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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 09:38

16 septembre 2012 

 

Avec 3.000 manifestants, hier matin, dans les rues de Rennes, la mobilisation pour l'emploi sur le site PSA de La Janais(35) n'a pas été à la hauteur des attentes de ses organisateurs.

«Nous sommes des lions, pas des moutons». Les salariés du groupe PSA de La Janais ont sorti les griffes, hier matin, dans les rues de Rennes. Après l'annonce, cet été, de 1.400 suppressions d'emplois dans leur usine (un quart de l'effectif), l'intersyndicale et la CGT (qui n'en fait pas partie) avaient appelé à manifester.

Modeste mobilisation

Le cortège, parti de la gare SNCF et qui est passé devant la mairie puis sur les quais, était bruyant, avec des avertisseurs sonores, des percussions africaines, sonos et autres cornes de brume, mobilisés pour l'occasion. L'émotion était présente avec, notamment, des enfants portant des pancartes réclamant, par exemple, «du boulot pour mon papa»... Une assistance un peu décevante cependant: avec 3.000 personnes tout au plus (4.000 ou 5.000 selon les différents syndicats), compte tenu du poids économique et historique de cette industrie en Ille-et-Vilaine, on pouvait s'attendre àdavantage de monde.

Des collègues venus d'Aulnay

Le site Peugeot-Citroën de La Janais compte 5.600 salariés, des emplois extérieurs en dépendent mais la population, en dehors d'une minorité seulement des personnes potentiellement concernées, n'est guère descendue dans la rue. Et l'apport apprécié de quelques dizaines de manifestants venus d'Aulnay-sous-Bois (93), où le site devrait fermer, n'a gonflé l'effectif que symboliquement.

L'urgence d'une nouvelle production

Des employés expliquaient, amers, «se lever depuis trente ans à quatre heures du matin», ou avoir «fait preuve de polyvalence, en exerçant plusieurs métiers dans l'usine», ou encore avoir accepté divers efforts, ces dernières années, pour risquer ensuite d'êtrelicenciés. La revendication la plus courante, dans les rangs, portait sur l'arrivée d'une nouvelle voiture à produire en Ille-et-Vilaine. Beaucoup gardent espoir de voir le plan de licenciement fondre ces prochaines semaines. La mobilisation devrait se poursuivre, notamment jeudi, à Paris, derrière les salariés d'Aulnay.

  • David Cormier avec Erwan Miloux

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/psa-3-000-manifestants-contre-les-licenciements-16-09-2012-1839571.php

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 12:03

11 septembre 2012


Le tribunal de commerce de Quimper a tranché. LDC reprendra le site de Sérent. Partagés entre résignation et colère, les 178 ouvriers du site se préparent aux licenciements et aux mutations imminents.

 

Après des mois d'angoisse et de rebondissements, le tribunal de commerce de Quimper a tranché, hier. Le site Doux de Sérent sera repris par le groupe agroalimentaire LDC. Sur les 178 salariés de l'usine, seuls 60 conservent leur poste. Et des ouvriers restant, 60 sont reclassés à Lauzach et à Saint-Jean-Brévelay.

Dernier barbecue

À l'extérieur de l'usine, après l'annonce du verdict, l'ambiance a l'air détendue autour d'un barbecue improvisé... Mais ce n'est qu'une impression. «C'est peut-être la dernière fois qu'on se voit ici, entre collègues et amis, lance un des salariés. Alors on organise un dernier repas, avec tout le monde. Personne ne sait qui sera licencié cette semaine». Qu'ils partent ou qu'ils restent, ils s'estiment perdants. Pour Gwenaël, ce plan de reprise va dégrader l'ambiance parmi les ouvriers conservés. «Avant cette crise, dans l'usine, il y avait une atmosphère de rigolade, se souvient-il. Le fait d'avoir des collègues pour décompresser, ça aidait beaucoup à supporter le boulot.Mais aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir... Et ça va empirer».

Une offre qu'ils auraient préféré refuser

Autour du barbecue, les Sérentais sont partagés entre résignation et colère. Cette offre de LDC, ils s'y attendaient. Mais ils espéraient encore une reprise par Duc, qui promettait de supprimer moins d'emplois. «LDC conditionnait la reprise du site de Laval par celle de Sérent. Peut-être... Mais le tribunal aurait dû résister», s'indigne Catherine Lecourtois, déléguée CFDT. Face au fait accompli, Bertrand, onze ans de boîte, essaie plutôt de philosopher. «Au moins, ceux de Laval sont tous repris... Tant mieux pour eux, ils peuvent retourner sereinement au travail». Mais le plan de LDC est loin de l'enchanter. «Ils disent qu'en plus des 60 salariés gardés, ils vont muter 60 personnes au lieu de les licencier. Mais leur plan, c'est juste de remplacer les intérimaires... C'est du chômage déguisé».

Colère contre Doux

Face au caractère irrévocable de la décision du tribunal, nombreux sont ceux qui ruminent les décisions de leur ancien employeur, et laissent éclater leur colère. «C'est malheureux de laisser continuer un voleur qui a pourtant bien profité des subventions, s'énerve Éric. Et je peux vous dire qu'on n'est pas les seuls lésés, parce que les éleveurs créanciers de Doux, ils ne reverront pas leur argent, j'en suis convaincu». Désabusé, il dit avoir déjà fait son sac. «Vous savez, j'ai 28 ans de boîte, plus d'enfant à charge... Je ne me fais pas d'illusion». Et quand on leur demande s'ils comptent continuer à protester publiquement, les ouvriers montrent l'étendue de leur résignation. «Manifester à Rennes? S'entretenir avec le ministre? Pff... À quoi ça sert?, se lamente Catherine Lecourtois, la déléguée CFDT. De toute façon, les jeux sont faits...».

  • Batiste Kolenc

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/doux-a-serent-les-jeux-sont-faits-pleucadeuc-dans-l-attente-11-09-2012-1834278.php

 

 

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 14:21

 
doux 2

 

Suite à la décision de liquidation du Pôle frais du groupe volailler Doux, cinq offres de reprise partielle ont été déposées, vendredi 10 août, auprès du tribunal de Quimper.

 

Une sixième offre, non recevable en l'état, concernait le site de Graincourt, dans le Pas-de-Calais. Doux conserverait le site de Pleucadec, dans le Morbihan.


Pour le reste du Pôle frais, les repreneurs ne s'engagent qu'à maintenir entre 450 et 500 emplois sur les 1 707 existants. Les sites de Pontet dans le Vaucluse et de Blancafort dans le Cher n'ont fait l'objet d'aucune offre et seraient donc menacés de fermeture.

 

Le tribunal de Quimper devrait trancher sur toutes ces offres au début septembre.


Pour le reste des activités du groupe, la période qualifiée d'observation est prolongée jusqu'aux 30 novembre. Mais les salariés n'ont aucune garantie sur la suite. Les syndicats CGT et FO du site de Châteaulin contestent juridiquement cette façon de faire, ce qui n'empêche pas le ministre délégué à l'Agro-alimentaire Guillaume Garot, maire socialiste de Laval, de s'estimer satisfait en déclarant : « Nous avons frôlé le précipice social et industriel, et aujourd'hui nous avons des offres qui préservent l'avenir. »

 

Les travailleurs apprécieront, eux qui vont subir un plan qui laisse un millier d'entre eux sur le carreau. Les syndicats le qualifient de dépeçage par des groupes industriels qui cherchent avant tout une reprise aux conditions les plus avantageuses possible... pour eux.


Le groupe Doux fait état de ses 430 millions de dettes pour tenter de justifier les suppressions d'emplois.

 

Mais il n'était pas une petite entreprise frappée par la crise ! Il était le premier producteur européen de volailles et l'un des premiers exportateurs. Pendant de nombreuses années, il a accumulé des profits, grâce au travail de ses salariés et à de plantureuses subventions publiques.

 

Charles Doux, son dirigeant, peut même se vanter d'avoir accumulé une fortune personnelle de 330 millions ! Et l'un des repreneurs annoncés, Sofiproteol, trust des huiles et protéines végétales dont le dirigeant est le président du syndicat agricole FNSEA, a réalisé pour sa part un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards d'euros en 2011.

 

Autant dire que de l'argent, il y en a, qui devrait servir à maintenir tous les emplois et tous les salaires des travailleurs du groupe Doux ainsi que des milliers de sous-traitants.


Alain Chevard

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2298&id=20


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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 10:25

13 août 2012 à 16h41 

 

La CGT de PSA Rennes-La Janais affirme son opposition à un éventuel transfert de la fabrication de la Peugeot 508 vers l'Allemagne, évoqué samedi par le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). La direction de PSA n'a pas confirmé, évoquant seulement des "groupes de travail" qui doivent rendre leurs conclusions d'ici la fin de l'année. Des inquiétudes qui surviennent alors que le constructeur français a déjà annoncé 8.000 suppressions de postes. 

 

"L'arrêt de la 508 à Rennes serait un nouveau coup porté aux salariés de ce site, déjà impactés par un plan social prévoyant 1.400 licenciements économiques" sur 5.600, souligne la CGT. "Rennes doit conserver la fabrication de la 508 et la direction doit dès à présent assurer une activité industrielle après la C5". 


Pour le syndicat, "après le gel du projet X8 qui devait remplacer la C5 à Rennes La Janais, les annonces de la presse allemande font l'effet d'une douche froide, en confirmant que la direction de PSA ne veut pas non plus produire en France une partie des moyens et gros modèles (segments C et D) et qu'elle préfère pouvoir y associer l'image de marque made in Germany".

 

"Des collègues allemands dans la confidence ?"


"Nous déplorons que de telles informations - dont on ne peut pas exclure qu’elles constituent de réelles hypothèses de travail - soient dévoilées dans la presse, qui plus est pendant les congés des salariés rennais déjà abattus par l’annonce de la suppression de 1400 postes sur leur site la veille-même de leur départ en vacances", réagit de son côté la CFE-CGC Métallurgie Bretagne.


Qui pose la question : "Nos collègues allemands sont-ils mis dans la confidence des groupes de travail OPEL/PSA ? Nous faudra-t-il, nous, Syndicat français, découvrir à l’échéance (...) de fin octobre, un schéma de répartition des productions déjà ficelé ?"

 

Négociations en cours


Des négociations sont en cours sur le contenu de l'alliance entre GM et PSA , qui ont conclu un partenariat en février.  Selon le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, GM souhaite transférer la production de deux modèles de PSA, la DS5 et la 508, à l'usine Opel de Rüsselsheim, près de Francfort, à partir de 2015-2016. La Citroën DS5 est actuellement produite à Sochaux, la Peugeot 508 étant produite près de Rennes.

 

Seulement "des groupes de travail"


En réponse à l'article du quotidien allemand, le constructeur automobile français a indiqué samedi que "des groupes de travail ont été constitués. Tout ce qu'on peut lire pour l'instant, ce ne sont que des anticipations que des journalistes ou des gens extérieurs pourraient donner". Les groupes de travail vont rendre leurs conclusions d'ici la fin de l'année, précise le constructeur. Récemment, PSA a annoncé la suppression de 8.000 emplois en France et la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois.

  • La redac web avec AFP

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/ille-et-vilaine/psa-rennes-projet-de-transfert-en-allemagne-un-nouveau-coup-porte-aux-salaries-13-08-2012-1806091.php

 

PSA. Nouvelle douche froide pour Rennes-La Janais

14 août 2012 -


Deux jours après l'annonce, par la presse allemande, d'un éventuel transfert de la fabrication de la Peugeot 508 et de la Citroën DS5 outre-Rhin, les syndicats n'ont pas manqué de rappeler leur opposition à toute délocalisation.

 

Pour la CGT de PSA Rennes-La Janais, «l'arrêt de la 508 à Rennes serait un nouveau coup porté aux salariés de ce site, déjà impactés par un plan social prévoyant 1.400 licenciements économiques sur 5.600». «Après le gel du projet X8 qui devait remplacer la C5 à Rennes La Janais, les annonces de la presse allemande font l'effet d'une douche froide, en confirmant que la direction de PSA préfère associer à ses modèles l'image de marque made in Germany», poursuit la CGT.

 

«Les groupes de travail vont rendre leurs conclusions d'ici la fin de l'année. Pour l'instant, tout ce qui peut être dit, ce ne sont que des présuppositions» relativise de son côté la direction du groupe. Pour sa part, la CFE-CGC déplore que «de telles informations soient dévoilées pendant les congés des salariés rennais», et relève que ce type d'information provient à chaque fois d'Allemagne. «Nos collègues allemands sont-ils mis dans la confidence des groupes de travail Opel/PSA

 

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/psa-nouvelle-douche-froide-pour-rennes-la-janais-14-08-2012-1806212.php


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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 11:56

 doux 2

Le 1er août, le tribunal de commerce de Quimper a décidé la liquidation du pôle frais du groupe volailler Doux.

 

Le 10 septembre, 1 704 salariés perdront donc leur emploi si aucun repreneur n'est retenu. Pour les 4 200 salariés des autres sociétés du groupe, la « période d'observation » commencée début juin, quand le groupe s'est placé en redressement judiciaire, est prolongée et leur sort sera rediscuté le 9 octobre.

 

Le PDG Charles Doux a eu le culot de se féliciter de cette décision, alors que rien n'est réglé.


En tout cas, quels que soient les repreneurs retenus, le consortium Sofiprotéol ou le PDG Charles Doux allié à la banque anglaise Barclays étant apparemment les mieux placés, les emplois de centaines de travailleurs sont menacés. Avec l'offre Sofiprotéol 1 117 emplois seraient supprimés et avec celle du PDG à peine une centaine de moins.

 

Et c'est sans parler des conséquences pour les 800 éleveurs qui travaillaient pour Doux, pour les salariés des sociétés de transport, ceux des fournisseurs et de la sous-traitance. Le chiffre de 10 000 emplois menacés au total a été avancé.


Aujourd'hui, Doux se déclare endetté à hauteur de 430 millions d'euros.

 

Mais pendant des années il a fait des profits substantiels, avec un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros en 2010, et on en avait même fait un exemple d'une belle réussite industrielle, celle d'une petite entreprise familiale devenue le n°1 européen de la volaille et le premier exportateur mondial, faisant travailler 9 800 personnes dans le monde.


Ces résultats n'étaient pas dus au talent d'un capitaine d'industrie, mais à la surexploitation sans faille des ouvriers et des éleveurs et aux aides publiques, notamment celles de l'Union européenne. Doux a touché près de deux milliards d'euros de subventions européennes en une quinzaine d'années, en obtenant toute sortes d'aides, de l'exportation des viandes de volaille à la subvention aux aliments du bétail, etc.


Le « succès » de Doux c'est aussi la mise en place d'un « contrat d'intégration » avec les éleveurs.

 

Doux leur fournissait les poussins et les granulés, et ils livraient des poulets au bout de quarante jours. Et, pour faire encore plus d'argent, Doux n'hésitait pas à entasser les poulets. En 2007 il avait été condamné, après que les services vétérinaires ont découvert dans dix de ses élevages 28 880 volailles, quand les bâtiments étaient prévus pour 20 000. Et au final l'éleveur devait s'estimer heureux d'être payé 17 centimes d'euro le kilo de poulet livré.


Quant aux employés des abattoirs et des usines de Doux, près des quatre cinquièmes sont payés au smic et ce n'est qu'au bout de quatre ans de réclamations que Doux avait accepté de payer la demi-heure de pause quotidienne. C'est sans parler des conditions de travail dans le froid sur les chaînes d'abattage. Quant aux usines du Brésil rachetées en 1998, le salaire mensuel n'y dépassait pas les cent euros. Et c'est sans parler des 2 000 emplois supprimés dans le groupe depuis dix ans, sous prétexte de restructurations.


Poulets entassés, éleveurs pressurés, salariés surexploités : voilà la recette de la réussite de Doux et la source de ses profits. Et la réussite n'était pas qu'industrielle, puisque la fortune personnelle de Charles Doux était estimée en 2011 à 330 millions d'euros. C'est sur cet argent qu'il faut prendre pour sauver les emplois et maintenir les salaires des salariés de Doux et de tous les sous-traitants.


Cédric DUVAL

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2297&id=24

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 11:36

10 août 2012 


Depuis 13 ans, la CFDT vient à la rencontre des travailleurs saisonniers. Hier, ils ont fait le tour des commerces du centre-ville.


«C'est une campagne d'information, explique Jean-Luc Perrin, secrétaire de l'Union locale. Souvent, les saisonniers ne connaissent pas leurs droits et obligations.» Même les employeurs semblent demandeurs.

 

«Surtout dans les hôtels et restaurants où la convention collective a beaucoup évolué ces dernières années. Dans les petites structures, ce n'est pas évident de se tenir au courant», poursuit Marie-Madeleine Hinault de l'Union départementale.

Bien s'informer

À l'issue de leur campagne saisonnière, les syndicats reçoivent parfois quelques doléances de saisonniers pensant avoir été abusés sur leur temps de travail ou leur salaire.

 

«Même si c'est toujours plaisant de connaître son premier boulot, c'est important de bien s'informer en amont, rappellent les participants à la campagne. Mais dans le secteur de Lannion, les abus ne sont pas très nombreux. Généralement, il faut juste être vigilant sur son planning horaire.»

 

Pratique Permanences de l'Union locale, à la Maison des syndicats, place des Patriotes, le jeudi, de 17h à 19h, tél.02.96.94.00.99.

 

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/ville/cfdt-a-la-rencontre-des-saisonniers-du-centre-ville-10-08-2012-1802570.php

 


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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 09:54

charles-doux

7 août 2012 à 16h27 -

 

"Quand on n'a fait que découper et étriper des dindes pendant 30 ans, difficile de faire autre chose" : les salariés de l'abattoir Doux de Pleucadeuc sont inquiets pour l'avenir. Ce mardi matin, les syndicalistes de l'usine morbihannaise ont rencontré le préfet du département. 

 

"On a soumis au préfet nos inquiétudes, car dans le meilleur des cas, seules 134 personnes seraient reprises, sur 394 à Pleucadeuc", explique Christiane Le Gouesbe, déléguée centrale CFDT. Les éventuels repreneurs du pôle frais du groupe volailler, en liquidation judiciaire, ont jusqu'au vendredi 10 août pour déposer leurs offres auprès du tribunal de commerce de Quimper, la période d'activité s'achevant au 10 septembre faute de repreneur.


"On ne se fait pas beaucoup d'illusions"


Il faut que les salariés soient le plus rapidement possible informés sur leurs droits sociaux afin qu'ils ne reçoivent pas leur lettre de licenciement sans informations préalables", a souligné la syndicaliste, ajoutant que "tout le monde souhaite qu'il y ait des repreneurs, même si on ne se fait pas beaucoup d'illusions".


"Situation tendue" dans l'entreprise


Mme Le Gouesbe évoque une "situation tendue" dans l'entreprise, où "les gens se demandent qui va pouvoir rester, en application des critères retenus (âge, ancienneté, charges de famille...)".


"On est dans des campagnes où l'emploi n'est pas à la pelle", a-t-elle ajouté, préconisant des mesures d'âge pour les quelque 200 salariés âgés entre 50 et 60 ans. "Quand on n'a fait que découper et étriper des dindes pendant 30 ans, difficile de faire autre chose".

De leur côté, les salariés de l'abattoir de poulets de Sérent, toujours dans le Morbihan, ont prévu d'organiser une opération escargot jusqu'à la préfecture de Vannes e mercredi matin.

  • La redac web avec AFP

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/questembert/pleucadeuc/doux-inquiets-les-salaries-de-l-abattoir-de-pleucadeuc-ont-rencontre-le-prefet-07-08-2012-1800094.php

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 09:53

charles-doux

 

Économie jeudi 02 août 2012

Le pôle administratif de Doux frais, 113 salariés, fait partie des sites touchés par la liquidation prononcée mercredi par le tribunal.

 

Basé à La Vraie-Croix, ce secteur d’activité est concerné par la décision de justice. Il emploie notamment des télévendeuses, des comptables, chargés de marketing et une vingtaine de commerciaux. Soit 113 personnes au total qui se rajoutent aux 260 emplois de Pleucadeuc et 175 de Sérent touchés par la liquidation.


« Pour le moment, c’est le flou. Mais ces salariés vont vraisemblablement recevoir leur lettre de licenciements courant août », confie Jean-Luc Assailly, délégué syndical CFDT du site de La Vraie-Croix qui a réuni les salariés ce mercredi pour les informer.

 

« Les gens se demandent ce qu’ils vont devenir. Ce qui se passe est une catastrophe pour les salariés, mais aussi pour le Morbihan et la Bretagne ».

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Les-salaries-de-Doux-de-La-Vraie-Croix-sont-amers-et-en-colere_40832-2101517_actu.Htm


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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 14:05

Caterpillar

*

Quelque 200 travailleurs de l'usine de Rennes ont participé à la manifestation devant le siège de PSA à Paris le 25 juillet, à l'occasion de la présentation du plan défendu par Varin.

 

Le lendemain, à Rennes, à l'appel de la CGT et de l'Intersyndicale, ce sont près de 3 000 personnes qui se sont retrouvées pour dire non à ce plan qui prévoit la fermeture de l'usine d'Aulnay et la suppression d'un emploi sur quatre à Rennes.


Dans cette usine réputée pour son « climat social » dominé par la politique de la direction, les travailleurs ont démontré qu'ils étaient capables de dire non, tous ensemble.

 

Il faut dire que, ces dernières années, les effectifs ont beaucoup diminué à coups de « départs volontaires », de mutations, mais aussi de déclarations d'inaptitude au travail et de licenciements pour faute, avec en prime une surcharge de travail pour ceux qui restent.

 

Fort de cette longue expérience, personne ne veut des nouveaux départs volontaires proposés par la direction.

 

Cette année, elle en a cherché sans réussir à en trouver autant qu'elle en voulait. Et ce ne sont pas les promesses de reclassement ou d'accompagnement qui y changeront quoi que ce soit, car le chômage touche de plus en plus de monde dans la région.


Le plan Varin est trop lourd pour permettre aux « optimistes » de croire qu'ils seront épargnés. Il n'y a plus aucune confiance dans la direction et personne ne défend son plan. C'est pourquoi le refus de tout licenciement et la solidarité avec les ouvriers d'Aulnay sont clairement affichés.


Après cette grosse mobilisation, les départs en congés vont être moins difficiles à vivre. Les ouvriers de La Janais quittent l'usine la tête haute. Le succès du débrayage et du rassemblement a mis du baume au cœur de tous ceux qui ne veulent pas se laisser faire.


Correspondant LO

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2296&id=17

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 11:38

-renard

Social dimanche 22 juillet 2012

Les représentants du personnel du couvroir Doux, à La Harmoye (Côtes-d’Armor) ont des nouvelles peu optimistes pour les salariés du site costarmoricain.

 

Le couvoir Doux à la Harmoye, spécialisé dans le poulet pour l’export, emploie 78 personnes (60 CDI et 18 CDD).


Les repreneurs n’auraient pas l’intention de reprendre le couvoir de La Harmoye. « À la suite d’une expertise, on nous a expliqué que les prévisions d’export étaient à la baisse de 30 %.

 

Comme c’est notre spécialité, nous ne faisons pas partie des sites repris, » annonce Jean-Claude Calvez, délégué CGT à La Harmoye. En réunion vendredi, des perspectives de licenciement collectif économique ont été abordées. La semaine à venir va être décisive.

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Cotes-d-Armor.-Le-couvoir-Doux-de-La-Harmoye-menace_40825-2098466_actu.Htm

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Doux-Si-le-plan-de-reprise-de-Sofiproteol-est-retenu-le-couvoir-de-La-Harmoye-fermera._40825-2099411_actu.Htm


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