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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 13:02

 

Le NPA tient à apporter toute sa solidarité à Nadir Dendoune, journaliste, photographe, incarcéré dans une prison à Bagdad alors qu’il exerçait son métier pour le compte du Monde Diplomatique.

 

Son arrestation est inacceptable. C’est une atteinte à la liberté de la presse. Nadir Dendoune doit être libéré immédiatement. Le NPA est prêt à participer à toutes les actions de solidarité pour obtenir sa libération.


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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 14:16

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 179 (24/01/13)

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Huit dirigeantEs du syndicat CGT énergie Paris (EDF, GDF, Suez, ERDF et GRDF Paris) viennent d’être mis en examen pour avoir refusé le 14 février 2008 le licenciement de Nacima, mère célibataire, de surcroît handicapée, mais surtout témoin d’un accident de travail que la direction voulait dissimuler.


Avec 200 agents, ils avaient raccompagné celle-ci à son poste de travail, interpellé la direction afin qu’elle lui donne son travail de la journée et dénoncé la falsification de son dossier de licenciement. Cette manifestation n’a été le théâtre d’aucune dégradation ni de violence.


Une première plainte avait été rapidement classée sans suite par le procureur.

 

Depuis, la direction s’acharne contre les militantEs syndicaux et comptabilise 25 conseils de discipline avec distribution de lourdes sanctions. Revancharde, elle a déposé une seconde plainte, appuyant cette fois sa demande sur un dossier monté de toutes pièces, accusant les militantEs d'« entrave à la liberté de circulation », ce que contredisent pourtant les constatations des huissiers présents.

 

Cette deuxième plainte a abouti à une mise en examen des 8 militantEs par un ex-juge antiterroriste qui en rajoute une couche, affirmant que ces militantEs auraient « contraint les agents à quitter leur poste de travail ».


Ces 8 militantEs risquent entre 15 000 et 30 000 euros d’amende, de 1 à 3 ans de prison et une interdiction des droits civiques. On est bien loin du licenciement de Nacima.

 

Ce qui compte aujourd’hui aux yeux de la direction, c’est de tenter de décapiter les équipes syndicales qui résistent et refusent cette politique de régression et de casse du service public. En criminalisant l’action syndicale, elle espère un exemple pour faire taire le personnel et imposer sa politique sans coup férir. Elle se trompe. Halte aux régressions sociales et à la répression antisyndicale !

 

Solidarité et abandon des poursuites !

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Adèle B. (Comité NPA Énergie 75)


Signez la pétition en ligne :

 

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N34639

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 13:12

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 Communiqué commun LDH / FIDH


Les membres des Nations unies doivent utiliser l’Examen périodique universel (EPU) pour recommander à la France de protéger de façon effective les droits de l’Homme de tous, y compris ceux des migrants et des minorités, à l’occasion de son prochain examen qui aura lieu le 21 janvier 2013.


L’EPU est un mécanisme des Nations unies qui permet à tous les pays d’évaluer la situation des droits de l’Homme dans chaque pays membre des Nations unies et de formuler des recommandations en vue de son amélioration.

 

Le dernier examen de la France a eu lieu en 2008 et se concentrait notamment sur la question des discriminations raciales, la protection des droits des minorités et des migrants.


Pour cette prochaine revue, la LDH et la FIDH appellent les gouvernements qui vont y participer, à rappeler à la France ses promesses non tenues de 2008, ainsi qu’à formuler de nouvelles recommandations reflétant le manque de volonté politique du Gouvernement dans ce domaine :

 

« En dépit des promesses maintes fois renouvelées aux différents organes des Nations unies, la France ne s’est toujours pas dotée d’un plan de lutte contre le racisme efficace et cohérent » a déclaré Pierre Tartakowsky, Président de la LDH.

 

« Le nouveau Gouvernement a également récemment reculé sur la question des contrôles d’identité au faciès, bien que cette situation ait été dénoncée à plusieurs reprises, non seulement par certains États membres des Nations unies, mais par le Comité des Nations unies sur les discriminations raciales ».


La France avait également déjà fait l’objet de sévères critiques en 2008 s’agissant de son non respect des mesures de non éloignement demandées par un organe des Nations unies (le Comité contre le Torture) s’agissant de personnes susceptibles d’êtres victimes de torture dans leur pays d’origine.

 

« Le Gouvernement français doit saisir l’opportunité de l’EPU pour mettre ses pratiques en conformité avec son discours et accepter sans ambiguïté toutes les recommandations relevant de ses obligations internationales », a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH.

 

« La France doit cesser de prendre à la légère les critiques qui lui sont adressées par l’ONU.

 

Sa crédibilité est en jeu ». Nos organisations rappellent que ces injonctions formulées par les Nations unies font partie des obligations internationales librement contractées par la France et auxquelles elle doit se conformer.


- Lire la contribution de la LDH à l’EPU
- Lires les recommandations de la LDH et de la FIDH pour l’EPU
- Lire les recommandations de la LDH pour l’EPU
- To read this joint press release in english

 

http://www.ldh-france.org/Examen-periodique-de-la-France-Les.html

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 12:31

Par D. Auribault, G. Etiévant & L. Garrouste le Samedi, 19 Janvier

 

Le déclenchement de la guerre au Mali a quelque peu éclipsé l'accord signé le 11 janvier entre le patronat français et trois organisations syndicales.

 

Nous y revenons car il s'agit d'un évènement important, emblématique d'une tendance à la capitulation de secteurs syndicaux face à l'offensive d'austérité du patronat. Cette tendance s'observe partout en Europe, notamment en Belgique, et elle est malheureusement majoritaire. De plus, l'accord français aura très certainement des répercussions dans notre pays également (LCR-Web)

 

L'accord du 11 janvier signé par le patronat et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) est une étape dans les relations sociales françaises. Rarement, un accord de ce niveau aura entériné autant de reculs pour les salariés. Les "nouveaux droits pour les salariés" sont très limités, tandis que des revendications patronales de grande portée sont satisfaites.


Quels sont donc ces nouveaux "droits" ?

 

La fameuse majoration de cotisation (incorrectement nommée "taxation") des contrats à durée déterminée (CDD) courts est limitée : + 0,5 à + 3 points en fonction des types ou des durées de contrat, de moins d'un à trois mois . Elle peut aisément être contournée : en allongeant la durée des contrats les plus courts au-delà des seuils ; en remplaçant les CDD par des contrats d'intérim, qui peuvent être conclus pour les mêmes motifs que les CDD ou en utilisant la période d'essai du contrat à durée indéterminée (CDI). Difficile de croire, par conséquent, à l'efficacité de cette mesure.


Le coût de ce dispositif est estimé à 110 millions d'euros pour le patronat, mais il obtient en compensation une réduction de cotisations sociales de 155 millions d'euros pour les embauches en CDI de jeunes de moins de 26 ans. On pourrait faire la même démonstration sur la quasi-totalité des conquêtes de papier de l'accord.

 

Les droits rechargeables pour les chômeurs ?

 

La discussion concrète se fera avec la renégociation de la convention Unedic, sans "aggraver le déséquilibre financier du régime d'assurance chômage". Traduction : ce qui sera donné à certains chômeurs sera enlevé à d'autres. La couverture santé complémentaire généralisée ? Elle est renvoyée à la négociation de branche, et en cas d'échec, ce n'est qu'en 2016 que toutes les entreprises seraient tenues d'assurer la couverture d'un "panier de soins" limité, le tout financé à moitié par les salariés.


Le patronat quant à lui peut se féliciter de l'accord.

 

Il gagne à la fois une plus grande flexibilité et une plus grande sécurité juridique. Tout d'abord, la conclusion d'"accords de compétitivité-emploi" souhaités par Nicolas Sarkozy, qualifiés d'"accords de maintien dans l'emploi", est rendue possible. Un accord majoritaire pourrait, ainsi, prévoir une baisse de salaire en échange du maintien de l'emploi. Le salarié qui refuserait serait licencié pour motif économique, et si les salariés sont plus de dix à refuser sans les obligations d'un licenciement collectif. De fait, le contrat de travail ne pourra plus résister à l'accord collectif, même si ce dernier est moins favorable au salarié. L'inversion de la hiérarchie des normes et la destruction du principe de faveur se poursuivent.


Il devient également possible de déroger par accord d'entreprise majoritaire aux procédures de licenciement économique collectif. En l'absence d'un tel accord la procédure et le plan social feraient l'objet d'une homologation par l'administration. Les délais de contestation seraient drastiquement raccourcis : 3 mois pour contester l'accord ou l'homologation (12 mois actuellement), 12 mois pour un salarié contestant son licenciement (5 ans actuellement).


Une politique d'inspiration libérale 


Tout est fait pour éviter que le juge judiciaire s'en mêle comme le souhaite le Medef pour "sécuriser les relations de travail". Cerise sur le gâteau, l'article 26 limite l'accès au juge prud'homal : instauration d'un délai de 2 ans maximum pour une réclamation portant sur l'exécution ou la rupture du contrat de travail (sauf discrimination) et de 3 ans pour une demande de salaire en cours d'exécution du contrat (contre 5 ans actuellement). Enfin, les prérogatives des comités d'entreprises sont réduites par diverses dispositions et un délai de 3 mois est accordé aux employeurs pour organiser l'élection des délégués du personnel et du comité d'entreprise une fois atteint l'effectif déclenchant l'obligation : un comble !


Cet accord ne fera pas reculer la précarité, ni le chômage, ne créera pas d'emploi, mais fera régresser un peu plus les droits des salariés, à commencer par les plus précaires d'entre eux, les femmes en particulier. Il n'a été signé que par trois organisations syndicales n'ayant rassemblé aux dernières élections prud'homales que 38,7 % des voix (et 28,11 % au référendum de représentativité organisé récemment dans les TPE-PME).


Si les règles de validité permettent de considérer cet accord comme "majoritaire", il apparaît éminemment problématique qu'il puisse être repris dans la loi, alors même qu'il n'est signé que par des organisations ne représentant qu'une minorité de syndicats et de salariés. La majorité de gauche au Parlement n'a pas été élue pour mener une politique d'inspiration aussi nettement libérale.


Denis Auribault, Guillaume Etiévant et Laurent Garrouste, membres de la Fondation Copernic

 

Denis Auribault, inspecteur du travail, Guillaume Etiévant, expert auprès des comités d'entreprises et Laurent Garrouste, juriste du travail.

Source : Tribune de Denis Auribault, Guillaume Etiévant et Laurent Garrouste, membres de la Fondation Copernic, dans Le Monde.fr du 18 janvier 2013

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http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2747:victoire-patronale-et-capitulation-syndicale-en-france&option=com_content&Itemid=53

 

 

 


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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 11:34

manuel valls 2

Emprisonné depuis vingt-huit ans, Georges Ibrahim Abdallah s'était vu accorder une liberté conditionnelle en novembre 2012.

 

Le parquet avait alors fait appel de cette décision. Jeudi 10 novembre, donnant tort au parquet, la Chambre d'application des peines de Paris avait enfin autorisé la libération de ce militant communiste libanais des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises), mais en la conditionnant à un arrêté d'expulsion du territoire qui devait obligatoirement être signé par le ministre de l'Intérieur avant le 14 janvier.


Or Manuel Valls, ministre qui se prétend socialiste dans ce qu'il est convenu d'appeler la patrie des droits de l'homme, a comme ses prédécesseurs obligé Abdallah à rester en prison en refusant de signer l'arrêté d'expulsion. Valls a cédé à la pression du gouvernement américain qui a une fois de plus exprimé son opposition à la libération d'Abdallah, sous prétexte que ce dernier « n'avait jamais exprimé le moindre remords pour ses meurtres »... qu'il n'avait pas pu commettre, étant donné qu'il était déjà en prison lorsqu'ils ont été commis.


Georges Ibrahim Abdallah avait été condamné à la prison à vie pour complicité dans le meurtre de deux diplomates américain et israélien en 1986, la police ayant miraculeusement retrouvé à son domicile une arme qui l'incriminait, alors qu'il était déjà incarcéré ! En France, la durée incompressible d'une peine de prison est de dix-huit ans au maximum, mais toutes les demandes de liberté conditionnelle présentées par les avocats après dix-neuf années en prison ont été rejetées.


Plutôt que de rejeter sa demande de libération, le Tribunal de Paris a donc décidé de reporter sa décision au 28 janvier, dans l'attente de la signature de l'arrêté d'expulsion. Une manifestation de soutien à Georges Ibrahim Abdallah a déjà eu lieu à Beyrouth, devant l'ambassade de France. D'autres protestations pour demander sa libération devraient se tenir aussi en France.


Pour toute précision, le comité de soutien à Georges Ibrahim Abdallah peut être joint par mail : liberonsgeorges@no-log.org


Marianne LAMIRAL

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http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2320&id=17

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 14:07
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 177 (10/01/13)
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Entretien. Nous avons posé quelques questions à Jean-Luc Trotignon. Sous-titrée "Contre la corruption, pour l'éthique en politique", cette association assume pleinement son indépendance face aux différents pouvoirs.

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Pouvez-vous nous présenter l'association Anticor et ses principales revendications ?

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Anticor est née en 2002 dans un contexte de sursaut politique et citoyen faisant suite à l’accession du candidat d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen, au second tour des élections présidentielles, face à un Jacques Chirac qui ne devait qu’à son statut de chef d’État de ne pas avoir répondu de ses délits face à un tribunal. Ce sursaut, les fondateurs d’Anticor, dont le juge Eric Halphen et Séverine Tessier, l’ont vécu comme une exigence d’engagement, non pas partisan mais démocratique.

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La conviction qui rassemble les membres d’Anticor n’est donc pas celle de porter la voix d’un parti en particulier, mais d’exiger de tous les partis et de leurs élus le comportement irréprochable inhérent à leurs responsabilités politiques. On ne doit pas renoncer à réhabiliter l’honnêteté en politique, même si une poignée d’élus confondent leurs intérêts privés et l’intérêt général, malheureusement souvent avec le silence complice de plusieurs de leurs collègues. Nous affirmons qu’il est possible de faire de la politique autrement, sans pratiquer le clientélisme, sans tricher et en écartant de la scène politique tous ceux qui ont commis des délits dans l’exercice de leur fonction.
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Que pensez-vous du récent rapport Jospin sur la « modernisation de la vie publique » qui entend répondre à certaines des préoccupations d'Anticor ?

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Le rapport Jospin recommande effectivement certaines mesures préconisées par Anticor depuis 10 ans, mais de façon insuffisante. Nous approuvons l’interdiction pour les parlementaires de tout cumul avec un mandat exécutif local et l’interdiction de percevoir une rémunération pour les autres mandats locaux, l’interdiction pour les ministres du cumul avec tout mandat local, l'accès public aux déclarations d'intérêts et d'activités obligatoires des parlementaires, la prévention des conflits d’intérêts avec la création d’une Haute autorité de déontologie et d’un réseau de déontologues que des citoyens « lanceurs d'alerte » pourraient directement saisir, la réforme du statut pénal du chef de l’État, la suppression de la Cour de justice de la République et la suppression de la possibilité pour les anciens présidents de siéger à vie au Conseil constitutionnel.

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Mais de nombreuses lacunes sont à regretter dans le rapport Jospin en matière de garantie de la transparence de la vie publique, de lobbyisme, d’indépendance de la justice, de moyens donnés aux juridictions financières et pour le droit d’ester en justice pour des associations citoyennes comme la nôtre. Enfin il est incompréhensible que ne soit pas proposé, dans un tel rapport, la limitation du cumul des mandats dans le temps, qui est indiscutablement un facteur de clientélisme et d’autres dérives notoires. Malheureusement, on sait que le corporatisme des cumulards de tout bord accrochés à leurs prérogatives et à leurs avantages va jouer à fond, et on peut craindre qu’il ne reste que très peu de choses de ce rapport d’ici quelques semaines…
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Anticor a porté plainte pour détournement de fonds publics à propos des fameux « sondages de l'Élysée ». Pouvez-vous nous présenter l'affaire et où elle en est actuellement ?

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En 2009, Anticor avait déposé plainte pour favoritisme, suite à un rapport des magistrats de la Cour des comptes qui dénonçait des irrégularités dans la gestion par l’Élysée en 2007 de la commande de plusieurs sondages, faite sans appel d’offres à hauteur de 1, 5 million d'euros auprès d’un proche de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. Un long bras de fer judiciaire a alors eu lieu, pendant lequel il nous a été officiellement répondu que l’immunité présidentielle s’étendait à ses collaborateurs. Ce bras de fer s’est achevé par un arrêt définitif de la Cour de cassation le 19 décembre dernier, qui a enfin ordonné l’ouverture de l’information judiciaire.

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Parallèlement, nous avons eu de nouveaux éléments sur les sondages de l’Élysée grâce à la ténacité de l’un de nos adhérents, Raymond Avrillier, qui a obtenu la communication de l’ensemble (ou presque) des sondages financés par les contribuables pour l’Élysée pendant le mandat de Nicolas Sarkozy.

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Or nombre de ces sondages n’avaient rien à voir avec l’intérêt général. Les Français ont en effet été sondés pour savoir ce qu’ils pensaient de l’union du Président avec Carla Bruni, pour savoir quelles seraient les qualités nécessaires d’un candidat PS à la Présidentielle, pour savoir ce qu’ils pensaient de la prestation télévisée de tel ou tel concurrent politique du Président… Bref, des sondages au profit du locataire de l’Élysée qui auraient dû être financés soit par lui-même, soit par l’UMP, mais en aucun cas par l’ensemble des contribuables français. D’où notre seconde plainte de l’automne dernier pour détournement de fonds publics, plainte pour laquelle le Parquet a ouvert une enquête préliminaire en cours.
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Charte d'Anticor écrite à l'occasion des dernières législatives pour présenter les principales revendications de l'association :

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http://anticor.files.wordpress.com/2012/05/charte-anticor-lc3a9gislatives-juin-2012.pdf

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 10:15
Photo © A. B.
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L’information vient de tomber : le chef d’escadron Frédéric Warion, dont les violences avaient ému le Gard et la France, vient d’être mis en examen pour “violence aggravée par deux circonstances suivie d’une incapacité n’excédant pas huit jours ; violence par une personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité et violence avec usage ou menace d’une arme sans incapacité“.


Ce 21 janvier 2011, en gare d’Anduze, une manifestation avait lieu pour marquer l’opposition au projet de fusion entre la communauté de commune Autour d’Anduze et le Grand Alès. Et puis, sans vraiment que la situation ne l’exige comme vous pouvez le voir autour de la 6eme minute sur la vidéo jointe, le militaire, commandant la gendarmerie d’Alès dont fait partie Anduze, s’empare de sa bombe lacrymogène et gaze la foule essentiellement constituée de personnes âgées. Les images parlent d’elles-mêmes. Depuis le chef d’escadron Warion a été muté et une partie des effectifs de la brigade de gendarmerie d’Anduze a été renouvelée. Pour les quinze victimes qui ont porté plainte, elles ont enfin le sentiment d’obtenir “un début de justice“.

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http://www.objectifgard.com/2012/12/07/anduze-le-gendarme-qui-gazait-les-manifestants-mis-en-examen/

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 12:17

par Mathias Reymond, le 24 décembre 2012

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Charlie Hebdo a été condamné une nouvelle fois par la justice à verser des dommages et intérêts au dessinateur Siné pour rupture abusive du contrat qui le liait au journal.

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Si nous nous réjouissons de cette victoire pour la liberté d’expression nous n’oublions pas aussi d’apporter notre soutien à Siné.

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Rappel des faits : en juillet 2008, Charlie Hebdo publie une chronique de Siné dans laquelle celui-ci dénonce le prétendu opportunisme religieux de Jean Sarkozy. Extrait : « il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! » S’en suit une véritable fronde contre le caricaturiste qui mène à son licenciement de Charlie Hebdo pour cause « d’antisémitisme ».

Une grande partie des patrons de presse, des éditocrates et des philosophes de télévision ont alors soutenu Philippe Val – directeur de l’hebdomadaire – dans sa purge anti-Siné. Ainsi, Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Claude Askolovitch, Pascal Bruckner, Robert et Élisabeth Badinter, Laurent Joffrin... mais aussi Dominique Voynet ou Bertrand Delanoë n’hésitent pas à prendre leur plume pour attaquer Siné.

 

La plupart de la rédaction de Charlie Hebdo se range même derrière Val dans cette affaire [1]. Pourtant, pour qui connaît un peu Siné et son œuvre, l’accusation d’antisémitisme est dénuée de fondement et même complètement farfelue. Ainsi que nous le rappelions en 2008 dans un article de soutien à Siné [2], ce licenciement est donc une véritable atteinte à la liberté d’expression.


Depuis, que s’est-il passé ?

 

Philippe Val quitte Charlie Hebdo en 2009 pour prendre la direction de France Inter et renvoyer quelques chroniqueurs encombrants [3]. Il laisse la gestion de l’épave satirique à Charb qui n’a pas brillé par son courage dans cette affaire comme nous l’écrivions dans notre article sur l’histoire de Charlie Hebdo. En effet, au moment du licenciement de Siné, Charb était rédacteur en chef adjoint et avait pris parti... contre le chroniqueur, dans un éditorial amphigourique dans lequel il expliquait que Siné avait porté « atteinte » aux « valeurs essentielles » de Charlie Hebdo (rires).


Siné de son côté, soutenu par des milliers de personnes, a remonté la pente et lancé un hebdomadaire (Siné Hebdo) en septembre 2008 qui s’est muté en mensuel trois ans plus tard (Siné Mensuel). Mais surtout Siné a gagné. À deux reprises. Une première fois [4], le 30 novembre 2010, quand le tribunal de grande instance (TGI) a rendu un jugement dépourvu de toute ambiguïté : « Il ne peut être prétendu que les termes de la chronique de Maurice Sinet sont antisémites, (…) ni que celui-ci a commis une faute en les écrivant (…). [De plus,] Il ne pouvait être demandé à Siné de signer et faire paraître une lettre d’excuse ». Charlie Hebdo (plus précisément la société Les Éditions Rotatives) a été condamné à verser 20 000 euros à Siné pour rupture abusive de contrat. En outre, pour le TGI, « la médiatisation de la rupture et le caractère humiliant de son annonce apprise en même temps que les lecteurs par la publication du numéro du 16 juillet 2008, ont causé à Siné un préjudice moral qu’il convient d’indemniser en lui allouant la somme de 20 000 euros ». Soit un total de 40 000 euros.


Pourtant Charlie Hebdo a préféré faire appel. Et c’est ainsi que Siné vient de remporter une deuxième victoire, avec un jugement encore plus terrible pour l’hebdomadaire :

 « Charlie Hebdo est condamné une nouvelle fois par la justice à verser des dommages et intérêts au dessinateur Siné pour rupture abusive du contrat qui le liait au journal depuis 16 années. L’hebdomadaire dirigé par Charb devra également publier sur la couverture, un communiqué judiciaire sur un bandeau de 15 centimètres de haut sur toute la largeur sous peine d’astreinte de 2000 € par semaine. La cour d’appel de Paris par un arrêt du 14 décembre 2012 confirme ainsi le jugement de tribunal de grande instance de Paris du 30 novembre 2010. La cour condamne le journal à verser 90 000 € de dommages et intérêts et 15 000 € pour les frais de justice au lieu des 40 000 € et des 5000 € attribuées lors du premier jugement. » (extrait du communiqué de presse de Siné)

Nous rappelions qu’au moment du premier jugement, les juges médiatiques de Siné (nommés plus haut) n’avaient pas fait la publicité de cette condamnation... Cette fois-ci, le silence est assourdissant.

À l’époque des faits, Laurent Joffrin, alors directeur de Libération, mais également proche de Philippe Val, s’était fendu de deux articles qui ne faisaient pas preuve d’une grande honnêteté intellectuelle. Dans le premier il n’hésitait pas à comparer la phrase de Siné aux œuvres complètes de Drumont, Maurras ou Brasillach. Dans le second, que nous avions décrypté en long et en large ici-même, il accumulait les insinuations, multipliait les omissions et surtout, réécrivait l’histoire. Maintenant que Siné a gagné deux fois, Joffrin, parti de Libération pour Le Nouvel Observateur, a choisi le silence. Quant au nouvelobs.com, il s’est contenté de reproduire le communiqué de l’AFP annonçant la victoire de Siné... sans rappeler les virulentes prises de position de Joffrin.

Les éditocrates ont la mémoire courte... ou la mémoire sélective.

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Mathias Reymond

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Notes

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[1] Courageux, Tignous et Willem avaient publiquement soutenu Siné. Michel Polac et François Cavanna ont fait de même par la suite...

[2] Face à Philippe Val, Charlie Hebdo et BHL, Acrimed soutient Siné.

[3] Voir notre article : « Le bal des faux-culs sur France Inter ».

[4] Voir notre article ici-même.

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http://www.acrimed.org/article3963.html

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Commentaire: Ya quand même un bémol: la justice bourgeoise, çà va, çà vient !  La elle "nous" donne raison... Méfiance pour la prochaine fois!

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 12:55

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Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 175 (20/12/12)

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Après avoir piteusement enterré le projet de délivrance d’un récépissé pour toute personne faisant l’objet d’un contrôle d’identité, Manuel Valls s’essaye à rédiger un nouveau code de déontologie de la police et de la gendarmerie. Celui-ci devrait ensuite être mis en application dès le premier trimestre 2013…

*
Au-delà des fadaises habituelles dans ce genre d’exercice, où l’on nous parle d’une société dans laquelle « la police respecte la population, et est respectée de la population », on est immédiatement frappé, à la lecture du texte, par le message principal qu’il souhaite imposer aux forces de l’ordre : « respect des principes hiérarchiques », et « discrétion professionnelle ».

 

En langage clair, cela veut dire : exécutez les ordres, et taisez-vous ! Rien donc qui rompe avec les doctrines classiques de la droite.


Le sort des « usagers » confrontés aux différents corps de police est réglé par quelques formules suffisamment incontrôlables pour qu’elles aient une quelconque incidence. Le tutoiement serait dorénavant proscrit, la palpation « limitée » et le contrôle d’identité devrait s’effectuer sans « caractère physique ».

 

Ces recommandations existent déjà dans l’ancien code de déontologie mais, confrontées aux réalités de la vie réelle, n’ont jamais connu la moindre réalisation.


Depuis son accession au poste de premier flic de France, Manuel Valls n’a cessé de couvrir les agissements de la police et de la gendarmerie, comme l’avaient fait ses prédécesseurs.

 

Expulsions des camps de Roms, chasse aux sans-papiers, multiplication des contrôles d’identité au faciès, répression contre les opposants de Notre-Dame-des-Landes, matraquage des travailleurs de l’automobile devant le salon de l’auto…

 
«  Il y a un ravin entre police et population » et ce n'est pas un dangereux gauchiste qui le dit, mais le délégué national du syndicat SGP Police !


Alain Pojolat

 

Lire aussi:

 

http://www.ldh-france.org/Controles-au-facies-huit.html

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 12:44

Le tribunal correctionnel de Marseille vient de condamner à la peine stupéfiante de un an de prison avec sursis le Dr Canarelli, une psychiatre poursuivie pour homicide involontaire, à la suite d’un meurtre commis par un de ses patients.

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Cette condamnation s’inscrit dans le climat sécuritaire dans laquelle reste plongée la psychiatrie.

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L’exploitation médiatique et politique de faits divers dramatiques mais rarissimes sert à justifier l’instauration d’une psychiatrie de maintien de l’ordre public dont les psychiatres et les équipes de psychiatrie doivent être les garants, alors que les moyens pour soigner s’amenuisent un peu plus chaque jour.

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Cette condamnation aura de lourdes conséquences :

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elle est un signal fort envoyé pour un retour systématique à l’enfermement des « malades mentaux » dans des établissements psychiatriques ou (version « moderne ») à leur domicile.

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Ce retour au « grand renfermement » n’évitera pas pour autant les passages à l’acte, mais contribuera à coup sûr à rendre encore plus insupportable la souffrance et la vie des malades.

*

Il est dramatique qu’après les années Sarkozy, aucun signe de changement pour une psychiatrie plus ouverte et plus humaniste ne soit pas à l’ordre du jour dans ce domaine comme dans les autres.

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Contactez le NPA du Finistère

 

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Le blog sur les

questions maritimes

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Le blog de solidarité avec

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diapo prisonnier palestine

Soirée prisonniers palestiniens

AFPS Brest

mardi 16 avril

20H30

Maison des syndicats

 

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Quimper Gourmelen

Rassemblement

vendredi 19 avril

8 h 45


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Fermez Cofrents

(pays Valencian)

 

 

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  Concert à Lannion

 

no nuk

 

Dimanche 28 avril

Brennilis

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robertbelle5mai13DZ

 

 

Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

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st nnonon

 

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