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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 11:20

Vendredi 13 janvier 2012
à la Cour d'appel de Poitiers

Programme de la journée :

8h : Accueil à la Maison de la Culture et des Loisirs (MCL) « Le Local » – 16 rue Saint-Pierre Le Puellier

8h45 : Départ et accompagnement en cortège musical des prévenus jusqu’au tribunal

De 10h à 12h : Débats sur la place du Palais de Justice avec :

  • Christophe Noisette (rédacteur en chef d’Inf’OGM)
  • Guy Kastler (réseau Semences paysannes)

(en cas de mauvais temps, les débats auront lieu à la MCL – Le Local)

12h30 : Restauration à la MCL Le Local (5 €)

A partir de 18 h : soirée festive de soutien au bar « Le Plan B » - 32 boulevard du grand Cerf avec les groupes : Capsulhector et Jal Usine et les Os

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 12:45

Par Rachel Knaebel (10 janvier 2012)


Une étude de l’association environnementale allemande Bund (la branche locale des Amis de la Terre) vient encore de montrer les problèmes sanitaires qui apparaissent dans la filière industrielle de la volaille.

 

L’organisation a fait analyser en laboratoire 20 échantillons de poulet frais achetés en décembre dans cinq supermarchés et discounters (dont Lidl) de Berlin, Hambourg, Cologne, Nuremberg et de la région de Stuttgart. Les pièces de poulets provenaient des plus grands groupes d’élevage industriel du pays.

 

Les résultats sont inquiétants : plus de la moitié des échantillons contiennent de sympathiques germes résistants aux antibiotiques, comme les staphylocoques dorés ou des bactéries intestinales pathogènes (de type E.coli).

 

En cause : l’emploi massif d’antibiotiques dans l’élevage industriel du pays. En novembre dernier, une étude du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (établie sur 182 exploitations) soulignait que 96 % des élevages industriels de poulet utilisaient des antibiotiques, avec jusqu’à huit molécules différentes.

 

Selon une analyse du ministère de l’agriculture de Basse-Saxe, 83 % des élevages industriels de poulets examinés employaient des antibiotiques, 77 % des élevages de porc. L’association Bund demande au gouvernement allemand une réglementation claire pour réduire l’emploi des antibiotiques dans la filière. Objectif : deux fois moins d’antibiotiques d’ici 2015 dans l’élevage.

 

- L’étude du Bund
- L’étude du Land de Rhénanie-du-Nord
- L’étude du ministère de l’agriculture de Basse-Saxe

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 10:29

 

Terre de Liens Bretagne et le cinéma les studios de Brest vous convient à un ciné-débat
le jeudi 19 janvier à 20h suite à la projection du film TOUS AU LARZAC.
La séance est au tarif unique de 3, 50€.

larzac.png

 

Synopsis

Tout commence en 1971, lorsque le gouvernement déclare que le camp militaire du Larzac doit s'étendre. Radicale, la colère se répand comme une traînée de poudre, les paysans se mobilisent et signent un serment : jamais ils ne cèderont leurs terres. Dans le face à face quotidien avec l'armée et les forces de l'ordre, ils déploieront des trésors d'imagination pour faire entendre leur voix. Le récit de dix ans de résistance, d'intelligence collective et de solidarité, qui les porteront vers la victoire.

 

Réalisé par Christian Rouaud
Avec Léon Maille, Pierre Burguière, Christiane Burguière, Marizette Tarlier, Michel Courtin, José Bové, Christian Roqueirol, Pierre Bonnefous, Michel Vincent

Lysiane jarno

Animatrice Terre de Liens Bretagne – Liamm an douar

Pôle Inpact – 17 rue du bas Village – CS 37725

35577 CESSON-SEVIGNE

02 99 77 36 77

 

www.terredeliens.org

www.paysans-creactiv-bzh.org

 

 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 13:00

Par Nolwenn Weiler (12 décembre 2011)


Lundi 12 novembre s’ouvre au tribunal de grande instance de Lyon le procès engagé par Paul François, agriculteur, contre Monsanto.

 

Victime en 2004 d’une intoxication au Lasso, un puissant herbicide fabriqué et commercialisé par le géant de la chimie, Paul François a d’abord lutté pour obtenir la reconnaissance de son intoxication comme une maladie professionnelle, rejoignant la trentaine d’agriculteurs officiellement reconnus comme victimes des pesticides. Après avoir inhalé par accident le produit, il a été dans l’incapacité de travailler pendant presque un an, accumulant les problèmes de santé, notamment pertes de mémoire, de connaissances, problèmes neurologiques. Il est aujourd’hui invalide à 50 %.

 

Paul François est désormais président de Phyto-victimes, une association créée au printemps 2011, qui entend briser l’omerta qui règne dans le milieu agricole sur le sujet. Le contenu des débats et l’issue de ce procès exceptionnel seront décisifs pour que les milliers d’agriculteurs malades de leur travail osent enfin prendre la parole. Le verdict influencera peut-être aussi la courbe des ventes des produits de Monsanto, et de ses collègues chimistes français. Ces entreprises font un chiffre d’affaire de deux milliards d’euros par an, dans l’Hexagone. La France, avec 65 000 tonnes pulvérisées tous les ans, est l’un des plus gros consommateurs du monde.

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 11:50

Par Rédaction (5 décembre 2011)


A l’occasion de l’élection présidentielle, plusieurs personnalités du monde agricole et du bio lancent un appel pour que les alternatives en matière d’agriculture soient reconnues et soutenues par les politique, face à une agro-industrie destructrice qui tente de verdir son discours.

 

À la crise globale du système économique, financier et démocratique, s’ajoutent des crises structurelles tout aussi décisives pour notre avenir. Il en va ainsi du modèle agricole « champion toutes catégories » des soutiens publics, qui ne tient que par un rapport de force régulièrement réaffirmé du syndicat agricole majoritaire sur le monde politique. Sa méthode consiste à privatiser les profits et à collectiviser les coûts : pollution eau, sol, air, enjeux sanitaires... Pour ce faire, il lui faut en permanence relégitimer et notamment « verdir » ses propositions à grands renforts de communication.


À l’orée de la présidentielle et de la réforme de la PAC en 2013, nous voilà avec des oxymores douteux (« agriculture écologiquement intensive ») et de nouveaux « ambassadeurs du développement durable », produits des dispositifs publics censés amener l’agriculture vers une certification environnementale… À côté de cela, les acteurs industriels de la filière intensifient les pressions pour les biotechnologies végétales et osent prétendre que l’industrie des pesticides s’engage pour une agriculture durable.


Bref, ils communiquent pour continuer comme avant et préparer « l’avenir ». Les solutions proposées (OGM, agrocarburants, bioplastiques…) sont au service de la financiarisation de la production agricole, au détriment de l’humain – 20 % d’emploi perdus sur les exploitations agricoles et presque 10 % dans l’agro-industrie ces dix dernières années. Est-cela l’alternative ? Tout changer pour que rien ne change ?


Il faut rappeler que des alternatives à l’agriculture industrielle existent sur nos territoires. Elles se sont construites sur le terrain, par et pour les paysans, sur des principes humanistes et gardent les liens de solidarité et la dimension familiale de l’exploitation agricole.

 

Depuis les années 1970, ces paysans et réseaux mettent en œuvre une agriculture économe et autonome aux fonctions multiples, à partir de groupes d’échange de pratiques agronomiques et économiques. C’est sur cette base, par exemple, que s’est développée l’agriculture biologique aujourd’hui portée par une dynamique sans précédent (15 conversions par jour d’exploitations agricoles vers le bio en 2010).


Il y a trente ans, nous alertions déjà sur l’urgence écologique : dans le respect de la directive cadre européenne, la dépollution de l’eau en France coûterait 522 milliards d’euros ! Aujourd’hui, nous soulignons plus particulièrement l’urgence sociale : pas plus qu’on ne peut durablement produire en considérant l’environnement comme facteur de production gratuit, on ne peut s’obstiner à le faire au détriment du corps social en le considérant comme un facteur inerte d’absorption de la production.


Alors que l’ère de la démesure révèle tous les jours sa force destructrice, les agricultures alternatives sont devenues des évidences pour bien des consommateurs, pour les associations qui les portent et les nombreux élus locaux soucieux de la vitalité et de l’attractivité du monde rural.

 

Beaucoup d’agriculteurs, par-delà leurs organisations d’appartenance, manifestent leur intérêt pour ces pratiques, cherchant des méthodes de transition progressive, demandant des références, de l’accompagnement, pour retrouver les approches agronomiques, économiques et commerciales qu’ils ont perdues.

 

Il est temps de reconnaître cette nouvelle économie agricole et rurale en intégrant résolument dans les politiques publiques les références, les techniques et les projets acquis par ces mouvements alternatifs regroupant des dizaines de milliers de paysans. Sinon, comme le rappelait Antonio Gramsci, « c’est lorsque l’ancien se meurt et que le nouveau ne parvient pas à voir le jour que surgissent les monstres ».

 

Pour le collectif InPACT

 

(Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale), Didier Lorioux, président de la FN Civam, Dominique Marion, président de la Fnab, Hubert Pesquet, président de l’Afip, Daniel Fillon, président de l’Inter Afocg, Raymond Pendhouet, président de la Fadear, Jacques Morineau, président du RAD

 

En savoir plus : le site d’InPACT

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 11:30

mais_ogm_2007.jpg

Par Nolwenn Weiler (5 décembre 2011)


Menace sur le miel. Déjà suspecté de participer au syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles, le pollen génétiquement modifié pourrait provoquer la faillite de milliers d’apiculteurs européens. Depuis le mois de septembre, ceux qui travaillent à proximité de champs d’OGM sont en effet tenus de prouver, moyennant des analyses fort coûteuses, que leur miel est exempt de pollen génétiquement modifié. En Espagne, leur situation est alarmante. En France, les professionnels comptent sur le gouvernement pour renouveler l’interdiction de la culture du maïs transgénique.

 

 

« Devenir le gardien de la santé des abeilles dans le monde » : C’est (sans rire) la mission que s’est attribuée Beeologics, entreprise de recherche sur la pollinisation par les abeilles, rachetée par Monsanto à la fin du mois de septembre. Pour les apiculteurs européens, le géant semencier américain serait plutôt synonyme de grande catastrophe. Depuis trois mois, ceux qui travaillent à proximité de cultures de MON 810, un maïs transgénique (de nouveau autorisé en France suite à l’annulation du moratoire), sont tenus de réaliser des analyses prouvant que leur miel est exempt de pollen génétiquement modifié.


Le 6 septembre dernier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a déclaré que le miel contenant du pollen de maïs MON 810 ne pouvait être commercialisé, faute d’autorisation de ce pollen comme aliment. Pour le moment, les seuls produits issus du MON 810 autorisés à l’alimentation humaine sont la farine, le gluten, la semoule, l’amidon, le glucose et l’huile de maïs. Si le pollen génétiquement modifié est un jour autorisé, les produits en contenant devront être étiquetés. « Mais les consommateurs ne vont pas acheter des produits de la ruche, identifiés comme naturels, s’il devaient être étiquetés OGM », souligne Jean-Marie Sirvins, vice-président de l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf). Le préjudice économique risque donc d’être énorme.


Les Espagnols ne veulent plus d’OGM


Pour les apiculteurs espagnols, entourés de 97 000 hectares de champs d’OGM, la situation est d’ores et déjà catastrophique. « Le miel des régions où l’on cultive du MON 810 est foutu, lance Jean-Marie Sirvins. Les apiculteurs peuvent le mettre à la poubelle. Ils doivent réaliser des analyses, qui peuvent représenter plusieurs milliers d’euros. Et n’ont pas de quoi les payer. Et si leur miel s’avère contaminé, le négoce ne l’achète pas. » La COAG, principal syndicat agricole de la péninsule ibérique, a demandé que le MON 810 soit purement et simplement interdit. Et a réclamé que soit respecté le droit à produire du miel sans OGM.


Plusieurs réunions ont eu lieu à Bruxelles ces trois derniers mois pour tenter de trouver une solution. D’aucuns ont avancé la possibilité de supprimer la directive indiquant que les produits OGM doivent être étiquetés. D’autres affirment que cette mesure ne passera jamais auprès des populations. Preuve que les pressions citoyennes ont (parfois) de l’effet.


Vers un miel uniforme ?


Il a aussi été question, lors de ces rencontres, de l’« ultrafiltration ». Utilisé aux États-Unis et au Canada, le procédé consiste à « épurer » mécaniquement le miel avec des filtres très puissants, qui enlèvent les particules minuscules qu’il contient. Dont... une bonne partie de ses grains de pollen. « Le matériel d’ultrafiltration est très coûteux. Les petits apiculteurs ne pourront pas se le procurer », avertit Jean-Marie Sirvins.  

 

« Ainsi filtré, le miel ne cristallise plus, il reste liquide, ajoute-il. Et, surtout, il n’a plus de personnalité, puisque c’est le pollen qui contient l’ADN, et donc les caractéristiques propres à chaque produit. » Adieu miels de châtaignier, de fleurs, de lavande ou autres nectars ! « Les services de répression des fraudes se servent du pollen pour tracer le miel. Nous ne pourrons plus commercialiser de miels régionaux, ni de miels AOC », souligne Jean-Marie Sirvins. Ajoutons que le pollen, c’est aussi nombre d’éléments nutritifs, dont les consommateurs ne pourront plus bénéficier.


« La seule solution qui vaille, pour la France au moins, c’est le moratoire sur la culture du MON 810 », tranche Jean-Marie Sirvins. Annulé la semaine dernière à la suite d’une décision du Conseil d’État, le moratoire devrait être posé par le gouvernement. Avant le mois d’avril, si possible, période des semis de maïs.

 

Au niveau européen, le prochain rendez-vous aura lieu le 12 décembre. « Ministres et fonctionnaires de l’Agriculture, de l’Environnement et des services des fraudes sont très mobilisés », estime Jean-Marie Sirvins. Il faut dire que l’enjeu est crucial : 84 % des espèces végétales cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes, dont la plupart sont des abeilles domestiques. Lesquelles survivent grâce aux soins jaloux des apiculteurs.

Nolwenn Weiler

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    29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 11:23

    Par Nolwenn Weiler (29 novembre 2011)


    Le Conseil d’État a annulé ce lundi 28 novembre les arrêtés interdisant la culture du maïs génétiquement modifié MON 810 sur le territoire français.

     

    Ce faisant, il a donné suite à un arrêt de la Cour de justice européenne du 8 septembre dernier qui stipulait que, avant d’interdire la culture du MON 810, la France aurait dû informer la Commission européenne et apporter « la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement ».


    En septembre, la ministre de l’environnement Nathalie Kosciusko-Morizet s’était engagée à décréter un nouveau moratoire. « Mais il faudrait alors le poser rapidement, et ne pas attendre le mois de mai, avertit Guy Kastler, du réseau semences Paysannes. Les semis de maïs se font en avril. Si le gouvernement tarde trop, on risque d’avoir l’année prochaine 20 000 à 30 000 hectares de MON 810, semés en toute légalité. »

     

    On saura donc bientôt si ce sont les ministres ou Monsanto et l’Association générale des producteurs de maïs, disposant de puissants lobbyistes, qui décident de la politique agricole en France.

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    28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 12:24


    28/11/2011 - Sophie Chapelle

     

    La colère gronde devant l’Assemblée nationale ce 28 novembre alors qu’est examinée une proposition de loi qui remet en cause le droit de ressemer librement sa propre récolte. Que s’est-il dit au Sénat lors de son examen en juin dernier ? Quels positionnements ont adopté les différents groupes politiques ? Décryptage.

     

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    28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 11:27

     

     

     


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    28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 10:57
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    26 novembre 2011
     
    Plus d'informations sur ce site : http://www.semonslabiodiversite.com/

    Mobilisation pour une loi qui reconnaisse les droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières.

    Rendez-vous devant l’Assemblée nationale (place Edouard-Herriot) à partir de 16h30 le lundi 28 novembre 2011

    Exigeons le retrait de la proposition de loi sur les obtentions végétales !


    La Confédération paysanne se mobilise pour contester la proposition de loi sur le certificat d’obtention végétale, votée au Sénat et qui sera examinée à l’Assemblée nationale le 28 novembre à 18 heures.

     

    La Confédération paysanne s’est engagée avec d’autres organisations [1] pour que cette loi sur les COV ne soit pas adoptée : les arguments qu’elle a inlassablement répétés auprès des sénateurs et des députés doivent porter leurs fruits. Elle défend l’idée avec le collectif « Semons la biodiversité » d’une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières. La Confédération paysanne rappelle que cette proposition de loi est un projet liberticide qui vise à ôter aux paysans leur droit ancestral de ressemer leur propre récolte. Elle précise que cette loi a pour seul objectif de conforter les bénéfices des firmes semencières au détriment des paysans. Elle poursuit sa mobilisation auprès des parlementaires pour qu’une telle loi ne soit pas adoptée.

    Soyons nombreux ! Merci de relayer dans vos réseaux...

     

    Nous refusons que la loi, censée défendre l’intérêt général, qui renforce les droits privés de l’industrie semencière au détriment des droits collectifs des paysans. Il est inacceptable que la loi favorise la confiscation du vivant par cette industrie et la régression de la biodiversité. Parce qu’interdire ou taxer les semences de ferme, c’est taxer le blé, la farine et notre pain !

     

    Parce que le futur de notre alimentation ne pourra être assuré que par des paysans libres et indépendants !

     


    Dessin-legumes.pngCampagne pour une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières

    Les élus de la majorité présidentielle d’accord pour sacrifier les paysans au profit de l’industrie semencière !

    Malgré une forte mobilisation paysanne, la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a adopté en l’état la proposition de loi sur le certificat d’obtention végétale. Le message est clair : Pour le gouvernement et les élus de la majorité présidentielle les intérêts privés de l’industrie semencière sont prioritaires sur ceux des paysans. La mobilisation doit se poursuivre avant la discussion en assemblée plénière qui aura lieu le 28 novembre !

     


     

    L’Union européenne a engagé une révision de l’ensemble de ses directives et règlements sur la commercialisation des semences (catalogue) et sur la propriété industrielle des plantes cultivées (certificat d’obtention végétale et brevet sur les gènes ou les procédés d’obtention). Tous les scénarios débattus ignorent les droits des agriculteurs et ne s’intéressent qu’à ceux de l’industrie semencière.

     

    En France, une proposition de loi a été votée par le Sénat le 8 juillet 2011, et devrait être examinée par l’Assemblée nationale à l’automne. Elle vise à confier au gouvernement la rédaction de décrets remettant en cause les droits des agriculteurs.

     

    À l’inverse, les dispositions des traités internationaux qui reconnaissent les droits des agriculteurs ne sont toujours pas appliquées !

     

    La semence est le premier maillon de la chaîne alimentaire. Toutes les plantes agricoles qui nous nourrissent sont issues de semences sélectionnées et conservées de générations en générations par les paysans. Ces semences sont indissociables de leurs savoirs, de leurs savoir-faire et des liens culturels qui unissent leurs communautés. Chaque fois qu’ils échangent leurs semences et ressèment une partie de leur récolte précédente, les paysans créent de la biodiversité grâce à l’apparition puis à la sélection de nouveaux caractères adaptatifs à la diversité de leurs terroirs, des climats, de leurs pratiques et des besoins des communautés humaines. C’est ainsi que sont nées des centaines de milliers de populations de plantes toutes différentes les unes des autres et en perpétuelle évolution.

    Si, après avoir été les contributeurs essentiels de cette biodiversité cultivée, les paysans sont réduits au seul rôle de consommateurs de semences industrielles, il n’y aura alors plus d’acteurs pour la préserver et la développer.

    C’est pourquoi une campagne est engagée pour que la France inscrive les droits des paysans sur les semences dans sa loi, en respect de ses engagements internationaux.

     

    Tous les citoyens sont invités à apporterleur appuià cette démarche, pour que l’avenir de notre alimentation ne soit pas la chasse gardée de quelques firmes semencières et/ou phytosanitaires !

     

    Dessin-legumesPour notre droit à la souveraineté alimentaire

    Ni interdiction ni royalties sur les semences de ferme


    Une nouvelle proposition de loi sur le certificat d’obtention végétale sera débattue à l’Assemblée nationale le 28 novembre. Le 8 juillet dernier, l’ancienne majorité sénatoriale a déjà cédé aux pressions du lobby semencier en approuvant ce texte. Si les députés confirmaient ce vote, les paysans connaîtraient une régression sans précédent de leur droit le plus fondamental : celui de ressemer librement leur propre récolte et d’échanger leurs semences.

    Le texte soumis aux députés vise à renforcer les droits de propriété de l’industrie semencière. Il veut forcer les paysans à acheter les semences protégées par ces droits de propriété en les empêchant d’utiliser celles qu’ils produisent eux-mêmes. Il propose, pour la majorité des espèces cultivées, d’interdire aux paysans d’utiliser une partie de leurs récoltes comme semences ou, pour quelques autres espèces comme le blé, de ne les y autoriser qu’en échange du paiement de royalties à l’industrie.

    Le droit ancestral des paysan(ne)s de ressemer et d’échanger librement leurs semences de fermes fait partie des droits collectifs inaliénables. Il est à l’origine de toute la biodiversité cultivée. Il est le fondement de l’agriculture et le garant de la souveraineté alimentaire qui ne sera jamais assurée par des sociétés commerciales orientées vers la satisfaction des intérêts de leurs actionnaires.

    Il est inacceptable que la loi, censée défendre l’intérêt général, renforce les droits privés de l’industrie semencière au détriment des droits collectifs des paysans. Il est inacceptable que la loi favorise la confiscation du vivant par cette industrie et la régression de la biodiversité.

    Cette journée se situe dans le cadre plus général de la campagne pour une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières.

    Cette Campagne a pour objectif de promouvoir une loi globale, garantissant d’abord les droits fondamentaux et ancestraux des agriculteurs, des jardiniers et des artisans semenciers de conserver, de ressemer, d’échanger et de vendre leurs propres semences, et de les protéger de la biopiraterie et des contaminations génétiques.

    Cyberaction n° 440 : Pour notre droit à la souveraineté alimentaire - Non aux royalties sur les semences de ferme

     

    http://www.cyberacteurs.org/cyberac...

    Retrouver sur le site http://www.semonslabiodiversite.com des documents, des événements, une rubrique pour savoir comment agir

     


    Dessin-legumesNotre nourriture menacée par la confiscation des semences...

    Libérons les semences paysannes et fermières !


    Depuis que l’homme s’est sédentarisé (10 000 ans), il a récolté des graines pour les semer et assurer ainsi sa nourriture pour l’année suivante. Dès cette période, il a commencé à choisir parmi les plantes existantes celles qu’il allait reproduire, à conserver une partie de sa récolte pour la replanter, à l’échanger avec ses voisins afin qu’elle évolue en poussant dans d’autres terres, et/ou à favoriser certains croisements. Dès lors, les paysans ont toujours été des sélectionneurs de l’immense diversité d’espèces et de variétés des plantes qui concourent aujourd’hui à l’alimentation de l’humanité : ils sont à l’origine de la biodiversité cultivée.

     

    L’ère industrielle et la génétique ont donné naissance à l’industrie des semences. Jusqu’alors, la semence était considérée comme un bien collectif inaliénable, de forte valeur culturelle et/ou religieuse. Elle est devenue une marchandise. Pour des raisons d’économies d’échelles, l’industrie semencière ne commercialise largement qu’un petit nombre de variétés standardisées et enferme les autres dans des banques réfrigérées où elles dépérissent.

    Si, après avoir été les contributeurs essentiels de cette biodiversité cultivée, les paysans sont réduits au seul rôle de consommateurs de semences industrielles, il n’y aura alors plus d’acteurs pour la préserver et la développer...

    Or, sous la pression de l’industrie des semences, les droits ancestraux des paysans sont aujourd’hui des dérogations sur le point d’être totalement interdits.

     

    Il devient donc urgent que les droits des paysans de sélectionner, de ressemer, de vendre et d’échanger leurs semences soient non seulement reconnus, mais aussi inscrits dans la loi. Cette loi doit aussi les protéger de la biopiraterie et des contaminations par les OGM brevetés.

    Une campagne nationale est engagée pour que la France inscrive ces droits des agriculteurs dans sa loi, en respect de ses engagements internationaux.

    Pour une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs par la libération des semences paysannes et fermières.

    Tous les citoyens sont invités à apporter leur appui à cette démarche, pour que l’avenir de notre alimentation ne soit pas la chasse gardée de quelques firmes semencières et/ou phytosanitaires !

     

    Les hybrides F1 et le Catalogue officiel contre la biodiversité


    Terminator est le nom donnée aux OGM produisant des graines stériles, qui ont été interdits sous la pression populaire. Pour près de la moitié des semences commercialisées, ils ont été précédés depuis trois quart de siècle par les hybrides F1 qui ne donnent qu’une seule récolte satisfaisante.


    Porter atteinte à la reproductibilité des plantes menace l’autonomie paysanne et la biodiversité !

    La commercialisation des semences est soumise à l’inscription des variétés sur un catalogue officiel. Pour y être inscrite, chaque variété doit être standardisée, ce qui les rend gourmandes en engrais et en pesticides chimiques qui empoisonnent notre environnement et notre nourriture. Cette standardisation est contraire à la nature même des variétés paysannes : elles évoluent et se diversifient sans cesse pour s’adapter par elles-mêmes à la diversité des terroirs et des climats.


    Sans possibilité d’accès au marché, les variétés paysannes ne survivent que dans les échanges informels entre paysans, jardiniers ou artisans semenciers... Ces échanges étant de plus en plus réprimés, elles disparaissent !


    La confiscation des semences par les droits de propriété industrielle


    Le Certificat d’Obtention Végétale sur les variétés, auquel s’ajoute désormais le brevet sur les gènes ou les procédés de sélection, interdisent la reproduction et la commercialisation des semences sans l’autorisation de leur propriétaire. Lorsqu’il l’accorde, c’est au prix d’importantes royalties.

    Dix firmes multinationales contrôlent ainsi les deux tiers du marché mondial des semences et notre droit à l’alimentation !

     

    OGM, plantes mutées... mêmes chimères


    Les citoyens européens rejettent massivement les plantes génétiquement modifiées (PGM) qui ne sont que le cache sexe de ces brevets et d’une nourriture frankenstein. Les semenciers tentent de contourner leur refus en vendant des plantes « mutées », ou issues d’autres technologies brevetées non règlementées, sans en informer les paysans ni les consommateurs.

    Nous sommes ainsi contraints de cultiver et de manger des PGM sans le savoir !

    Nous ne retrouverons pas notre droit à une nourriture saine, suffisante et disponible pour tous sans une loi rétablissant les droits des agriculteurs, des jardiniers et des artisans semenciers sur les semences.

    La France a ratifié en 2006 le traité international sur les semences (TIRPAA, Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture), mais ne l’a toujours pas mis en application. Ce traité affirme que les contributions passées, présentes et futures des agriculteurs à la conservation, à l’amélioration et à la mise à disposition des semences sont le fondement de leurs droits.

    Cette campagne est menée à l’initiative de : Agir pour l’environnement, les Amis de la Terre, Artisan du Monde, Aspro PNPP, ATTAC, Chrétiens dans le Monde Rural, Confédération paysanne, Coordination nationale de défense des semences fermières, Croqueurs de carottes, Demeter France, Fédération nationale des agriculteurs biologiques, Fondation Sciences citoyennes, Générations futures, Minga, Mouvement d’agriculture biodynamique, Nature & Progrès, OGM Dangers, Réseau Semences paysannes



    Dessin-legumesCommuniqué de presse du collectif Semons la biodiversité (26 novembre)


    Le gouvernement organise le passage en force d’une proposition de loi très contestée

    Malgré une forte contestation paysanne qui a conduit à un premier report du débat parlementaire sur la proposition de loi de taxation des semences de ferme, le gouvernement a décidé mercredi dernier d’organiser à la sauvette son vote dès lundi prochain 28 novembre à 18 heures.


    En interpellant les députés, le collectif « Semons la biodiversité » a constaté que la plupart d’entre eux seront absents. L’Assemblée nationale ne se réunit en effet pratiquement jamais le lundi et leur agenda ne peut pas être modifié quand ils sont prévenus à la dernière minute.


    Le collectif « Semons la biodiversité » juge inadmissible cette manière d’expédier un sujet très sensible et très controversé. Le gouvernement s’assoit sur la procédure démocratique pour imposer un texte très favorable aux industriels de la semence, qui bafoue un droit ancestral des paysans, entame leur autonomie et représente une entrave à la biodiversité cultivée. ?Le collectif conteste un texte qui préfigure un vrai bouleversement pour l’ensemble des agriculteurs et une remise en cause de la souveraineté alimentaire.

    Avec des paysans ligotés, une procédure expédiée et une démocratie piétinée quel message le gouvernement adresse-t-il au citoyen ?


    Cette proposition de loi digne de l’Ancien Régime a fait lever un vent de fronde dans les territoires ruraux. Et il risque fort d’emporter lors des législatives de 2012 bon nombre de députés qui la voteraient. Le collectif « Semons la biodiversité » est bien déterminé à les mettre sous surveillance démocratique et à faire largement connaître le vote de chacun d’eux.


    Avec l’appel au rassemblement protestataire prévu lundi 28 novembre à 16h30 devant l’Assemblée et la pétition sur internet qui a déjà recueilli près de 17 000 signatures, ce mouvement des Indignés de l’Agriculture pour la souveraineté alimentaire exprime une réelle aspiration politique plus proche des citoyens. Il espère être entendu par les élus de la Nation.


    Contacts :

    Guy Kastler (Confédération paysanne, Réseau Semences paysannes) : 06 03 94 57 21

    Michel Metz (ATTAC, Réseau Semences paysannes) : 06 19 79 53 69

    Jacques Caplat (Agir pour l’environnement) : 09 75 29 39 82

    Philippe Catinaud (Croqueurs de carottes) : 06 03 51 47 67

    Bas Van Zuijlen (Chrétien dans un monde rural) : 02 98 66 55 41

    Michel Géray (Coordination nationale pour la défense des semences fermières ) : 06 16 49 50 29



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