Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 15:11
Photo : Mercredi 13 juin, à partir de 20h Salle Sterenn à TREGUNC (29) Projection du film "La mort est dans le pré" Suivie d'une conférence débat animée par Paul François Président de l’association Phyto-victimes, avec la participation de Robert BELLE, chercheur et le témoignage de salariés de Nutréa-Triskalia de Plouisy ENTRÉE GRATUITE
Mercredi 13 juin, à partir de 20h

Salle Sterenn à TREGUNC (29)
 
Suivie d'une conférence débat animée par Paul François Président de l’association Phyto-victimes, avec la participation de Robert BELLE, chercheur et le témoignage de salariés de Nutréa-Triskalia de Plouisy

ENTRÉE GRATUITE

 

Partager cet article
Repost0
5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 11:43

poulet11.jpg

 

 

Les enseignements de la faillite annoncée du volailler industriel Doux :

 

la recherche de la compétitivité basée sur le seul prix est un leurre, la politique agro exportatrice est à revoir, les politiques agricoles doivent aussi se préoccuper de l’emploi et du maintien des fermes en France. 

 

La faillite du volailler industriel Doux est la faillite d’un système qui recherche la compétitivité à tout prix (délocaliser pour trouver des bassins d’emplois bon marché). C’est la faillite d’un système qui se base sur l’exportation de « minerai », une production industrielle basée sur une agriculture intégrée, concentratrice et sans avenir. C’est la faillite d’une politique publique : Doux a accaparé les deniers publics (plus d’un milliard d’euros en 15 ans) et s’est tenu la tête sous le robinet des subventions européennes pour un résultat catastrophique. Enfin, c’est la faillite d’une politique agricole qui ne tient pas compte des paysans et de l’emploi.

La Confédération paysanne dénonce la conduite de Charles Doux, une des grandes fortunes de France (au rang 146, selon le magazine Challenges), qui va mener les salariés de son groupe au chômage et qui conduit les paysans, qui ont cru aux promesses de ce que l’on n’appelait pas encore la contractualisation, vers la sortie.

 

La Confédération paysanne demande aux ministres de l’agriculture et du redressement productifs de tout faire pour qu’aucun emploi ne soit supprimé, pour qu’aucune ferme ne disparaisse. L’expérience du marché exportateur et de la recherche de la compétitivité est un échec dont il faut faire le bilan.

 

La Confédération paysanne propose de revenir à une politique de relocalisation de la production et de la consommation, dans une perspective de souveraineté alimentaire européenne.



Contact :

Philippe COLLIN, Porte Parole : 06.76.41.07.18
Gérard DURAND, Secrétaire National référent du pôle élevage : 06.80.72.32.74
Mathilde THERY, Relations presse : mthery@confederationpaysanne.fr, 01.43.62.18.71

 

http://www.confederationpaysanne.fr/doux-faillite-vocation-exportatr-deviennen-pa_421-actu_2203.php

Partager cet article
Repost0
5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 11:00

 

charles-doux

Économie mardi 05 juin 2012

Le comité central extraordinaire du groupe Doux a commencé, ce mardi matin à 9 h 30, en présence des délégués du personnel.

 

FO et la CFDT appellent à débrayer à partir de 10 h 30.

 

Nadine Hourmant déléguée Force Ouvrière se dit « pas confiante du tout pour la pérennité des emplois (3 400 CDI en France). Elle demande aux commerçants, aux artisans du Pays de Châteaulin » de se joindre au mouvement par solidarité.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Doux-a-Chateaulin.-FO-et-la-CFDT-appellent-a-un-debrayage_39382-2083841_actu.Htm

 

Commentaire: Doux le seul qui ne perd rien !  Où sont passées les subventions de la PAC? Qu'il les rende !

Partager cet article
Repost0
31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 13:42

Par Sophie Chapelle (30 mai 2012)


Des milliers de variétés de semences pourraient être privatisées.

 

Cela se passe en Inde, où les multinationales Monsanto, Syngenta, ou la française Limagrain, tentent de s’accaparer ce bien commun. De quoi mettre en péril la souveraineté alimentaire de l’Inde, dont les variétés végétales ancestrales seraient brevetées et privatisées par les multinationales de biotechnologies. L’écologiste indienne Vandana Shiva sonne la contre-attaque.

 

Lire la suite


Partager cet article
Repost0
24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 13:23

Par Nolwenn Weiler (24 mai 2012)


Voilà quinze ans qu’un petit territoire breton a entamé sa mue écologique. Le Mené est devenu le symbole d’une transition écologique en voie d’achèvement. Sa recette ? Puiser dans ses quelques ressources locales – biomasse, soleil et vent – pour produire une grande partie de l’énergie consommée. Et s’appuyer sur la force des liens sociaux, la créativité de ses habitants et la concertation horizontale. Quitte à déranger certains intérêts.

 

« Ici, nous ne sommes pas assez riches pour faire les choses chacun dans notre coin », entend-on dans le Mené. Ce petit territoire de moins de 200 km2 et de 7 000 habitants, perdu dans les landes qui séparent Rennes de Saint-Brieuc, n’est accessible ni en train ni par voie rapide. La seule industrie où l’on peut trouver du boulot, c’est Kermené, une industrie d’abattage, filiale de la chaîne de grande distribution E. Leclerc, où travaillent 2 500 personnes, soit un tiers des habitants de la communauté de communes. Le symbole même des zones rurales enclavées dont on parle tant depuis les élections.

« Bref, à première vue, nous avons peu d’atouts », sourit Jacky Aignel, maire de Saint-Gouéno, l’un des sept bourgs de ce petit pays. « Mais nous avons des richesses : le vent, la biomasse, le soleil et, surtout, une très forte envie de faire des choses ensemble. Pour que notre territoire vive, et que nous puissions y rester. » Et c’est ce qui a fait la différence. Progressivement, le Mené construit son autonomie énergétique et crée même des emplois.

 

Une transition qui part de la population


Il y a d’abord Géotexia, l’usine de méthanisation, qui produit du biogaz à partir des déchets organiques. Elle fête son premier anniversaire. « Le projet est né d’un constat : nous avions trop de lisier, et comme nous sommes en tête de bassin versant, cela posait des gros soucis environnementaux, explique Josette Vivier, de l’association Mené initiative rurale (MIR), à l’origine du projet. Le lisier, ce déchet agricole rejeté en masse par les élevages, est l’une des cause de la pollution des eaux douces et de la prolifération des algues vertes. Il sert désormais à fabriquer du biogaz, qui alimente une turbine produisant de l’électricité. L’idée a germé à la fin des années 1990 au sein d’une assemblée hétéroclite rassemblant agriculteurs, chasseurs, élus, pêcheurs et simples citoyens : l’association Mené initiative rurale. « L’objectif, c’était aussi de maintenir le plus d’exploitations agricoles possible. Donc de freiner l’agrandissement », ajoute Josette Vivier.

 

Parmi les engagements de la trentaine d’agriculteurs qui se sont lancés dans Géotexia : celui de ne pas augmenter leur cheptel. La coopérative d’utilisation du matériel agricole (Cuma) Mené Énergie, co-initiatrice du projet et actionnaire de l’usine, veille au grain. « Au début du projet, un agriculteur n’ayant pas respecté ce contrat a été exclu. Cela a braillé dans les campagnes, mais cela a assis l’autorité, et la cohérence de la Cuma », rappelle un habitant du territoire.

 

3 000 habitations éclairées grâce aux agriculteurs


Implantée sur un terrain acheté par la communauté de communes, l’usine de méthanisation produira chaque année 12 à 15 gigawattheures. De quoi couvrir les besoins d’environ 3 000 habitations, hors chauffage. « La chaleur produite par ailleurs sera directement valorisée sur place, notamment pour le séchage de la matière organique qui sera exportée vers des plaines céréalières, déficitaires en matière azotée », détaille Laurent Gaudicheau, directeur de la communauté de communes.

« La filière de chauffage au bois a aussi fait sont entrée dans le Mené », ajoute Josette Vivier. Cinq agriculteurs, membres de l’association, choisissent alors ce mode d’énergie. Depuis, l’idée a cheminé. Deux réseaux de chaleur alimentés par du bois déchiqueté local sont d’ores et déjà opérationnels. « L’un d’eux dessert 55 locaux – bâtiments communaux, logements sociaux et particuliers – et chauffe plus de 4 000 m2 », explique Marc Théry, chargé de mission énergie à la communauté de communes. À terme, six des sept communes du territoire seront équipées et près de 20 000 m2 seront ainsi chauffés. « Il y a un défrichage par le milieu associatif, repris ensuite par les politiques, commente Josette Vivier. La demande part de la base, pour aller vers les élus. »


« Les gens cherchent à créer du positif »


Cet fonctionnement horizontal force chacun à développer l’art du compromis. Ce n’est pas toujours simple. Et peut prendre beaucoup de temps. « La première fois que j’ai entendu parler de méthanisation, c’était en 1981 », se remémore ainsi Paul Houé, sociologue au CNRS, et fils du pays. C’est lui qui, dans les années 1960, met en évidence la volonté des habitants du Mené de prendre en main leur territoire, de réfléchir aux modalités de sa survie.

À l’époque, il réalise des enquêtes de terrain pour sa thèse de doctorat sur le développement rural. « Les gens avaient l’impression d’avoir été oubliés par le développement qui agitait le reste de la France, se souvient Paul Houé. Ils ne voulaient pas voir leur territoire mourir. Mais ils ne se contentaient pas de se lamenter. Ils réfléchissaient à ce qu’ils allaient devenir. Ils cherchaient à créer du positif. »


Retour sur investissements publics


Dans la foulée de ce vaste questionnement est créé le comité d’expansion du Mené. Plus tard, viendra le « plan d’aménagement rural », puis les premiers « contrats de pays ». Autant de modalités de développement rural qui seront reprises, ensuite, ailleurs en France. « En quarante ans, les élans collectifs ont évidemment connu des hauts et des bas, poursuit le sociologue. Et ce qui se passe depuis la fin des années 1990 autour de l’énergie est, pour moi, inattendu mais passionnant et tout à fait logique, au fond. »


Financés jusqu’à 60 % par des investissements publics [1], les divers projets lancés dans le Mené ont un temps de retour sur investissements moyen de huit ans. « Le cabinet Solagro, qui a fait un état de lieux en 2004 pour mieux cerner les leviers d’action à notre disposition, a mis en évidence que les dépenses énergétiques entraînaient, chaque année, le départ de 9 millions d’euros du territoire, précise Laurent Gaudicheau. Le gisement de richesses est flagrant. » Grâce à la méthanisation puis à la création d’une filière bois locale, l’argent peut servir à d’autres investissements. Tout cela n’aurait pas été possible si le Mené avait sombré dans l’austérité budgétaire...

 

Une autonomie qui dérange


Tout le monde ne voit pas forcément ces projets d’un bon œil. Depuis 2007, l’huilerie Ménergol, une coopérative locale [2] au sein de laquelle on transforme le colza en huile de moteur pour les tracteurs, ne fonctionne qu’au tiers de ses capacités. C’est que la FNSEA est très implantée dans les campagnes. Or Xavier Beulin, patron du syndicat majoritaire, est aussi à la tête de Sofiprotéol, l’établissement financier de la filière des oléoprotéagineux (colza, tournesol, soja). « Ces grosses entreprises n’ont aucun intérêt à ce que les agriculteurs organisent leur autonomie », estime Marc Théry.

 

Les motivés du Mené sont aussi soumis aux aléas nationaux des politiques énergétiques décidées en haut lieu. Le construction d’un parc éolien participatif, qui devait être posé sur la crête du Mené, vient ainsi d’être suspendu. En cause : l’annulation probable par le Conseil d’État, à la demande d’un collectif anti-éoliennes, de l’arrêté fixant le tarif de rachat de l’électricité éolienne.

 

Sobriété volontaire


Ils ont par ailleurs quelques difficultés à obtenir le soutien des opérateurs d’électricité dans la mise en place de ce que l’on appelle « l’effacement des consommations électriques ». Très pratiquées aux États-Unis, ces coupures alternatives du chauffage dans les foyers – pour de courtes durées – permettent de limiter la consommation pendant les périodes de pointe. Quand le froid se fait piquant, en plein hiver, et que tournent en même temps dans tous les logements de France (généralement en fin de journée) chauffage mais aussi machines à laver, fours et résistances des ballons d’eau chaude.

 

« Ces coupures sont volontaires et maîtrisées par les habitants eux-mêmes », précise Marc Théry. Grâce à un système de télétransmission, ils peuvent consulter, en temps réel, leur consommation et ainsi apprendre à la gérer. Les volontaires du Mené (dont un tiers des habitants se chauffent à l’électricité) devraient s’y mettre après l’été. « Beaucoup sont motivés par les gains économiques que promet ce dispositif, ajoute Marc Théry. Et avec des coupures d’une demi-heure, la température des maisons ne baisse pas beaucoup. Il faut juste être vigilant. » Une politique énergétique qui tranche avec la France du nucléaire, où tout est agencé et décidé, pour tout le monde, par EDF. Créativité, autonomie, démocratie horizontale, sobriété… De quoi inspirer de nombreux autres territoires.


Nolwenn Weiler

Notes

[1] Ademe, Fonds européen de développement régional (Feder), conseil régional, conseil général, communauté de communes.

[2] Coopérative d’utilisation du matériel agricole (Cuma).

Partager cet article
Repost0
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 09:09

 pesticides risques

Un décret publié début mai par le ministre de l'Agriculture permet enfin la prise en charge comme maladie professionnelle de la maladie de Parkinson pour les agriculteurs ayant été exposés au moins dix ans aux pesticides et autres produits phytosanitaires et phytopharmaceutiques dangereux.


En février, au terme de six ans de procédure, la firme Monsanto, qui figure parmi les plus gros fabricants de ces produits, avait été reconnue responsable de l'intoxication d'un céréaliculteur, victime de l'herbicide Lasso, à présent interdit d'usage. Ce dernier est handicapé à 50 % suite à l'atteinte de son système nerveux central.

 

Un documentaire à ce sujet a été diffusé récemment par France 2 sous le titre « La mort est dans le pré ».


La veuve d'un agriculteur décédé à 37 ans d'une leucémie, « empoisonné par les pesticides », dit-elle, y témoignait de longues batailles de certains travailleurs de la terre contre la maladie, d'abord, et contre les groupes capitalistes qui commercialisent ces produits phytosanitaires, terme qu'ils préfèrent employer.


L'un des témoins longuement interrogés dans ce film était un viticulteur de 41 ans, atteint d'un cancer de la vessie dont il est décédé peu après. D'autres victimes de ces produits y racontaient aussi les dangers encourus par les utilisateurs, les atteintes graves qu'ils subissent : l'un d'eux, paraplégique après une tumeur, passe du fauteuil roulant au tracteur, l'autre se bat pour faire reconnaître ses troubles neurologiques comme maladie professionnelle. La narratrice elle-même citait les tentatives d'intimidation, les clôtures sectionnées par une main anonyme et les vaches échappées, les menaces dont elle a été l'objet.


L'agriculture, dans la France de l'après-guerre, a ouvert ses pratiques aux produits phytosanitaires qui, notamment, permettaient une productivité plus grande. Mais la diffusion de plus en plus large des pesticides, herbicides, fongicides n'a pas été accompagnée des mises en garde qui auraient aidé les utilisateurs à se protéger de leurs effets dangereux. Certains ont été interdits depuis, mais les études, à présent encore, sont presque toutes biaisées, comme l'étude Agrican (agriculteurs-cancers) financée par les firmes.

 

La minimisation par les fabricants des précautions à prendre a été de tout temps monnaie courante. « Quand une firme écrit noir sur blanc qu'il ne faut pas de protection vu les faibles doses de monochlorobenzène, c'est criminel », estime un céréalier du Cher qui a subi huit ans de chimiothérapie et trois greffes de moelle.


L'omertà que les témoins dénoncent quant aux risques liés aux pesticides va au-delà de leurs conditions de travail : ils s'interrogent sur les végétaux, oignons, raisins qu'ils produisent, et sur leur innocuité pour les consommateurs. « Je travaille pour faire mourir ? » se demandait l'un des agriculteurs concernés dans le documentaire.


Et en effet un agriculteur, faisant allusion au développement quasi général de l'usage des pesticides, remarquait : « On faisait confiance à la science, on ne s'attendait pas du tout à être pris dans un piège. » À la science, oui ; mais dans les mains des capitalistes ?


Viviane LAFONT

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2285&id=13

Partager cet article
Repost0
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 09:03

 ogm.jpg

Le ministère de l'Agriculture vient de publier la liste d'un certain nombre de bénéficiaires des aides versées dans le cadre de la « politique agricole commune » par l'Union européenne.

 

Un constat s'impose : ces subventions ne vont pas à ceux qui auraient vraiment besoin qu'on les aide, ni aux plus petits du secteur agricole, mais bien aux plus gros.


Ainsi, parmi les heureux bénéficiaires figure au premier rang Doux, premier exportateur européen de volailles et l'un des plus importants groupes de l'industrie agro-alimentaire. Il a touché 59 millions d'euros d'aides européennes entre octobre 2010 et octobre 2011, sous prétexte de compenser le fait qu'il vendrait à bas prix sur les marchés du Proche et du Moyen-Orient. Pour leur part, les banques alimentaires ont touché dans le même temps à peu près moitié moins (30 millions d'euros) et les Restos du cœur, seulement 20,8 millions.


Comme quoi, dans cette Europe-là, la crise n'est pas pour tout le monde : ceux qui ont le plus de besoins sont les moins bien servis. Les populations, elles, sont pressurées, mais les patrons, eux, sont subventionnés !


L.P.

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2285&id=10

Partager cet article
Repost0
10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 14:35

PAR NOLWENN WEILERSOPHIE CHAPELLE (10 MAI 2012)


Les effets dévastateurs des pesticides pour la santé, en particulier chez les enfants, n’est plus à démontrer.

 

Mais peut-on véritablement se passer de ces « produits phytosanitaires » censés accroître les rendements et faciliter le travail des agriculteurs ? Sortir des pesticides est loin d’être impossible, mais implique que les agriculteurs, les chercheurs, et les politiques soient capables de se remettre en cause. Voici comment sortir des pesticides, en sept leçons.

 

Lire la suite ici...

 

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 09:32

Le Monde.fr | 09.05.2012 à 19h08 • Mis à jour le 09.05.2012 à 22h01

Par Angela Bolis


C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs.


Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret  qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie - seconde maladie neurodégénérative en Franceaprès Alzheimer - et l'usage des pesticides.


Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter  ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procèscontre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso - retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.


Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes . Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.

Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter  de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif . D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.


UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"


Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes , créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir  sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.


L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole  facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides - le texte ne précise pas lesquels. "C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre  son travail."


EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES


Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.


Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset. 

Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme - causée par les tiques -, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections - irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.


Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler  de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir ..."


Angela Bolis


http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/09/le-lien-entre-la-maladie-de-parkinson-et-les-pesticides-officiellement-reconnu_1698543_3244.html

Partager cet article
Repost0
9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 14:13

8 mai par Via Campesina

La Via Campesina appelle toutes les organisations paysannes du monde ainsi que ses alliées et alliés à organiser des actions au cours du mois de juin.

 

L’avancée du système capitaliste qui, pendant les deux dernières décennies, est arrivée à des dimensions inédites, conduit à des crises tout aussi inédites. Les crises financière, alimentaire, énergétique et environnementale sont les visages multiples de la crise structurelle du capitalisme, qui ne connaît pas de limites dans sa quête de profits. La crise structurelle actuelle, comme d’autres crises de cette sorte, touche les peuples du monde mais laisse indemnes les élites et les grandes sociétés.


Sur tous les continents, nous avons vu que, même pendant la crise, l’élan du capitalisme n’a pas diminué. Car nous constatons les accaparements illégaux des terres par des sociétés étrangères, l’avance de l’industrie extractive (minière et pétrolière), les cultures génétiquement modifiées de plus en plus présentes dans les champs, les agro-carburants, les pesticides vendues à une échelle gigantesque.

 

En fin de compte, la crise du capitalisme ne veut pas dire que le système fait volte-face. Au contraire, c’est à ce moment précis, qu’il avance avec le plus d’intensité, parce que les entreprises profitent de la crise pour étendre leur domination aux territoires qui n’ont pas encore été conquis.

La Conférence Rio + 20 en est un exemple clair. Au lieu de rassembler les gouvernements du monde entier pour trouver de vraies solutions à la crise environnementale, cet événement servira à consolider les fausses solutions aussi bien que l’accaparement des territoires des paysannes et paysans, ainsi que des peuples premiers.


 A la Conférence de l’ONU, il n’y a que les intérêts des grandes sociétés qui trouveront leur place.

Afin de résister à ces intérêts et à les confronter, il est fondamental que les peuples du monde continuent à renforcer leurs organisations et leurs luttes, qu’ils élèvent leur voix et qu’ils démontrent que seulement la souveraineté populaire offre de réelles solutions.


Ainsi, en tant que Via Campesina , nous demandons à nos organisations membres et à nos alliées et alliés d’organiser et de coordonner des luttes pendant tout le mois de juin, principalement durant la Journée internationale de l’environnent, le 5 juin. De cette manière, nous démontrerons notre unité et notre force afin d’envoyer à l’avance, de partout dans le monde, un message radical aux représentants des gouvernements qui se réuniront à Rio + 20, du 20 au 22 juin, à Rio de Janeiro, Brésil.


Chaque lutte, chaque résistance, chaque territoire que nous récupérons doit être l’expression de cette unité mondiale devant l’offensive du système capitaliste contre la nature.


Parallèlement à la Conférence officielle, nous, les peuples du monde, serons réunis au Sommet des Peuples, dans un processus de construction collective et de mobilisation permanente. Au cours de la semaine du 18 au 22 juin, il y aura aussi une période de mobilisation mondiale, car notre tâche ne se situe pas seulement à Rio de Janeiro. En effet, nous devons poursuivre les luttes dans notre propre pays, particulièrement lors de la journée inaugurale de la Conférence officielle, le 20 juin. Cette période de luttes sur tous les continents devrait se répercuter à Rio de Janeiro et dans le monde entier.


Nous convoquons toutes les organisations paysannes et leurs alliée et alliés à organiser des mobilisations et des actions partout dans le monde : des marches dans les villes ou dans les campagnes ; des conférences de presse ; des actions pour demander la Réforme agraire et l’accès à la terre ; des campagnes de communication ; des programmes de radio ; des mobilisations contre les entreprises responsables de la dégradation environnementale ; des débats dans les écoles et les universités ; des projections de films documentaires ; et d’autres actions que vous organiserez collectivement chez vous.


Au moment où le capitalisme veut mondialiser davantage son système, dominer nos territoires et exploiter notre main d’oeuvre, nous devons internationaliser notre lutte. Nous allons nous organiser, préparer des actions, faire appel à nos bases et à nos alliés pour cette grande journée de lutte contre le capitalisme. La force de notre journée de luttes viendra de notre capacité de nous organiser et d’atteindre une visibilité nationale et internationale.


Nous vous demandons de nous informer de vos actions à l’adresse électronique suivante :

lvcweb@viacampesina.org


Non aux fausses solutions du capitalisme vert

Pour l’agriculture paysanne !

Globalisons la lutte. Globalisons l’espoir.

Partager cet article
Repost0

Contactez le NPA du Finistère

 

faou

 

UNE-190.JPG

 

cgt-gg.jpg

 

affiche_Peillon_Fioraso_BAT_0_0.preview.jpg

 

encart npa taille normale

 

 

nukleel-nam-bo-ket.jpg

accueil
*

Brest

06 42 22 96 37

brest.npa@gmail.com

 

Quimper

06 59 71 42 21

quimper.npa@gmail.com
 

Le blog sur les

questions maritimes

L'autre grenelle de la mer

 

Le blog de solidarité avec

les camarades arabes

Revolution arabe 

 

fermoez-fesse.jpg

Recherche

Actions !

Pour plus de détails voir les liens: 

 

diapo prisonnier palestine

Soirée prisonniers palestiniens

AFPS Brest

mardi 16 avril

20H30

Maison des syndicats

 

sortir-copie-1.jpg


manifestants-hopital-SUD-copie-1


Quimper Gourmelen

Rassemblement

vendredi 19 avril

8 h 45


foto2-205-ebf3f

 

Fermez Cofrents

(pays Valencian)

 

 

laniion.jpg

  Concert à Lannion

 

no nuk

 

Dimanche 28 avril

Brennilis

anti-r-1-r-copie-1.jpg

 


robertbelle5mai13DZ

 

 

Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

nddk.jpg

 

yy.jpg

 

st nnonon

 

grece.jpg