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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 09:46

   mardi 30 mars 2010  
Le site de Thomson Grass Valley dans la zone de Rennes Atalante Beaulieu est voisin d’un autre site du groupe, celui de Thomson R & D qui emploie environ 500 salariés.

La direction de Grass Valley, filiale du groupe Thomson, vient d’annoncer un vaste plan social lors d’un comité central d’entreprise. A Rennes, où cette société, spécialisée dans les technologies de la diffusion pour télévisions et studios de cinéma, emploie 400 personnes, ce sont 182 postes qui vont être supprimés. A Brest où 75 personnes travaillent, 26 postes vont être supprimés. Au total, Grass Valley va réduire ses effectifs de 327 postes en France et de 625 à travers le monde.


A Rennes, l’intersyndicale appelle les salariés à débrayer, mercredi, à 11 h.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 09:43

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Mobilisation des parents

Éducation mardi 30 mars 2010

La possible fermeture d'une classe à l'école maternelle Jean-Macé d'Hennebont mobilise les parents d'élèves, qui ont manifesté cet après-midi, à la sortie de l'école.

 

« A la rentrée prochaine, il est projeté qu’une des quatre classes soit fermée, redoute une maman. Nous avons un effectif de 101 élèves et, pour la rentrée prochaine, nous annoncions 93. Or, les autorités académiques ont retenu le chiffre de 84 élèves. »


Présent aux côtés des familles, Loïc Fouillen, adjoint aux affaires scolaires, explique que «La maternelle Jean-Macé est la seule école publique sur la rive droite. Elle rayonne sur le tiers de la commune et est en développement avec la création de nouveaux lotissements. » Ce mercredi, à 17 h, les parents iront à l’Inspection de circonscription remettre la pétition qu'ils viennent de lancer.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 09:39
mercredi 31 mars 2010  
La Cour d'appel de Paris a maintenu, hier, la notion de préjudice écologique après le naufrage de l'Erika, pétrolier affrété par Total, en décembre 1999, et la marée noire qui en a résulté (ici, au Croisic, en Loire-Atlantique). Les parties civiles - dont l'État - se partageront 200 millions d'euros de dommages et intérêts.

+ DOSSIER SPECIAL. Erika : du naufrage au procès

La Cour d'appel reconnaît le préjudice écologique, mais exonère le groupe pétrolier des indemnités.

Comme en première instance, les prévenus ont été reconnus coupables et condamnés aux mêmes peines : l'armateur Giuseppe Savarese et le gestionnaire Antonio Pollara à 75 000 € d'amende. La société de classification italienne Rina et Total à 375 000 €. Le groupe pétrolier n'était pourtant que l'affréteur du navire qui a fait naufrage en décembre 1999, au large des côtes bretonnes. En le sanctionnant, la Cour d'appel de Paris confirme une jurisprudence qui fera date.

Les magistrats constatent que le naufrage a pour origine une corrosion avancée de la coque, elle-même « directement en relation avec l'entretien du navire ». À Pollara, il est reproché d'avoir fait réaliser sur l'Erika des travaux « minimisés à l'extrême ». Pour la Cour, il est « directement responsable du naufrage ». Coupable, aussi, Savarese d'avoir fait naviguer un navire poubelle en toute connaissance de cause. La Rina, d'avoir prorogé le certificat de classe. Et, enfin, Total d'avoir violé ses propres règles de contrôle en passant par pertes et profits une inspection qui aurait conduit « nécessairement » au refus du navire.


200 millions d'indemnités


La Cour a écarté quelques-unes des demandes des parties civiles et un peu corsé l'addition pour d'autres. Surtout, elle a maintenu la notion de préjudice écologique. Le pollueur paie pour les dégâts matériels, pour l'image de marque qu'il abîme. Il est aussi redevable de l'atteinte à la biodiversité, à l'environnement considéré comme un « élément essentiel du bien-être ». Trois millions d'euros en plus pour la Bretagne, trois pour les Pays de la Loire, un pour Poitou-Charentes, un pour le Finistère, 500 000 € pour la communauté d'agglomération de Lorient, etc. Au total, plus de 11 millions supplémentaires, portant le total des indemnités au-delà de 200 millions d'euros.


Qui paiera ? En première instance, c'était les quatre condamnés, de façon solidaire, Total étant le plus riche. Cette fois, le président Valantin a surpris son monde. Seuls Savarese, Pollara et la Rina seront poursuivis sur leurs deniers. Pas Total, pourtant reconnu coupable au même titre que les autres. Explication : un télescopage entre la loi française et une convention internationale, connue sous le nom CLC, « sur la responsabilité civile pour les dommages liés à la pollution par les hydrocarbures ».


Rina ira en Cassation


Élaborée en 1969 après le naufrage du Torrey Canyon, elle avait pour but de faire payer les pollueurs ! Modifiée en 1992, elle désigne comme responsable d'une pollution par hydrocarbures « le propriétaire du navire d'où ils se sont échappés ». Pas l'affréteur, en l'occurrence Total. Il aurait fallu qu'il commette une « faute téméraire », en ayant conscience du risque encouru. Or, a tranché la Cour, ce n'était pas le cas quand il a négligé le contrôle du navire.


Reste maintenant à attendre ce que dira la Cour de cassation, car la Rina a déjà annoncé sa décision de se pourvoir. Les autres parties vont lui emboîter le pas. Réponse dans quatre ans, cinq peut-être... Le feuilleton Erika n'est pas terminé.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 09:20

Langueux (22).

31 mars 2010


Voilà un jugement qui risque de faire du bruit au sein de l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa). La cour d'appel de Rennes vient de condamner l'association pour avoir employé un salarié du centre de Langueux pendant huit ans en contrats à durée déterminée (CDD).

Quinze CDD en huit ans


Jean-Claude Diridoulou, formateur pour les métiers du bâtiment notamment auprès des détenus de la maison d'arrêt de Saint-Brieuc, a signé quinze CDD en huit ans.

 

Il a décidé d'attaquer son employeur devant le tribunal des prud'hommes de Saint-Brieuc et obtenu gain de cause. L'Afpa a été contrainte de requalifier son contrat en CDI et de le réintégrer au sein de l'association. Le salarié a également obtenu des rappels de salaire et des primes équivalents à huit ans de travail pour un montant supérieur à 10.000 €.

 

L'Afpa a fait appel de ce jugement mais la cour d'appel de Rennes l'a confirmé. «C'est une décision très importante qui pourrait faire jurisprudence et avoir des conséquences nationales. Plusieurs centaines de salariés de l'Afpa, actuellement en situation précaire, pourraient obtenir la même chose», avance Jean-Louis Rotter, du syndicat Sud. Jointe hier, l'Afpa n'a pas indiqué si elle avait l'intention de se pourvoir en cassation.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 09:18

 

31 mars 2010


Hier après-midi, les facteurs de Dinan ont manifesté devant la préfecture de Saint-Brieuc.

 

À défaut d'être reçus par le préfet, ils ont à nouveau protesté contre la réorganisation de leur centre de distribution. En grève depuis une semaine, ils dénoncent la suppression de trois tournées et de 3,3 postes de travail qui sera effective le 13 avril.

 

«La Poste anticipe une éventuelle baisse de trafic. Cela fait partie du plan qui prévoit la suppression de 213 postes entre les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine en 2010», affirment les facteurs. Les négociations avec la direction de La Poste ont repris hier à 17h30.

 

La poursuite de la grève sera décidée ce matin. Les syndicats ont fait constater par l'Inspection du travail que La Poste faisait appel à des intérimaires pour remplacer les grévistes et ont déposé plainte.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 09:10

31 mars 2010 -


La cour d'appel de Paris a confirmé, hier, la responsabilité pénale de Total dans le naufrage de l'Erika, ainsi que la notion de «préjudice écologique», à la grande satisfaction des parties civiles, mais a créé la surprise en exonérant le groupe pétrolier du paiement des nouvelles indemnités.


En confirmant la notion de préjudice écologique dans l'affaire de la marée noire de l'Erika, la cour d'appel de Paris a considéré que la nature a un prix et que les atteintes à l'environnement constituent «une agression pour la collectivité des hommes». En janvier2008, en première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait accordé, pour la première fois, un prix au vivant, reconnaissant un préjudice écologique au même titre que le préjudice moral ou matériel.

 

La cour d'appel a repris cette position et reconnu que les collectivités territoriales et certaines associations avaient subi un préjudice «résultant de l'atteinte portée à l'environnement». «Ce préjudice objectif, autonome, s'entend de toute atteinte non négligeable à l'environnement naturel, notamment à l'air, l'atmosphère, l'eau, les sols, les terres, les paysages, les sites naturels, la biodiversité et l'interaction entre ces éléments, qui est sans répercussions sur un intérêt humain particulier mais affecte un intérêt collectif légitime», définit-elle dans son arrêt.

 

En polluant 400km de côtes, le pétrole déversé par l'Erika a «causé une catastrophe écologique comme la France n'en avait jamais connue», estime la cour. «L'homme et son milieu naturel sont interdépendants, rappelle-t-elle. Il découle de cette interdépendance que tout atteinte au milieu naturel constitue une agression pour la communauté des hommes (...) et que cette agression doit trouver réparation».

Dommage écologique

Toute collectivité territoriale a pour mission d'améliorer le bien-être de la population. En voyant leurs côtes souillées, elles subissent un préjudice écologique «personnel» et sont en droit de réclamer réparation. Tout comme les associations de protection de l'environnement, comme la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui voient reconnaître le dommage écologique comme une attaque à leur raison d'être. Sur les 200 M€ d'indemnisations accordés par la cour, environ 13 millions le sont au titre du préjudice écologique. Cette décision ouvre la possibilité aux collectivités et associations de se constituer parties civiles lorsqu'elles estimeront qu'une atteinte à l'environnement a été commise, même si aucun intérêt économique n'a été lésé.

Total responsable au pénal, pas au civil

Comme en première instance, Total, la société de classification Rina, l'armateur Giuseppe Savarese et le gestionnaire Antonio Pollara ont été condamnés aux amendes maximales pour pollution: 375.000 € pour les deux premiers, personnes morales, et 75.000 € pour les derniers. La cour a légèrement augmenté les indemnisations accordées aux parties civiles, les portant de 192,5 M€ à 200,6 M€.

 

Mais, coup de théâtre, elle a considéré que Total, en tant qu'«affréteur véritable» de l'Erika, était exonéré du versement de ces dommages et intérêts, du fait d'une convention internationale.

Celle-ci, baptisée «CLC», concentre la responsabilité d'une pollution par hydrocarbures sur le propriétaire du navire. La décision a provoqué l'indignation de plusieurs parties civiles. «La cour dit que Total a été imprudent mais pas téméraire, c'est une bataille de mots», a estimé Me Jean-Pierre Mignard, qui conseille huit collectivités, dont les régions Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Pour lui, l'affaire risque fort de se régler devant la Cour de cassation.

Rina et Savarese se pourvoient en cassation


Total a rappelé en fin de journée avoir versé «définitivement» aux parties civiles qui avaient accepté la transaction, après le premier jugement, 171,5M€ d'indemnités.
En y ajoutant les sommes dépensées pour le nettoyage des côtes, le pompage de la cargaison et le traitement des déchets, «plus de 370millions ont été consacrés par Total» à la réparation des dommages. Les indemnisations restantes, près de 30M€, seront à la charge de Rina, Savarese et Pollara. Les deux premiers ont déjà annoncé leur intention de se pourvoir en cassation. Total a cinq jours pour se décider.


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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 11:24
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  La faute de Total confirmée en appel

La société de classification du pétrolier, son armateur et le gestionnaire du bateau naufragé se sont également vu infliger des amendes.


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La cour d'appel de Paris a confirmé ce mardi les peines d'amende prononcées en première instance au procès du naufrage de l'Erika à l'encontre du groupe pétrolier Total, de la société de classification Rina, de l'armateur Giuseppe Savarese et du gestionnaire Antonio Pollara.

La marée noire provoquée par le naufrage du pétrolier, le 12 décembre 1999 au large du Finistère, avait souillé 400 km de côtes et mazouté quelque 150.000 oiseaux.


En première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné Total et Rina aux peines d'amende maximales pour «pollution» de 375.000 euros. Les personnes physiques (Savarese et Pollara) s'étaient également vu infliger la sanction maximale: une amende de 75.000 euros chacun.

Lors du procès en appel, à l'automne, le parquet général avait requis la confirmation de ces peines.


Mardi, la cour d'appel a estimé que ces sanctions étaient justifiées «compte-tenu de l'ampleur de la pollution, de la gravité des fautes commises, des ressources et des charges des condamnés».

Dans ses attendus, la cour a estimé que le groupe Total, affrêteur de l'Erika, avait bien «commis une faute d'imprudence en relation de causalité avec le naufrage» de l'Erika, en décembre 1999, au large du Finistère.

Aux yeux du président de la cour d'appel, le naufrage de l'Erika est «la conséquence directe d’une grave corrosion au niveau où l’Erika s’est plié». Or, pour la cour, «cette corrosion est directement en relation avec l’insuffisance d’entretien de ce navire».


Durant les sept semaines du procès en appel, qui s'est achevé le 18 novembre, le groupe pétrolier Total et ses co-prévenus avaient tous clamé leur innocence dans cette catastrophe écologique.


 

(Source AFP)

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 09:33

30 mars 2010


Les infirmiers anesthésistes du Centre hospitalier Bretagne atlantique (CHBA), à Vannes, sont en grève aujourd'hui.


«Nous refusons de passer en catégorie sédentaire alors que rien n'a changé dans notre mode de travail; nous avons toujours les mêmes conditions de travail pénibles physiquement et psychologiquement. Nous sommes actuellement en catégorie active, cela nous permet de partir à la retraite à 55ans. Nous entendons bien y rester», explique une représentante du Syndicat des infirmières anesthésistes. Des infirmiers en grève seront assignés pour la continuité de l'activité du service.

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 09:30

30 mars 2010 


Le conflit à La Poste de Dinan se poursuit. En grève depuis le 22 mars en raison du projet de réorganisation de leur centre de distribution, les facteurs seront reçus à la préfecture aujourd'hui, à 15h. À cette occasion, les syndicats FO, CGT et Sud appellent l'ensemble du personnel de distribution du département à un rassemblement devant la préfecture.

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 09:18

30 mars 2010


La cour d'appel de Paris rend aujourd'hui sa décision dans le procès du naufrage de l'Erika. Un arrêt très attendu quant à la responsabilité pénale de l'affréteur Total et la reconnaissance d'un préjudice écologique.


Durant les sept semaines du procès en appel, qui s'est achevé le 18 novembre 2009, le groupe pétrolier et ses co-prévenus ont tous clamé leur innocence dans cette catastrophe écologique. Total, la société de classification Rina, l'armateur du navire, Giuseppe Savarese, et son gestionnaire, Antonio Pollara, avaient été reconnus coupables du délit de pollution en première instance. Ils avaient écopé de l'amende maximale:375.000€ pour les personnes morales, 75.000€ pour les personnes physiques.

Un jugement novateur


Le jugement du 16janvier 2008 avait innové en reconnaissant la responsabilité pénale de Total, alors que le droit maritime vise plutôt le capitaine - relaxé - ou l'armateur. Le parquet général a requis la confirmation de ces peines et a également demandé l'amende maximale pour une filiale de Total relaxée en première instance, Total Petroleum Services (TPS).


L'avocat de Total, MeDanielSoulez-Larivière, avait exhorté la cour d'appel à infirmer un jugement qui constitue «une véritable révolution». Il avait plaidé la relaxe du groupe, victime selon lui d'un «travail de diabolisation» et de la recherche d'un «coupable idéal». Les conseils des trois autres principaux prévenus avaient également invoqué une incompatibilité de la loi française avec la convention internationale sur la pollution maritime Marpol.


La décision du président JosephValantin concernant le volet civil du procès sera également lourde de conséquences. Le jugement de première instance avait reconnu un préjudice écologique pour le Morbihan et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), donnant pour la première fois un prix à la nature et ouvrant une perspective novatrice en droit de l'environnement. D'autres collectivités prétendent à une indemnisation à ce titre, comme les régions Bretagne, Poitou-Charentes et Pays-de-la-Loire, et les départements du Finistère et de la Vendée.

192 M€ d'indemnités en première instance


Au total, le jugement de première instance avait condamné Total, Rina, MM.Savarese et Pollara à verser solidairement 192 M€ d'indemnités à une centaine de parties civiles. L'État s'était taillé la part du lion avec 154 M€, ce qui explique que plusieurs dizaines d'associations et collectivités s'estimant victimes de la marée noire se soient à nouveau portées parties civiles.

 

Erika : la cour d'appel se prononce aujourd'hui (OF)
  mardi 30 mars 2010

+ Notre dossier spécial

C'est ce matin que la Cour d'appel de Paris doit rendre son arrêt sur le naufrage de l'Erika. Plus de dix ans après les faits, une étape judiciaire déterminante va être franchie. Mais sans doute pas la dernière, car il ne fait guère de doute qu'en cas de nouvelle condamnation, le groupe Total voudra se pourvoir en cassation. Que va décider la juridiction ? Comment justifiera-t-elle ses choix ? Plusieurs scénarios sont envisageables.


Total est relaxé, ainsi que les autres prévenus (la société de classification Rina, l'armateur Giuseppe Savarese, le gestionnaire Antonio Pollara). Dans ce cas, la cour infirme le jugement de première instance, rendu en janvier 2008, qui avait condamné le groupe pétrolier à 375 000 € d'amende et 192 millions d'euros de dommages et intérêts. Elle prend en compte les arguments de la défense, faisant valoir que Total n'était que l'affréteur, propriétaire de la cargaison de fioul.


Et qu'il n'avait pas son mot à dire concernant l'entretien et la conduite du vieux navire. Une telle décision ferait l'effet d'une bombe, tant le jugement en première instance a paru, pour beaucoup, une évolution sans retour dans l'application du droit.


Une variante, peu plausible : la relaxe, pour les motifs de procédure évoqués pendant le procès en appel, en novembre et décembre derniers. Le groupe pétrolier a plaidé que la France ne peut pas se montrer plus sévère que le prévoient les conventions internationales signées par elle. Et qu'il ne peut pas être poursuivi en tant qu'affréteur.


Total est condamné, avec des pénalités à peu près équivalentes. La Cour retient à nouveau le principe de l'indemnisation du préjudice écologique. Elle l'étend à toutes les collectivités (communes, Régions,...) qui en ont fait la demande. Là aussi, l'arrêt ferait date, en France mais également dans les pays étrangers car le shipping est, par nature, une activité internationale. Beaucoup d'armateurs suivent avec attention l'issue du procès.


Ce serait la confirmation que les compagnies pétrolières ne peuvent plus s'abriter derrière des montages pour s'exonérer de leurs responsabilités en cas de naufrage. Qu'importe qu'elles soient ou non propriétaires ou gestionnaires du bateau qui transporte leur pétrole. Le fait de tirer profit de l'activité vaut présomption de responsabilité.


À l'avenir, gare aux pollutions maritimes ! Elles coûteront d'autant plus cher que la prise en compte du préjudice écologique peut aboutir à des dédommagements colossaux. Aux États-Unis, après la catastrophe de l'Exxon-Valdès, quand, pour la première fois, un juge l'avait retenu, il avait alloué 2,5 milliards de dollars de réparations.


La Cour frappe plus fort. Elle confirme le jugement de première instance, mais corse considérablement l'addition, prenant en compte le souci grandissant des Français pour l'environnement. Ce serait une forme de baroud d'honneur pour le président Valantin, qui part en retraite. Pour mémoire, les parties civiles réclament un milliard d'euros.


Marc MAHUZIER

 

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