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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 15:24

15 mars 2010 à 08h31


À l'appel de la CGT, de Sud et avec le soutien du Collectif 56, les travailleurs sociaux oeuvrant sous la convention collective nationale 66 manifesteront aujourd'hui, à 14h, devant la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) du Morbihan, à Vannes.


Ces professionnels s'opposent au «démantèlement» possible de cette convention, qui couvre les établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées. En outre, ils réclament, notamment, une «revalorisation des salaires» et une «reconnaissance de la pénibilité des missions». Des débrayages sont également envisageables.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 10:21
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Faut-il accepter de sacrifier les salaires pour préserver l’emploi ? Pour le patronat et le gouvernement, il ne s’agit pas de poser une question, mais d’organiser un véritable chantage.

Avec des fermetures d’entreprises qui se poursuivent et un taux de chômage officiel de 10 %, les employeurs comptent bien imposer cette année la rigueur salariale lors des négociations annuelles obligatoires (NAO). À chaque fois, les patrons resservent les mêmes arguments, appuyés sur de volumineux documents financiers : dégradation des marges, pression des charges, incertitude des marchés et, bien sûr, crise mondiale…


Tout tient dans cette petite phrase souvent entendue par les représentants des salariés : « Si nous ne vous augmentons pas, c’est pour préserver vos emplois ».


Cette situation n’est pas propre à la France. En Allemagne, en février, le syndicat IG Metall a accepté de signer un accord prévoyant le gel des salaires pendant deux ans. En contrepartie, le patronat s’engage à maintenir l’emploi, à ne pas procéder à de nouvelles délocalisations et à améliorer le paiement du chômage partiel (sous condition du maintien des aides gouvernementales). Un peu comme si un chirurgien proposait à son patient de lui couper un bras ou une jambe, au choix !


Partout l’offensive se poursuit pour faire supporter le poids de la crise aux salariés.


Mais la situation commence à changer. Alors que le gouvernement annonce une sortie rapide de crise et les banques des profits importants, l’injustice devient de plus en plus visible. Avec l’ouverture des NAO et l’annonce du montant des primes annuelles et de l’intéressement, le mépris patronal déclenche la colère. Depuis des années, ces négociations ne sont qu’une mascarade. Les directions se contentent d’organiser des réunions, comme l’exige la loi, mais ils ne sont tenus à aucun résultat.


Ce cadre de « dialogue », qui a permis de mettre en scène l’arnaque du « partenariat social », a parfaitement rempli son rôle : l’écrasement des salaires par le bas. Ainsi, dans certaines entreprises de la grande distribution, en douze ans, l’écart entre le premier et le dernier échelon de salaire pour un employé est passé de 450 euros à 150 euros.


Les travailleurs commencent à prendre conscience qu’en l’absence de luttes, ils n’obtiennent au mieux que des miettes. Cela a été le cas par exemple à Renault Douai, où les ouvriers ont débrayé en masse après l’annonce d’une prime annuelle de 500 euros pour les ouvriers mais de 10 000 euros pour les cadres. Ou encore chez Ikea, où les employés continuent leur longue bagarre pour tenter d’obtenir 4 % d’augmentation, alors que la direction ne propose que des augmentations individuelles.


Alors qu’avec Total, Philips ou Goodyear, les batailles contre les fermetures d’usine se poursuivent, la convergence de l’ensemble des luttes devient une question cruciale. Afin de permettre au patronat d’imposer ses vues, le gouvernement, fidèle VRP du Medef, s’efforce de traiter séparément chaque question.


C’est tout le sens des discussions autour de l’« agenda social » avec les directions syndicales. Accepter cette logique, c’est accepter la défaite. Il devient essentiel d’expliquer à tous nos collègues, dans le public comme dans le privé, que salaire, emploi et retraite sont fondamentalement liés.


Les grèves en cours qui visent à imposer des augmentations de salaires représentent donc un véritable enjeu. Elles démontrent, comme chez Ikea, que le discours visant à l’individualisation du traitement des salariés peut être combattu et qu’il faut poser les enjeux dans un cadre collectif. Et gagner des augmentations collectives, c’est améliorer les cotisations sociales, donc apporter un élément de réponse au débat sur les retraites.


Henri Clément

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 08:49
Toujours en grève pour le maintien des emplois

Le 8 mars, la direction de Total a annoncé la fermeture de la raffinerie des Flandres de Dunkerque et les mesures devant compenser la perte de ses 370 emplois directs.

Ce sont à peu de chose près les mêmes annonces que celles faites le 1er février lors d'un autre Comité central d'entreprise. Les patrons de Total ont donc délibérément lanterné les travailleurs sur leurs intentions depuis le mois de septembre, où le raffinage a été arrêté à Dunkerque.

 Quant aux solutions de remplacement - 240 emplois dans le dépôt pétrolier, le centre d'assistance technique et le centre de formation à créer, 80 mutations dans d'autres raffineries et 30 dans d'autres sociétés du groupe - elles révoltent les travailleurs qui sont en grève depuis le 12 janvier.

 Car elles les obligeraient soit à partir de Dunkerque, soit à passer une grande partie de leur temps sur les routes et dans les transports, soit à changer de métier et à devenir formateurs. Ensuite, parce qu'elles ne concerneraient absolument pas les 450 travailleurs sous-traitants présents en permanence sur le site, et dont l'avenir n'a même pas été évoqué.

Quant à la « solution industrielle » mise en avant par Total, le terminal méthanier prévu depuis deux ans par EDF et auquel participerait maintenant Total, il ne donnerait, s'il est réalisé, que 50 emplois, et en 2014. Son seul rôle est de permettre à Total, et au gouvernement qui en est complice, de tenter de faire croire que le trust aurait fait son possible pour l'emploi industriel à Dunkerque. Un alibi à 100 millions d'euros, ce n'est pas cher pour un groupe qui a réalisé 56 milliards de profit ces cinq dernières années !

Cette solidarité du gouvernement avec Total s'est aussi clairement exprimée lundi 8 mars par la façon dont les manifestants ont été repoussés brutalement par les CRS et les gardes mobiles, lorsqu'ils ont voulu pénétrer dans la tour Total de la Défense pour dénoncer la politique de la direction.

Mardi 9 mars, les travailleurs de Total Dunkerque ont revoté la grève. Ils ne baissent pas les bras. Une intersyndicale de tout le groupe Total devrait se tenir le mercredi 10 mars, et beaucoup espèrent une reprise de la grève dans les autres raffineries, qui avait été brusquement stoppée le 23 février, en particulier par la direction centrale de la CGT.

Serge VIARD
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 13:06


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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 10:22
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À l’appel de la GSEE (secteur privé) et d’Adedy (secteur du public), 2, 5 millions de travailleurs se sont associés à la grève du 24 février (sur 11 millions d’habitants).

Les manifestations ont été partout combatives, comme à Athènes, avec 50 000 personnes dans la rue et des slogans affirmant que ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise et attaquant l’Union européenne et le FMI.

 Ce succès confirme celui de la grève du 10 février, où seule Adedy appelait, et constitue une réponse cinglante aux prétentions des agences financières de notation qui menacent de baisser la note du pays si le gouvernement n’arrive pas à empêcher les mobilisations.

 Mais c’est aussi une réponse à la fable selon laquelle la Grèce vivrait au-dessus de ses moyens. Une véritable insulte alors que la Grèce compte parmi les régions les plus pauvres d’Europe et que bien des travailleurs doivent cumuler deux emplois pour arriver à boucler leur mois.

Face aux mesures annoncées et à venir (un deuxième paquet est exigé par la bourgeoisie européenne, visant notamment le quatorzième voire le treizième mois), la fermeté sur les revendications est décisive.

 En ce sens, les revendications des deux syndicats enseignants du premier et deuxième degré sont un bon exemple : salaire minimum à 1 400 euros, intégration des primes au salaire, budget de l’Éducation porté à 15 % du budget national et représentant au moins 5 % du PIB. Elles ont défilé sous le titre « Ils déclarent la guerre ? Ils vont recevoir la réponse qu’ils méritent ! »

Cela dit, les obstacles à l’extension des luttes sont importants. Il y a d’abord le double discours des directions syndicales dirigées par la Pasok (PS). La GSEE dit « nous refusons de payer le prix d’une crise dont nous ne sommes pas responsables » pour ajouter aussitôt qu’il n’y a pas que les travailleurs qui doivent faire des sacrifices, admettant ainsi que les mesures anti-ouvrières sont nécessaires mais demandant à Papandreou de prendre aussi une ou deux mesurettes contre le patronat.

Second obstacle, décisif, la division du mouvement ouvrier, entretenue avant tout par le KKE (PC) qui a réussi le 24 février une « dynamique mobilisation » tout en restant à part des autres cortèges ! La gauche antilibérale et anticapitaliste a donc la responsabilité historique de pousser réellement au « tous ensemble ». De ce point de vue, l’appel de la coalition Antarsya va dans le bon sens, appelant à étendre les grèves avec assemblées générales de masse et comités de grèves coordonnés.

Il y a urgence, les impasses peuvent vite venir, à l’exemple de cette campagne xénophobe menée actuellement non pas contre les pressions des capitalistes allemands, mais contre « les Allemands », avec évocation de l’occupation nazie. La coordination des travailleurs à toute l’échelle européenne devient prioritaire.

D’Athènes, Andreas Sartzekis
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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 11:06
mercredi 03 mars 2010

Tournées plus longues, repas du midi « sacrifiés », fatigue, manque de reconnaissance...Les facteurs lorientais ont poussé un coup de gueule contre leur direction hier midi.

Des tournées qui « rallongent », des heures supplémentaires « ni payées ni récupérées », assurent les facteurs du centre de Lorient. Les agents de la Poste n'en peuvent plus. « Le personnel est pressuré, fatigué, épuisé, inquiet, en véritable détresse au travail », résument avec force Françoise Lainé et Claudine Hamonic, des syndicats Sud et CGT.

« Cadence intenable »


Les facteurs ont exprimé leur ras-le-bol hier midi à l'issue de leurs tournées. En organisant un pique-nique devant Lorientis, au moment même où, dans les bureaux, la direction départementale de la Poste remettait au centre la palme d'argent pour l'amélioration des conditions de travail. Ce que contestent les facteurs en colère, qui parlent, sans détour, de « détérioration » et de « souffrance ».


Principale accusée, la cadence des tournées. « C'est une cadence théorique, impossible à tenir, inapplicable. Qui conduit à la détérioration de l'estime de soi, car c'est une remise en cause perpétuelle de nos compétences », martèlent Françoise Lainé et Claudine Hamonic. Selon elles, 70 % des agents ont suivi le mouvement hier.


La qualité du service au public s'appauvrit, estiment encore les facteurs. « Nous sortons à peine d'une réorganisation du travail qui s'est traduite par la suppression de sept emplois de facteurs l'an dernier. Et voilà la direction qui nous en prépare une nouvelle pour le printemps. Trois emplois de plus vont disparaître. Nous ne serons plus que 42 facteurs pour huit quartiers à couvrir au lieu de cinq actuellement », déplorent les syndicats Sud et CGT.

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 09:34
mardi 02 mars 2010
Les salariés du site de Socopa Châteauneuf (Socopa a été racheté par Bigard il y a un peu plus d'un an) voient d'un très mauvais oeil la nouvelle organisation du travail.

120 à 150 salariés du secteur froid (sur les 300 concernés) ont débrayé une heure, lundi matin. Leur plus grande inquiétude concerne la perte d'une partie de leur pouvoir d'achat « par l'augmentation substantielle des frais inhérents à une journée supplémentaire de travail dans la semaine ». Une délégation des syndicats a rencontré la direction. « Rien de positif n'est sorti de la réunion. Nous prévoyons donc d'autres actions dans les prochains jours. »

En 2009, deux journées non travaillées ont été enregistrées, et en 2010, une, la semaine passée. « Le tissu social se dégrade. Cette organisation est prévue pour faire face à une baisse d'activité. Cette semaine, les volumes prévus à l'abattage sont ceux d'une semaine normale (21 500 porcs). Châteauneuf est le seul site du groupe à devoir supporter ces journées non travaillées. »

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 08:40


La septième semaine de grève et de mobilisation des travailleurs de Total-Dunkerque contre la fermeture de la Raffinerie des Flandres a été marquée par l'extension du mouvement aux cinq autres raffineries du groupe Total en France.

Le 23 février, la CGT et les autres syndicats, Sud excepté, ont annoncé qu'ils appelaient à cesser le mouvement entamé à l'échelle nationale, mais le lendemain les travailleurs de Dunkerque ont voté sa poursuite. En effet Total a déclaré garantir durant cinq ans la pérennité de ses raffineries françaises, Dunkerque exceptée, ce qui revient à confirmer la fermeture de celle-ci.

L'appel des principaux syndicats et en particulier de la CGT, en interrompant un mouvement de solidarité à l'échelle de toutes les raffineries du groupe, laisse donc pour le moment les grévistes de Dunkerque seuls face à la direction.

Durant toute la semaine, les travailleurs des autres sites se sont montrés solidaires. Ils savent parfaitement que leur tour pourrait venir si Total maintient ses plans de raffinage. Ils se sont donc mobilisés par avance et tous ensemble.

Pour les grévistes de Dunkerque, cela été un soutien extrêmement important qui a renforcé leur détermination. De plus, la CGT avait décidé d'appeler deux raffineries d'Exxon-Mobil à rejoindre la grève car les mêmes menaces planent sur elles.

Total a un double langage avec la complicité du gouvernement. D'un côté, le directeur général, de Margerie, affirme que tous les 370 emplois Total de Dunkerque et ceux des 450 sous-traitants seront conservés dans le cadre d'une politique industrielle. De l'autre, lors de la réunion du dimanche 21 février, il n'a été question que de table ronde sur le raffinage, le bassin d'emploi de Dunkerque et la garantie d'un emploi chez Total, c'est-à-dire avec peut-être une mutation.

Les grévistes ont été satisfaits de voir le Comité central d'entreprise prévu le 29 mars, au cours duquel la direction devait donner son plan pour Dunkerque, être avancé au 8 mars. Mais pour les travailleurs en grève, il n'y a qu'une seule perspective : faire le grand arrêt prévu pour mars. Cette révision générale de la raffinerie est la condition même de la poursuite de son existence. La direction a déjà dépensé en achat de matériels 85 des 100 millions prévus pour ce grand arrêt qui emploiera jusqu'à 4000 personnes sur le site. Tout est donc prêt.

Quant aux projets de remplacement évoqués précédemment (centre d'assistance technique, école de formation, participation au terminal pétrolier avec EDF), la direction n'en parle même plus, ce qui montre le peu de sérieux de ses propositions !

Bien sûr, la direction de Total prétend qu'elle perd de l'argent avec le raffinage et qu'elle doit s'adapter à un marché excédentaire. Mais, même si c'est vrai, ce n'est certainement pas une raison pour supprimer jusqu'à 800 emplois à Dunkerque.

Elle a tout de même fait plus de 8 milliards de profit en 2009 et 56 milliards durant les cinq dernières années. Elle a l'argent nécessaire pour garantir les emplois, même si elle doit réduire un peu les profits distribués aux actionnaires. Ils n'en mourront pas. Mais les travailleurs, s'ils perdent leur emploi, eux, se retrouveront dans une situation insupportable.

Serge VIARD
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 09:39

23 février 2010 à 16h00 


Echec de la conciliation au conseil de prud'hommes de Quimper (29) cet après-midi. Un animateur du centre de formation des apprentis du bâtiment (Afobat 29) à Quimper, licencié pour un manque de surveillance d'un élève malade la veille des vacances de Noël 2009, avait assigné la direction.


 

Il demandait sa réintégration. Cet animateur de ce centre qui forme quelque 700 apprentis estime son licenciement abusif et n'avoir rien à se reprocher puisqu'il avait appelé un médecin et prévenu un représentant de la direction présent dans l'établissement.


L'Afobat a refusé la conciliation. Surprise cependant, à sa sortie, le président du conseil d'administration du CFA a proposé au comité d'entreprise une médiation sous le contrôle de la préfecture du Finistère et de la direction du travail. Elle est prévue samedi matin.


La quasi totalité des 50 salariés dont l'ensemble des équipes enseignantes et d'animation du CFA ont déposé un préavis de grève illimitée à partir du 2 mars. Ils étaient rassemblés cet après-midi devant le conseil de prud'hommes pour soutenir leur collègue.

  • Jacky Hamard
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 09:04
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