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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 10:34
Communiqué:
Notre camarade Denis membre du CPN ("comité central")  du NPA a été la victime dans la nuit du 5 au 6 janvier d’une agression policière extrémement violente, qui pourrait avoir des conséquences graves sur sa santé.

En compagnie de deux camarades d'Act Up, il a été interpellé par la BAC et emmené au commissariat du 3ème arrondissement de Paris pour des motifs futiles, et sans qu’il n’ait à aucun moment résisté à son interpellation.

Prenant prétexte que notre camarade sifflait "l’Internationale", un policier chargé de la gestion des "gardés" à vue s’est précipité sur celui-ci. Les coups portés par ce policier furent d’une telle violence que Denis, atteint d’une fracture du plancher de l’oeil, devra subir dans les prochains jours une intervention chirurgicale délicate, car le nerf majeur qui "gère" la sensibilité du visage" est aujourd’hui touché.

Les deux militants d’Act up qui venaient prendre des nouvelles ont été virés du commissariat.

Dissolution de la bac, désarmement de la police !

Solidarité avec toutes les victimes de la répression policière !

 

Commentaire: A quand une révolte citoyenne des policiers démocrates et de leurs syndicats contre les consignes de leur chefs et  les pratiques de leurs collègues fachos?

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 09:24
Maspero15.jpg
"A toutes les petites revues indépendantes et à leurs lecteurs !
A tous les médias, nationaux ou régionaux attachés à la Liberté de la Presse, garante de la liberté d'opinion et d'expression, !
A tous les acteurs de la vie économique et sociale, élus, militants politiques, syndicaux et
associatifs !
Depuis le mois de novembre maintenant, devant la multiplication des contraintes et les augmentations incessantes des tarifs pratiqués par La Poste, menaçant l'existence de nombreuses petites revues aux moyens limités, nous avons pris l'initiative de lancer une pétition adressée au Directeur de La Poste, exposant nos craintes et nos revendications en matière de diffusion postale.
Cette pétition publique a rencontré un certain écho auprès de nos divers destinataires: nos lecteurs, des élus locaux, des syndicats et associations de journalistes et des revues et publications. La liste de nos principaux soutiens figure en bas de ce message. .
Mais la visibilité de notre initiative est encore insuffisante pour faire bouger les choses.
Quelle que soit la situation particulière de votre revue, en butte ou non aux difficultés évoquées ci-dessus, il nous semble qu'elle ne peut que se sentir concernée par cette initiative permettant entre autres de regrouper des acteurs de la presse papier actuellement isolés face à la Commission Paritaire, composée de la Poste, de l'Etat, et des grands groupes de Presse qui fixent pour nous et en notre absence, les conditions de notre diffusion.
Bien que « A Contre Courant » et «  Contact 68 » n'y aient pas recours, nous savons que la diffusion en kiosque connait les mêmes difficultés, et nous sommes prêts à nous associer à toute initiative qui mettrait sur la place publique les problèmes rencontrés par ceux qui en sont tributaires.
C'est pourquoi nous vous proposons de vous joindre à notre mouvement afin de le rendre visible à tous, contribuant à faire surgir le thème de la liberté et de la diversité de la Presse dans le champ de la campagne électorale.
-En signant la pétition au nom de votre revue et en votre nom personnel,
-En diffusant l'adresse de la pétition dans vos colonnes,
http://www.petitionpublique.fr/?pi=PPLED
-En joignant les petites revues dont nous ne connaissons pas l'existence, soit en les contactant directement, soit en nous communiquant leurs coordonnées.
-En rédigeant des articles décrivant la situation de la petite presse, telle que vous la vivez ou en avez connaissance,
-En nous adressant vos réactions, propositions, critiques, initiatives qui nourriront le forum ouvert sur le site de notre revue
www.acontrecourant.org.
Nous pourrions réfléchir ensemble à la création d'une fédération des petites revues indépendantes ou une structure similaire, pour nous faire entendre auprès des institutionnels (commission paritaire, distribution en kiosque, messagerie, portage, etc...) Mais peut-être existe-t-il déjà une telle structure, auquel cas nous serions ravis d'y adhérer !
Dispersés, nous n'avons aucune chance.
Unis, nous pouvons préserver et améliorer les conditions d'exercice de notre liberté d'expression et d'opinion !
Merci à tous ! Pour la coordination:"A Contre-Courant" / "Contact 68"
Voici une première liste de revues, d'associations, de syndicats, d'élus, etc, que nous avons pu dresser. Il est à peu près sûr que, pour plusieurs raisons, nous en avons oubliés. Merci de nous signaler ces oublis.
Liste des revues:
A CONTRE COURANT, CARRE ROUGE, CONTACT 68, ECOREV, FAKIR, HEB'DI, L'AGGLORIEUSE, LA GALIPOTE, LA MEE , LE COLIBRI SOLIDAIRE ET DISTRIBUTIF, POUR POLITIS, MONDA SOLIDARESCO, PUMPERNICKEL, TONIC.
associations:
A.C.T.I.V.E.S., ANPAG/FASE, APEIS PARIS, AC ! Agir Ensemble Contre le Chômage, RECIM-info, RECIM-monde.
syndicats:
SNJ / CGT, SUD EDUCATION MAYOTTE, SUD PTT 25, SUD PTT 26/07, SUD-PTT 57, SUD PTT 68
militants, élus, :
BIHR Alain (sociologue), BRUN Thierry (Politis), CORCUFF Philippe, EICHHOLTZER François (Adjoint au Maire de Hirtzbach), HANS Thierry (Heb'Di et Tonic), MULLER Jacques (Maire de Wattwiller), MOYON Richard (RESF), ORIOL Paul (Alternatifs), PFEFFERKORN Roland (sociologue), RUFFIN François (FAKIR), VIRE Emmanuel (Secrétaire général SNJ/CGT),
Il est à noter également,
que la Fédération des Activités Postales (FAPT) CGT a interpellé le Conseil d'Administration de La Poste, et que le Syndicat du Livre CGT (FILPAC) a voté une motion de soutien à notre initiative lors de son tout récent Congrès fédéral.
Pour le moment, nous n'avons interpellé que quelques candidats à l'élection présidentielle (en évitant M. Le Pen et N. Sarkozy, l'une pour incompatibilité idéologique, et l'autre pour candidature non déclarée )
Seul François Bayrou nous a répondu pour l'instant, exprimant son attachement à la liberté de la Presse et au maintien des services publics. Nous l'invitons donc à nouveau à signer la pétition.
Nous comptons sur vous pour étoffer cette liste, par votre signature et celle de tous ceux à qui vous la diffuserez !
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 13:28

 

Les dernières déclarations de Copé sur les 35 heures présagent une nouvelle attaque contre la réduction du temps de travail et les droits des salariéEs. Retour sur des décennies d’offensives patronales et gouvernementales...

À l’automne 2003, Ernest-Antoine Seillière, alors patron du Medef, affirmait qu’il fallait « détricoter » les 35 heures. Récemment, Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS, lâchait : « les 35 heures n’existent plus, donc évidemment rouvrir ce débat est inutile ».


Mesure phare du mandat Jospin, la réduction du temps de travail est un des fils conducteurs du droit du travail. Depuis les 16 heures par jours de 1840, dès le début du xxe siècle, le mouvement ouvrier s’est battu pour obtenir une loi sur la journée de 8 heures sur six jours. Ce n’est qu’en 1973 qu’est généralisée la semaine de 8 heures sur cinq jours.

 

Cette mobilisation et la formidable augmentation de la productivité du travail ont ainsi régulièrement permis ces avancées confortées par les congés payés. Au début des années 1980, le débat se complique avec le développement du chômage et les premiers débats sur la réduction du temps de travail comme moyen de lutter contre ce fléau social.

 

En 1996, la droite, avec Gilles de Robien, prend l’initiative avec une loi de réduction du temps de travail prévoyant des accords offensifs pour embaucher et des accords défensifs pour empêcher des suppressions d’emplois. C’est aussi l’occasion des baisses de cotisations sociales au prétexte de la sauvegarde d’emplois.


Mais c’est avec les lois Aubry de réduction du temps de travail que va se déclarer la guerre de la RTT. Après la démission de la présidence du Medef de Jean Gandois, « ami » de Martine Aubry, c’est le tueur Seillière qui prend la tête de l’organisation patronale et de la lutte contre la RTT.


Complexe dans sa mise en œuvre, ouvrant en grand les portes de la flexibilité et de l’annualisation et servant souvent d’alibi au blocage des salaires, sa perception par les salariéEs reste ambigüe. Et surtout très diverse en fonction de sa mise en place concrète. Les employéEs, et souvent les femmes, sont particulièrement léséEs (absence de contrôle réel des horaires permettant la multiplication des heures supplémentaires gratuites). Chez les cadres, la mise en place du forfait-jours les « libérant » pratiquement de tout horaire journalier et hebdomadaire est un véritable recul social malgré les jugements relativement récents imposant le contrôle des heures.

 

Enfin, dans les secteurs de production, l’existence des journées de RTT libérant des journées entières de repos est fortement contre-balancée par l’annualisation et la flexibilité qui suppriment, de fait, le paiement des heures supplémentaires effectuées au-delà de la 35e heure de travail, y compris parfois lors du travail le samedi. Et n’oublions pas que dans les accords signés dans les entreprises, se trouvaient des exonérations de cotisations sociales intégrées depuis dans les autres dispositifs d’exonération.


Face à ces ambigüités, la droite a jusqu’à maintenant tergiversé, n’osant s’attaquer frontalement à ce qui est aujourd’hui considéré comme un acquis social au même titre que les congés payés ou... la retraite à 60 ans. Les différentes lois (Fillon, Tepa, Bertrand) ont surtout comme objectif la « libération » des heures supplémentaires avec encore des exonérations de cotisations et les possibilités de dérogation par voie d’accord d’entreprise.


Aujourd’hui, les offensives de Copé et consorts visent moins à s’attaquer à la RTT qu’à l’ordre public social, fondement du droit du travail. Il s’agit notamment de s’attaquer au principe de la hiérarchie des normes qui impose aux conventions collectives d’être plus favorable que la loi, et aux accords d’entreprise d’être plus favorable que la convention collective. Déjà battu en brèche par l’introduction de dérogations avec « compensations obligatoires », notamment par les lois Balladur ou l’ordonnance Auroux de 1982, ce principe fondateur est en fait la cible du patronat et de la droite.

 

La loi de 2004 sur le dialogue social qui a construit une architecture compliquée de validation ou de dénonciation des accords d’entreprises et de branches, et la loi sur la représentativité en fournissent des éléments complémentaires. Enfin, la progressive utilisation des référendums (prévus dans les lois Aubry) complète le tableau en permettant la mise hors-jeu des organisations syndicales rétives au dialogue social de capitulation. La visée finale en matière de temps de travail est la négociation entreprise par entreprise et, pourquoi pas, dans un tête-à-tête salarié-employeur qui pourra aller jusqu’à la négociation « libre » du salaire.


Robert Pelletier

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 11:48

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Membre Fondateur   

  • De  la Fédération Internationale  des journalistes   
  • De l’Union Syndicale Solidaires 

Chères Amies,  

Chers Amis,

Voici la pétition du Syndicat national des journalistes (SNJ) pour la défense de la liberté de l'information.

A quelques jours de la rencontre entre le président de France Télévisions, l'ambassadeur d'Israël et le président du CRIF, chaque signature comptera. Pour rejeter les pressions des inconditionnels de Netanyahou, Lieberman et Barak. Pour protéger l'équipe d'"Un œil sur la planète". Pour sauvegarder l'indépendance des journalistes.

Signez et faites signer, aussi rapidement que possible !

Que vous soyez journaliste ou non, adressez votre signature à snj@snj.fr


page1image4200Défendons la liberté de l'information !


Le Conseil représentatif des institutions juives de France et l'ambassadeur d'Israël demandent à être reçus par le président de France Télévisions. 
Cette démarche fait suite à la campagne diffamatoire lancée contre l'émission "Un œil sur la planète". Son "crime": avoir consacré, le lundi 3 octobre, deux heures de reportages à la question: "Un Etat palestinien est-il possible?" 
Communiqués hystériques, flot de courriers électroniques souvent insultants, menaces physiques contre le présentateur de la soirée : tout est bon pour tenter d'intimider les journalistes de France 2. 
Tout, sauf des arguments rationnels. Aucun de ces textes - y compris une contre-émission sur le site de l'ambassade d'Israël - n'a réussi à démontrer la moindre erreur factuelle qu'auraient commise les journalistes du magazine « Un œil sur la planète ». 
Nous, journalistes de médias et de sensibilités différents sommes évidemment attentifs à la critique constructive des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. 
C'est pourquoi nous, Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, affirmons notre solidarité avec nos confrères attaqués et disons "assez" ! Comme si le harcèlement contre Charles Enderlin n'avait pas suffi. Répétons-le : il ne revient pas à une ambassade ni à un organisme communautaire - quels qu'ils soient - de dicter aux journalistes français ce qu'ils doivent et ne doivent pas écrire ou dire. 
Paris, le 10 octobre 2011. 


Contact : Dominique Pradalié, secrétaire générale du SNJ, 06 73 68 26 59 ou dpradalie@snj.fr 
Les pétitions sont à envoyer au :


SNJ – 33 rue du Louvre – 75002 Paris ou snj@snj.fr 



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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 10:47


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Brest, le 07 octobre 2011

Communiqué de presse





Europe Ecologie Les Verts et le puçage RFID dans les transports : 
du lard ou du cochon ?


Réaction du collectif brestois anti-sécuritaire suite au point presse de rentrée du groupe brestois d’Europe Ecologie Les Verts (EELV).  Les militant-e-s écologistes brestois invitant les citoyens à les juger sur leurs “actes et sur leurs votes”, nous les prenons à la lettre et au mot sur la méthode.

Le Collectif brestois anti-sécuritaire s’interroge sur la nature réelle du positionnement du groupe local Europe Ecologie Les Verts concernant l’introduction prochaine de cartes à puce à radiofréquence sans contact sur le réseau Bibus. Si nous nous félicitons d'entendre ses représentants relayer aujourd’hui notre alerte concernant la technologie RFID permettant la traçabilité des citoyens, nous n’oublions pas les propos tenus quelques jours plus tôt par Michel Joanny lors de la projection/débat autour du film “RFID : police totale” que nous avions organisé à Brest.

 

L’insistance avec laquelle l’élu communautaire d’EELV chargé des transports à BMO à nous faire remarquer que ce choix technologique est soutenu par les élus d’EELV de la communauté urbaine ne nous a pas échappé. Les élus d’EELV du bureau communautaire de BMO ont d’ailleurs pour leur part clairement validé fin mai 2010 l’achat des systèmes de billettique en question. La même démarche d’équipement a aussi été validée à Quimper et Lorient par les élus d’Europe Ecologie.

 

Par ailleurs les élus écologistes du conseil régional de Bretagne n’ont marqué aucune opposition à l’engagement de 1,1 million d’euros par la Région pour équiper le réseau TER du même type de technologie. Ailleurs en France, à l’image de Lille, c’est aussi un élu EELV qui s’avère être chef de file pour porter le dossier de la mise en place de ces cartes à puces de l’opérateur Kéolis. La mobilisation croissante pour alerter contre ce puçage généralisé à quelques mois de scrutins nationaux majeurs justifie t-il aujourd’hui à Brest ce grand écart entre les votes et les discours du groupe local d’EELV comme ce fut le cas en son temps avec le dossier des opaques et invérifiables ordinateurs de vote toujours d'actualité ?


Nous rappelons au groupe brestois d’EELV que l’introduction du fichage et du traçage des citoyens via les puces RFID n'est pas l’exclusive des parlementaires UMP et de leur projet de carte d’identité biométrique. En la matière, la gauche plurielle avec son soutien aux projets de cartes de transport RFID a aussi sa croix à porter.

 

Le collectif brestois anti-sécuritaire en profite pour indiquer aux socialistes finistériens qu’ils ont eux-mêmes clairement dénoncé “les possibilités de dérives” de la carte d’identité biométrique défendue par les parlementaires UMP, mettant en avant la problématique des RFID : “Sous couvert de lutte contre les fraudes, les Français seront fichés” (Cap Finistère – 22 juillet 2011). Raison de plus pour abandonner dès aujourd’hui les projets de puçage des usagers des transports en commun actuellement en cours ici et ailleurs.


Le collectif brestois anti-sécuritaire ne se laissera pas duper ni distraire par les argumentaires et les discours d’enfumage des élus et des industriels à l’intention de la population, et encore moins au renvoi du débat sur la question du fichage généralisé à l’après législatives comme le préconise les socialistes finistériens.

 

 
Cap Finistère – 22 juillet 2011
 http://www.ps29.org/Cap-Finistere-no919-du-22-juillet

 

Contact : antisecuritaire.brest@gmail.com 
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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 20:28
France Info - Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT , en visite à Lyon aujourd'hui, demande des comptes après la chute de trois infirmières lors d'une manifestation hier. - (c) AFP / PHILIPPE DESMAZES

 

  France Info - 19:23

Les syndicats SUD et CGT demandent des comptes à la fédération des établissements hospitaliers, au lendemain du grave accident qui a marqué une manifestation de personnels soignants hier à Lyon. Les trois infirmières, tombées dans un trou après qu’une grille ait cédé, sont toujours hospitalisées. Selon les syndicats, l’intervention des CRS munis de gaz lacrymogènes serait à l’origine de l’accident.


L’accident s’est produit hier dans le cadre d’une manifestation de salariés du secteur médico-social. Un millier de personnes étaient rassemblées à la Cité internationale à Lyon à l’occasion du 36ème congrès de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne (FEHAP).


Vers 11h30, les CRS sont intervenus pour, semble-t-il, disperser les manifestants, au moyen de gaz lacrymogènes. Trois employées de la Mutualité Française Loire, incommodées par les fumée, ont alors décidé de se reculer pour se laver les yeux. En revenant, elles ont marché sur une grille d’aération qui a cédé, et ont fait une chute de trois mètres.


Toutes les trois ont été hospitalisées. Le pronostic vital de l’une d’elles est engagé.


Au lendemain de cet accident, les syndicats SUD et CGT s’en prennent à la fédération des établissements hospitaliers, semble-t-il à l’origine de l’intervention des CRS.

 

Bernard Thibault, secrétaire national de la CGT en visite a Lyon, demande des comptes : "ce n’est pas une situation normale et j’attends des explications sur les raisons qui ont amené les forces de l’ordre à cette attitude à l’origine de l’accident". Le syndicat va examiner la possibilité de porter plainte.


Le préfet du Rhône, lui, justifie l’usage des gaz lacrymogènes.


Enfin, la secrétaire d’État chargée de la Santé, Nora Berra, elle, demande au maire de Lyon Gérard Collomb de faire la lumière sur l’accident. "Je m’interroge, a pointé celle qui est aussi conseillère municipale de Lyon : pourquoi cette grille n’était-elle pas scellée ?"

Clara Beaudoux, avec agences
Trois femmes qui participaient a une manifestation devant le siège de la fédération des établissements hospitaliers ont fait une chute. C’est l’intervention des CRS qui semble avoir mal tourné, Rémi Brancato.  (1'08")
 
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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 13:22

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PAR SOPHIE CHAPELLE (27 SEPTEMBRE 2011)


Le 23 septembre, une manifestation contre le nucléaire à Tokyo s’est soldée par des violences policières. Selon le réseau international No-Vox, cette« intervention brutale » visait directement Ryoto Sono, un militant pacifiste radical antinucléaire. « Pour se saisir de Sono, les policiers ont tabassé les manifestants qui essayaient de le protéger, puis ils l’ont menotté et conduit avec force dans la voiture de police », relate No-Vox.

 

Depuis la catastrophe de Fukushima, Ryota Sono a impulsé plusieurs actions de protestation à l’encontre de la compagnie d’électricité Tepco, exploitant de la centrale de Fukushima. Syndicaliste du Freeter Union – syndicat des jeunes précaires – et membre de No-Vox Japon, il est également l’initiateur des « 50 jours de manifestations consécutives pour la liberté ». Pour No-Vox, cette arrestation marque la volonté de « faire taire une voix importante du mouvement antinucléaire ». Une pétition exigeant sa mise en liberté et le respect du droit à manifester est en ligne ici.

 

http://www.bastamag.net/article1761.html

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 09:33
Justicelundi 05 septembre 2011

 

Besancenot demande la relaxe

 

Le tribunal correctionnel de Nanterre rend lundi sa décision dans le procès pour séquestration et entrave à la liberté du travail engagé contre Olivier Besancenot et 14 autres postiers après l’occupation de locaux de La Poste à Nanterre en mai 2010.

A l’approche du jugement, l’ex-leader du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) se dit « serein mais sur (ses) gardes », réclamant « une relaxe pure et simple »pour « laver (son) honneur après avoir été traîné devant les tribunaux pour des motifs aussi graves ».

Treize employés de La Poste, majoritairement des cadres travaillant à la gestion des ressources humaines, avaient traduit les postiers devant le tribunal, les accusant de les avoir séquestrés pendant plus de deux heures lors du conflit contre le projet « Facteurs d’avenir ».

 

Une atteinte à la liberté


Ce projet national prévoit notamment une restructuration de la distribution du courrier. Le procureur de la République a réclamé la condamnation des prévenus pour« séquestration » avec la circonstance aggravante de bande organisée, sans retenir le délit d’entrave à la liberté du travail.

« La séquestration a été utilisée comme moyen de pression » et « aucun mobile, aussi légitime soit-il aux yeux des manifestants ne peut justifier une atteinte quelconque à la liberté d’autres individus », avait observé Marie Lambling.

 

Manif de soutien à 12h30 devant le tribunal de Nanterre


Au cours du procès en juin, plusieurs personnalités de gauche étaient venues soutenir les prévenus dont Nicolas Hulot, Benoît Hamon et Arlette Laguiller.

Dans cette affaire, il n’y a pas eu d’enquête de police, mais une multitude de témoignages contradictoires et un constat d’huissier très critiqué par la défense pour son identification « dictée par La Poste » des prévenus, titulaires en grande majorité de mandats syndicaux.

 

Un rassemblement de soutien est prévu vers 12 h 30 devant le tribunal de Nanterre avant l’annonce du délibéré vers 13 h 30.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Olivier-Besancenot-fixe-aujourd-hui-sur-son-sort-judiciaire_6346-1979955_actu.Htm

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 11:11

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PAR AGNÈS ROUSSEAUX  (2 SEPTEMBRE 2011)


Saisir les Prud’hommes coûtera bientôt 35 euros. C’est ce qui a été voté en juillet par le Sénat dans le cadre de la Loi de Finances rectificative de 2011. A partir du 1er octobre, une contribution, sous forme de droit de timbre, devra être payée par toute personne souhaitant saisir le Conseil des Prudhommes. Mais aussi plus largement pour engager une procédure en justice, « en matière civile, commerciale, prud’homale, sociale ou rurale ». Seuls les bénéficiaires de l’aide juridictionnelle et les victimes d’infractions pénales en sont exonérés. Sont également concernées toutes les procédures au Tribunal d’instance, au Tribunal de Commerce, devant le Juge aux Affaires Familiales…  

 

Recettes attendues par l’État : environ 87 millions d’euros, dont 8 millions d’euros pour les 230.000 affaires jugées chaque année par les conseils des Prud’hommes. Cette mesure vient s’ajouter à la suppression de 62 conseils de Prud’hommes lors de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007. La réforme menée à l’époque par Rachida Dati avait déjà rendu plus difficile l’accès de tous à la justice prud’homale. Les justiciables doivent aujourd’hui attendre en moyenne dix mois avant d’obtenir un jugement, voire parfois plus de deux ans en Ile-de-France.

 

Cette mesure est considérée par les syndicats comme « contraire à l’article 6 de la Convention européenne des Droits de l’homme qui édicte le principe d’égal accès à la justice pour tous ». Le Conseil constitutionnel, saisi en juillet, vient pourtant de juger la mesure conforme à la Constitution, sans aucune réserve. L’union syndicale Solidaires a lancé une pétition pour demander l’annulation de cette disposition, qui, selon le syndicat, « constitue un nouveau moyen pour dissuader les salarié(e)s de défendre leurs droits face aux patrons »
.

http://www.bastamag.net/article1703.html

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 13:15

PAR NOLWENN WEILER (1ER SEPTEMBRE 2011)


Discrètement publié au Journal officiel le 13 juillet dernier, un décret menace de condamner au silence les associations de défense de l’environnement. Désormais, pour être reconnues d’utilité publique, ces associations devront compter au moins 2.000 adhérents, exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d’un minimum de 5.000 donateurs. L’État s’octroie en plus le droit de vérifier les conditions de financement de ces associations pour s’assurer de leur indépendance.

Ces critères excluent de fait nombre d’associations, petites par leur taille mais disposant d’une grande expertise, « qui ont joué le rôle essentiel de lanceur d’alertes environnementales au cours des dernières années », rappellent les signataires d’une pétition demandant le retrait de ce décret. Le Cniid (sur les déchets ou les incinérateurs), Inf’OGM, Générations futures (sur les pesticides notamment), la Criirad (sur le nucléaire), la Criirem (sur les ondes électromagnétiques), le Criigen (sur les manipulations du vivant) ou le Réseau environnement santé, « n’auront plus le droit de participer aux instances officielles (qu’elles soient consultatives ou décisionnelles) ». Les procès mettant en cause les puissants lobbies (industriel et agricole par exemple) risquent de devenir de plus en plus rares... voire inexistants. Car il sera sans doute beaucoup plus compliqué pour les associations non reconnues d’utilité publique de porter plainte et de se constituer partie civile, question de légitimité.

Enfin, « le fait que les agréments soient conditionnés par un nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, défendant des causes locales et dont l’action territoriale est indispensable au bon fonctionnement de notre démocratie », jugent les signataires. Qui ajoutent : « c’est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause.  »

 




Lire aussi :

 Qui arrêtera la prolifération des algues vertes ?

Le débat national sur les nanotechnologies fait naufrageQuand l’agriculture sert à nourrir les machines aux dépens des humains

 

http://www.bastamag.net/article1689.html

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Contactez le NPA du Finistère

 

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mardi 16 avril

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Quimper Gourmelen

Rassemblement

vendredi 19 avril

8 h 45


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Fermez Cofrents

(pays Valencian)

 

 

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  Concert à Lannion

 

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Dimanche 28 avril

Brennilis

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Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

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