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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 09:05

 

mercredi 26 octobre 2011

La notoriété hexagonale de Pierre Le Ménahès, ce n'est pas à son combat pour la survie d'une usine qu'il la doit. Entré à la fonderie de Bretagne (ex-SBFM) à Caudan à l'âge de 23 ans, laboureur syndical inconnu au-delà des portes de Lorient, il est devenu en l'espace d'une journée, l'homme qui a fait face à Nicolas Sarkozy.  


 

Quand TF1 le contacte pour participer à l'émission Paroles de Français, il n'y voit qu'un intérêt : « Inciter le Président à écouter les classes laborieuses. » Le 25 janvier 2010, devant 8 millions de téléspectateurs, il tient tête au président. Le dialogue avec le chef d'État vire à l'empoignade verbale. « Je n'ai pas pour habitude de manier la langue de bois » admet Pierre Le Ménahès. Devant le présentateur Jean-Pierre Pernaut médusé, Pierrot taxe l'analyse du président de « simpliste » lui signifie, dans le débat « que les gens d'en bas, qui se lèvent tôt, partagent surtout les petits salaires, les licenciements, les fermetures d'usines. » La passe d'armes sera courte, mais elle fait mouche.

 

 

Les autres invités se fondent dans le décor du plateau. À la sortie, Pierre Le Ménahès est content : « J'étais venu pour faire passer le message de la France d'en bas à la France d'en haut. J'ai réussi. » Radios, télés, internautes se ruent sur ce petit Breton qui n'a peur de rien. Il enchaîne les plateaux télé dont celui du Grand Journal de Canal +. Durant quelques jours, sa marionnette apparaît même aux Guignols.

 

Dans cette tempête qui se lève autour de lui, il garde la tête froide. Il rejoint ses copains à l'hôtel et très vite reprend le train pour Lorient, fuyant la capitale « et les salons feutrés des médias. Je préférais retrouver les copains, me ressourcer, partager avec eux, ces deux jours non-stop dans un autre monde. »


Malgré les sollicitations, Pierre Le Ménahès n'a pas voulu retourner devant les caméras. « Pour exclure toute forme de caricature, dit-il et pour éviter d'être instrumentalisé dans les pièges du strass et des paillettes. »

Avant l'été, Les éditions Favre l'ont convaincu que son combat syndical pour sauver la fonderie, entre 2008 et 2009, méritaient un récit. Son livre, La France d'en bas face à Sarkozy sort ce jeudi 27 octobre. La maison suisse fondée il y a vingt ans publie une collection composée de dossiers et de témoignages. Pierre Le Ménahès entre dans cette case-là.

 

« Tout ce qu'il fait, c'est pour les autres »


À 52 ans, il a pris la plume pour refaire le film d'une bonne grosse tranche de sa vie. Les manifs à répétition, les assemblées générales, les réunions chez le préfet. La persévérance des 537 salariés, lâchés par leurs actionnaires, et le soutien étatique à l'industrie automobile ont abouti à la reprise de l'usine par Renault, le 26 juin 2009. À tel point, confie le maire communiste d'Hennebont, Gérard Perron « que la mort de Michael Jackson intervenue le même jour, est passée presque inaperçue au pays de Lorient. »


Avec son bref mais très remarqué passage en « Sarkoland », les mois de lutte sociale composent l'essentiel de l'ouvrage que Pierre Le Ménahès a rédigé à la main. À ses heures, il écrit aussi des refrains, engagés évidemment, pour chanter dans les bistrots avec son groupe de rock.

 

Tous ses proches sont d'accord :« Pierre est un tribun, d'un charisme comme on en voit rarement. Mais tout ce qu'il fait, c'est pour les autres. Aucune décision prise ne l'a été sans l'avis des salariés de la fonderie. Même quand il a été sollicité pour rédiger un livre, il a demandé qu'on vote. »


Olivier Besancenot, le leader de NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) a été bluffé par le personnage. Il témoigne dans l'ouvrage : « Quand je suis allé soutenir les fondeurs en juin 2009, Pierre m'a dit qu'on viendrait me chercher à l'aéroport de Lorient. À l'atterrissage, le pilote est venu me prévenir que j'étais attendu. Ils étaient plus de 400 ouvriers dans le hall, avec tout l'attirail de la manif combative. J'en avais la chair de poule. Pierre, c'est le syndicaliste qu'on aimerait tous avoir dans sa boîte et avec qui on a aussi envie de s'accouder au comptoir pour boire le verre de l'amitié. »


Bernard Lavilliers, le 4 avril 2009, a accepté de chanter à Lorient au profit des ouvriers. Il a préfacé le livre en leur dédiant une de ses chansons Les mains d'or. Un hommage aux salariés de l'industrie. Avec fierté, Pierre Le Ménahès révèle que Lavilliers « a cédé les droits d'auteur de cette chanson au syndicat de la fonderie. » Tout aussi simplement, Pierrot confirme que de son bouquin, il ne veut pas toucher un sou. Les recettes iront à la CGT.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Du-face-a-face-avec-Sarkozy-Pierrot-a-fait-un-livre-_3639-2004831_actu.Htm

Françoise ROSSI.
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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:10

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PAR SOPHIE CHAPELLE (17 OCTOBRE 2011)


Le 25 septembre, elles fêtaient leur « 100e dimanche » de lutte contre le travail dominical, devant le supermarché ED-Dia d’Albertville (Savoie) qui les emploie. « Elles », ce sont Valérie, Peggy, Marie-Anne, Corinne, Agnès et Valérie, qui s’opposent au travail dominical – facilité par la loi du 10 août 2009 – imposé par la direction. Elles revendiquent le droit d’avoir le choix et de vivre le dimanche en famille. Les six salariées ont tenu bon pendant deux ans, se relayant chaque week-end pour tenir le piquet de grève, soutenues notamment par des consommateurs, un prêtre ouvrier et le maire de la ville (voir notre reportage).


 Le nouveau locataire-gérant du magasin, arrivé le 11 octobre, a décidé de faire travailler ses salariés le dimanche uniquement sur la base du volontariat. Une solution qui s’inspire de plusieurs décisions rendues par les prud’hommes en faveur du volontariat dans d’autres régions. Les caissières d’Albertville pourront enfin passer leurs dimanches ailleurs que sur le parking de ce supermarché savoyard, où elles ont mené leur lutte courageuse et déterminée pendant ces deux années.

 

http://www.bastamag.net/article1830.html

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 09:34

Par Arthur Nazaret | Journaliste | 02/10/2011 | 16H51


 

Mi-septembre, l'enseigne de grande distribution a abandonné l'extension du travail de nuit dans des hypermarchés.

Evidemment, ils rayonnent. Travailler de 2 heures à 9h30 pour remplir les allées des hypermarchés sera bientôt de l'histoire ancienne pour les salariés de Carrefour.

Ce coup d'arrêt à l'extension du travail de nuit, déjà très présent dans la grande distribution, est une « excellente nouvelle », se félicite Michel Enguelz délégué central FO, syndicat maison le plus important. Un retournement assez rare puisque la tendance est à l'explosion de ce mode de travail. De 2,5 millions de salariés concernés en 1991, on est passé à 3,6 en 2008.

Dix-sept hypermarchés concernés en France

Testée sur deux magasins en 2010, la nouvelle organisation des hypermarchés s'accompagnait d'un surplus d'heures de nuit. Ce « modèle opérationnel » a ensuite gagné quinze autres hypers début 2011. Les syndicats craignaient donc une généralisation aux deux cents et quelques autres enseignes du même type. D'où leur soulagement lorsque mi-septembre la direction a décidé d'abandonner l'extension du travail de nuit.

« Au terme de cette période de test, la direction des hypermarchés a constaté que cette organisation ne répondait pas totalement aux objectifs fixés », explique-t-on avec un art consommé de la litote chez Carrefour. Difficile d'obtenir plus de détails de la part de cette entreprise à la communication très maîtrisée.

« Entre 2 heures et 5 heures, c'est le créneau le plus difficile »

En somme, plus personne ne commencera sa journée de travail dans les rayons à 23 heures, comme ce fut le cas à Bègles, ou à 2 heures, comme à Villiers-en-Bière. Peut-être à 5 heures (voire 4 heures), comme avant. Quelques heures qui « changent tout. Entre 2 heures et 5 heures du matin, c'est le créneau le plus difficile », explique Michel Enguelz de FO.

Pour les syndicats, si l'expérimentation s'arrête, c'est que la rentabilité n'était pas au rendez-vous. Un constat qu'appuie Serge Corsa délégué national CFDT :

« En termes de chiffre d'affaires, cela n'a rien rapporté. C'est un ratage complet. Cette réorganisation foutait un bordel monstre. Quand vous étalez les plages horaires sans recruter un bras de plus, vous diluez vos forces. Au moment des coups de bourre, il y avait moins de monde disponible. »

 

Et le syndicaliste de pointer les rayons vides aux heures de rush.

Plus 10% de casse

Un rapport confidentiel réalisé par le cabinet Arec (et dont les conclusions servent de base à un autre rapport de la commission économique du CCE, que nous avons pu consulter) égrène de bien mauvais résultats. Sur dix magasins analysés :

  • la marge brute baisse de 1,2%,
  • la casse progresse de 10,4%,
  • la démarque bondit de 56,9%,
  • les frais de personnel grimpent de 12%.

Revoyant sa copie, Carrefour reconnaît un manque d'« adhésion des équipes ». Difficile de lui donner tort. « Conditions de travail dégradées » (CFDT), « un massacre dans les magasins » (CGT), « pas bon pour la santé » (FO). Ces heures de nuit, payées 30% de plus, « c'étaient quelques euros de plus pour mourir plus vite », résume Claudette Montoya, déléguée nationale CGT chez Carrefour.

A la CGT : « Notre petite santé, ils s'en tamponnent royalement »

Résultat, plus d'absentéisme. Travailler la nuit, « c'est épuisant. Et puis pour la famille, les premiers jours ça va mais après il y a une désociabilisation et un sentiment d'isolement », poursuit Claudette Montoya. « Notre petite vie et notre santé, ils s'en tamponnent royalement », renchérit son collègue de la CGT, Frank Gaulin.

Télécharger le rapport sur le travail de nuit, CESE, 2010.Effectivement, pour avoir des troupes en forme et productives, les faire bosser à l'heure où l'on dort n'est sans doute pas le meilleur calcul. « Troubles du sommeil » et « risques cardiovasculaires voire un accroissement des risques de cancer », met en garde le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans un rapport datant de 2010. (Télécharger le rapport)

Sans oublier, les « troubles digestifs », le « risque accru de pathologie dépressive », et autres problèmes type fausse couche également mentionnés par le CESE qui préconise « d'autres organisations de travail » et qui érige le travail de nuit en « véritable question de santé publique ».

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 10:24


  par Sophie Chapelle


 

 

 

 

 

 

 

 

Ils sont plus d’une centaine de salariés à occuper leur usine de thés et de tisanes, à Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône. Objectif : éviter la fermeture d’une activité pourtant viable et construire un projet industriel alternatif, local et écologique. Problème : le géant de l’agroalimentaire Unilever, propriétaire de l’usine et des marques Lipton et Éléphant, que les salariés accusent de détournements fiscaux au profit des actionnaires, s’y oppose. Reportage.

[Lire la suite ici]

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 11:00
Elles tiennent bon depuis deux ans. Six caissières d’un supermarché ED-Dia à Alberville, en Savoie, ont décidé de se battre contre le travail dominical que leur direction veut leur imposer. Tous les dimanches, sur le parking du supermarché, soutenues par un prêtre ouvrier, des consommateurs ou le maire de la ville, elles défient ceux qui voudraient les voir rentrer dans le rang. Reportage auprès de ces femmes exemplaires, qui vont fêter leur 100e dimanche de grève.
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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 11:00

 

Social vendredi 24 juin 2011

Les anciens salariés de l’abattoir Dandy de Pontivy (filiale d’Unicopa) réclament des dommages et intérêts pour licenciements abusifs, suite à la fermeture de leur usine après son rachat par le groupe Terrena. C’était en 2008.

 

Terrena ayant été condamné en avril 2010 pour détournement du code du travail par la cour d’appel de Rennes, ils considèrent qu’ils sont toujours salariés du groupe. Ils demandent donc, également, les arriérés de salaires. Ils ont porté l’affaire devant le conseil des prud’hommes de Lorient.

 

Mais Terrena conteste l’arrêt et les prud’hommes doivent attendre la décision de la Cour de cassation avant de se prononcer. L’audience, déjà reportée en novembre dernier, a une nouvelle fois été reportée vendredi matin. Les anciens salariés devront encore attendre jusqu’au 25 novembre, au moins.

 

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Les-anciens-Dandy-aux-prud%E2%80%99hommes-l%E2%80%99audience-a-nouveau-reportee_40819-1847532_actu.Htm

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 11:01

 

Social lundi 20 juin 2011
Ils n’ont obtenu que 1,8 % d’augmentation de salaire et aspirent à +4,3 % « en raison de la pénibilité du travail » relaie David Morel, secrétaire de l’union CFDT du pays de Fougères. Depuis ce matin, environ 160 salariés de l’unité des Abattoirs industriels de la Manche (AIM), basée à Antrain, sont en grève, suite à un préavis déposé en fin de semaine dernière. « Nous le resterons jusqu’à au moins demain soir. Ensuite, nous voterons ou non la reconduction du mouvement ».

Le site du pays de Fougères est spécialisé dans l’abattage de bovins. Il dépend du siège social, basé à Sainte-Cécile, près de Villedieu-les-Poêles (50), où sont employées à peu près 500 personnes.

 

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Environ-160-grevistes-aux-abattoirs-d%E2%80%99Antrain-depuis-ce-matin_40771-1841190-pere-bre_filDMA.Htm

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 14:28

 

 

Économie mercredi 08 juin 2011

Les salariés de la Fonderie de Bretagne, ex-SBFM, ont interpellé Jean-François Bron, le représentant de Renault, ce mercredi matin, à son arrivée à l’entreprise de Caudan. Ils l’ont interrogé sur l’avenir du site de production, notamment le bail précaire de 24 mois, signé lors de la reprise par Renault et qui arrive à terme fin août. La Fonderie de Bretagne perd plus d’un million d’euros par mois. Elle emploie 440 personnes. Des débrayages ont lieu depuis 4 h ce mercredi. Une entrevue avec la direction est prévue en fin d’après-midi.

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 12:06

Une soixantaine de travailleurs sont employés par USP (groupe Atalian) à effectuer pour la SNCF le nettoyage des trains au dépôt de Rennes et dans les gares de Rennes, Saint-Malo et Saint-Brieuc.

Comme bien des patrons de la sous-traitance, USP a recours aux contrats précaires et aux bas salaires. Qu'on soit jeune embauché ou avec 30 ans d'ancienneté, les payes sont nettement insuffisantes. Et les maigres primes de ceux qui travaillent la nuit ou les week-ends passent dans le carburant, aucun bus ne desservant la zone industrielle à ces horaires.

Alors pourquoi en faire toujours plus, s'user la santé au boulot, pour ne même pas réussir à payer les factures et nourrir sa famille ?

C'est ce que nous avons dit au dirigeant d'USP de Rennes, en débrayant à 90 % le 1er avril. Face à son mépris, il a été rappelé que ceux qui nettoient les trains du sol au plafond en passant par les toilettes, ceux qui trient les déchets, vident les poubelles et distribuent la publicité de la SNCF ne font que demander leur dû : 3 % d'augmentation des salaires pour tous et l'augmentation de toutes les primes !

Ce débrayage a fait du bien au moral. Et depuis les discussions vont bon train entre nous, avec les femmes de ménage des autres sous-traitants et avec les cheminots.

Correspondant LO

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2229&id=35

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 09:26

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Le groupe PSA avait choisi l'usine de Rennes pour tester un nouvel horaire de nuit appelé «nuit variable». Cet horaire, basé sur un contrat à temps partiel de 28 heures par semaine, est flexible car il peut monter jusqu'à 40 heures et, si c'est jugé nécessaire, baisser jusqu'à aboutir à des semaines de chômage !

En fin d'année, tous les temps hebdomadaires seront additionnés et «lissés». Ce n'est que s'il apparaît qu'il y a des heures en plus à ce moment-là qu'il y aura paiement d'heures supplémentaires. En attendant de voir en fin d'année s'il y a ou non des heures supplémentaires, les salaires mensuels sont, en comptant les primes de nuit, plus ou moins équivalents à ceux des ouvriers qui travaillent de jour.

Cette équipe de nuit, mise en place en février pour le lancement de la 508, est composée pour une large part de travailleurs ayant des CDI. Elle est complétée par des travailleurs précaires embauchés pour l'occasion. Depuis le début, elle encaisse tous les aléas de la production de jour à coups d'allongements de ses horaires. Il n'a pas fallu longtemps pour que chacun se rende compte que toutes ces heures supplémentaires risquaient de ne pas compter. Le mécontentement est devenu de plus en plus perceptible, au point que la direction de l'usine s'est entendue avec le SIA, le syndicat maison, pour faire savoir qu'elle allait faire des avances trimestrielles au titre de compensations provisoires pour ces dépassements d'horaires.

Mais cela n'a pas suffi à calmer les esprits, et dans la nuit du jeudi 7 avril au vendredi 8 avril 150 ouvriers ont débrayé en fin d'équipe pour revendiquer l'annulation de l'horaire de nuit variable, avec pour mot d'ordre «35 h travaillées = 35 h payées», précédemment validé par une pétition signée par 350 ouvriers de nuit.

La direction de PSA tient beaucoup à réussir la sortie de la 508 et elle a cru bon de déplacer un cadre parisien, M. Dorge, pour faire le point. Le vendredi 8 avril, en fin de journée, celui-ci a annoncé la suspension de la nuit variable jusqu'à la fin septembre, avec retour à l'horaire de nuit à 35 heures avec effet rétroactif à partir du 28 février. Cela représente environ 300 euros de plus sur la paie.

Pour faire bonne mesure, espérant en finir avec les arrêts de travail dans cette usine, il a aussi annoncé qu'un samedi travaillé par mois serait payé pour les équipes de jour, alors que précédemment ils étaient prévus en récupération des nombreux jours chômés de 2009 et 2010, c'est-à-dire non payés. Après la grève de février, les équipes avaient obtenu des postes supplémentaires, mais depuis la direction augmente la vitesse sur les chaînes et multiplie les samedis travaillés.

Ces reculs des patrons sont considérés comme des victoires, et pour beaucoup d'entre nous confirment que «la force des travailleurs, c'est la grève».

Correspondant LO

 

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2228&id=19link

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