SOCIETE - Une cinquantaine de militants CGT, CFDT et FO, s'appuyant sur un consensus au sein de l'agglomération de Brest, ont bloqué dimanche le parking du magasin Ikea de Guipavas pour protester contre l'ouverture du magasin ce dimanche et le 13 décembre. Dimanche matin, des barrières interdisaient l'accès au parking mais les clients qui se garaient sur les parkings voisins pouvaient accéder à pied au magasin situé dans l'agglomération.
Les manifestants ont annoncé leur intention de rester sur place au moins jusqu'en milieu d'après-midi. "Nous sommes en règle. Un amendement législatif de 2008 autorise les magasins d'ameublement à ouvrir le dimanche. On ne le fait pas pour s'adapter au marché local, mais l'ouverture est justifiée en décembre en raison de Noël", a indiqué à l'AFP John Menage, directeur du magasin. "Ikea est le vilain petit canard. On craint un effet boule de neige. Cela casse le consensus qui existe au niveau de l'agglomération brestoise depuis 20 ans, avec une concertation pour l'ouverture deux dimanches par an", a affirmé Alain Queffelec (PS), maire de Guipavas, présent sur la manifestation aux côtés des syndicalistes et d'élus de Brest Métropole Océane. Dans l'agglomération brestoise, l'ouverture des magasins a été autorisée pour le 20 décembre. A Saint-Herblain, dans la périphérie de Nantes, une tentative d'ouverture d'un autre magasin Ikea ce dimanche a tourné court, a-t-on appris de source policière. "Il y a eu une tentative d'ouverture, mais devant la centaine de personnes présentes", syndicalistes appuyés par des élus, "la raison l'a emporté et le magasin a fermé", a-t-on précisé de même source. Sollicitée par les élus, dont le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, la préfecture de Loire-Atlantique avait rappelé vendredi que "aucun magasin d'ameublement ne peut déroger à l'obligation de fermeture dominicale dans le département" en l'absence d'"un nouvel accord des partenaires sociaux (qui) pourrait permettre une abrogation de l'arrêté préfectoral du 16 décembre 1968" pris à la suite d'un tel accord.
(AFP)
"s'appuyant sur un consensus au sein de l'agglomération de Brest"
Que voilà une raison intéressante!!!!
autrement dit, la loi on s'en fout; on a la rue avec nous...La démocratie au panier et vive le fachisme (sic).
Attention c'est à double tranchant! Rappelez vous que les meneurs de la révolution ont à peu près tous finis sous la guillotine.
Ma pomme:
Et oui, les travailleur(euse)s de Brest ne donnent pas tous leurs dimanches à leurs divins patrons et on t'emmerde!