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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 11:31

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Le dernier repreneur potentiel de l'usine Doux de Graincourt-les-Havrincourt (Pas-de-Calais), le groupe ukrainien MHP, a jeté l'éponge.

 

La liquidation judiciaire, et la fermeture de cette usine, qui employait 254 personnes, devraient être annoncées le 10 septembre. À cette date, les 1 700 travailleurs du pôle produits frais du volailler, environ la moitié des salariés du groupe Doux en France, devraient être fixés sur leur sort, puisque ce jour-là le tribunal de commerce de Quimper doit statuer sur les offres de reprises partielles existantes.

 

Et le sort de cette usine guette plusieurs autres sites qui n'ont pas trouvé repreneur, comme les abattoirs de Blancafort et l'usine de Pleucadeuc (407 salariés) ou celui de Sérent (159 salariés), dont le repreneur s'est également désisté.

Endetté à hauteur de 460 millions d'euros, le groupe Doux avait été placé en redressement judiciaire le 1er juin dernier.

 

Mais le 1er août le tribunal transformait le « redressement » en « liquidation », ouvrant ainsi la voie à l'effacement de sa dette. En prime, le groupe Doux a pu ainsi réaliser son souhait de se débarrasser de son pôle « produits frais ».

Différents groupes, dont des filiales de Sofiproteol, qui contrôle Lesieur, Puget et le volailler Bourgoin, ont déposé des offres pour les sites de Clémont (Cher), Laval (Mayenne), Boynes et Amolly (Loiret). Ces offres partielles existantes pourraient laisser à la rue 1 000 à 1 200 travailleurs.

 

Côté gouvernement, les formules choc de Montebourg contre Charles Doux en juin dernier ne sont plus d'actualité, le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, et le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, ont surtout agi dans la coulisse pour que le plan social soit un peu plus attractif...

 

Mais comment pourrait-il l'être alors que, selon les syndicalistes du groupe, on ne proposerait aux travailleurs licenciés qu'« un plan social du pauvre » au terme duquel ils ne devraient toucher guère plus que les indemnités légales.

 

Jacques FONTENOY

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2301&id=21

 

 

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 13:45
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30 juillet 2012
  

Au moment même mercredi 25 juillet où des milliers de salariés manifestaient devant le siège de PSA, en stéréo, le PDG Varin tenait conférence de presse et le duo Montebourg Sapin présentait le plan de soutien gouvernemental au secteur automobile.


Cette attaque de PSA contre les salariés s’inscrit dans la continuité des politiques appliquées depuis vingt ans dans toute l’industrie automobile. La construction de la mobilisation “tous ensemble” doit s’accompagner de propositions qui donnent toute son actualité au combat anticapitaliste. C’est le sens de cette contribution.


PSA a obtenu l’aval du gouvernement pour la suppression de milliers d’emplois et la fermeture de l’usine d’Aulnay


Le PDG Varin a été fidèle à son arrogance habituelle : huit mille suppressions d’emploi, Aulnay menacée de fermeture, 819 millions d’euros de pertes annoncées pour le premier semestre et un milliard de nouvelles économies jusqu’en 2013. La « bonne » stratégie de PSA sera maintenue : ce PDG droit dans des bottes de plus en plus piteuses ne comprend que la logique du rapport de forces. A bon entendeur, salut les salariés !

 

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 10:14

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 13:35

Enfin une manifestation populaire place de l’Etoile :


près de 1500 manifestants des entreprises de l’automobile auxquels se sont jointes des délégations de Sanofi et d’Air France sont venus s’associer à la mobilisation des salariés de PSA Aulnay.


Dès la première heure, la Direction du groupe PSA tentait de prendre l’initiative en étalant un bilan financier catastrophique :


 819 millions d’euros de pertes imposant un plan d’économies de 1, 5 milliards. Pourtant l’an passé le groupe avait versé un total de 449 millions d’euros de dividendes et de rachats d’actions, cumulé 10 milliards de bénéfices depuis 10 ans et le PDG annonçait l’an passé 11 milliards d’euros de réserves financières sans parler des 4, 5 milliards d’euros que la famille Peugeot a mis de côté en Suisse.


Tout cela pour justifier toujours plus le massacre social engagé par le groupe :


 la totalité des 3 000 postes du site d'Aulnay, 1 400 postes à Rennes sur 5 600, 3 600 hors production, dont 1 407 pour la recherche et le développement, 1 325 à la direction industrielle, 570 à la direction des marques, 284 dans les autres directions. Chiffres à multiplier par quatre en emplois indirects.

Dans la foulée le gouvernement annonçait un nouveau plan d’aide à la filière automobile, c’est-à-dire aux patrons de la branche. L’inutile le dispute au ridicule. Des aides aux voitures hybrides ou électriques c’est-à-dire pour d’un dixième de la production dans tous les cas.


Pour la voiture électrique, PSA n’est pas dans la course et Renault vient de repousser sa sortie à 2013.


Pour le véhicule hybride pour lequel PSA est le seul concerné avec un prix de vente de 30 000 euros, la mesure ne concernera que la partie la plus aisée des clients Peugeot. Quant aux aides aux sous traitants et équipementiers, l’expérience précédente d’une telle mesure a montré que cela ne limite en rien les restructurations et liquidations d’emplois sous la pression des réductions de coûts imposés par les grands groupes d’assembleurs.

Quant au ridicule il est atteint par la demande aux cinéastes et publicitaires de vanter les mérites de l’automobile française !


Et toutes ces aides au patronat se font sans la moindre demande de contrepartie ni industrielle ni sociale.


Pas une exigence par rapport au PSE mis en route dans la matinée par PSA.


Les bonnes nouvelles sont à mettre du côté de la mobilisation.


Près de 2000 manifestants un 25 juillet devant le siège de PSA, c’est une bonne préparation de l’indispensable bataille de la rentrée. La présence de toutes les organisations syndicales de tous les sites de PSA, de délégations de Renault Cléon, d’Air France, de Sanofi montre que la cause d’Aulnay ne saurait être défendu seule. C’est toute la branche automobile, mais aussi toutes celles et tous ceux qui sont concernés par des suppressions d’emplois et des fermetures de sites qui doivent se mobiliser


La responsabilité des fédérations et confédérations syndicales est engagée.


Présence discrète pour la Fédération Métallurgie CGT, sans appel à l’ensemble des structures, des salariés à se mobiliser devant le siège de PSA.


Bonne nouvelle aussi avec l’accord de l’ensemble des élus des différents syndicats pour mettre un frein au déroulement du PSE.


La désignation d’un expert doit permettre de mettre à jour la réalité de la situation industrielle, financière et sociale de PSA. Et de proposer des alternatives qui sauvegardaient emplois et sites de production. Bien sûr, la direction de PSA ne sera pas convaincue par ces arguments, mais ils peuvent servir de point d’appui pour convaincre, mobiliser ceux qui à Aulnay ou ailleurs sont encore hésitants ou fatalistes. L’expropriation d’un patron tricheur qui sacrifie l’emploi de milliers de salariés pour préserver les dividendes des actionnaires est à l’ordre du jour.


À Aulnay, comme partout, nous devons nous battre pour l’interdiction de tous les licenciements et suppressions de postes.


Comme l’a déclaré un salarié d’Aulnay : « nous mettons les élus et leurs votes sous surveillance. Si ceux-ci ne nous conviennent pas nous les désapprouverons dans la lutte ».


La matinée s’est conclue par un aller-retour place de l’Etoile siège de PSA, avec les militants du NPA, avec badges, drapeau et tracts.

 

Rendez-vous pour toutes et tous dans les derniers jours de septembre avec l’échéance du Mondial de l’automobile en ligne de mire.

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 11:44

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Jeudi 12 juillet, la direction de PSA officialisait, en les aggravant les projets de suppression d’emplois révélés par la CGT l’an passé.

 

Plus surprenant, les commentaires de la presse et des dirigeants politiques et syndicaux : tout le monde semblait découvrir le plan de PSA ! À Aulnay, cela fait plusieurs années que la fermeture était mise en œuvre : départ de productions, suppressions d’équipes, non-investissement dans la modernisation des chaînes, la rumeur faisait son boulot de sape.


À l’annonce officielle du plan, la situation est confuse.

 

Anticipant des mouvements de colère, la direction autorise les salariés à informer leur famille avec une « pause » d’une heure pour couper l’herbe sous le pied à toute forme de grève sauvage difficile à maîtriser. Les discussions montrent un mélange de colère et de résignation, de volonté de riposte et de fatalisme. La hiérarchie se garde bien de pousser à la reprise du travail. De ce fait, le rassemblement initialement prévu au changement équipe s’est étalé sur la plus grande partie de la journée. Au plus fort de la journée, il y avait environ 5 à 600 salariés de PSA et une centaine de soutiens extérieurs (CGT 93, UL Roissy, Renault Cléon, Sandouville, Ford, PSA Saint-Ouen, etc.). Seuls des responsables syndicaux et politiques étaient présents, Marie-George Buffet, député de la circonscription, et Philippe Poutou.


Vers 14 heures, Jean-Pierre Mercier de la CGT critique point par point les arguments de la direction.

 

À la suite, interventions tristes des CGC, CFDT et SIA sur le thème : c’est dégueulasse, ils annoncent ça la veille des vacances et cela va nous les gâcher, profitons de ces congés pour réfléchir... Seul le représentant de SUD prononce le mot « grève ». Pour conclure, intervention très déterminée de Philippe Julien de la CGT : « Nous ne nous laisserons pas faire, nous nous battrons et nous ôterons l’envie à PSA de fermer une usine ». En même temps, une longue tirade contre la « grève immédiatement » dont, selon lui, s’accommoderait la direction dans sa politique de réduction de l’activité et de suppression d’une équipe.

 

La seule perspective précise est une assemblée générale, le 11 septembre, préparée par la constitution d’un comité de mobilisation ouvert aux syndiqués et non-syndiqués. Le NPA était représenté par une vingtaine de camarades et Philippe Poutou, chaleureusement salué par les salariés de l’usine, a pu s’exprimer devant de nombreux médias présents.


Vendredi 13 juillet, à l’usine de La Janais, près de Rennes, après un débrayage à 200 la veille, des militants CGT sont passés dès 7 heures du matin sur les chaînes pour convaincre leurs collègues d’arrêter le travail. À 11 heures, à l’appel de l’ensemble des syndicats, plus de 1 000 salariés ont cessé le travail.

 

L’annonce des 1 200 suppressions de postes sur le site a déclenché colère et désarroi.

 

La CFDT s’est fait huée avec son discours soporifique « partons tranquillement en vacances et on en reparle à la rentrée », « laissons travailler les experts »... La CGT est plus offensive, dénonçant, le salaire du PDG, les dividendes versés aux actionnaires, les profits engrangés par PSA. Cela s’est terminé par des applaudissements et des appels à l’unité, le fameux, « tous ensemble », mais la tension était palpable. Les ouvriers ne croient pas aux promesses de reclassement, pas plus qu’aux prétendus « départs volontaires », et n’envisagent pas non plus d’aller travailler à Poissy : « il y a suffisamment de chômeurs sur place ».


Une centaine de personnes (CGT, FO, LO, NPA) était venus soutenir les salariés.

 

Les grilles de l’usine avaient été fermées pour empêcher tout contact. Les anciens intérimaires venus soutenir ceux qui sont en sursis ont dit aux gardiens : « quand on venait travailler, vous nous laissiez entrer ! »


Partout, la mobilisation doit se développer avec l’appui des populations, des organisations politiques, syndicales et associatives locales.

 


 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 11:39


PSA ne sera pas Michelin, ni Renault Vilvoorde.

 

Et Hollande ne s’inclinera pas comme Jospin l’avait fait en son temps... Pourtant, rien n’est moins sûr. « Je considère qu’il y a eu mensonge […] L’État ne peut pas rester indifférent et ne laissera pas faire. Le plan doit être renégocié ».

 

Mais c’est pour mieux reconnaître que le gouvernement ne pourra pas empêcher la fermeture d’Aulnay !


En fait les seules mesures envisagées consistent une nouvelle fois à verser des aides à la reconversion. PSA ne manque pourtant pas de moyens : des milliards de bénéfice accumulés ces dernières années, encore 240 millions d’euros versés aux actionnaires de PSA l’année dernière.

 

Mais ce serait aux contribuables de payer.

 

Tout en profitant de la conférence sociale pour légitimer le discours patronal de la « compétitivité des entreprises » et du « coût du travail » qui justifient… ces fameuses réductions d’effectif et les licenciements !


En réalité, lorsque les intérêts généraux de la bourgeoisie l’exigent, l’État n’a jamais hésité dans le passé à prendre des mesures autoritaires, de salut public, pour régenter l’économie privée.

 

Si le gouvernement théorise son impuissance et dit ne pas pouvoir empêcher les licenciements, c’est parce que l’intérêt général de la bourgeoisie aujourd’hui est de mener une véritable guerre sociale contre les travailleurs pour redresser ses profits.


Mais les travailleurs, eux, peuvent beaucoup pour eux-mêmes : en faisant converger les résistances et les luttes, à partir des centaines d’entreprises où sont annoncés des « plans sociaux », sans oublier la fonction publique où les réductions d’effectif sont massives.

 

En imposant l’interdiction des licenciements, une revendication qui acquiert sa véritable signification au fur et à mesure que le rapport de forces se modifie tout en donnant d’emblée un objectif à cette convergence.

 

En faisant le lien avec la nécessité de réduire le temps de travail pour donner du travail à tous, contrôler les livres de comptes pour savoir où est l’argent, et quels sont les plans réels des actionnaires au-delà des discours de façade.


Un programme ambitieux certes. Mais y en a-t-il d’autres possibles en ces temps de crise ?

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 13:05
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Créé le 14-07-2012 à 12h10 - Mis à jour à 12h55

"Une lutte contre une fermeture d'usine, c'est un marathon, pas un sprint".

Avec son sens de la formule, Jean-Pierre Mercier, leader CGT à l'usine PSA d'Aulnay, jongle avec les journalistes et incarne la mobilisation des salariés sur le site qui fermera en 2014.

Au lendemain de l'annonce, jeudi, de la fermeture de l'usine historique de PSA Peugeot-Citroën, qui emploie 3.300 personnes, il enchaîne les directs. BFM TV à 13H00? "Pas possible, j'ai déjà France 24".


"Les médias, pour moi, ça a vraiment démarré il y a un an",

 

lors de la publication par la CGT d'un document confidentiel, annonçant la fermeture du site d'Aulnay. "Mais je préfère vraiment être dans l'atelier".


Quand cet homme de 44 ans, yeux bleus, cheveux poivre et sel, petites lunettes grises, monte sur une estrade, le silence se fait. Avec les journalistes, il partage sa réflexion sur la stratégie pour mener la "lutte" contre PSA.


"Une grève illimitée serait une erreur tactique: ça nous épuiserait rapidement financièrement et ça aurait un pouvoir de nuisance limité", martèle le leader CGT, 2e syndicat à PSA Aulnay.


"Nous seuls, on ne pourra pas empêcher la fermeture, (...) il faut que les camarades de Rennes, Poissy, Sochaux entrent dans la bataille". "On est une bombe sociale, politique, et ça, on va l'utiliser", dit Jean-Pierre Mercier, tout en rejetant la violence. "On n'a même pas fait brûler un pneu" depuis le début du conflit. "Il faut être plus intelligent".


"On apprend des Total, des Molex, des Contis (de l'usine Continental, ndlr) que j'ai suivis de très près", dit-il. "Il y a eu deux documentaires sur les Contis. On les a visionnés plusieurs fois au syndicat, pour apprendre où ils se sont cassés le nez et leur succès". "C'est pas le fait qu'ils aient cassé la sous-préfecture (de Compiègne, en avril 2009, ndlr) qui a fait plier, mais leur mobilisation constante", affirme-t-il.


"interdire les licenciements"


Né en 1968, "un très bon cru", Jean-Pierre Mercier a le syndicalisme et la politique dans la peau. "J'ai très tôt baigné là-dedans". Son père, ouvrier électricien devenu technicien, était à la CGT et au PCF, avant de rejoindre François Mitterrand en 1976.


Lui a adhéré à la CGT en 1998. Il se souvient de son chef anti-CGT, qui, au moment de la signature du CDI, deux ans plus tôt, avait lâché: "Monsieur Mercier, je le connais. En 30 ans, j'ai jamais fait rentrer de brebis galeuse, c'est pas avec lui que je vais commencer". "Je me suis dit que j'allais le faire payer".


Aujourd'hui, il est délégué syndical à plein temps, mais assure passer 1% de son temps à la fédération et 99% à l'atelier. Les militants de la CGT, à PSA Aulnay, "c'est des copains". Avec la fédération, il décrit "des relations correctes".

Depuis ses 18 ans, quand "un militant lui a fait découvrir les idées marxistes", Jean-Pierre Mercier est aussi encarté à Lutte ouvrière (LO). Porte-parole de la candidate Nathalie Arthaud pendant la présidentielle, il s'est présenté aux législatives dans la circonscription de Montreuil-Bagnolet (Seine-Saint-Denis), où il vit depuis 2008. Son score: 0,72% des voix.


Mais il n'en démord pas: "il faut interdire les licenciements".

 

Que va-t-il faire en 2014, lui qui est entré à PSA Aulnay comme ouvrier cariste en ferrage en 1996, après un bac obtenu de justesse et des petits boulots, de la manutention à éboueur? Il veut rester "un militant ouvrier d'atelier".

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120714.AFP2802/jean-pierre-mercier-a-la-tete-de-la-mobilisation-des-psa-aulnay.html


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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 13:10

 

 

Tous les salariés de l’usine PSA de La Janais, à Rennes, sont invités à un débrayage, ce vendredi midi. Autour de 1 000 personnes sont rassemblées devant l’entrée de l’usine.


Plus tôt dans la matinée, une centaine de salariés de la CGT de l’intersyndicale de l’usine avait commencé à manifester devant le bâtiment.


 

Les salariés contestent le plan de licenciement annoncé hier jeudi et dénoncent la politique du groupe PSA. 8 000 postes sont visés en France, dont 1 400 à Rennes.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-PSA.-Un-debrayage-a-Rennes-contre-les-suppressions-de-postes-%5Bvideo%5D_39382-2095992_actu.Htm

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 11:38

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Personne parmi les travailleurs de l'usine PSA d'Aulnay ne peut se faire d'illusions.

 

Si la direction du trust a convoqué deux réunions exceptionnelles du comité central d'entreprise, les 12 et 25 juillet, c'est pour annoncer la fermeture prochaine de l'usine.

 

La richissime famille Peugeot comme la direction savent parfaitement que la suppression de 3 600 emplois dans cette usine, à laquelle il faut ajouter la disparition d'une dizaine de milliers d'autres chez les sous-traitants, aura des conséquences catastrophiques dans ce département de Seine-Saint-Denis où le chômage est déjà élevé et la pauvreté grandit, où les quartiers populaires se transforment en ghettos, où les jeunes sont sans espoir de trouver un emploi digne de ce nom.

 

« C'est la crise, les voitures se vendent plus mal », affirme la direction de PSA. Mais, comme l'ont montré des documents rendus publics il y a un an par la CGT, le projet de fermer l'usine d'Aulnay a été conçu il y a plus de trois ans. À une époque où les voitures se vendaient d'autant mieux que les constructeurs bénéficiaient de ce cadeau qu'était la « prime à la casse ». Grâce en plus à un cadeau de trois milliards de l'État, les affaires de PSA allaient tellement bien que le groupe continuait à s'enrichir malgré la crise. Il avait tout de même commencé à se débarrasser en douce de travailleurs, aggravant les cadences pour ceux qui restaient.

 

Cela est d'autant plus révoltant que les propriétaires multimilliardaires du trust privent les travailleurs qui les ont enrichis de leur emploi et de leur salaire, les seules choses qui leur permettent de vivre. C'est du banditisme de grand chemin !

 

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 10:56
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