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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 13:47
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Jeudi 24 décembre, à 11h30, plus de 150 personnes se rassemblent, rue Pétrelle à Paris, pour apporter leur soutien aux trois syndicalistes de SUD-Energie en grève de la faim depuis onze jours (pour d’eux d’entre-eux) afin d’obtenir la réintégration d’un de leurs camarades.


Au onzième jour de grève de la faim, les mines sont plus pâlottes et les traits plus creusés, mais le moral est au rendez-vous. Particulièrement ce jeudi 24 décembre au matin, où plus de 150 personnes viennent témoigner de leur solidarité aux trois grévistes de la faim, devant l’établissement GRDF de la rue Pétrelle (Paris 9e). Yann Cochin, Pascal Chemin et René-Michel Millambourg réclament toujours la réintégration de Nordine Mahroug, licencié le 15 décembre pour «fait de grève», et la levée de toutes les sanctions à l’encontre des acteurs du mouvement social du printemps dernier à ERDF-GRDF.


En plus des syndicats – CGT et SUD – et des collectifs Sauvons l’université et Sauvons la recherche, de nombreuses personnalités politiques sont là. Olivier Besancenot (NPA) insiste sur «la bataille démocratique» pour la liberté syndicale et pour sauver les services publics, avant d’appeler à «de vraies négociations».


Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), épaulée de Martine Billard, fustige «l’attitude stupide de la direction» et promet de châtier, une fois au pouvoir «ceux qui ont utilisé de telles méthodes».


Francine Bavay (AlterEkolo) dénonce le fait que, «au nom de la propriété privée», les soutiens ne puissent rendre visite à deux des grévistes de la faim dans le local qu’ils occupent. Jean-Jacques Boislaroussie (Les Alternatifs) appelle quant à lui à «[faire] plier la direction». Et Christian Picquet (Gauche unitaire) de souligner qu’«au-delà de Nordine, notre bataille est une bataille pour le service public» (voir la vidéo).


Sans aucunement appeler à la généralisation du mouvement de grève de la faim, forme d’action «individuelle» qui n’a pas pour but «de se substituer à l’action collective», Yann Cochin fait part de sa détermination: «Chacun d’entre vous que je vois me donne envie de continuer une journée de plus... La direction a du mouron à se faire!»


Celle-ci interdit toujours l’accès au local syndical de l’établissement, que ce soit aux soutiens extérieurs ou à la presse. Yann Cochin, Pascal Chemin et Nordine Mahroug, qui a dû se réalimenter pour raisons médicales, y vivent retranchés sans que les négociations aient avancé d’un iota. La direction met pourtant en avant sa «tradition de dialogue social» et… «d’ouverture»! Elle justifie la fermeture (des portes) par la volonté de «ne pas perturber la sérénité des personnes travaillant sur le site».


Ce jeudi matin, c’est raté.

Dans la rue parallèle, rue Condorcet, René-Michel Millambourg, le troisième gréviste de la faim, contraint par les vigiles de continuer son mouvement à l’extérieur, a planté sa tente face au siège social de GRDF (voir la vidéo). Comme ses deux autres camarades, il reçoit la visite des personnes venues les soutenir.


Lui aussi garde le moral, même s’il reconnaît que sa mise à la rue – il est considéré par la direction comme «extérieur à l’entreprise» – va avoir un impact sur sa condition physique. Et d’espérer que l’étourdissant silence médiatique cesse au plus vite.


Mathieu Schmitt

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 10:18
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Les routiers salariés viennent d’obtenir entre 2,9 et 4 % d’augmentation et une hausse de 3 % de leurs frais de déplacement.


Ils avaient lancé un appel à la grève pour le 13 décembre menaçant de bloquer les plateformes de la grande distribution à dix jours de Noël.


73 % des Français trouvaient cette grève justifiée et Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux Transports, s’est empressé d’organiser les négociations.


Certes, ce qu’ont obtenu les chauffeurs routiers est bien loin du compte en particulier pour ceux d’entre eux qui ne gagnent même pas le Smic. Mais leur succès est bien symptomatique de la crainte du patronat et du gouvernement de voir la contestation salariale faire tache d’huile.


Le mécontentement monte de partout. Les salariés des banques ont commencé à exprimer leurs exigences. Dans la restauration, les travailleurs se sentent floués alors que les patrons empochent l’essentiel des bénéfices liés à la baisse de la TVA.


Et la combativité des travailleurs de la ligne A du RER qui exigent une prime face à la dégradation de leurs conditions de travail pourrait être contagieuse.


Le patronat comptait sur la pression exercée par la montée du chômage et de la précarité pour imposer le gel des salaires, voire leur recul.

Mais les discours sur la « fin de la crise », la reprise des profits des banques et des gros actionnaires, l’explosion des bonus des traders rendent intolérable la dégradation des conditions de vie et de travail que subissent le salariés.


Durant cette année 2009, les licenciements massifs et le chômage dominaient les esprits, laissant les mains libres aux patrons pour s’attaquer aux salaires, aux primes diverses. Le recul du pouvoir d’achat est aujourd’hui tel qu’il devient insupportable pour la majorité des salariés alors que 8 millions d’entre eux, dont 80 % sont des femmes, gagnent tout juste un peu plus de 900 euros pour survivre.


Les sacrifices que l’État et les patrons leur imposent n’ont d’autre but que de satisfaire l’avidité des classes dominantes.


L’injustice est trop flagrante, le mensonge trop évident.
Ce n’est plus possible !


Yvan Lemaitre

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 08:32

Bras de fer au tribunal entre Ikea et syndicats
vendredi 11 décembre 2009

L'arrêté du 6 mars 1975 prévaut-il sur la loi de janvier 2008 en matière d'ouverture des commerces d'ameublement le dimanche ? Le tribunal de grande instance de Brest doit rendre sa décision ce vendredi matin.

Hier, FO et la CFDT ont assigné l'enseigne en référé pour que le magasin brestois n'ouvre pas dimanche au Froutven. La décision du tribunal de grande instance doit être rendue ce matin.

Deux syndicats, FO et la CFDT, ont assigné Ikea en référé devant le président du tribunal de grande instance de Brest. « Pour des raisons « techniques», nous n'avons pas pu nous associer à la CFDT mais nous sommes conjoints et solidaires dans cette action », précise Jean-Pierre Milin de la CGT.

 L'audience a eu lieu hier matin. L'enseigne veut ouvrir dimanche. Et ce, malgré les foudres des syndicats qui ont déjà manifesté, dimanche, devant l'établissement ouvert.

« L'arrêté n'a pas été abrogé »


Le 20 novembre, Ikea annonçait qu'il ouvrirait les 6 et 13 décembre s'appuyant sur la loi du 3 janvier 2008 qui rend possible l'ouverture dominicale pour les commerces de détail d'ameublement.

« FO demande à la société Ikea de fermer son établissement le 13 décembre, plaide Me Louchart pour le syndicat, et de respecter un arrêté préfectoral. » Celui de 1975, qui stipule l'interdiction d'ouvrir le dimanche pour ce type de magasin. « L'arrêté n'a pas été abrogé. Il est toujours en vigueur. » Le syndicat a formulé une demande d'astreinte de 100 000 € par heure d'ouverture... Pour FO, « Ikea méprise les règles ».

Un gros coup de pub ?


Côté CFDT, la plaidoirie est sensiblement la même. Me Tigréat réclame en revanche « une astreinte de 10 000 € par salarié qui travaillerait de façon illicite le dimanche 13 ». Pour lui, cette affaire n'est ni plus ni moins « qu'un gros coup de publicité d'Ikea ».


La parole est donnée à Me Dolfi au nom de l'enseigne suédoise. Il rappelle que « la loi du 3 janvier 2008 est postérieure à l'arrêté ». Il poursuit en interpellant le tribunal : « On vous demande d'interpréter ce conflit qu'il y a entre l'arrêté de 1975 et la loi du 3 janvier 2008. L'arrêté prévaut-il sur la loi ? » Pour l'avocat, « il n'y a pas lieu à référé ».


« Face à ce coup de force d'Ikea, nous devons réagir, indique la CFDT. Les procédures juridiques sont en cours pour porter plainte contre l'ouverture du 6 décembre. » Gain de cause ou pas, la CGT compte bloquer le Froutven dimanche. La mobilisation s'organise aussi du côté de FO et de la CFDT.

11 décembre 2009  Le Télégramme


S'appuyant sur un arrêté préfectoral de 1975, imposant la fermeture des magasins d'ameublement le dimanche, FO et la CFDT ont assigné Ikéa en référé devant le tribunal d'Instance de Brest. Réponse aujourd'hui.

Rappel des faits.


L'enseigne suédoise a ouvert ses portes zone du Froutven dimanche dernier et a annoncé qu'elle réïtèrerait le 13 décembre.

FO a demandé ce matin que le tribunal ordonne une astreinte de 100.000 € par heure d'ouverture, la CFDT, soutenue par la CGT a pour sa part réclamé une astreinte de 10.000 € multipliée par le nombre de salariés en poste ce jour là.

Ikéa estime que la loi du 3 janvier 2008 autorisant l'ouverture dominicale aux commerces de détail et d'ameublement plaide en sa faveur. Le délibéré sera rendu aujourd'hui. Les syndicats ont d'ores et déjà annoncé que s'ils étaient déboutés, ils bloqueraient toute la zone du Froutven dimanche.

Ikea Brest. Blocage total de la zone du Froutven dimanche

10 décembre 2009 - Le Télégramme


 

C'est ce matin que le tribunal d'instance de Brest doit statuer sur les deux procédures de référés déposés contre Ikea Brest par Force ouvrière d'un côté, la CFDT et la CGT de l'autre. Les syndicats, qui ont bloqué, dimanche dernier, le parking du magasin, veulent obtenir sa fermeture ce dimanche, sous peine d'amende.

Un combat idéologique


Même en cas d'échec de la procédure, les syndicats annoncent, d'ores et déjà, un nouveau blocage. «Cette fois, c'est toute la zone du Froutven qui sera bloquée», prévient la CGT. Un blocage qui condamnera donc aussi l'accès à Jardiland et aux restaurants ouverts sur la zone.

Ces commerces ne sont pourtant pas concernés par l'arrêté préfectoral de 1975, sur lequel s'appuient les syndicats pour condamner l'ouverture du magasin de meubles. «Ils n'ont qu'à s'en prendre à Ikea», lance la CFDT, qui parle d'un combat idéologique contre «le travail le dimanche».

Un précédent en 2008

À Nantes, où des manifestants ont aussi bloqué, dimanche, l'ouverture d'Ikea, c'est l'inspection du travail qui a saisi le juge des référés. Les syndicats se réservent le droit de faire de même. En 2008, une procédure en référé avait été engagée contre un magasin Ikea à Saint-Étienne. Le juge s'était alors déclaré incompétent, donnant ainsi raison à l'enseigne suédoise.

 

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 09:38
Travail_dimanche.jpg

Dimanche 6 décembre, pour la première fois, le magasin de meuble Ikea de Nantes a ouvert ses portes, contre l'avis d'une majorité du personnel et des syndicats CGT, CFDT et FO de l'établissement, et sans l'autorisation de la municipalité.


À l'ouverture du magasin, plusieurs centaines de militants et d'employés de la grande distribution ont manifesté en bloquant momentanément l'entrée à la clientèle. Il en a été de même à l'Ikea de Brest-Guipavas.

À l'occasion des fêtes, la dérogation à certaines fermetures dominicales est habituelle. Mais depuis quelques semaines de nombreuses enseignes anticipent et généralisent ces ouvertures et elles comptent bien continuer en 2010. Le gouvernement et les préfets les encouragent.

En Ile-de-France, le préfet de région a publié en septembre une liste de 427 communes où les magasins pourraient ouvrir le dimanche dans le cadre du dispositif PUCE (périmètre d'usage de consommation exceptionnelle).

 Mais comme dans ces PUCE les employeurs doivent payer double les employés et leur accorder un repos compensateur, le préfet de Paris vient d'élargir les zones dites touristiques de la capitale et, en revanche, dans celles-ci les employeurs peuvent ouvrir les dimanches sans payer aucune compensation à leurs employés, le dimanche devenant légalement un jour de travail obligatoire, payé comme un jour de semaine.

 Et le projet propose d'élargir les sept zones touristiques existantes, concernant quelques centaines de magasins, à près d'un tiers de Paris, soit 9 500 magasins !

Le but du gouvernement n'est pas dissimulé : banaliser le travail dominical en supprimant toutes les compensations. Et demain, pourquoi pas, rogner les majorations et compensations que reçoivent actuellement des millions de salariés travaillant déjà les dimanches ?

travail-le-dimanche
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 09:08
contre la rggp.jpg



Depuis deux semaines, le personnel de la Culture se bat pour défendre ses emplois. La grève reconductible, partie du Centre Pompidou, s’est étendue. Une lutte importante et symbolique qui concerne toute la Fonction publique.

Suivant l’exemple du Centre Pompidou, le mouvement de grève s’est étendu à d’autres établissements publics de la Culture, comme le musée d’Orsay, le château de Versailles, le Louvre, la Bibliothèque nationale de France.


Il touche aussi les régions, principalement les Directions régionales des affaires culturelles (Drac), mais aussi le château de
Carcassonne, le musée d’archéologie de Saint-Germain-en-Laye, le château de Compiègne, etc.


Tous sont mobilisés contre l’application de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), cette « réforme » du gouvernement qui s’attaque frontalement à l’ensemble de la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière.


Comme pour d’autres secteurs (Éducation, Poste, EDF, télécommunications, transports, etc.), cela passe par une dégradation des services rendus, ouvrant la voie à la privatisation des activités les plus profitables et à la disparition de nombreuses autres.


Les salariés de Centre Pompidou se sont mis en grève car la RGPP s’attaque aux postes et budgets du Centre, de la Bibliothèque publique d’information (BPI) et du bureau de Poste du Centre.


Ces attaques prennent la forme d’« audits flash », très coûteux, réalisés par la société Cap-Gemini, qui soumettent les établissements à une pure logique comptable où la qualité du service et son bon fonctionnement ne sont jamais pris en compte.


La RGPP impose le non-renouvellement d’un départ en retraite sur deux et des coupes budgétaires importantes à tous les établissements publics, sans se soucier des répercussions sur les services rendus. Au Centre Pompidou, cela se traduira pour 2010 par 26 suppressions d’emploi. À la BPI, où 82 agents sur 247 ont plus de 55 ans, c’est plus de 40 postes qui vont disparaître dans les prochaines années.


Les postes vacants risquent d’être occupés, quand ils le seront, par des personnels contractuels non fonctionnaires, donc sans garantie d’emploi et avec moins de protection en termes de conditions de travail.


Comment croire que l’on peut offrir un meilleur service public avec moins de professionnels ? Comment garantir de bonnes conditions de travail en employant des travailleurs précaires ?


Pour que le service public soit de qualité, il a besoin de personnels dont la qualification est reconnue (par concours pour les fonctionnaires) et non de salariés exploités, corvéables à merci. Les services publics doivent être présents sur tout le territoire, et pas seulement où cela rapporte de l’argent, laissant des territoires entiers privés de tout service public de proximité.


C’est pour toutes ces valeurs que se bat aujourd’hui le personnel de la Culture. Au Centre Pompidou, il le paye cher puisque les grévistes ont appris que les prélèvements sur salaire des jours de grève seraient effectués dès décembre, à la demande du ministère, pour tenter de dissuader les plus téméraires à l’approche de Noël.


Dénonçant le refus du ministère de discuter, l’intersyndicale (CFDT, CFTC, CGT, FSU, FO, SUD, Unsa), réunie le 7 décembre en assemblée générale devant le Centre Pompidou, a appelé à l’intensification et l’élargissement du mouvement.


Contre cette attaque générale qui concerne toute la fonction publique, il faut une réponse générale de l’ensemble des services publics. Le personnel de la Culture seul ne pourra gagner contre le rouleau compresseur gouvernemental.


Yannick Henrio

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 08:56
Ikéa : CFDT et CGT engagent une démarche en référé

Concernant le magasin Ikéa, l’intersyndicale CFDT-CGT entend « maintenir la mobilisation » et prévoit « un blocage complet du Froutven le dimanche 13 décembre ». Elle engage par ailleurs « une démarche en référé pour la fermeture du magasin le 13 décembre».


« Malgré les procès-verbaux dressés par les sept inspecteurs de travail présents sur le site le dimanche 6 décembre, M. Ménage, directeur d’Ikéa, s’obstine à ouvrir le 13 décembre prochain et provoque ainsi l’ensemble des acteurs politiques, syndicaux ayant permis l’équilibre établi sur les ouvertures des commerces, depuis 20 ans dans le pays de Brest et plus largement dans le Finistère », déclarent la CFDT et la CGT.

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 10:40
Ouest France, Le Télégramme, Libération

A Nantes.


Militants syndicaux ou associatifs, salariés du commerce, élus de gauche : 300 personnes se sont rassemblées ce dimanche 6 décembre à 10 h, devant le magasin Ikea de Nantes.

Elles protestaient contre l’ouverture du magasin, pour la première fois un dimanche à Nantes. Les manifestants ont empêché les clients d’entrer dans le magasin. Quelques heurts se sont produits. Pour calmer les esprits, la direction d’Ikea a décidé de fermer les grilles, temporairement, vers 10 h 30.

Vers 12 h 15, les manifestants sont repartis. Le magasin a immédiatement rouvert ses portes.



A Brest. (vidéo Télégramme)

Élus de Brest et de Guipavas, syndiqués CGT, FO et CFDT, ils étaient une centaine dès 9 h ce matin à empêcher -les accès au magasin Ikéa, zone du Froutven.

S’appuyant sur une loi de 2008, mais en dépit d’un arrêté préfectoral de 1975, l’enseigne d’ameublement avait annoncé son ouverture exceptionnelle, les dimanches 6 et 13 décembre.

Malgré le blocus, les clients ont pu accéder à pied au magasin. Beaucoup en sont ressortis avec des sapins de Noël. Souvent sous les reproches des bloqueurs.

Ouverture contestée d'Ikea à Brest ce dimanche (Libération)

SOCIETE - Une cinquantaine de militants CGT, CFDT et FO, s'appuyant sur un consensus au sein de l'agglomération de Brest, ont bloqué dimanche le parking du magasin Ikea de Guipavas pour protester contre l'ouverture du magasin ce dimanche et le 13 décembre. Dimanche matin, des barrières interdisaient l'accès au parking mais les clients qui se garaient sur les parkings voisins pouvaient accéder à pied au magasin situé dans l'agglomération.

Les manifestants ont annoncé leur intention de rester sur place au moins jusqu'en milieu d'après-midi. "Nous sommes en règle. Un amendement législatif de 2008 autorise les magasins d'ameublement à ouvrir le dimanche. On ne le fait pas pour s'adapter au marché local, mais l'ouverture est justifiée en décembre en raison de Noël", a indiqué à l'AFP John Menage, directeur du magasin. "Ikea est le vilain petit canard. On craint un effet boule de neige. Cela casse le consensus qui existe au niveau de l'agglomération brestoise depuis 20 ans, avec une concertation pour l'ouverture deux dimanches par an", a affirmé Alain Queffelec (PS), maire de Guipavas, présent sur la manifestation aux côtés des syndicalistes et d'élus de Brest Métropole Océane. Dans l'agglomération brestoise, l'ouverture des magasins a été autorisée pour le 20 décembre. A Saint-Herblain, dans la périphérie de Nantes, une tentative d'ouverture d'un autre magasin Ikea ce dimanche a tourné court, a-t-on appris de source policière. "Il y a eu une tentative d'ouverture, mais devant la centaine de personnes présentes", syndicalistes appuyés par des élus, "la raison l'a emporté et le magasin a fermé", a-t-on précisé de même source. Sollicitée par les élus, dont le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, la préfecture de Loire-Atlantique avait rappelé vendredi que "aucun magasin d'ameublement ne peut déroger à l'obligation de fermeture dominicale dans le département" en l'absence d'"un nouvel accord des partenaires sociaux (qui) pourrait permettre une abrogation de l'arrêté préfectoral du 16 décembre 1968" pris à la suite d'un tel accord.

(AFP)

 

Appréciez ce délicieux commentaire

"s'appuyant sur un consensus au sein de l'agglomération de Brest"
Que voilà une raison intéressante!!!!
autrement dit, la loi on s'en fout; on a la rue avec nous...La démocratie au panier et vive le fachisme (sic).
Attention c'est à double tranchant! Rappelez vous que les meneurs de la révolution ont à peu près tous finis sous la guillotine.

 

Ma pomme:

Et oui, les travailleur(euse)s de Brest ne donnent pas tous leurs dimanches à leurs divins patrons et on t'emmerde!

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 09:14


Des responsables syndicaux de quatre pays d'Afrique de l'Ouest (de la CSA du Sénégal, la CSTB et la CSA du Bénin, la CGTB du Burkina Faso et la CGTM et la CLTM de Mauritanie), ainsi que de la CGT de France, se sont réunis à Dakar du 17 au 19 novembre pour débattre et échanger leurs expériences dans la défense des droits des migrants.

Ces syndicats africains ont apporté leur soutien et salué le combat des 5 000 grévistes d'Ile-de-France, en grève depuis sept semaines pour obtenir leur régularisation et leurs droits de salariés.

Ils ont dénoncé les accords « de gestion concertée des flux migratoires et de co-développement » entre la France et leurs pays, qui conditionnent les aides au développement à la collaboration policière de ceux-ci afin de faciliter les expulsions venant de France. Le Mali, qui pour le moment refuse de signer une telle convention, est menacé de ne plus recevoir d'aides humanitaires venant du gouvernement français.

Ces responsables syndicaux ont également dénoncé la politique dite « d'immigration choisie », organisée uniquement en fonction des besoins de l'économie et de la société françaises sans tenir compte des besoins des pays d'origine.

Ces responsables syndicaux ont interpellé publiquement leurs gouvernements respectifs demandant que ceux-ci interviennent auprès de l'État français afin que les revendications des travailleurs sans papiers soient rapidement satisfaites.
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 09:15

2 décembre 2009 Le Télégramme

 

Assises de la mer à Brest. La manifestation dérape


Provoc' et gaz lacrymogène. La manifestation qui s'est tenue, hier, en marge des Assises de la mer a dégénéré. Aux marches duQuartz, de jeunes anarchistes se sont portés en tête du cortège et, bille en tête, sont allés au contact des forces de l'ordre en nombre.


 

L'intervention de Laurence Parisot, patronne des patronnes, aux cinquièmes Assises de la mer, était programmée de longue date à 12 h 40, hier. Quelques syndicats, la CGT en tête, avaient alors imaginé un appel à manifester pour dire à la présidente du Medef leur colère, et porter leurs revendications «pour le développement, pour l'emploi et l'avenir».

À 12 h, donc, place de la Liberté, point de ralliement fixé, ils étaient quelque 500 représentants de la métallurgie brestoise, de La Poste, des entreprises privées en souffrance, comme Jabil ou Meunier SA, à battre le pavé. Ne sachant trop où aller. «Le sous-préfet m'a appelé, hier soir, pour dire qu'il n'y avait pas de parcours possible dans le secteur», rapportait Olivier Le Pichon, secrétaire de l'Union locale CGT.

Les anarchistes aux avant-postes


Avant que le cortège ne s'élance, par grappes, les membres du collectif brestois «En marche contre l'injustice sociale », des étudiants, des collégiens, des chômeurs, se sont glissés dans les rangs. Le drapeau anarchiste de la Confédération nationale du travail (CNT) brandi au-dessus des têtes.

Qui sont-ils ? Qui représentent-ils ? «Moi-même». Lapidaires ou mutiques, jeunes pour la plupart, ceux qui ont «squatté» l'hôtel de ville une bonne dizaine de jours durant, qui, lundi, ont fait irruption dans un cours du professeur Cuillandre, maire de Brest par ailleurs, n'aiment guère apparaître à l'image. Mais n'ont pas froid aux yeux, et sont organisés.

Démonstration. Le cortège syndical, enfin lancé, avançait paisiblement, sans plan de route défini, enfilant les slogans «Le Medef ne fera pas la loi, c'est tous ensemble qu'on gagnera !» ou «De l'argent, il y en a dans les poches du patronat». À hauteur d'une dernière intersection menant au Quartz, il marqua une halte. Ni une ni deux, le collectif «En marche contre l'injustice sociale», alors à l'arrière du mouvement, en a pris la tête, et fila droit au but.

Visages plus ou moins masqués, ils sont allés se frotter à l'unité de CRS (60 hommes environ) qui quadrillait le quartier. Recherchant l'affrontement. Le tête-à-tête, tendu, a tenu une demi-heure, les CRS usant de gaz lacrymogène pour calmer les velléités du collectif.

Les syndicats rebroussent chemin

«Il est normal de venir aux marches de l'auditorium, de venir au plus près, pour se faire entendre», a justifié Olivier Cuzon, pour Sud-Éducation. «Mais c'est vrai, ce n'est pas le caractère traditionnel de nos manifestations. Et la méthode n'est pas efficace».

Peu avant 13 h, ce sont les syndicats qui, rebroussant chemin, ont désamorcé les tensions. Avant de tourner les talons, Hervé, 74 ans, s'était toutefois étonné devant les moyens engagés pour faire, hier, du Quartz une place forte. «Ça fait 50 ans que jemilite à Brest et c'est la première fois que je vois les rues barrées par des grillages. On n'arrête pas le progrès».

Jean-Pierre Condemine, sous-préfet, lui, n'a guère goûté le dérapage. «Nous avions un engagement avec les syndicats. Il n'y avait pas d'ambiguïté. Pour des raisons de sécurité que l'on devine, il n'était pas question de manifester dans le périmètre. Mais d'autres itinéraires étaient possibles».

  • Karine Joncqueur
  • réaction: provoc!
    jusqu'à la dispertion de la manif ordonnée par les syndicats elle était pacifique,la provocation était plutôt chez les crs (vu le nombre).
    J'aimerai voir les crs faire autant de zèle lors des manifs organisées par les casseurs de la fnsea,mais là point de provocation,les crs regardent sans aucune réaction!
    Ajouté le 02 décembre 2009 à 07h02
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 11:11
Quimper

mardi 01 décembre 2009

« Un sacré bordel, n'est-ce pas ? » Contents de leur mobilisation, hier, à Quimper, les salariés de Mauduit. Et déterminés à continuer s'ils n'obtiennent pas satisfaction.

Partout, de longues bandelettes de papiers volant au vent... Environ 300 salariés des papeteries de Mauduit (PDM) ont manifesté à Quimper, hier. Et recouvert la ville de blanc.

9 h 30, rassemblement

Environ 300 salariés des papeteries de Mauduit (PDM) de Quimperlé débarquent sous la pluie devant la préfecture de Quimper. Pendant qu'une délégation rencontre le préfet, Pascal Mailhos, un délégué CGT, Stéphane Le Roux, expose le problème : « On appartient au groupe américain Schweitzer-Mauduit et nous fabriquons du papier à cigarette. Le 10 septembre, la direction a annoncé un plan de restructuration avec 106 emplois supprimés sur 720. » Le groupe se justifie en pointant des prix de revient et de vente trop élevés. Mais la pilule passe mal. D'autant qu'en 2 004, 209 emplois avaient déjà été supprimés... « et que le groupe dégage des profits importants. »


« Pas de licenciement contraint »


Pour les syndicats, le mot d'ordre est clair : « Pas de licenciement contraint. » La solution de la CGT ? Recourir à des départs en préretraites. « Environ 90 ouvriers sont en âge de partir et cela pourrait libérer des postes », argumente Philippe Le Bloa, représentant du personnel. Problème, l'État refuse d'aider à financer ces départs, vu les bénéfices importants réalisés par PDM.


10 h, fête... et amertume


Les manifestants entreprennent de décorer Quimper. Sirènes et fusées de détresses fusent. Et des centaines de rouleaux de bandelettes de papiers sont balancées dans les rues et dans les arbres du mont Frugy (lire ci-dessous). Ambiance joyeuse. Pour masquer un malaise. « Le groupe vient d'investir 110 millions d'Euros aux Philippines. L'action qui valait 13 € en janvier est passée à 70 €. Et ils licencient ? ! » Franck ne décolère pas : « Le directeur est un Français, qui touche un million de dollars par an... pour virer des Français ! » Plus loin, Frédéric, 20 ans de boîte, lui aussi grince des dents : « Être licencié à 50 ans ? On est sûr de rester sur le carreau. »


« Le problème est simple »


L'entretien avec le préfet est terminé. Peu de choses en ressortent. « Je n'ai pas à m'insérer dans les négociations sociales, justifie Pascal Mailhos. Mais je ferai valoir les préoccupations des salariés auprès de la direction cette semaine. »

« La mobilisation ne fait que commencer », prévient de son côté Philippe Le Bloa. Silence. « Et c'est tout ? », demande un ouvrier. « Que veux-tu entendre de plus, le problème est simple... »


Aller à Brest ?


Des manifestants parlent de se rendre à Brest pour la venue de François Fillon ce mardi. « Allez-y si vous voulez. Mais ne vous trompez pas de cible : c'est le groupe qui a les moyens de financer les licenciements, pas les politiques. » Coup de gueule d'un salarié : « Ah ouais ? Ils ont trouvé des milliards pour les banques, pourquoi pas pour nous ? »


10 h 50, opération escargot


Les « Mauduit » partent en cortège sur les quais Dupleix et Amiral de Kerguelen. À 11 h 50, ils se dispersent et rentrent en voiture à Quimperlé... en klaxonnant et en ne dépassant pas 30 km sur la voie express.


14 h, à Quimperlé


Après deux heures de route, les salariés arrivent à Rédené, près des transports Le Gall, une société qui stocke le papier Mauduit. Une action est prévue. Elle ne se fera pas. Les délégués syndicaux sont appelés à la table des négociations par la direction qui menace de fermer l'usine, « à cause du désordre à l'intérieur et à l'extérieur », explique un syndicaliste.


16 h 15, négociations avec la direction


Les syndicats obtiennent des garanties de la direction pour financer quelques dossiers de préretraites. Combien ? Cela sera discuté ce jour avec les syndicats. Mais les dirigeants posent une condition : que les ateliers soient nettoyés et que les affiches visant nommément des cadres soient enlevées.

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