24 mars 2012 à 18h35
Plusieurs milliers de personnes - entre 3.000 et 10.000 selon les sources - ont manifesté ce samedi après-midi à Nantes contre le projet de nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes, sous haute surveillance policière, de crainte de débordements.
Les manifestants, au nombre de 3.000, selon la préfecture, et de 10.000, selon les organisateurs, dont certains sur quelque 200 tracteurs, ont défilé de 13 h à
16 h avant de tenir meeting au milieu du Cours des 50 otages, une des principales artères nantaises.
Devant une reconstitution en terre, arbres et végétaux d'un "coin de bocage", avec vaches et chevaux, les organisateurs de toutes obédiences, autant agriculteurs
qu'écologistes ou anarchistes, ont parlé sur une même tribune, pour demander l'arrêt du projet d'aéroport et de tous les "grands projets inutiles".
Ambiance festive
"C'est une réussite, on attendait une mobilisation, un soutien, et on l'a eu", a estimé Dominique Fresneau, porte-parole du collectif des organisateurs de la
manifestation. Les discours devaient être suivis de concerts et animations jusqu'à 22 h.
Dès la mi-journée, plus de 200 tracteurs, selon les organisateurs, accompagnés de vélos, de piétons et d'animaux dont des vaches, ont bruyamment convergé en cortèges
sur la ville en empruntant trois grands axes - deux venant du nord et un du sud. Des pancartes jaunes et rouges "Non à l'aéroport" étaient fixées sur les carrosseries. Les trois cortèges se sont
retrouvés devant la préfecture de Nantes d'où la manifestation a commencé dans une ambiance festive, sur fond de percussions et
de klaxons.
Possibles débordements
Pour parer à tout débordement, la préfecture avait mobilisé plus d'un millier d'hommes ainsi qu'un hélicoptère de surveillance et des canons à
eau. Un policier en civil a été pris à partie le long du cortège par des jeunes cagoulés en noir et des jets de peinture ont eu lieu le long du cortège, encadré par de très importantes forces de
police.
La manifestation était appelée par les principales associations d'opposants à l'aéroport, ainsi que des syndicats et des groupes
politiques comme Europe Ecologie-Les Verts (EELV), les Alternatifs, la Confédération Paysanne, Attac ou le Parti de Gauche. L'aéroport contesté, qui doit remplacer l'actuel aéroport de
Nantes Atlantique, doit être construit d'ici à 2017 par le groupe Vinci à Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes.
À l'appel de tous les opposants au projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, une manifestation «pour l'arrêt immédiat du projet» est prévue samedi, à Nantes.
Trois cortèges de tracteurs et vélos se retrouveront dans le centre-ville où le départ de la manifestation est prévu à 13h30, place du Pont-Morand (près de la préfecture), avant une occupation de la place du Cirque à partir de 15h.
Le Collectif 56 contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes s'associe à la mobilisation et organise un déplacement en covoiturage (départ de Lorient, Vannes et Muzillac) ou en car (départ de Lorient).
Inscriptions pour le déplacement en car ou le covoiturage au 09.62.58.64.79
ou courriel: martineleseur@orange.fr
15 mars 2012 à 16h54 -
Une quarantaine d’associations, de collectifs et de partis politiques (dont le Modem 44, NPA 44 et Europe Ecologie Les Verts) organisent le samedi 24 mars une manifestation pour s’opposer à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Ils réclament l’arrêt immédiat du projet de plate-forme aéroportuaire, dont la construction et l’exploitation ont été confiées début 2011 par l’Etat à un consortium mené par le groupe Vinci.
Tracteurs, vélos et piétons commenceront à se rassembler au Cardo, à la Haluchère et à Pirmil à 12h, avant de converger une heure plus tard vers la préfecture et le Cours des 50 otages.
Les débrayages se sont poursuivis ces dernières semaines au centre de recherche et développement de Technicolor (ex-Thomson) à Rennes, rassemblant à chaque fois entre 200 et 300 travailleurs.
Les travailleurs s'opposent à un plan de restructuration du groupe qui prévoit des suppressions d'emplois et des ventes partielles de secteurs de l'entreprise. À Rennes, cela se traduit par la suppression de 44 postes (sans compter plusieurs dizaines de postes de prestataires) et la vente d'un département regroupant 70 travailleurs.
La direction ne s'embarrasse d'ailleurs pas d'hypocrisie : elle explique très clairement qu'elle supprime des emplois afin de préserver les profits dans ce qu'elle appelle « un contexte économique morose ».
Mercredi 29 février, afin de faire connaître cette situation à l'extérieur, les travailleurs se sont invités à la pose d'une première pierre d'un nouveau bâtiment dans la zone Rennes-Atalante dont Technicolor fait partie. Cela a été l'occasion de rappeler aux officiels et à la presse que la situation de l'emploi n'y est pas aussi brillante qu'ils le claironnent régulièrement.
Jeudi 1er mars, pour démystifier le discours des patrons de Technicolor qui parlaient en 2010 de l'implantation à Rennes d'un centre de recherche faisant travailler 900 personnes, la pancarte « Ici, Technicolor s'implante en 2012 » a été remplacée par une annonce plus fidèle à leur programme : « Ici, Technicolor licencie en 2012 ».
Pour justifier le versement de subventions, ces gens-là ont fait beaucoup de mousse. Mais, en fait d'implantation, il ne s'agit que d'abandonner les locaux actuels et, au passage, des dizaines de salariés. Aujourd'hui, ils ne prévoient plus qu'un effectif de 500 personnes.
Mardi 13 mars, une cinquantaine de travailleurs de Rennes ont rejoint ceux d'Angers qui manifestaient contre la vente de leur usine, rejoints aussi par une quarantaine de collègues parisiens, confrontés comme eux à un plan de suppressions d'emplois et de vente partielle. Le 21 mars et le 3 avril, il a été prévu de manifester à nouveau tous ensemble, devant le siège de la société cette fois.
Ces actions ont renforcé le moral et doivent se poursuivre dans les semaines qui viennent. Car il est hors de question d'accepter le plan de la direction.
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2276&id=45
9 mars 2012 -
Hier, à Saint-Brieuc, les postiers, choqués par l'agression verbale d'un directeur envers une salariée, ont fermé leurs bureaux pendant plus de deux heures.
«La direction ne souhaite pas faire de commentaire sur une affaire interne qui a connu un dénouement interne». C'est par cette phrase
sibylline que le service communication de La Poste a réagi, hier, aux attaques virulentes de Sud et de la CGT. Des syndicats qui dénonçaient le «comportement
odieux» du directeur territorial de LaPoste (*), le matin même, à l'égard d'une salariée travaillant au bureau Résistance, au
centre-ville de Saint-Brieuc. Le jour de la Fête de la femme, qui plus est...
«C'est gravissime»
«Ce qui s'est passé est gravissime. Et ça éclaire sous un nouveau jour les méthodes managériales deLaPoste», s'insurge Serge LeQuéau, de Sud PTT. Qui raconte: «Le
directeur est littéralement tombé sur l'agent qui ouvrait le bureau, à 8h30. Il lui a d'abord
demandé si elle était fière de porter un tee-shirt sur lequel était écrit "Non aux suppressions de postes"». Selon le syndicaliste, le directeur est ensuite sorti de ses gonds, menaçant la jeune
femme, à mots couverts, de lui «ruiner sa carrière».
Avant de lancer: «Si vous n'êtes pas contente de votre sort, vous pouvez aller travailler chez Chaffoteaux!». Desfaits confirmés par des témoins de la scène, qui
affirment que leur collègue, choquée, a fondu en larmes. Elle bénéficie, depuis, d'un soutien psychologique.
Une enquête réclamée
Face à cette «agression violente et gratuite», les postiers ont décidé d'exercer leur droit de retrait en fermant leur bureau pendant plus de deux heures. Le temps
pour le directeur de venir présenter ses excuses. «C'était la moindre des choses», confient les représentants syndicaux. Qui réclament désormais une enquête et d'éventuelles sanctions. En
attendant, le combat des postiers de Résistance se poursuit. Samedi, ils seront de nouveau en grève pour dénoncer les suppressions de postes prévues par la direction. Avant de répondre, le
15mars, à l'appel national à manifester lancé par plusieurs fédérations de postiers.
* Il chapeaute les postiers des Côtes-d'Armor et d'Ille-et-Vilaine.
6 mars 2012 à 18h10 -
La tension était une nouvelle fois palpable, ce mardi, à Notre-Dame-des-Landes. Des manifestants ont à nouveau exprimé leur opposition au projet d'aéroport. Certains d'entre eux, qui occupent une maison du conseil général depuis lundi comme l'explique Presse Océan, ont affronté les forces de l'ordre. Une voiture de gendarmerie aurait même été caillassée.
Philippe Grosvalet, président du conseil général de Loire-Atlantique, s'est déclaré "décidé à porter plainte contre ces violences avérées".
Faits de société mardi 06 mars 2012
On va revoir vélos, tracteurs, et manifestants à pied dans les rues de Nantes.
Les opposants à la construction d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes manifesteront avec des tracteurs le 24 mars à Nantes.
Cette manifestation sera, annoncent-ils, à la fois « festive et déterminée plus que jamais ! »
Les thèmes? Défense des terres agricoles, nécessité d'une décision politique d'abrogation de la Déclaration d'Utilité Publique de 2008, autre choix de société à faire en temps de crise, besoins plus fondamentaux à développer prioritairement, etc.
Les tracteurs et vélos viendront de plusieurs points du départements. ils entreront dans Nantes par plusieurs points.
Rassemblement :
à 13 h , au Pont-Morand, avant déambulation dans Nantes et installation place du Cirque à partir de 15 h.
L'intersyndicale CGT-Educ'action, FSU, Sud éducation, SNFOLC, Unsa appelle les enseignants du second degré dans le Morbihan à une journée de grève, le lundi 19 mars.
«Cet appel unitaire et départemental est exceptionnel. Mais il répond à une situation tout aussi exceptionnelle et inadmissible», déclarent les syndicats qui organiseront un déplacement au rectorat de Rennes, seul interlocuteur possible.
«L'inspectrice d'académie du Morbihan n'a plus la moindre marge de manoeuvre».
Dans les collèges, dix postes seront ajoutés à la rentrée prochaine, pour 382 élèves supplémentaires. Dans les lycées, on attend quatre postes de plus, pour une hausse générale de 188 élèves. «Pour maintenir les moyens actuels et faire face à la poussée démographique il faudrait créer 37postes», calcule l'intersyndicale, qui dénonce, par ailleurs, «le sort particulier» des lycées professionnels du département.
«Pour 80 élèves en moins, ce secteur perdra vingt postes; soit, à l'échelle de l'académie, 10% d'élèves en moins et 45% des postes supprimés! C'est ni plus ni moins qu'une offensive contre l'enseignement professionnel».
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/education-appel-a-la-greve-le-19-mars-dans-le-morbihan-06-03-2012-1622968.php
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00