16 janvier 2011 -
Ben Ali parti, la communauté tunisienne qui vit à Lannion a laissé éclater sa joie, hier après-midi dans le centre-ville. Dans le défilé entre mairie et sous-préfecture, beaucoup de joie, bien sûr. Quelques craintes, aussi.
14h hier, devant la mairie. Une poignée de militants d'Europe-Écologie-Les Verts, du Parti communiste, du Nouveau parti
anticapitaliste, de la Fase, de la CGT, de FSU et Solidaires, se rassemblent pour protester contre la répression en Tunisie. L'appel à manifester a circulé tardivement, par e-mail et échanges via
les réseaux sociaux. Les traits tirés par une nuit blanche, mais le sourire aux lèvres, les Tunisiens de Lannion sont bien là, eux aussi. Une vingtaine d'étudiants, chercheurs à l'Enssat ou
ingénieurs en stage dans les entreprises de Pégase, se répandent dans d'émouvantes scènes de liesse, aux cris de «Ben Ali est parti, Ben Ali c'est fini».
Appel à la vigilance démocratique
Denis Orjol, du PCF, prend la parole. Après le limogeage du gouvernement tunisien et la fuite de Ben Ali, il s'agit pour les manifestants d'assurer au peuple
tunisien leur solidarité. Mais aussi, face aux «silences complices de la France et de l'Union européenne», d'appeler à la vigilance démocratique. «Nous demandons (NDLR: à nos dirigeants) de
sanctionner et d'isoler le régime tunisien par tous les moyens politiques, économiques et financiers, jusqu'au rétablissement de la démocratie et des élections honnêtes.»
À la croisée des chemins
Akrmakrout, Tunisien, prend à son tour le porte-voix. Jeune chercheur CNRS au laboratoire Foton de l'Enssat, il appelle les Français, et plus largement l'Occident,
à soutenir son peuple pour lui permettre de poursuivre son chemin. «On est à ce carrefour, où tout se joue. Soit notre peuple, qui est un peuple pacifique, accède enfin à sa liberté. Soit le
régime bénéficie toujours de soutiens et nous retombons sous le joug de la répression.» Djamel, élève ingénieur en 3e année à l'Enssat, confie:
«Ça fait une semaine que je ne mange ni ne dors.On vit un moment révolutionnaire, historique». Tandis que Mehdi, stagiaire chez Alcatel-Lucent, se dit «partagé entre l'espoir et le scepticisme». «C'est une révolution 100% populaire, celle des jeunes las de n'entrevoir aucun avenir. L'armée n'a pas tiré une seule balle et nous nous en réjouissons. Le risque, maintenant, c'est de voir les fauteurs de troubles, islamistes, grandes puissances... entrer dans le jeu pour tenter de récupérer le mouvement.» Les Tunisiens, singulièrement les jeunes, savent qu'ils sont à la croisée des chemins et qu'un rien suffirait à leur faire manquer ce tournant. C'est tout leur avenir qui se joue, ces jours-ci... Entre la mairie de Lannion et la sous-préfecture, ils mettent tout leur coeur à entonner l'hymne de leur peuple
Après-guerre, alors que la décolonisation était un sujet très sensible, le futur leader tunisien (président de 1956 à 1987) a été interné cinq mois dans l’île. Souvenirs…
«Proche des habitants»
« Non, les gens n’avaient pas peur. Habib Bourguiba discutait avec les gens, il était très proche d’eux », se souvient Lucien Gourong. Le conteur, gardien de la mémoire de l’île de Groix, n’avait que onze ans quand cet épisode est venu semer le trouble dans la vie paisible des Groisillons, dédiée à la pêche, une île loin de tout.
«On le voyait avec sa chéchia»
« On le voyait souvent avec sa chéchia. Parfois en costume de ville, mais aussi en costume traditionnel ».
Personne ne s’attendait à voir débarquer cet hôte très surveillé, en mars 1954. Il ne restera que cinq mois mais son passage est inscrit dans l’histoire de l’île.
Le séjour ne durera pas
Une photo de l’Agence France Presse, durant cet exil forcé, le présente dans le bourg de Groix, bavardant paisiblement avec deux îliennes en coiffe. Entre le futur homme fort de Tunis et les Groisillonnes, le ton était plutôt familier. En témoigne cette répartie de Marianne, octogénaire en coiffe qui lui demande ce qu’il fait là. « En résidence surveillée », lui avait-il répondu. « J’espère pas trop cher », lui avait-elle rétorqué.
Le séjour ne durera pas. Habid Bourguiba gagnera finalement la région parisienne en juillet.
15 janvier 2011 -
Le SNUipp redoute que le premier degré (écoles primaires et maternelles) public finistérien ne doive rendre 40 postes à la rentrée 2011-2012.
Cette première indication émane des documents du comité technique paritaire académique. Cette réduction des postes accompagnerait une baisse attendue de 463 élèves dans les écoles publiques du département. Mêmes tendances, bien que moins accentuées, dans les Côtes-d'Armor (23 postes menacés pour 178 élèves en moins) et le Morbihan (10 postes menacés pour 111 élèves en moins).
En revanche, l'Ille-et-Vilaine se verrait doter de 17 postes supplémentaires pour une augmentation envisagée de 413 élèves. Selon le syndicat, le rectorat tablerait, par ailleurs, sur «le retrait de 19 emplois d'intervenants en langues vivantes à répartir entre les quatre départements». Le taux de scolarisation des 2 ans continuerait à décroître.
Ce matin, quelques dizaines de manifestants se sont invités à l'inauguration de la maternité porcine (883 truies, 23.000 porcelets) de Ker-Ana à Trébrivan (22), créée à l'initiative de
cinq agriculteurs.
Les porte-paroles des nombreuses associations (*) environnementales se se sont succédés sur une remorque de tracteur installée dans un
champ à 200 m de l'exploitation pour fustiger cette installation, symbole d'un " modèle agricole industriel et productiviste destructeur sur le plan de l'emploi, de l'espace et de la
santé".
Cette maternité va mobiliser 400 ha de terres d'épandage. Autant de moins pour les besoins des éleveurs locaux, soulignent les associations qui rappellent qu'elles
avaient demandé à ce que l'autorisation préfectorale d'exploiter soit conditionnée à la présence d'une unité de compostage.
15 janvier 2011 -
«Comment admettre que l'on ferme des maternités dans les hôpitaux et que l'on crée des maternités de cochons à la campagne?». C'est la
question, crue, qui s'est posée, hier matin, dans un champ de Trébrivan, où s'étaient réunis plusieurs dizaines de manifestants, venus exprimer leur opposition au projet de maternité porcine de
Ker-Ana, que l'on inaugurait au même moment. Plus largement, c'est leur hostilité envers une «agriculture industrielle et productiviste financée par l'agrobusiness» qu'étaient venus exprimer les
opposants.
«Second volet du massacre»
La manifestation, pacifique, revêtait aussi un caractère fortement symbolique. Tout d'abord, par le nombre de porte-parole de puissantes associations
environnementales présents. Par la présence, aussi, des parents de Thierry Morfoisse, décédé en juillet 2009 alors qu'il convoyait des algues vertes de Binic. Manifestation symbolique, également
par le lieu: Trébrivan, là même, où, il y a 40 ans, s'engageait un combat contre un remembrement ravageur de vergers et de talus.
Mais «ce second volet du massacre-synonyme d'exode rural et de pollution durable-ne signifie pas qu'il faille baisser les bras», lance Sylvie Gourdon, présidente de l'association «Sous le vent, les pieds sur terre». «Tant qu'une poignée de citoyens s'opposera aux violences faites aux hommes et à la nature, le combat ne sera pas perdu». Pour Jean PierreLeBihan, vice-président de la chambre d'agriculture en charge de l'environnement, «ce projet est (au contraire) moderne, bien conçu.
Il ne va apporter que 12.500 unités d'azote dans un canton qui en a perdu 240.000 depuis 2006», a-t-il expliqué au cours de l'inauguration de la maternité. «Les gens qui manifestent aujourd'hui sont les mêmes qui réclamaient le maintien de l'abattoir de Saint-Nicolas-du-Pélem quand il a brûlé. Si on veut de l'agroalimentaire, il faut des élevages et des paysans». «Mais, justement, avec de tels projets industriels, y aura-t-il encore beaucoup de paysans demain?», s'interroge Jean-Marc Thomas, de la Confédération paysanne. «En 20 ans, en Bretagne, nous sommes passés de 100.000 à 37.000». Des chiffres pas roses du tout...
14 janvier 2011 -
C'est ce matin que la maternité porcine de la SCA de Ker-Ana, à Trébrivan, sera inaugurée. De leur côté, les nombreuses associations qui, depuis le début, se battent pour faire interdire le projet appellent à venir manifester, dès 10h30.
Depuis le départ, le projet de porcherie de 883 truies (23.000 porcelets) suscite la polémique. Et la division. D'un côté, donc, les
opposants. Née de l'opposition au projet, l'association «Sous le vent, les pieds sur terre» -appuyée notamment par «Halte aux Marées Vertes» - appelle ainsi à venir, ce matin, «exprimer son
indignation car l'environnement et la santé sont en jeu».
«Provocation» pour les uns...
Toujours du côté des opposants, la Confédération paysanne considère cette inauguration, en pleine crise porcine et «alors que des centaines de producteurs sont
soumis à des difficultés financières graves», comme «une véritable provocation». Elle estime que ce modèle industriel «ne peut, en aucun cas, répondre aux enjeux de la région». Et d'affirmer que
«la viabilité économique (d'un tel projet) n'est possible que grâce à des concours financiers extérieurs, à commencer par ceux de l'agroalimentaire comme Sofiprotéol (*)». Selon la «Conf'», ce
type d'établissement financier «tourne résolument le dos à la recherche de valeur ajoutée et de qualité des produits bretons.
Il ne fait qu'accroître les risques environnementaux et les dépenses énergétiques. Au final, il accentue le mouvement de disparition des paysans du secteur en
accaparant des terres d'épandage». Ces arguments, l'UDB les développe également, en se demandant si cette inauguration est celle «d'un temple de la reproduction animale industrielle ou l'acte de
décès de l'agriculture paysanne?». «Il est au contraire urgent, continue le parti, d'aider les agriculteurs à se reconvertir vers d'autres modèles viables économiquement...». Quant à «Sauvegarde
du Trégor», elle considère enfin que «si le mot maternité évoque l'avenir, à Trébrivan, il est du côté des cochons et non des enfants».
... «aux normes» pour les autres
Cible des associations pour sa gestion du dossier, Joël Le Croisier, maire de Trébrivan, se défend en précisant «qu'à partir du moment où la nouvelle installation
faisait l'objet d'un arrêté préfectoral», il lui était «impossible de la refuser». Non sans préciser, par ailleurs, que l'avis positif du conseil municipal «était conditionné à la réalisation
d'une aire de compostage. On n'en a pas tenu compte. Nous ne pouvons que le regretter». Quant à Christian Prigent, l'un des cinq agriculteurs associés dans cette maternité, il se dit «surpris
d'une telle opposition». «Nous avons mis tout en oeuvre pour que cette maternité respecte, non seulement, le bien-être des animaux et des salariés mais aussi la tranquillité de la population, en
mettant en place des dispositifs antibruit, un lavage d'air avant sortie, un plan d'épandage en dessous des normes autorisées et en intégrant au mieux les bâtiments dans le paysage». Tranquillité
qui risque, en tout cas, d'être un peu chahutée, ce matin.
* Établissement financier de la filière des huiles et protéines végétales dont les trois principaux débouchés sont l'alimentation des animaux de l'industrie
agricole hors sol, les agro-carburants et les huiles alimentaires.
13 janvier 2011 -
La moitié environ des cheminots bretons participant à une enquête sur la souffrance au travail se sont plaints d'un «stress» lié à
leur emploi, selon une étude du cabinet Transversales, rendue publique par le comité d'établissement régional des cheminots de Bretagne. Par ailleurs, 41% de ces salariés ont évoqué une «fatigue
anormale en raison du travail» et 37% une «pression hiérarchique», selon les résultats de cette enquête.
La peur de changements de situation
Et 40% des cheminots participant à l'étude «s'attendent à vivre un changement indésirable dans leur situation professionnelle», du fait des changements
organisationnels à la SNCF. Au total, un tiers des 3.940 cheminots bretons ont répondu au questionnaire, distribué à tous. Il ne s'agissait pas d'obtenir un échantillon se voulant représentatif,
mais «avant tout de laisser s'exprimer les agents qui le souhaitaient», selon ColetteFranciosi, du cabinet d'audit Transversales.
Les résultats de l'étude ont été présentés et débattus, lundi à Rennes, en présence notamment de représentants syndicaux, de médecins du travail et de la direction de la SNCF. Pierre Delanoue, de la direction des ressources humaines de la SNCF, a précisé qu'un plan d'action a déjà été mis en place depuis le début de l'année 2010 par la SNCF, qui prévoit, entre autres, une sensibilisation des managers à ce problème. Le même type d'enquête avait été mené dans la région Paca au début de l'année 2010. Les cheminots normands seront les prochains à être interrogés.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/sncf-de-la-souffrance-au-travail-chez-les-cheminots-bretons-13-01-2011-1172856.php link
6 janvier 2011 - Le Télégramme
Relais de griefs du personnel portant sur les salaires, l'emploi, la reconnaissance et les conditions de travail, les syndicats CFDT et CGT de la Mutualité sociale agricole d'Armorique appellent à boycotter la cérémonie des voeux de leur direction prévue cet après-midi, à 16h, sur le site de Landerneau.
Ce même mot d'ordre a déjà trouvé un écho assez favorable sur le site de Saint-Brieuc, mardi. Seulement dix personnes, selon les délégués syndicaux, ou une cinquantaine d'après la direction ont assisté aux voeux. Rappelons que la MSA d'Armorique est née au printemps dernier de la fusion des caisses du Finistère et des Côtes-d'Armor. Première MSA de France, elle emploie 700 personnes et assure près de 278.000 personnes.
6 janvier 2011 - Le Télégramme
L'inquiétude grandit chez les salariés de Sperian Protection à Plaintel (22). Spécialisée dans la fabrication de masques de sécurité, l'entreprise doit faire face à une baisse de 80% de son activité. En cause, l'arrivée à terme du contrat du gouvernement (grippe H1N1) et la défection d'un gros client. Après avoir multiplié les recours au chômage partiel, l'entreprise pourrait annoncer un plan social. Hypothèse non confirmée par le directeur du site, mais évoquée du côté de la préfecture qui s'attend à la signature d'un plan de sauvegarde de l'emploi.
COMMUNIQUE
Le Préfet de Région et le Président du Conseil Régional s’apprêtent à signer le Plan Energie Breton : développement des
énergies renouvelables, en particulier l’éolien en mer ; économies drastiques de consommation électrique en intensifiant l’isolation…
L’objectif est d’atteindre à l’horizon 2020 20% d’autonomie énergétique pour les 4 départements Bretons au lieu de 8% actuellement. On ne peut qu’être d’accord sur
cet objectif.
Mais, le problème crucial étant d’assurer la consommation en heures de pointe aux périodes froides, le plan prévoit une centrale au gaz à Guipavas près de Brest de
200MW en remplacement de celle de Ploufragan rejetée par les associations et les Elus de la région briochine.
De plus, une ligne haute tension souterraine de Lorient à Plaine-Haute sécurisera le tout.
Pas un mot du projet de Guerlédan élaboré par EDF en 1980, justement dans le but d’assurer les heures de pointe pour l’ensemble de la Bretagne : une puissance de
700MW, soit près de 4 fois la puissance de la centrale au gaz prévue à Guipavas (ce projet augmenterait la puissance de l’usine actuelle du fait de la moindre baisse du niveau du barrage en hiver
; cette baisse de niveau est une obligation pour se préserver des crues). De surcroît, Guerlédan est situé en centre Bretagne et précisément sur le trajet de la ligne prévue de Lorient à
Plaine-Haute.
Or, la centrale de Guipavas consommera du gaz importé de Russie ou d’Algérie dont le prix augmentera à coup sûr et dont l’approvisionnement sera à la merci
d’éventuelles crises géopolitiques. Cette centrale participera de l’épuisement des réserves fossiles indispensables pour d’autres usages. Veut-on que les générations à venir en soient totalement
dépourvues ? Enfin, cette centrale contribuera au réchauffement climatique, problème crucial pour la planète. La France s’est engagée à réduire les gaz à effets de serre de 20% à l’horizon
2020.
Alors, pourquoi cet oubli de Guerlédan dans ce Plan Energie Breton alors que ce projet en serait une pièce maîtresse. Est-ce un manque d’information ? Le projet EDF
de 1980 a pourtant été communiqué au Président de la République, à Jean-Louis BORLOO, à Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, au Préfet des Côtes d’Armor, au Conseil Régional. De nombreuses réunions ont eu
lieu sur le sujet avec les responsables d’EDF, une visite de l’usine de Guerlédan et du terrain de 80ha propriété d’EDF sur les hauteurs de Caurel a eu lieu en juillet 2009 sous la conduite des
ingénieurs EDF. Y participaient le Maire de Mur-de-Bretagne, Monsieur BASSET Maire de Trégueux, M. LE BORGNE adjoint à la Mairie de Saint-Julien, Monsieur LE COQ adjoint au Maire de
Mur-de-Bretagne en 1980 et défenseur du projet, ainsi que l’association VivArmor Nature.
Un compte-rendu de cette visite a été envoyé à Madame Chantal JOUANNO, communiqué depuis à Madame Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. Plan Energie Breton – Point de vue
VivArmor Nature – 23/12/2010
Plan Energie Breton – Point de vue VivArmor Nature – 23/12/2010
Les ingénieurs d’EDF, au cours de cette visite, ont confirmé la crédibilité du projet de 1980 minutieusement élaboré. Oui, ce projet résoudrait le problème des
heures de pointe de la Bretagne. Malheureusement, à l’époque, l’opposition de la municipalité de Caurel (La Mairie de Mur-de-Bretagne soutenait le projet) avait contraint EDF à différer son
projet (mais Monsieur GERARD l’ingénieur en charge déclarait : « un jour ou l’autre, ce projet se réalisera ».
Le projet de Guerlédan ne fait qu’étendre à la Bretagne ce qui se fait couramment dans le Massif-Central, les Alpes ou les Pyrénées. Cela consiste à pomper l’eau
des lacs sur les hauteurs avoisinantes. L’eau pompée accumulée ainsi pendant les heures creuses la nuit est relarguée aux heures de pointe. Les turbines actionnées par ce relargage alimentent le
réseau aux moments de forte demande d’électricité. Ce système appelé STEP constitue moyen de stockage de l’électricité. C’est pourquoi il se multiplie.
Le problème de l’alimentation du réseau électrique par les centrales nucléaires, les éoliennes ou le solaire, vient de ce que la production électrique est soit en
continu (cas des centrales nucléaires*) soit par à-coups (éoliennes, solaire). Il n’y a que l’énergie fossile et l’énergie hydraulique qui produisent de l’électricité à la demande. L’énergie
fossile étant limitée et productive de gaz à effet de serre, reste l’énergie hydraulique qu’il est du devoir de la collectivité de tirer le meilleur parti.
Comment comprendre que le potentiel modulable de Guerlédan avec une chute de 180m ne soit pas mis à contribution pour résoudre ce problème difficile des heures de
pointe en Bretagne et ne figure pas en première ligne du Plan Energie Breton.
Choisir la centrale au gaz, c’est choisir une solution coûteuse et à court terme, tournant le dos aux engagements de la France pour la réduction des gaz à effet de
serre, c’est hypothéquer l’avenir et les générations futures. Incompréhensible ! D’autant que la seule objection des ingénieurs d’EDF à la réalisation du projet de Guerlédan consiste en la
nécessité de construire une ligne à haute tension (400.000 volts) pour amener le courant de Guerlédan à Plaine-Haute (30km).
La puissance de 700MW obligeant la construction d’une telle ligne. La ligne aérienne nécessiterait 10 ans d’enquête publique et le souterrain qui n’a pas cet inconvénient coûterait trop cher. Or, dans le Plan Energie il est prévu 100km de ligne souterraine entre Lorient et Plaine-Haute et Guerlédan est situé sur son trajet. L’argument tombe ! Rien, vraiment rien, ne s’oppose au projet de Guerlédan. Il doit figurer en tête du Plan Energie Breton, le Préfet de Région et le Président du Conseil Régional prendraient une lourde responsabilité en l’ignorant. Il se substituera évidemment à la centrale au gaz de Brest qui n’aura plus aucune justification.
Le projet de Guerlédan doit être déclaré d’utilité publique et l’Etat, principal actionnaire d’EDF, doit obliger celle-ci à réaliser sur le site de Guerlédan son
projet STEP de 1980.
André POCHON Albert CORBEL
Vice-Président de VivArmor Nature Ingénieur en retraite du CEA
Membre de VivArmor Nature
VivArmor Nature
> 10 Boulevard Sévigné
> 22000 Saint-Brieuc
> 02 96 33 10 57
> http://pagesperso-orange.fr/
> http://vivarmor.over-blog.com
*C’est ainsi que l’électricité française produite à 75% par les centrales nucléaires est en surproduction pendant les heures creuses, surproduction bradée aux pays
européens cependant que nous importons à prix fort de l’électricité pendant les heures de pointe !
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00