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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 11:19

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Exportations de viande brésilienne 

 

 

Alors que la demande minimum était de 50 cc d'euro par KG de carcasse , la FNSEA a levé le camp en criant victoire et  obtenu 5 cc et encore, sans savoir comment ils seront calculés , une honte , une humiliation pour les paysans, une fois de plus agro alimentaire pouvoir et FNSEA se sont mis d'accord sur le dos des paysans.


 Bruno Vif, qui avait proposé  la logistique du fait de la présence dans l'Allier de SOCOPA à Villefranche, a dénoncé cet accord, estimant qu'il  ne représentait qu'un 12 ème des besoins minimum  et de plus, provoquait un écoeurement, un ras le bol des paysans , que c'était une mascarade.

 Lemétayer vient de perdre 19 % de popularité chez les paysans  cela prouve bien que nous ne sommes pas tout à fait idiots avec notre analyse, le marasme est terrible, les répercutions incalculable et les drames humains seront encore plus nombreux demain, car les paysans se sentent de plus en plus abandonnés .

   Les rapaces de toutes plumes se perchent sur les branches proches des exploitations et attendent que le paysan décroche, l'UMP qui noyaute la FNSEA à réussit son coup et les copains à Sarko peuvent se frotter les mains.

Pour nous, pas de surprise, j'avais annoncé la couleur aussitôt l'action commencée,  je ne  pensait pas qu'ils pousseraient le bouchon aussi loin, comme quoi le nul est quelques fois encore plus nul que l'on ne l'attend!
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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 09:08

13 novembre 2010 à 11h43


Les blocages des abattoirs du groupe Bigard-Socopa par des éleveurs de viande bovine, de dimanche dernier à jeudi, a été massivement soutenu par les Français, 92% d'entre eux jugeant ce mouvement justifié, selon un sondage Ifop.


Ce soutien transcende les clivages politiques, 92% des sympathisants socialistes et 88% des proches de l'UMP estimant "tout à fait justifié" ou "plutôt justifié" ce mouvement des éleveurs, qui réclamaient une revalorisation du prix d'achat de la viande.  Quelque 94% des ouvriers et des cadres ont par ailleurs soutenu le mouvement des éleveurs, selon le sondage.

Le soutien est particulièrement marqué dans le Grand Ouest, où 96% des personnes interrogées ont jugé les blocages justifiés.

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 11:11
Agriculture jeudi 11 novembre 2010 Ouest France

L'accord signé hier entre les éleveurs bovins et les industriels ne satisfait pas du tout la Confédération paysanne du Grand Ouest.

 

Dans un communiqué, elle parle de « mascarade ». « En fait d’accord, il n’en est rien, car les 2 et 5cts négociés correspondent aux hausses saisonnières habituelles de fin d’année. Nous n’avons donc encore rien obtenu.

 

La réalité est que l’interprofession (toujours pas pluraliste) n’est plus en mesure de négocier quoi que ce soit », s'insurge le syndicat, qui appelle à un rassemblement devant le siège du groupe Bigard, mardi, à Quimperlé.

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 11:01

 

Par Thibaut Schepman (9 novembre 2010)


Avec des revenus toujours en baisse et la disparition de milliers d’exploitations chaque année, la colère continue de gronder chez les producteurs laitiers. Elle se focalise peu à peu sur un acteur aussi puissant que méconnu, la Maison du lait, où groupes industriels et coopératives laitières font la loi. Enquête.


© Jean Larive


De beaux jeunes gens se séduisent en dévorant des tartines de fromage. Puis s’embrassent, le menton décoré par de sensuelles gouttes de lait. Les produits laitiers ? « Des sensations pures » et « nos amis pour la vie », ont martelé ces publicités. Plus récemment, la nouvelle réclame montre trois petits cochons qui terrassent un loup, yaourt et verre de lait à la main.

Derrière ces messages, se cache non pas un industriel mais le Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (CNIEL). Plus connu sous le nom de Maison du lait, cet organisme fédère depuis 1973 les acteurs du secteur laitier. Ensemble, ils s’entendent pour promouvoir la filière, par la publicité donc, mais aussi grâce à plusieurs centres de recherche scientifiques et économiques, à une revue (La Revue laitière française) et enfin par un lobbying auprès du ministère de l’Agriculture et des institutions européennes, à Bruxelles. Surtout, ce sont eux qui fixent le prix du lait.


Monopole syndical et industriel


Toute puissante et inter-professionnelle qu’elle est, cette structure est devenue la cible de la colère des éleveurs. En octobre dernier, des membres de la Confédération paysanne l’ont occupée pendant cinq semaines. Trois agriculteurs ont même mené une grève de la faim de 21 jours. Des méthodes inédites dans le monde agricole.


Ce n’est pas pour ses publicités que la Maison du lait s’attire les foudres de ceux qu’elle est censée représenter. Mais pour son rôle, moins connu, d’instance de décision du secteur. Une instance monopolisée par le syndicat majoritaire, la FNSEA, et par les industriels. Le collège des éleveurs est ainsi occupé par la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), directement issue de la FNSEA. Pas d’élections donc, ni aucun moyen pour d’autres syndicats ou associations (Confédération paysanne, Association des producteurs de lait indépendant...) d’y être représentés. Le deuxième collège est réservé aux industriels (Bel, Bongrain, Danone, Lactalis, Nestlé...) regroupés au sein de la FNIL, et le troisième aux coopératives laitières (FNCL), dont les dirigeants sont souvent issus de la FNSEA et les pratiques de plus en plus proches de celles des groupes agroalimentaires.


Entente illégale sur les prix


Le rôle de ces fédérations est déterminant dans la gestion de la politique laitière française. Elles fixent, chaque trimestre, le prix du lait collecté dans les exploitations hexagonales. En mai 2008, cette prérogative est dénoncée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la fraude (DGCCRF). Ce qui provoque une levée de bouclier des colocataires de la Maison du lait. « Nous sommes allés voir Michel Barnier (le ministre de l’Agriculture de l’époque, ndlr) et nous lui avons dit que la DGCCRF nous empêchait de travailler. Nous lui avons donc demandé d’être de notre côté pour déposer un amendement dans la loi de finances et continuer de nous laisser faire », explique alors Jehan Moreau, représentant des industriels. Le directeur de la FNIL précise aussi avoir « appelé deux ou trois députés pour leur dire de voter l’amendement  ». Ce qui fut fait.


Le lobbying est passé, les tentative de régulation ont trépassé. La « Maison du lait » continue de fixer les prix, grâce à quelques petits artifices techniques : des émissions « d’indices de tendances des marchés nationaux » dont les acteurs de la filière sont «  autorisés à tenir compte dans leurs relations contractuelles ». Un tour de passe passe contraire à toutes les règles de la concurrence européenne mais soutenu par l’État français. Pour Gilles Psalmon, président de la Fédération des producteurs de lait (FNPL), cette délégation des pouvoirs permet de « ne pas être en guerre permanente sur le prix du lait ».


Racket obligatoire


Sauf que la guerre est arrivée. L’équilibre des prix ne convient plus à une bonne partie des éleveurs. Et pour cause : il se stabilise souvent en dessous des coûts de production. Suite à la baisse de 54% des revenus des producteurs de lait l’année dernière, les mouvements de protestation se sont multipliés. D’abord la grève du lait à l’automne 2009 : des milliers de litres de lait sont déversées dans les champs. Ensuite, la manifestation au Salon de l’agriculture 2010, organisée par l’Association des producteurs de lait indépendants (APLI). Puis encore des manifestations en septembre et, le mois suivant, l’occupation de la Maison du lait par plusieurs membres de la Confédération paysanne. André Bouchut, secrétaire général de la Conf’, y mène une grève de la faim pendant trois semaines avec deux autres militants. « L’inter-profession défend un modèle productiviste, non ancré dans les territoires et non rémunérateur pour les éleveurs, proteste-il. La fédération des producteurs de lait soutient ce modèle. Ce n’est plus tolérable !. »


Le système est d’autant plus pervers que ce sont les producteurs qui financent au trois quart cet organisme (38 millions d’euros en 2009) ! Et ce, via une contribution payée sur chaque litre de lait vendu, et joliment nommée « Contribution volontaire obligatoire ». Prélevée automatiquement par les collecteurs de lait, cette contribution est devenue intolérable pour les syndicats minoritaires, Confédération paysanne et Coordination rurale. Elle les contraint en effet à financer la fédération qui a bâti le modèle qu’elles condamnent ! « Il ne reste que deux solutions, estime André Bouchut. Soit l’inter-profession accepte les syndicats minoritaires en son sein, pour que l’on puisse défendre un autre modèle, soit elle le refuse et nous laisse cesser de payer notre contribution. » Une menace de taille pour les financements de la Maison du lait.


Producteurs laitiers : une espèce en voie de disparition


« L’interprofession valide des choix qui mènent à la disparition des éleveurs », dénonce Jean-Marc Thomas, responsable lait de la Confédération paysanne des Côtes d’Armor et membre du Cedapa (Centre d’étude pour un développement agricole plus autonome). Le nombre de producteurs est en baisse constante. 200.000 exploitations étaient recensées en 1990, 130.000 en 1998 puis seulement 85.000 aujourd’hui. Au moins 120.000 emplois supprimés en vingt ans ! Et le déclin n’est pas terminé. D’après les estimations de l’Institut de l’élevage, les producteurs laitiers ne resteront plus que 50.000 en 2015, 25.000 en 2035.

Les producteurs, y compris ceux de la FNSEA, sont de plus en plus isolés au sein de la Maison du lait. Les coopératives, des groupements de producteurs ayant choisi à l’origine de collecter et transformer eux-même leur lait, sont historiquement plus proches des éleveurs. Mais leur organisation de plus en plus gigantesque, comme l’immense Sodiaal qui possède notamment Candia, ont pris le pas sur la motivation initiale. Leurs intérêts se sont rapprochés de ceux des industriels. Ils ont créé ensemble leur propre lobby européen, l’Association des transformateurs laitiers (ATLA).


Quand l’agroalimentaire méprise les producteurs


« C’est en réalité la transformation qui définit les orientations stratégiques du CNIEL, les producteurs faisant globalement confiance à leur expertise » car « malgré leur forte contribution financière, [ils] n’ont aucune volonté hégémonique sur des sujets qu’ils maîtrisent mal », explique une note interne de 2004, récemment révélée par La France Agricole. En clair, les producteurs sont des paysans ignorants, laissez donc faire les businessmen : doit-on sentir dans cette note une pointe de mépris ? Publiée pendant l’occupation de la Maison du Lait, cette note n’y a pas réchauffé l’ambiance.

© Jean Larive

L’action de la Confédération paysanne et la défiance grandissante des producteurs de lait à l’égard de « leur » maison semblent cependant avoir fissuré l’édifice. Des négociations se sont ouvertes ce 9 novembre. Si, avec la Coordination rurale, ils parviennent à obtenir voix au chapitre, le CNIEL verrait gonfler les rangs des producteurs en son sein. Ceux-ci pourront alors espérer rendre les négociations sur le prix du lait moins asymétriques, voire défendre un autre modèle agricole.


Produire moins pour gagner plus


Celui-ci est déjà en germe. « Nous avons choisi la voie opposée au productivisme, explique Jean-Marc Thomas, installé en Groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) avec sa compagne et un autre couple, en Bretagne. On s’en sort non pas en produisant plus mais en réduisant les dépenses de production. » Revenu aux bases de l’agronomie, avec le soutien du Cedapa, ils ont progressivement réduit à zéro les achats d’engrais et de pesticides en choisissant un système herbager adapté aux caractéristiques de l’environnement local. La production de l’exploitation a légèrement baissé les premières années, mais les économies de dépenses sont telles que les revenus des quatre salariés se sont maintenus, contrairement à beaucoup des autres éleveurs.


« Nous ne produisons que 400.000 litres de lait à quatre, quand le modèle productiviste en fabrique autant avec une seule personne. Mais nous parvenons à prendre du repos un week-end sur deux, et même quinze jours de vacances par an ». Si Jean-Marc reconnaît que la conversion est une période difficile et demande beaucoup d’expertise, le jeu en vaut la chandelle. Dans les fermes qui ont expérimenté le système herbager, la consommation d’énergie est réduite d’un tiers, celle d’herbicides est divisée par cinq et les excédents d’azote, notamment responsables des algues vertes, baissent de 44%, selon les études du Cedapa.


Dumping européen


Pour accompagner cet autre modèle agricole, il manque une régulation européenne qui empêche le dumping sur les prix, causé par une surproduction volontaire. « Il faut cesser de s’aligner vers le bas sur des modèles ultra productivistes et fixer des quotas : produire à peine plus que ce que l’on consomme en Europe pour réduire les importations entre pays », propose André Bouchut, secrétaire général de la Confédération paysanne. « Pour nous la nourriture n’est pas une marchandise comme les autres ».


Ces expérimentations et propositions ne vont pas réjouir les industriels qui siègent au CNIEL. Eux répètent qu’à chaque hausse de prix du lait français, des produits laitiers allemands et danois envahissent nos étals. Ne pourraient-ils pas également rogner sur une partie de leurs marges et dividendes ? Un autre partage des richesses agricoles et un autre modèle de production constituent probablement le chemin à suivre pour que les agriculteurs vivent simplement de leur métier, et que les consommateurs puissent continuer de savourer leurs « sensations pures ».

Thibaut Schepman

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 10:01

10 novembre 2010 - Le Télégramme

 

La Cour de justice de l'Union européenne a estimé hier que la publication du nom des bénéficiaires de subventions agricoles par les Etats membres contrevenait au respect de la vie privée, et invité la Commission européenne à amender cette disposition. Avec 60 milliards d'euros le budget agricole européen est le premier poste de dépenses de l'UE, et en son sein les subventions directes se taillent la part du lion.

 

Note:

 

Qu'est-ce qu'on ne doit pas savoir? Que 80% des subventions vont à 20% des "agriculteurs" en fait à des spéculateurs. Si la Reine des anglais et le Prince de Monac' en bénéficient, c'est qu'ils ont placé leur fric dans des achats de terre en Beauce et Brie, pas pour leur rendement mais précisement à cause des subventions!

 

Et ces subventions, ils ne faut objectivement PAS les donner à des paysans  ! Elles sont destinées en théorie à soutenir les prix et les revenus de ces gêneurs. Mais maintenir en place des paysans qui produisent de la bouffe et rendent l'europe auto suffisante est un obstacle à la mondialisation. Produire en Europe de façon "paysanne" conduit à empêcher les importations de plantes et  viandes OGM que l'industrie mondiale de la bouffe attendent de déverser sur nous et ainsi tourner les interdictions de la bouffe chimique. Les petits paysans sont les derniers remparts contre la mondialisation, c'est pour cela qu'il faut qu'ils disparaissent. (voire l'article sur Bigard).

 

Bigard : un groupe construit sur les ruines du système coopératif

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 08:32

Le mouvement qui débute aujourd’hui réclame bien sûr une augmentation du prix de la viande , mais c’est aussi une façon à la FNSEA de se dédouaner .


Une longue explication s’impose,  tout d’abord la FDSEA 03 apporte une logistique aux paysans sur place ils ne sont pas responsables de la stratégie suicidaire des décideurs.

Bigard, en grande partie, a racheté des unités coopératives et ce, aussi par la faute d’un désengagement de toute la profession y compris du crédit agricole, qui ne l’oublions pas, a été créé par les paysans mutualistes, comme GROUPAMA, il ne reste rien de ces deux institutions sinon des slogans minables .


Bigard a racheté SOCOPA qui était à Montmaraux dans l’Allier, détenue à 51% par SOCAVIAC, groupement de producteur. Mais l’outil avait là aussi a été créé par les paysans coopératifs ; il y a trente ans c’étaient des ringards dépassés, nous constatons les dégâts. Aujourd’hui, la FNSEA réclame 50cc d’augmentation sur le KG de viande, certes utile, indispensable pour survivre, mais personne ne dénonce la mise aux normes américaines de tous ces centres, la fermeture programmée de leur ligne d’abattage notamment à Villefranche ; ce qui permet de supprimer les circuits courts et les ventes directes et la concentration dans des unités de plus en plus grosses en attendant de pures et simples délocalisations .


De même, excusez moi de rappeler un peu d’histoire de la SOCOPA - qui sans vergogne pillait les pays de l’Est dans les années 90, la viande arrivait à des prix insultants -,  je me rappelle le 1er octobre 1990 le ministre des affaires étrangères Dumas avec le président de la FNSEA qui annonçaient une augmentation de 10 % des importations de viande de ces pays ; le Soir nous décidions de passer à l’action, nous avions déjà intercepté de nombreux camions en provenance de l’Est avec de la viande avariée qui finissait sur les tables à découper de SOCOPA et sa machine à steaks hachés ! la nuit j’étais avec mes camarades arrêtés, et mis en examen après 24 heures de garde à vue et 3000 bourbonnais dans les rues de Moulins pour me sortir de là ; ce que nous dénoncions à l’époque se met en place implacablement et les paysans paient lourdement l’addition.


Nous avions tort d’avoir raison trop tôt


Je suis sûr que provisoirement une sortie de crise va être trouvée , mais à moyen et long terme si l’on ne s’en prend pas au fond ( ce n’est pas la FNSEA qui le fera ) Bigard et les autres vont continuer leur plan et dans quatre matins la viande va arriver encore plus vite d’Amérique ou d’ailleurs,  moins chère.  Jusqu’à présent ils avaient besoin de l’image du paysan français, cela devient de moins en moins nécessaire car les budgets serrés du consommateur feront qu’il ira au moins cher, de toute façon .


En conclusion , il est urgent de réagir même si c’est déjà tard , mais il faut revoir la politique agricole toute entière, sortir le dossier agricole de l’OMC.


Le prix de la viande , le prix du lait le prix de tous les produits agricole ne sont pas fixés en fonction des prix de revient mais en fonction de la main mise de la finance dans l’agro alimentaire, mais à la FNSEA les administrateurs sont aussi responsables de ce qu’on appelle encore des coopératives même si elles en ont que le nom.


Pendant ce temps les paysans se battent pour conserver leur outil de travail, le transmettre, mais c’est une bataille inégale les banques décident et les paysans trinquent (mon banquier : "je suis le financier , c’est moi qui décide")


C’est pourquoi j’appelle toujours de tous mes voeux , le travail en symbiose des syndicats paysans et ouvriers, nous avons tous les mêmes besoins , les mêmes problèmes, le même adversaire : le capitalisme , et le profit comme objectif essentiel.


JC DEPOIL Secrétaire Général FDSEA03

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 12:34

9 octobre 2010 - Le Télégramme


La Confédération paysanne qui appelle à manifester mardi, rappelle, dans un communiqué, ses propositions concernant les retraités agricoles:

« Un minimum de 85% du Smic pour les paysan(ne)s comme pour les autres catégories socioprofessionnelles; l'utilisation des ressources obtenues par la taxation des revenus financiers spécifiquement pour relever les plus petites retraites; une vraie prise en compte de la pénibilité du travail».

 

Par ailleurs, l'Association départementale des élus communistes et républicains (Adecr) appelle élus et citoyens «à s'engager totalement dans la préparation de la journée du 12 octobre qui constituera une étape nouvelle pour stopper le projet du président Sarkozy de recul de l'âge de la retraite et faire triompher des solutions alternatives de financement permettant réellement de pérenniser le système solidaire de retraite par répartition».

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 12:08

14 septembre 2010 à 19h45 - Le Télégramme


 

Les deux syndicalistes de la Confédération paysanne interpellés ce midi au Space de Rennes (35) ont été remis en liberté à l'issue de leur audition à la gendarmerie de Bruz où ils avaient été conduits.


Une enquête a été ouverte pour dégradations après la mise à sac de plusieurs stands par des manifestants.


Les deux militants interpellés sont Dominique Lebreton, porte-parole de la Confédération paysanne en Loire-Atlantique et de Gérard Durand, membre du comité national de la Confédération paysanne.


Selon nos informations, aucune plainte n'a été déposée ce soir par les organisateurs du Space contre les deux syndicalistes.

 

 

Space. Arrestation de deux militants de la Confédération paysanne
Agriculture mardi 14 septembre 2010 Ouest France

Gérard Durand et Dominique LeBreton, deux figures emblématiques de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique qui avaient choisi de rester perchées sur les pylônes du stand du ministère de l’Agriculture ont été arrêtées au Space de Rennes par les forces de l’ordre.

 

Une arrestation musclée des deux militants qui demandent l’ouverture des négociations interprofessionnelles aux syndicats minoritaires. Cri de colère de Gérard Durand plaqué contre le sol par trois gendarmes-mobiles.  

 

« C’est l’expression d’un profond malaise. Quand un cordon de police sépare les paysans, c’est catastrophique », a-t-il rappelé. Sommé ensuite de se taire par les forces de l’ordre.

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 11:05
Agriculture mercredi 08 septembre 2010

La Confédération paysanne boycottera le prochain comité de suivi du plan d’action « algues vertes », vendredi, à Rennes.

 

« Présenter le développement de stations de méthanisation comme solution au problème de marées vertes est une escroquerie, martèle la Conf’.

 

Tout l’azote entrant dans les digesteurs en sort intégralement, pas un gramme d’azote n’est résorbé. Le problème du bassin de Saint-Brieuc reste donc entier ».

 

Le syndicat fera bientôt « des propositions susceptibles de solutionner à long terme les problèmes environnementaux auxquels est confrontée la Bretagne ».

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 11:19

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Libération 27 08 AGRICULTURE

 

Malgré l’accord conclu par ses représentants le 18 août dernier, la FDSEA du Finistère s’est dite insatisfaite des modalités de fixation du prix du lait prévues dans cet accord. 


 

Les industriels ont obtenu des concessions très dangereuses pour l’avenir des producteurs”, estime le syndicat dans un communiqué qui juge également “choquant” la mise en place d’un indicateur visant à empêcher que le prix du lait français ne s’écarte trop du prix allemand.


“Mais de quel prix parle-t-on? Y intègre-t-on un éventuel complément de prix? Prend-on en compte les distorsions de concurrence sociale, fiscale et environnementale?”, s’interroge la FDSEA du Finistère pour qui l’accord “ne donne pas de perspectives aux producteurs".

 

“Le déroulement des négociations démontre que l’interprofession et surtout le pouvoir de négociation des producteurs sont affaiblis”, ajoute le syndicat qui souhaite associer tous les producteurs à la défense de leurs revenus et a rencontré jeudi soir des représentants de la coordination rurale, de la confédération paysanne et de l’Apli (association des producteurs de lait indépendants) qui n’avaient pas participé aux négociations.

 

L'accord scellé le 18 août avec les industriels prévoit un prix moyen de 301 euros les 1.000 litres en 2010 (30 centimes le litre), soit une augmentation de 10% du prix par rapport à 2009.

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