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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 09:41



Au Centre de tri postal de Rennes, 320 personnes travaillent au courrier, de jour comme de nuit, par petites équipes aux horaires différents. Malgré les difficultés à se rencontrer, cela fait plusieurs semaines que le mécontentement s'exprime dans différents services.

Le travail est avant tout physique : on charge et décharge avions et camions, on manipule des caisses et on trie du courrier au rythme des machines. La dégradation imposée par la direction de La Poste se traduit par de nombreux arrêts maladie de longue durée à cause de problèmes de dos ou de tendinites. Beaucoup de travailleurs se retrouvent inaptes à la manutention au bout de quelques années. Les remplacements pour congés maternité ou départs en retraite sont de plus en plus rares et en plus la direction prévoit la suppression de 14 emplois.

Face à cette situation, des assemblées générales improvisées en début de service se sont tenues au milieu du mois de mars en équipe de nuit et au service de relevage de jour. Lors de ces réunions, beaucoup dénonçaient l'absurdité du manque d'effectif alors « qu'il y a des chômeurs dehors qui pourraient être embauchés ! »

Les mêmes problèmes se posant dans tous les horaires, un préavis de grève a été déposé à l'initiative de la CGT, suivie par Sud, FO et la CFDT pour le 7 avril avec appel à un rassemblement de tous les effectifs dans l'après-midi du 8 avril.

Celui-ci a réuni une centaine de grévistes et plusieurs équipes étaient en grève à plus de 80 %. Cette mobilisation tombait juste au moment où la direction venait de rajouter au travail du Centre de tri de Rennes les trafics de Vannes et Saint-Brieuc en prévision de la création d'une plate-forme industrielle du courrier qui doit entraîner la fermeture des Centres de Vannes et Saint-Brieuc, fin 2011. Aucun emploi supplémentaire n'est prévu pour faire face à ce surcroît de travail !

Pour la direction, la productivité et la préservation du chiffre d'affaires de La Poste compte bien plus que nos conditions de travail. Cela explique que face à cette attitude une partie des grévistes aient tenu à continuer la grève au moins jusqu'au week-end. Et lors du rassemblement la majorité décidait de prévoir un nouveau préavis au cours du mois d'avril.

Personne n'a envie d'en rester là et les travailleurs sont de plus en plus nombreux à ne pas vouloir laisser la direction organiser ses mauvais coups sans réagir.

Correspondant LO

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:52

9 avril 2010


Le traitement du courrier était perturbé, hier, en Bretagne, à la suite de préavis de grève déposés par les principaux syndicats, à Rennes. En ligne de mire:la réorganisation en cours du courrier et des problèmes d'effectifs.


Ces divers préavis, concernant les 390 salariés du centre de tri de Rennes Airlande, courent jusqu'à demain soir, à l'appel de la CGT, la CFDT, Sud et FO. Dans le cadre d'un traitement automatisé du courrier, La Poste a décidé de faire désormais traiter à Rennes le courrier des Côtes-d'Armor et du Morbihan.

 

Lancée en 2009, cette mesure a «un coût écologique exorbitant puisque les allers-retours entre Saint-Brieuc-Rennes et Vannes-Rennes représentent plus d'un million de kilomètres annuels en camions sur les routes», souligne Sud-PTT. Vannes et Saint-Brieuc sont, l'une comme l'autre, distantes d'une centaine de kilomètres de Rennes.

 

La Poste fait actuellement construire, à la périphérie de Rennes, une plate-forme industrielle courrier (PIC), assurant un traitement automatique du courrier, dont la mise en route est prévue fin 2011 et qui devrait atteindre son régime de croisière au premier semestre 2012.

 

Cette concentration du courrier sur Rennes va entraîner la fermeture des centres de tri de Saint-Brieuc (200 emplois) et de Vannes (220emplois) tandis que, «sans effectifs supplémentaires», Rennes «croule sous le travail», relève le syndicat Sud.

 

Par ailleurs, le syndicat souligne plusieurs problèmes dans l'emploi et la gestion du personnel, notamment le non-remplacement des postiers absents sur une longue période pour raisons de santé ainsi que la suppression «d'une vingtaine d'emplois en 2010 alors que le travail augmente».

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:29

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:24

8 avril 2010 


En Bretagne, comme partout en France, de nombreuses crèches sont fermées ce jeudi. Les professionnels de la petite enfance ont décidé de manifester à l'appel de leur collectif "Pas de bébés à la consigne!", opposé à un assouplissement des règles d'accueil.

 


Après une grève bien suivie le 11 mars dernier, le collectif "Pas de bébés à la consigne" exige toujours le retrait d'un décret qui permet d'augmenter ponctuellement les capacités d'accueil des crèches et de réduire le nombre de personnels diplômés (auxiliaire de puériculture, éducateur de jeunes enfants...) au profit de personnels moins qualifiés, comme les titulaires de CAP Petite enfance. Ce décret, actuellement au Conseil d'Etat, doit être publié "prochainement" selon le secrétariat d'Etat à la Famille, qui a écrit la semaine dernière à quelque 10.000 établissements pour "expliquer" le texte et "rassurer" les professionnels.


La mobilisation en Bretagne

 
En Bretagne, la mobilisation est importante et de nombreux rassemblements ont lieu depuis ce matin dans les principales villes pour dénoncer ce projet.


A Quimper. 300 à 400 manifestants, représentants une trentaine de structures Petite enfance du Finistère, ont à nouveau défilé, ce matin dans les rues Quimper, pour protester contre un projet qui vise à augmenter la capacité d'accueil des enfants avec un personnel moins qualifié et moins nombreux.


A Saint-Brieuc. Il étaient une bonne centaine de professionnels de la petite enfance, ce matin, à manifester devant la préfecture des Côtes-d'Armor. Ils entendaient ainsi dénoncer "la grande braderie de la qualité d'accueil des jeunes enfants." En ligne de mire, le décret sur l'accueil collectif, porté par Nadine Morano, ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique. N'ayant pas été reçu par le préfet, ils se sont dirigés vers la CAF, via la rue Saint-Guillaume, en chantant : "Ah Morano, ton décret il est pas beau!"


Lorient. Ce matin, près de 120 personnes étaient dans les rues de Lorient pour protester contre un projet de décret sur l'accueil collectif des enfants. Trois multi-accueils, sur les cinq que compte la ville, étaient fermés toute la matinée. Mais le mouvement touchait tout le pays de Lorient puisque les personnels de la petite enfance de Lanester, Quéven, Guidel, Larmor-Plage mais également Ploemeur étaient présents devant les grilles de la sous-préfecture où une délégation a été reçue.


Vannes. En raison d’un mouvement de grève nationale, la crèche de Ménimur est fermée aujourd’hui. Toutes les autres structures fonctionnent normalement .

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 08:44

Petit enfance. Les crèches grincent des dents (Le Télégramme)

8 avril 2010

Ti Poupigou, à Bégard, sera fermé aujourd'hui. Comme nombre de crèches de France. Un projet de décret donne des boutons aux professionnels de la petite enfance.


Plus d'enfants à accueillir avecdu personnel moins qualifié(*)... C'est bien simple: elles n'en veulent pas. Christine, infirmière et coresponsable du multi-accueil (nouvelle appellation des crèches et haltes garderies) de Bégard, Sylvie, éducatrice, et Josette, auxiliaire éducative, seront en grève, toute la journée, comme leurs cinq collègues (deux autres sont en congés).

La fin des activités?


Elles sont d'autant plus remontées que l'association, créée en 1985, venait de bénéficier, il y a deux ans, d'une splendide maison de l'enfance, grâce au Pays de Bégard et à la communauté du Centre Trégor. «C'est rageant. On a un équipement superbe, avec des salles multiples et adaptées aux diverses activités et âges, et on va être obligées de faire de la garderie dans une salle unique. D'un adulte pour huit enfants en moyenne - un pour cinq bébés -, on passerait d'un pour douze. C'en sera fini des activités d'éveil». Fini, disent-elles, le gâteau fait par les enfants, le mercredi matin, pour leurs copains écoliers accueillis l'après-midi, l'activité lecture avec la dame de Livre en bulles, bibliothèque itinérante, le jardinage dans le délicieux petit carré à ciel ouvert, les exercices de motricité, la peinture ou la visite aux anciens au foyer...


Couches «à la va-vite»


«Sans compter qu'on pourra moins s'adapter au rythme de chaque enfant. C'est ridicule. On vient de faire des stages insistant sur l'importance de parler aux enfants quand on les change. Désormais, il faudra changer les couches à la va-vite», souligne Sylvie. «Ce serait d'autant plus dommageable de ne plus avoir de temps d'écoute et d'échange, que l'on touche à une tranche de vie fondamentale pour l'enfant. C'est le démarrage de sa vie», ajoute Christine. Si ce décret est publié, la qualité de l'accueil, à l'ouverture et à la fermeture de Ti Poupigou risque également de se dégrader: «C'est un moment privilégié où l'on discute avec les mamans ou les papas, sur le sommeil, le comportement de leur enfant, sur les selles du bébé... Là encore, l'humain est essentiel. Une maman qui laisse son bébé de quinze semaines, ce n'est pas évident. C'est particulièrement important, à ce moment-là, de nouer une relation de confiance. Mais ce sera impossible s'il n'y a pas de collègue, derrière, pour s'occuper des enfants».


Sensibiliser les parents


Bref, les Bégarroises ont décidé de fermer, exceptionnellement Ti Poupigou: «On s'y est pris il y a quinze jours, pour que les parents aient le temps de se retourner». Elles espèrent, en tout cas, que lesdits parents comprendront les raisons de cette grève et qu'ils se sentiront concernés par la question.


* Actuellement devant le Conseil d'État, ce décret augmente la capacité des multi-accueils de20% et abaisse de 50 à 40% l'obligation d'employer du personnel très qualifié (éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture...) au bénéfice de titulaires du CAP Petite Enfance.

 

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Une nouvelle journée de grève dans les crèches (Ouest France)
jeudi 08 avril 2010

Des enfants plus nombreux, du personnel moins formé, un accueil de moindre qualité ? Les éducateurs le craignent. La secrétaire d'État, Nadine Morano, dément.

Journée portes fermées dans de nombreuses crèches, aujourd'hui. Les professionnels de la petite enfance - éducateurs, puéricultrices, auxiliaires de puériculture - sont en grève. Ils manifestent contre un décret annoncé dans les « meilleurs délais » par Nadine Morano, visant à assouplir les règles d'accueil. Une trentaine de rassemblements sont prévus.

« Une marge de manoeuvre »


La secrétaire d'État à la Famille et le collectif Pas de bébés à la consigne, déjà à l'origine de la bonne mobilisation du 11 mars, s'affrontent sur les conséquences du texte. Pour la trentaine de syndicats et d'association familiales qui composent le collectif, elles sont très claires : il y aura plus d'enfants à accueillir dans les crèches avec du personnel, globalement, moins qualifié. Résultat : la qualité de l'accueil des tout petits va se dégrader.


« Faux, faux et archifaux », martèle Nadine Morano. Qui met en avant la concertation  « un an et demi avec les professionnels et les collectivités » ainsi que la validation du projet, même s'il l'a jugé imparfait, par le conseil d'administration de la Cnaf (allocations familiales).


Sur le fond, la secrétaire d'État maintient que cela « ne modifie en rien le taux d'encadrement » d'un adulte pour cinq bébés et d'un adulte pour huit enfants qui marchent. Elle constate que le taux d'occupation moyen des crèches est de 67 %. Parfois, toutes les places sont occupées, parfois non. D'où « une marge de manoeuvre ».


« Des conditions déjà difficiles »


Nadine Morano propose, dans « ces zones libres », d'accueillir d'autres enfants « de manière temporaire et exceptionnelle pour rendre service aux parents ». Dans le jargon, le « taux d'accueil exceptionnel » serait de 10 % dans les crèches de moins de 20 berceaux, de 15 % de 20 à 40 berceaux et de 20 % au-delà de 40 berceaux. Avec l'objectif, en « optimisant les places existantes », de tendre vers une occupation mensuelle à 100 %. Bref, de rentabiliser au maximum les crèches.


Deuxième point d'achoppement, le niveau de qualification de l'encadrement. L'objectif du gouvernement est de passer le taux de CAP et de BEP de 50 à 60 % dans les grandes structures. Jusqu'à 30 berceaux, rien ne changerait. « Nous avons de grosses difficultés à recruter, cela empêche parfois l'ouverture de crèches », insiste Nadine Morano. L'enjeu ? « Recruter 60 000 personnes dans le secteur de la petite enfance d'ici à la fin du quinquennat pour faire face aux 200 000 offres de garde supplémentaires que nous allons créer. »


Au-delà du décret dont il demande l'abandon, sans trop d'illusions, le collectif Pas de bébés à la consigne souligne que l'accueil des jeunes enfants se fait déjà « dans des conditions très difficiles ». Et réclame « un plan d'urgence petite enfance ».


 

Hervé BABONNEAU.
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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 12:26

 

3 avril 2010


Hier, avaient lieu les négociations entre les organisations syndicales et l'inspecteur d'académie du Morbihan sur son projet de carte scolaire. Il y aura des ajustements. La carte scolaire définitive devrait être connue en milieu de semaine prochaine.


Cela fait déjà quelques semaines que quelques-unes des classes concernées par des fermetures de postes ont commencé à se mobiliser. Après plusieurs rassemblements départementaux en début de semaine et une première phase de négociations avortée jeudi (Le Télégramme d'hier), les négociations ont pu réellement commencer, hier matin à Vannes. Autour de la table, l'inspecteur d'académie et les organisations syndicales. Sur la table, le projet de carte scolaire dessiné (ci-dessous le document de travail) par l'inspecteur qui prévoyait alors 32 suppressions de postes et 15créations.

Des évolutions possibles


«Les négociations se sont déroulées dans un climat correct», expliquent les syndicats à l'issue de ce comité technique paritaire. «Nous avons fait des propositions et l'inspecteur d'académie nous a dit qu'il pourrait y avoir des évolutions, des situations sur lesquelles il pourrait revenir». Parmi ces situations, «celles des deux écoles de Lanester pourraient être réétudiées. À Brec'h, la fermeture d'une classe en monolingue à l'école Pont Douar (ouverture d'une classe en bilingue dans le même temps) pourrait également faire l'objet d'un nouvel examencomme les cas de Concoret et Ménéac que nous avons aussi soulignés», précisent les syndicats.

Conseil départemental mardi

Des organisations syndicales qui ont également demandé à l'inspecteur d'envisager des ouvertures à Saint-Guyomard («nous aurions 53 élèves pour deux classes»), de réétudier le cas de Rieux qui est annoncé avec une ouverture d'un demi-poste actuellement. «Il y a aussi une très forte poussée des effectifs à Noyal-Muzillac, nous aimerions que ce soit pris en compte». Des ajustements sur lesquelles Philippe Couturaud, l'inspecteur d'académie va désormais plancher d'ici mardi. Date à laquelle il recevra, à l'occasion du conseil départemental de l'Éducation nationale (CDEN), les élus, les organisations syndicales et les représentants des parents d'élèves. La carte scolaire définitive devrait être connue en milieu de semaine.

15,5 ouvertures de postes prévues

Dans les classes monolingues.

 
À Plouharnel, à l'école primaire de l'Océan (+0,5); à Lauzach, à l'école primaire La Farandole (+0,5); à l'école primaire de Noyalo (+0,5); à Séné, à l'école maternelle Françoise-Dolto (+1); à Surzur, à l'école primaire Victor-Hugo (+0,5); à Hennebont, à l'école primaire du quartier de Langroix (+0,5); à Lorient, à l'école élémentaire de Kerfichant (+1); à Camors, à l'école primaire Les Lutins (+1); à Plescop, à l'école maternelle Françoise-Dolto (+0,5); à Pluvigner, à l'école primaire Joseph-Rollo (+0,5). À l'école primaire de Locmalo (+0,5) et à l'école primaire de Persquen (+0,5); à l'école maternelle de Larmor-Plage (+0,5); à l'école primaire de Gourhel (+0,5). À Baud, à l'école maternelle du centre (+0,5); à Damgan, à l'école primaire Henri-Matisse (0,5); à Férel, à l'école primaire Le Ruisseau blanc (+0,5); à Rieux, à l'école primaire l'EscargotBleu (+0,5); à Bréhan, à l'école primaire Robin-Foucquet (+0,5); à Vannes, à l'école primaire Beaupré Lalande (+1).

Dans les classes bilingues.

 
À Brec'h, à l'école élémentaire Pont-Douar (+1); à Sarzeau; à l'école maternelle Kerlohe (+0,5) et à l'école élémentaire Marie-Le Franc (+0,5); à Lorient, à l'école maternelle de Nouvelle-Ville (+0,5); à Vannes, à l'école élémentaire de Cliscouët (+0,5) et à Saint-Avé à l'école élémentaire Julie-Daubie (+0,5).

32 fermetures envisagées dans les écoles



Dans les classes monolingues.

 
À Auray, dans les maternelles Éric-Tabarly (-1) et Joseph-Rollo (-1); à Brec'h, en primaire(-1); à Ploemel, en primaire (-1); à Pluneret, en primaire (-1); à Quiberon, à l'école primaire Jules-Ferry (-1). À Arradon, à l'école primaire des Corallines (-1); à Sarzeau, à l'école primaire Marie-Le-Franc(-1,5); à Séné, à l'école primaire Albert-Guyomard (-0,5). À Hennebont, à l'école maternelle Jean-Macé (-1); à Inzinzac-Lochrist, à l'école maternellle Les Lucioles (-0.5); à Plouhinec, à l'école primaire Alecan (-0.5); à Port-Louis, à l'école primaire Kerzo (-0.5) et à Riantec, à l'école maternelle La Petite Mer(-0.5). À Lorient, à la maternelle de Kerentrech (-0.5), à la maternelle de Kéroman (-0.5), à la maternelle de Kersabiec (-0.5) et à la maternelle Pablo-Neruda (-0.5). À Plouray, en primaire (-0.5); à Pont-Scorff à la maternelle Pierre-Thomas (-0.5); à Lanester, à la maternelle Henri-Barbusse(-0.5) et à la maternelle Romain-Rolland (-1); à Ploemeur, à l'école élémentaire Jacques-Prévert(-1). À Concoret, à l'école primaire Le Taureau Bleu (-0.5); à Malestroit, à l'école primaire Paul-Gauguin (-1); à Mauron, à l'école élémentaire Félix-Bellamy(-1); à l'école élémentaire de Ménéac (-1); à Ploërmel, à l'école maternelle Françoise-Dolto(-0.5); au Sourn, à l'école maternelle Joseph-Métayer (-0.5); à Malguénac, à l'école élémentaire Colline aux ajoncs (-1); à Pontivy, à l'école maternelle Général-Quinivet (-0.5); à Ambon, à l'école maternelle L'Avocette (-1); à La Gacilly, à l'école élémentaire Jean-de-la-Fontaine (-1) et à la maternelle également (-0.5). À Saint-Avé, à l'école élémentaire Julie-Daubie (-1); à Vannes, à l'école maternelle Brizeux (-0.5), à l'école maternelle Jacques-Prévert (-0.5), à l'école maternelle Joliot-Curie (-1) et à l'école élémentaire de Cliscouët (-1).

Dans les classes bilingues.
À Gourin, à l'école maternelle Jean-Guéhenno (-0.5), à l'élémentaire Jean-Rostand (-0.5) et à Pontivy, à l'école élémentaire Jules-Ferry (-1).

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 09:56

2 avril 2010 - 


Le Conseil départemental de l'Éducation nationale (CDEN) se tenait, hier, à l'Inspection académique de Vannes.

 

En début de réunion, les syndicats ont indiqué qu'ils souhaitaient que, «dans le respect de l'ordre des choses», les discussions concernant la carte scolaire du premier degré soient reportées après le Comité technique paritaire départemental (CTPD) qui a lieu aujourd'hui. Le préfet, qui présidait la séance, a tenu compte de la remarque et accepté de disjoindre le second et le premier degré. Le CDEN pour le premier degré a été reporté à mardi prochain, 17h.

Collèges, lycées: difficultés dans les Segpa

Les discussions se sont tout de même poursuivies ensuite sur la carte scolaire dans les collèges et lycées du département. «C'est une gestion du pire», explique Claire Herlic, présidente de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques) du Morbihan.

 

«On nous annonce des dotations horaires réduites pour les établissements, ce qui aura, entre autres, pour conséquence, l'impossibilité de dédoubler les groupes. On nous annonce aussi une baisse des dotations pour les Segpa (Section d'enseignement général et professionnel adapté). Une Segpa sera ainsi répartie sur trois établissements du côté d'Hennebont, sans direction. Il n'y a pas de création de poste».

 

Autre point d'achoppement: la réforme des lycées. «Il a été fortement question des professeurs stagiaires qui vont enseigner mais ne seront pas présents à la rentrée car ils seront en formation. C'est tout de même important d'être là dès le premier jour pour bien prendre en main sa classe d'emblée».

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 09:24

1 avril 2010 


 

Non, il ne s'agit pas d'un poisson d'avril. Ce midi, une manifestation symbolique et loufoque était organisée au centre-ville de Saint-Brieuc, par la Compagnie Bococo. Grimés et masqués, Jean Kergrist, André Ollivro et leurs amis ont simulé la vente aux enchères des dossiers d'extension d'élevages porcins et avicoles, "bloqués à la préfecture des Côtes-d'Armoc'h pendant les dernières élections régionales". Des élevages que ces derniers considèrent comme étant la principale cause des problèmes environnementaux que connaît la Bretagne depuis des décennies. Notamment de la prolifération des algues vertes.


Brûlés faute d'acquéreurs

 
Devant une Chantal Jano portant gants de boxe et kimono de karateka (toute ressemblance avec une personne existante, exerçant éventuellement des fonctions au sein du gouvernement Fillon, étant purement fortuite...), les joyeux drilles, mais au discours on ne peut plus sérieux, ont bien tenté de vendre ces quelque 150 dossiers sur la place de la Résistance. En vain. Faute d'acquéreurs, ils ont fini au feu. Un acte symbolique. Et une manière originale d'inciter la préfecture à faire de même...

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 09:00

 

 

2 avril 2010


Après 22 mois de chômage, de combat sur le terrain et de déboires juridiques, les salariés de Dandy Pontivy ont obtenu gain de cause, hier, devant la cour d'appel.


Le 11 mars 2008, les 235 salariés de l'entreprise de découpe de volaille de Pontivy apprenaient que leur usine allait fermer. La «maison-mère» finistérienne, Unicopa, venait d'être rachetée par la coopérative ligérienne Terrena, mais Dandy ne faisait pas partie de la vente et devait disparaître avec le dépôt de bilan du groupe. Trois mois plus tard, à la «petite pause de 10heures», le directeur du site prenait la parole devant les ouvrières pour leur apprendre que c'était fini, et qu'elles pouvaient rentrer chez elles immédiatement.

Sur le terrain et au tribunal


Elles ne sont pas rentrées: pendant huit jours et autant de nuits, elles ont occupé les ateliers où elles avaient, pour la plupart, passé trente ans de leur vie. Dans le même temps, la résistance s'organisait sur le plan juridique, pour tenter de démontrer l'illégalité de la reprise incomplète d'Unicopa par Terrena. Le premier jugement, une ordonnance de référé du tribunal de Lorient, a été favorable aux salariés, représentés par l'Union locale CGT de Pontivy. Mais le jugement au fond, rendu ensuite par le tribunal, n'est pas allé dans le même sens et a conclu à la légalité de la transaction.


«L'apparence d'une société autonome»


C'est ce jugement qui a été annulé, hier, par la chambre prud'homale de la cour d'appel. Elle a considéré que Dandy «n'a que l'apparence juridique d'une société autonome» et n'a donc pas pu faire l'objet d'un traitement à part lors de la vente à Terrena. En conséquence, «la clause excluant (Dandy) de la cession est réputée non écrite», et les licenciements sont annulés: les salariés de Dandy-Unicopa sont devenus de facto salariés de Dandy-Terrena, à compter du jour de la vente, et ils le sont toujours. Mais ils ne pourront pas être réintégrés dans leurs ateliers: ces derniers ont été vendus entre-temps à un couvoir.


Pourvoi de Terrena


La réaction de la direction de la coopérative ligérienne n'a pas tardé : «Bien qu'elle ne contraigne pas Terrena à réintégrer les salariés concernés, cette décision est de nature à fragiliser le travail important réalisé par l'ensemble des équipes depuis deux ans pour pérenniser les 800 emplois repris à Unicopa en juin 2008. C'est pourquoi, Terrena a choisi de contester cette décision et de se pourvoir en cassation». Mais rien d'inquiétant pour MeLarzul, l'avocat des Dandy : «L'arrêt de la cour est extrêmement minutieux dans sa rédaction, très précis et détaillé dans l'énoncé des faits». Bref, il n'y voit aucune faille, aucun risque de revirement en cassation.


Quoi qu'il en soit, Terrena doit envisager l'indemnisation des salariés. La coopérative va également se trouver en situation difficile lors de l'audience du conseil de Prud'hommes de Lorient, qui se penchera, le 24septembre, sur la demande d'indemnités de licenciement formulée par les salariés.

  • Alain Le Bloas

«On a gagné parce qu'on s'est battues»

2 avril 2010


Elles étaient au bord des larmes lorsqu'elles ont entendu la présidente de la chambre prud'homale prononcer les mots qu'elles espéraient tant: Evelyne, Maryvonne, Martine et Marie-Thérèse, les quatre ouvrières-combattantes de Dandy, n'avaient pas osé y croire. Elles y croyaient si peu qu'elles en sont restées muettes de stupeur durant plusieurs minutes avant d'enfin laisser éclater leur joie.

 

Elles vont toucher de l'argent? «C'est logique que chacun récupère ce qui lui est dû», répond Evelyne. «Mais ce n'est pas ça qui compte, on a touché le chômage et nous ne sommes pas dans le besoin. Ce qui est important, c'est la fierté. Quand on nous a annoncé la fermeture immédiate en nous renvoyant chez nous comme des moins que rien, elle en avait pris un coup, la fierté! Après 37 ans dans l'usine, vous pensez quel choc ça a pu être». Hier, l'humeur était à la fête.

 

Alors Martine se laisse aller à une pointe d'humour: «Me voilà à nouveau salariée, c'est bien ma chance de retrouver du travail maintenant alors que je suis à la retraite depuis un mois!» Si elle en rit pour ce qui la concerne, elle apprécie avec plus de gravité la situation de ses amies ouvrières qui n'ont pas encore droit à la retraite.

 

«Sur les 235, presque personne n'a retrouvé du travail», rappelle-t-elle. «Les rares qui en ont trouvé ont dû se contenter de petits boulots précaires, le plus souvent à temps partiel». Maryvonne, de son côté, laisse libre cours à son côté petit soldat. «On a gagné, parce qu'on s'est battues», lance-t-elle. «Ce n'est pas tombé comme ça».

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 09:56


 

 

 

 

 

 

 

 

 



(vidéosurveillance, fichage biométrique, ADN, criminalisation des luttes, Edvige...) -

Samedi 3 Avril 20h30 - Maison des associations.

Organisé par le collectif contre une politique sécuritaire à Pontivy


Contre la logique sécuritaire, soyons rebelles et résistants !


La même équipe municipale qui accueille la Biennale du Livre d’Histoire de Pontivy, dont le thème est cette année « Rebelles et résistants », a voté pour l’installation de caméras de vidéosurveilance dans les rues de la ville. Le Collectif contre une politique sécuritaire à Pontivy s’interroge sur ce paradoxe : saluer la mémoire des personnes réprimées pour leur lutte pour la liberté et parallèlement mener une politique liberticide ; faire partie d’une « gauche » qui se réclame d’une Histoire de conquête des libertés et pratiquer une politique sécuritaire promue par un gouvernement de droite.


Pourquoi nous nous opposons aux caméras :


Surveiller et enregistrer constamment les activités des personnes sur l’espace public est attentatoire aux libertés individuelles :
En cas de retour d’un quelconque totalitarisme, le pouvoir aura à sa disposition des outils de surveillance tels que toute résistance sera très difficile. Qu’en diraient les résistants d’hier ?
Cela va à l’encontre des efforts de responsabilisation individuelle et de solidarité qui permettent de prévenir les actes dérangeants pour la société. C’est se décharger sur un gadget technologique inefficace de notre responsabilité collective. C’est laisser croire qu’on peut donner des réponses purement technologiques à des problèmes sociaux. Cela laisse présager d’une évolution de la société où les personnes sont considérées comme un troupeau humain à gérer plutôt que comme des individus libres.
Cela signifie que nous sommes tous des coupables en puissance, et non plus des présumés innocents jusqu’à preuve du contraire. Cela participe donc d’une évolution inquiétante du droit (inversion de la charge de la preuve).


En plus de toutes ces raisons éthiques de s’opposer aux caméras, il y a des raisons bien plus pragmatiques :


Selon les études scientifiques menées jusqu’à maintenant, les caméras ont pas ou peu d’effet sur la délinquance, en tous cas rien qui pourrait justifier les dépenses engagées.
le coût des caméras est supporté par tous alors qu’elles ne concernent que quelques zones (heureusement !) et que les actes de délinquance pourraient n’être que déplacés.


D’où vient cette mode des caméras soutenue par le gouvernement actuel au travers de subventions ?


D’une dérive politique qui touche quasiment tout le champ politique, qu’on pourrait qualifier de droitisation, voire de « Lepenisation des esprits » ? D’une montée en puissance des intérêts privés dans l’espace public : le marché de la sécurité privée est en pleine expansion ces dernières années. Les lobbies du secteur (conseil, développement et vente de matériel) ont une influence croissante sur les politiques publiques locales et nationales. Ils ont en effet compris que des caméras achetées par une ville, c’est une énorme publicité gratuite pour leur matériel et leurs méthodes : si la municipalité en installe, si le gouvernement en fait la promotion, il est bien plus facile de convaincre les entreprises et les particuliers de s’équiper.


En résumé, une technique de lutte contre la délinquance à l’efficacité très contestée va être mise en place sous l’effet d’une mode sécuritaire impulsée aux plus hauts échelons de l’Etat, et servant également les intérêts de certains lobbies. La vidéosurveillance participe d’une limitation immédiate des libertés individuelles. Elle favorise l’acceptation du contrôle permanent de l’activité des individus ; cette logique va donc à l’encontre de la responsabilisation de chacun et des actions de prévention et d’éducation, méthodes certes moins spectaculaires, mais ayant aussi moins d’ « effets collatéraux » destructeurs du lien social et des libertés.


Collectif contre une politique sécuritaire à Pontivy


Venez vous informer et débattre à la projection-débat organisée ce samedi 3 avril à 20h30.

Projection de courts-métrages : « Les Écrans sécuritaires »


http://anars56.over-blog.org/articl...

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