à l'égalité des droits entre homosexuelLEs et hétérosexuelLEs...


Nous exigeons, pour les couples de même sexe, mariés ou non, les mêmes droits dont le plein accès à l’adoption et à la PMA, et la féminisation des termes employés pour désigner les parties d’un couple.

 


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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 14:34

Une vision catholique de la Bretagne

RennesTV.fr"

Olivier Roth

Dans moins d’un an, les homosexuels pourront se marier en France, qui deviendra ainsi le huitième pays européen à autoriser leur union, sept ans après la très catholique Espagne. La future loi sur l’égalité des couples, dont le vote est fixé au printemps 2013, attise déjà les passions et les réactions hostiles des défenseurs de la famille, déterminés à faire entendre leur voix.

Une prière polémique
Le 15 août, une prière rédigée par le cardinal André Vingt-Trois, président de la conférence des évêques de France, sera lue dans chaque paroisse. Celle-ci insiste sur l’importance de la famille traditionnelle et s’oppose implicitement au mariage homosexuel.

Samedi, l’éditorial paru dans Ouest France signé François-Régis Hutin (dont il est l’actuel PDG), qui titrait « Prière, mariage homosexuel et euthanasie », a ébranlé la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans), indignée par un texte relayant telles quelles les positions de l’Eglise sur le mariage civil.

Ce n’est pas la première fois que le journal de référence de l’Ouest se fait épingler pour ses prises de positions ouvertement familialistes (ou parentalistes). Le 1er juillet, la publication d’un édito intitulé « Des repères stables pour surmonter la crise », rédigé par Jeanne-Emmanuelle Hutin (qui n’est autre que la fille de F.R. Hutin) avait défrayé la chronique en affirmant que les revendications des LGBT autour du mariage et de l’adoption pourraient engendrer des « bouleversements beaucoup plus profonds de la société, dont les conséquences anthropologiques n’ont pas été étudiées ».

Malgré l’abondance des études sur l’homoparentalité, un phénomène qui concernerait entre 25 000 et 45 000 enfants sur le sol français, la journaliste conclut : « Les citoyens n’ont donc pas toutes les cartes en main pour forger leur opinion. » Mais n’est-ce pas le rôle d’un éditorialiste que de donner à ses lecteurs les clefs pour comprendre le monde contemporain ?

Ceci n’est pas une déclaration de guerre... mais d’amour !

Avant de poursuivre, quelques clarifications sont de mise. Il ne s’agit pas ici de tirer à boulets rouges sur nos éminents confrères, et il n’est pas question non plus de mettre sur le même plan le travail de toute une équipe et les errements de quelques-uns.

Si un tel sujet mérite l’attention, c’est d’abord parce qu’il a fait réagir des acteurs locaux comme le Centre gay lesbien bi et trans (Cglbt) de Rennes, choqué de voir l’argumentaire de l’Eglise repris point par point par François-Régis Hutin, qui invoque la liberté d’expression pour justifier son billet partisan. Extraits :

« [...] On peut se demander quelles sont les raisons de la revendication du mariage par les homosexuels. [...] La formule du Pacs n’a-t-elle pas été élaborée justement pour garantir, à bon droit, un minimum de sécurité dans la relation de personnes qui, homosexuelles ou non, désirent vivre ensemble ? On ne voit pas bien ce que le mariage apporterait en plus. Par contre, on voit bien que la notion même de mariage serait encore plus dévaluée et même privée de son sens profond qui est, croyait-on jusqu’à présent, d’assurer dans de meilleures conditions la prolongation de la vie de la société en garantissant une certaine sécurité, notamment aux femmes et aux enfants, qu’ainsi l’homme ne peut abandonner au gré de ses désirs. [...]

On le voit, ces questions sont fondamentales car elles touchent le fondement même de la société, c’est-à-dire ce pacte social qui règle de fait et de droit les rapports entre ses membres. Ces questions ont déjà été traitées récemment à fond par des assemblées parlementaires à la suite de larges consultations et concertations. Pourquoi y revenir aujourd’hui ? Notre pays, en proie déjà à de nombreuses et si graves difficultés, a-t-il vraiment besoin de se voir divisé sur de telles questions ? On sait parfaitement qu’elles résonnent au plus profond des consciences et qu’une fracture provoquée à ce niveau pourrait avoir de considérables et irrémédiables conséquences. »

« Ce genre d’horreurs va se multiplier »

« Homophobe », « rétrograde », « nauséabond »... Le Cglbt de Rennes n’a pas de mots assez durs pour exprimer sa colère face à ce texte qui condense selon lui les stéréotypes les plus éculés sur l’ouverture du mariage aux couples du même sexe.

Dans un billet publié à chaud sur Internet, les militants rennais pro-égalité se fendent d’une lettre ouverte au sieur Hutin, présenté comme « loin de toute réalité » lorsqu’il défend « l’idée que parentalité doit rimer avec hétérosexualité ».

Quant à savoir pourquoi les homosexuels ne se contentent pas du Pacs, leur réponse est pour le moins cinglante :

« On veut les mêmes droits que tout le monde, y compris celui de divorcer. Le mariage, [...] c’est juste une manière encore très puissante de gueuler au monde entier que l’on aime une personne à la folie. Le Pacs, excusez du peu, mais ça ne veut pas tellement dire cela. [...] Laissez-nous clamer notre amour avec confettis, cérémonial, témoins, frous-frous, et un “Oui, je veux”. »

Pour Erwann Le Hô, président du Cglbt de Rennes, « ce genre d’horreurs va se multiplier d’ici cet automne, avec le début des travaux parlementaires ». L’édito de Ouest-France n’a pas surpris le jeune homme, habitué aux rapports conflictuels avec la presse et certains groupes politiques :

« La marche des fiertés, par exemple, n’est suivie que depuis deux ou trois ans. Avant, c’était une photo, une brève, c’est tout, mais maintenant que plusieurs milliers de personnes descendent dans la rue à cette occasion, ils ne pouvaient plus nous ignorer. »

Le militant se souvient aussi du jour où la subvention à son association a été votée au conseil municipal :

« L’élu d’opposition Bruno Chavanat [UMP, ndlr] était d’accord pour le financement, mais il avait rappelé que cela ne revenait pas à soutenir le droit au mariage revendiqué par le Cglbt ».

D’après Erwann Le Hô, « il se plante complètement, de plus en plus de sympathisants et d’élus de droite sont favorables à l’égalité des droits, mais ils le cachent pour des raisons électorales, qui n’ont plus lieu d’être ».

L’adoption par des couples homosexuels est encore loin de faire consensus mais la question du mariage, dans la mesure où elle ne concerne que des adultes majeurs et vaccinés, commence à être largement acceptée, notamment chez les jeunes générations. Selon le président du Cglbt, cela vaut aussi bien pour l’Eglise catholique elle-même :

« La position officielle du Vatican, c’est d’accueillir, d’écouter les homosexuels, tout en condamnent l’acte sexuel, et l’acte d’amour. Ils prônent l’abstinence comme solution, mais il y a beaucoup de personnes progressistes au sein de l’Eglise, qui savent que cette position est intenable. »

Mais Erwann Le Hô a bon espoir de voir un jour le bout du tunnel :

« Les autorités catholiques ont réussi à ouvrir de nombreux débats et à faire des avancées considérables sur des sujets de société, alors pourquoi pas sur le mariage ? »

Publié initialement sur
RennesTV.fr
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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 10:47

Commentaire:

Une fois n'est pas coutume, le commentaire est avant l'article.

Le citoyen "monsignor" Barbarin, a parfaitement le droit d'avoir ses opinions et de les exprimer... si elles ne sont pas délictueuses, tout comme un rabbin dans sa synagogue ou un imam dans sa mosquée. Venir faire son ramdam en public dans les médias, c'est autre chose. C'est une tentative ( désespérée) de récupérer son statut de religion  (presque) officielle et de tenter d'influencer les politiques majoritaires qui vont voter la loi qui leur déplait.

C'est la preuve que tout comme le scorpion qui tue la grenouille qui le sauvait au milieu du fleuve: "J'ai pas pu m'en empêcher". Les religieux militants "ne peuvent pas s'empêcher" d'intervenir dans la vie publique ET dans les chambres à coucher même s'ils sont minoritaires. Ils rêvent encore du temps où ils pouvaient à leur guise intervenir dans les moindres aspects de la vie de leurs "ouailles". Même leurs fidèles s'y refusent désormais. Amen.

 

14 août 2012 à 10h24 

 

Dans "Le Progrès", le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, réaffirme son opposition au mariage gay, tout en jugeant qu'"à l'intérieur de l'Eglise, beaucoup d'homosexuels ont laissé un héritage extraordinaire". Une opposition qui est aussi exprimée dans une «proposition nationale pour une prière des fidèles». Laquelle, écrite par le cardinal André Vingt-Trois, devrait être reprise dans la plupart des paroisses en ce jour de l'Assomption.

 

Ce mercredi, en ce jour de l'Assomption, les catholiques seront appelés à dire une prière marquant leur solidarité avec les personnes touchées par la crise, ainsi que l'attachement de l'Eglise à la famille, alors que le gouvernement veut donner aux homosexuels le droit de se marier et d'adopter

.

"Le mariage est l'union d'un homme et d'une femme"


"Nous l'avions déjà rappelé en février 2007, avec Richard Wertenschlag, grand rabbin de Lyon, et Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne : le mariage est l'union d'un homme et d'une femme. C'est écrit sur la première page de la Bible", a souligné le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon.


"Un Parlement, ce n'est pas Dieu le Père"


Interrogé sur l'adoption d'enfants par les couples homosexuels, le prélat a ensuite répondu : "Notre désir est que la loi n'entre pas dans des domaines qui dépassent sa compétence. Un Parlement est là pour trouver du travail à tout le monde, (...) pour s'occuper de la sécurité, de la santé ou de la paix. Mais un Parlement, ce n'est pas Dieu le Père".

Selon lui, le Parlement "ne peut pas proclamer : "A partir d'aujourd'hui, nous décidons qu'une femme n'est plus ce que vous croyez et nous décidons que le mariage devient autre chose". Que chacun garde le sens des limites de sa responsabilité !".


"L'heure est grave"


Alors qu'on lui demandait son avis sur les catholiques homosexuels qui souffriraient de cette prière du 15 août, Mgr Barbarin a eu sa réponse : "A l'intérieur de l'Eglise, beaucoup d'homosexuels ont laissé un héritage extraordinaire, de Michel-Ange à Max Jacob. Les homosexuels sont ce qu'ils sont et ils essaient comme moi d'être fidèles au Christ et de servir leurs frères".

"Oui, l'heure est grave. C'est une rupture de civilisation de vouloir dénaturer le mariage, qui est depuis toujours une réalité merveilleuse et fragile", a-t-il renchéri dans une interview au "Figaro".

  • N. A., avec l'AFP

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/homosexualite-mgr-barbarin-c-est-une-rupture-de-civilisation-de-vouloir-denaturer-le-mariage-14-08-2012-1807021.php

 

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 09:50

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17 mai 2012 - 

 

Le collectif LGBTH duFinistère a célébré, hier, avec un jour d'avance, laJournée Internationale contre les homophobies. «Pour changer les choses, il faut faire de la politique au sens noble du terme, participer à la vie civile».

«En 2007, le président Sarkozy s'était engagé pour l'union civile. Elle n'a pas été mise en place. En 1999, sous le gouvernement Jospin, le Pacs a vu le jour, malgré un rebours de l'opinion. C'est une preuve de courage politique. Dix ans après, on s'aperçoit que ça a été une mesure éducative». Yoann, Gwenn et Emmanuelle du Collectif LGBTH (*) attendent de François Hollande, qui a promis l'ouverture au mariage et àl'adoption aux couples homosexuels, la concrétisation de cet engagement.

 

«Nous avons beaucoup soutenu sa campagne. Et 63% de la population est favorable au mariage pour tous. Aujourd'hui, localement, nous interpellons les élus et les candidats aux législatives sur cette question. Certains ont répondu. Tous ne l'ont pas fait..., sourit Yoann qui ne donnera pas de noms. Ils ont jusqu'àvendredi... Il est important, pour changer les choses, que nous fassions de la politique au sens noble du terme, en participant à la vie civile. Le statut actuel des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres manque de droits, ce qui en fait des sous-citoyens».

«Femme pas homme»

Emmanuelle, de l'association Rainbow, espère que le combat mené, cette année, devant le tribunal de grande instance de Brest par ses amies, Chloé et Marie, a ouvert les esprits. «Ce qui est indispensable est que Chloé qui est, aujourd'hui, physiologiquement une femme, ait cette reconnaissance au niveau de l'état civil. Que sur ses papiers d'identité, ce soit marqué «femme», pas «homme». Le TGI de Brest ne le lui a pas accordé. La cour d'appel de Rennes, saisie, se prononcera le 25juin».

Des revendications au plan local

Au-delà de la question du mariage et de l'adoption, cette Journée internationale contre les homophobies est aussi symbolique. «Un récent rapport d'étude montre qu'il y a plus de déclarations d'actes homophobes et de plaintes portées devant la justice, que par le passé. Des associations peuvent soutenir les victimes en se portant parties civiles, à condition d'avoir cinq ans d'existence. À Brest, nous avons la chance d'avoir une association en mesure de le faire. Cela avait été prévu dans les statuts de West-Up», indique Yoann, de Divers Genres et cofondateur de West-Up. En soirée, point final de la manifestation, le jeune homme a fait part des revendications du collectif au plan local. «Nous voulons la création d'un centre inter-LGBHT brestois, ouvert à tous, avec un centre d'accueil d'urgence des associations de lutte contre les discriminations. Avec, aussi, un centre de documentation, des locaux associatifs, des permanences de travailleurs sociaux et de psychologues, afin de venir en aide à toute personne se questionnant sur les sexualités».

(*) Le Collectif LGBTH (Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres ethétéros), qui a été créé en 2011, réunit quatre associations (Divers Genres, Rainbow, West-Up etAides).

  • Karine Joncqueur

homophob

West-Up : la deuxième génération est en marche

Créée en 2004, dans le milieu étudiant, West-Up est la plus ancienne association brestoise, qui milite en faveur des lesbiennes, gays, transgenres et bisexuels. Laura , hétéro, est un membre actif de la deuxième génération.


«Voilà, je vais être cataloguée "Goudou", rigole Laura, jeune femme aux boucles rousses lumineuses, qui vient de poser pour la photo. Mais je suis hétéro. Je milite pour West-Up parce que ma mère m'a élevée dans l'idée qu'une femme pouvait être amoureuse d'une femme et qu'un homme pouvait être avec un homme. Que ça existait. «Pour moi, c'est naturel. Ça a toujours fait partie de mon éducation et j'ai du mal à comprendre pourquoi ça pose souci à certains. J'ai une amie qui est lesbienne. Elle fait sa vie de son côté. Elle est amoureuse. Ça reste de l'amour. On ne dit pas à quelqu'un "Oh,t'es amoureux d'un gros oud'une rousse"».

«Quand c'est chez soi ça reste compliqué»

Nathalie, 22 ans, s'extasie. «Elle est cool ta mère. Depuis que mes parents savent que je suis lesbienne, ils ont un peu changé dans leur façon de s'exprimer. Mon père n'utilise plus comme avant le terme de "pédé". Quand elle voyait la gaypride à la télé, ma mère disait: "Et pourquoi pas une gaypride pour les hétéros tant qu'on y est?". Maintenant, elle se dit en pensant à moi: "J'aimerais bien qu'elle se marie, qu'elle ait des enfants..." L'homosexualité, c'est facile quand elle est vécue chez les autres. Quand c'est chez soi, ça reste compliqué».

Trente membres très actifs

Installée dans les locaux de la faculté Segalen, l'association compte 30membres très actifs. «Cette année, à chaque permanence que nous tenons, des jeunes viennent nous voir. Certains sont hétéros. Le milieu universitaire est plus protégé, plus tolérant».

«Notre "bébé" est devenu autonome»

Cofondateur de l'asso, Yoann, aujourd'hui président de Divers Genres, seule association gay généraliste, est fier de cette continuité. «Notre "bébé" est devenu autonome. Il était important qu'il nous survive. C'est le cas. Aujourd'hui, les jeunes et les anciens militent côte à côte».

«Nous attendons du président Hollande la concrétisation de sa promesse d'un mariage pour tous»

  • Le collectif LGBTH.
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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 09:51

16 avril 2012 à 07h12 -

 

Dix couples gays et lesbiens ont échangé leurs consentements ce dimanche après-midi, à Lannion. Une façon de relancer le débat sur l'égalité des droits, et de réclamer un mariage pour tous.


 

Il est 16 h, quai de l'Aiguillon, à Lannion. Une décapotable blanche s'avance. À son bord, deux jeunes hommes en costume noir. Un air de piano s'élève de l'ordinateur du DJ. Le couple traverse un parterre d'une centaine de personnes et s'installe sur l'estrade. La cérémonie peut commencer.


«Mon cher David, mon cher Julien, je vous déclare mariés, sous la bénédiction des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence. Amen. Our men (*). Ou quel que soit votre genre.» Loin des discours habituels, Soeur Maria Violetta et Soeur Néfertata des Contemplations, du Couvent de Paris, ont fait le bonheur des deux amoureux. Comme eux, neuf autres couples se sont passé la bague au doigt, hier après-midi. Des alliances, symbole de leur amour, symbole de leurs revendications.

Faire bouger les choses


«C'est un événement personnel important mais aussi une façon de frapper un grand coup, de montrer que le mariage entre personnes du même sexe, c'est possible», explique David, jeune marié. «On a le droit au Pacs, mais pas au mariage. On est venu de Brest en se disant que, peut-être, cet événement ferait bouger les choses», renchérissent Magali et Gaëlle, ensemble depuis dix mois.

Une pétition remise aux candidats


En France, le mariage homosexuel est illégal. Alors, en cette veille d'élection présidentielle, l'association organisatrice & BraiseZ a souhaité relancer le débat. «La vocation de cette cérémonie unique en Bretagne est d'offrir aux couples un instant à eux mais aussi de revendiquer un mariage pour tous», souligne Christophe Ségard, président de ce collectif LGBTH (Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et hétéros).


L'association a lancé une pétition après le rejet par l'Assemblée nationale, en juin 2011, de la proposition de loi socialiste visant à ouvrir le mariage aux couples du même sexe. Une pétition qui compte plus de 2.000 signatures et qui devrait être envoyée, dès aujourd'hui, à l'ensemble des candidats à la présidentielle. «Une telle mobilisation à Lannion, montre bien que les homosexuels ne sont pas que dans la capitale, que la question se pose partout, et que l'enjeu est important», souligne Soeur Néfertata des Contemplations.


En attendant, lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et hétéros ont fêté les jeunes mariés comme il se doit, hier, jusqu'au bout de la nuit.


* «Nos hommes», en anglais, ndlr.

  • Ermeline Mouraud

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/ville/homosexualite-dix-couples-se-sont-dit-oui-a-lannion-16-04-2012-1670753.php

 

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 11:07

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Faits de société mercredi 11 avril 2012

 

 

C’est « jour de mariage pour tous » ce dimanche 15 avril, quai d’Aiguillon à Lannion.


 Il y aura bien des cotillons et de quoi boire un coup, mais pas de curé. Ce sont les sœurs de la perpétuelle indulgence (des fausses sœurs d’un nouveau genre, outrageusement maquillées) qui vont officier la cérémonie et vont signer les «certificats de mariage».


Pour l’association lesbienne, gay, bi, trans et hétéros (LGBTH) & braiseZ que préside Christophe, c’est l’occasion de réaffirmer l’égalité pour tous devant le mariage, « un droit fondamental » et la volonté de vivre ensemble.


Tous les couples hommes-hommes, femmes-femmes, hommes-femmes, sont alors les bienvenus. « Pour le moment une vingtaine de couples se sont inscrits via le site de l’association, ils viennent de Brest, Nantes, Paris, Saint Brieuc… », détaille Christophe Segard.


Les cérémonies commenceront dès 15 h et seront entrecoupées de pauses musicales avec Dj Mkl et Dj Franky. Des tickets de tombola seront vendus et les bénéfices serviront à financer les actions prochaines de l’association.

 

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Des-faux-mariages-gays-et-heteros-ce-dimanche-a-Lannion_40805-2065388_actu.Htm


http://www.andbraisez.com/mariagepourtous/

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 13:14

 

Ouvrier en Gironde, Philippe Poutou succède à Olivier Besancenot comme candidat de l'ex-Ligue communiste révolutionnaire, devenue NPA en 2009.


TÊTU: Où en est le NPA concernant les revendications LGBT?


Nous sommes dans la continuité de la LCR. Le NPA est ainsi contre toute forme d'oppression, de discrimination. Nous sommes pour l'égalité des droits, donc pour l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, même si nous ne défendons pas en tant que telle l'institution du mariage. Mais le vrai problème, c'est la violence morale ou physique au quotidien contre les homosexuels.


Quelles sont vos propositions pour lutter contre l'homophobie?


C'est un combat qui passe en priorité par l'éducation. Nous devons combattre au quotidien tous les préjugés qui se développent contre toutes les minorités. Partout où on peut le faire: à l'école, dans les médias, au travail... Il faut prendre ces sujets-là de face, et à tous les âges de la vie.


Comment analysez-vous la situation des LGBT dans les entreprises?


La question de l'homophobie au sein des entreprises n'est pas encore prise suffisamment au sérieux. Les syndicats ne s'en emparent pas naturellement. Il existe des initiatives individuelles de sensibilisation et d'information, mais ces actions devraient être généralisées. Dans le même temps, il est assez commun aujourd'hui de penser que les ouvriers ont plus de préjugés que dans d'autres milieux.

 

Or, dans mon usine, plusieurs de mes collègues sont ouvertement gays sans que cela pose problème. En réalité, les préjugés se développent dans tous les milieux sociaux. Mais c'est vrai que, dans l'entreprise, ce n'est pas un thème abordé par les syndicats.

 

Comme pour la question des femmes, c'est une question à prendre davantage à bras-le-corps. C'est un combat social à mener globalement. Quand nous menons une bataille contre le capitalisme, nous luttons également contre une société d'oppression qui favorise les racismes et l'homophobie. Ces combats-là sont tous liés les uns aux autres.


Par Marc Endeweld

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