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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 07:35

21 octobre 2010 -Le Télégramme

La direction du travail n'a pas encore décidé de la validation ou pas de la première réunion du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui touche la fédération ADMR 29.

 

La deuxième étape s'est malgré tout tenue, en CE extraordinaire, mardi à Saint-Ségal et s'est achevée à... 3h du matin. «C'est encore très vague, il y a beaucoup de corrections de fond à apporter. C'est alarmant», ont résumé les élus du personnel.

 

La troisième réunion du PSE se tiendra dans quinze jours. Après un travail de reclassement de certains personnels (29), les lettres de licenciement (84) pourraient partir. Aujourd'hui, à 13h30, au Centre des arts et congrès de Fouesnant, la fédération ADMR tiendra son assemblée générale. Présentera-t-elle des comptes ad hoc? On peut en douter: le commissaire aux comptes n'aurait pas certifié le bilan 2009. La situation des Groupements d'associations locales du Nord et du Sud-Finistère poserait problème, entre autres.

 

«Chaque année, pour la partie aide aux familles, nous allouons à l'ADMR une subvention de 300.000 à 400.000€», informe Marie-Édith Jeannerot, directrice de la Caisse d'allocations familiales du Finistère. «En 2009, nous n'avons pas pu verser la totalité de cette somme car nous n'avons pas reçu les pièces justificatives.

 

Pour le même motif, nous n'avons rien versé en 2010. Nous venons de recevoir une partie du dossier, que nous étudions. La somme que l'on doit est provisionnée mais, aujourd'hui, il n'est pas question de payer sans les documents justificatifs de l'activité». La CFDT Santé Sociaux du Finistère a déposé un préavis de grève et appelle les salariés du réseau à venir manifester à partir de 12h30, à Fouesnant.

  • Karine Joncqueur
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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 08:13
vendredi 15 octobre 2010 Ouest France

Les élèves des lycées publics ont manifesté dans le calme. Malgré tout, quelques débordements vite maîtrisés sont à signaler.

Brest : 3 500 et un service d'ordre

« On sait qu'il y a des jeunes venus pour casser ou chercher l'affrontement. On va tout faire pour les contenir. » Hier matin, à Brest, 3 500 jeunes ont défilé tranquillement contre la réforme des retraites à l'appel notamment de l'Union nationale lycéenne (UNL). Pour éviter que la manifestation dégénère, comme mercredi, Les lycéens ont constitué un efficace service d'ordre. Pourtant des dégradations ont été commises en marge. Un lycéen de 18 ans a été interpellé pour avoir cassé une aubette avec un marteau. Il sera jugé en comparution immédiate ce matin.


Quimper : blocus et sit-in


Les lycéens ont organisé des blocus totaux ou partiels dans plusieurs établissements comme à Thépot, à Chaptal et à Cornouaille. Au Likès, lycée privé, les manifestants ont participé à un sit-in sur la chaussée. Plus tard, un feu de poubelles, allumé par des bandes extérieures à l'établissement, a nécessité l'intervention des pompiers accueillis par des jets d'oeufs et de canettes. Une bagarre a ensuite éclaté entre les lycéens et ces jeunes. La police s'est donc rendue sur place.


Autre incident : à 8 h, une jeune lycéenne de 17 ans a été renversée par un automobiliste devant le lycée Chaptal. Elle a été transportée par les pompiers au centre hospitalier pour examens.


500 lycéens à Morlaix


Le mouvement est parti de Tristan-Corbière. Après le blocus du lycée avant 8 h, les jeunes ont tenté de rallier les élèves de Notre-Dame-du-Mur et du Porsmeur à la cause. Sans succès, du fait des consignes restrictives de la direction des établissements privés. En revanche lors du défilé de l'après-midi, ils ont été rejoints par les lycéens de Suscinio qui ont parcouru 4 km à pied pour aller dire « non » à la réforme des retraites. Si l'on a pu regretter, du fait de l'intrusion, quelques dégradations au lycée du Mur le matin, le reste s'est passé dans un très bon esprit.


A Landerneau, 500 à 600


Tout serait parti d'un SMS (texto envoyé de téléphone portable en téléphone portable)... Jeudi matin, entre 500 et 600 lycéens ont bloqué les ronds-points d'accès au centre-ville de Landerneau. Les élèves du lycée de l'Élorn, majoritaires, ont été rejoints par des élèves de Saint-Sébastien et de Saint-Joseph. Le cortège s'est disloqué peu avant midi dans le calme. Les trois établissements de la ville étaient accessibles et les cours ont été assurés. Les jeunes manifestants landernéens comptent redescendre dans la rue ce vendredi et mardi.


A Châteaulin, les lycées professionnels aussi


350 lycéens ont bloqué la rue Amiral-Bauguen, face à la sous-préfecture, en début d'après-midi. Le matin, le mouvement parti le matin du lycée horticole de l'Aulne, a été rejoint par le lycée public Jean-Moulin. Les lycéens des établissements professionnels publics de Pont-de-Buis et Pleyben les ont ralliés à pied, puis les manifestants ont bloqué le pont central vers 11 h 15. En ce jour de marché, avec le pont de Térénez fermé, il ne faisait pas bon être un automobiliste piégé dans Châteaulin ! Sur les coups de midi, trois conteneurs à poubelle ont été enflammés, face à la caserne des pompiers et à Jean-Moulin. Les lycéens ont tenté d'entraîner les élèves du groupe privé Saint-Louis, sans succès. La manifestation s'est disloquée vers 16 h.


Carhaix : 200 bloqueurs et 500 marcheurs


Environ 200 élèves du lycée Paul-Sérusier ont tenu, hier, le piquet de grève devant les grilles de l'établissement, avant de descendre manifester dans les rues contre la réforme des retraites, à 500 au plus fort du parcours. Face au blocus de l'établissement, seuls quelques cours à deux ou trois lycéens ont été maintenus. Vigilante quant à la sécurité de l'établissement, la direction a « fait lever le blocus pour permettre aux élèves qui le souhaitaient de rentrer » et rouvrir deux accès au lycée dans la matinée. Une nouvelle journée de blocage est prévue aujourd'hui au lycée Paul-Sérusier. Au cours de leur assemblée générale, les lycéens ont par ailleurs appelé les jeunes à participer samedi à la journée de mobilisation pour la retraite à 60 ans.


300 à Concarneau


Près de 300 lycéens ont quitté le lycée Pierre-Guéguin en milieu de matinée jeudi pour descendre en ville au pas de charge. Selon le rituel, ils sont allés chercher leurs camarades du lycée privé Saint-Joseph. Mais les grilles sont restées closes, et seuls quelques élèves du privé ont rejoint le cortège. Après un bref sit-in devant la Ville-Close, les élèves sont partis devant la mairie avant de se disperser. Un nouveau mouvement est annoncé ce vendredi matin, jour de marché.


Quimperlé : sans le privé


Près de 500 élèves des lycées publics Roz-Glas et Kerneuzec ont manifesté hier matin, à Quimperlé (Finistère). Partis du lycée de Kerneuzec, à 10 h, ils ont défilé jusqu'au rond-point du Leclerc avant de redescendre, à marche forcée, jusqu'en basse ville. Les manifestants ont tenté de rallier les élèves de Notre-Dame de Kerbertrand, en vain. Le matin, avant le départ de la manifestation quelques jeunes de Roz-Glas ont dégradé un grillage du lycée de Kerneuzec en cherchant à pénétrer dans le lycée. Le proviseur a annoncé qu'il porterait plainte.


Des tambours à Douarnenez


Près de 150 élèves du lycée Jean-Marie-Le Bris ont manifesté toute la journée à Douarnenez au son des tambours. Profitant de l'inauguration du Centre de rééducation fonctionnelle par le président du Sénat Gérard Larcher, ils sont allés se faire entendre du côté de Tréboul, puis ont organisé un défilé et des sit-in en ville.


Plouhinec : une trentaine


Une trentaine d'élèves du lycée professionnel Jean-Moulin a défilé en ville. Certains lycéens ont essayé d'enflammer des palettes que les pompiers ont rapidement éteintes.

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 12:12
mardi 12 octobre 2010  

Le président de la fédération ADMR du Finistère était hier à l'audience du tribunal de grande instance qui examinait la situation de la fédération touchée depuis décembre 2009 par une procédure de sauvegarde. 

Un point d'étape de la période d'observation a été fait hier dans le cadre de la procédure de sauvegarde. Nouvelle audience le 8 novembre. Ambiance tendue, hier, au tribunal de grande instance de Brest. D'un côté, les élus du comité d'entreprise de la fédération d'Aide à domicile en milieu rural (ADMR 29) avec leur conseil. De l'autre, le président de l'association finistérienne, Yves Derrien, et la vice-présidente, Blandine Polard.
Entre les deux, Me Robert, l'administrateur judiciaire... Un point d'étape sur la situation de la fédération ADMR a été fait ce lundi au tribunal. Une fédération sous le coup d'une procédure de sauvegarde depuis le 7 décembre 2009.

« Aujourd'hui, à l'audience, la question est : la fédération est-elle en cessation de paiements ? La réponse est non ! répondait Yves Derrien en sortant du tribunal. Il n'y a donc pas lieu d'un redressement judiciaire. » La prochaine audience est fixée au 8 novembre. « D'ici là, nous poursuivons le plan de réorganisation et d'adaptation des effectifs. Nous espérons le faire aboutir à la mi-novembre. » Pour le président fédéral, « cette réorganisation est indispensable pour retrouver l'équilibre financier ».


« Loin d'aboutir »


Les élus du comité d'entreprise sont moins optimistes. « Nous avons été surpris. Le conseil de la fédération a envoyé des conclusions vendredi, explique l'un d'eux. Nous n'avons pas pu les lire. » D'après les dires, la fédération voudrait aller « vers une prorogation de la sauvegarde ». Les élus du CE regrettent « que les choses soient loin d'aboutir. La fédération ne propose rien. On a un problème en terme de gouvernance ».


Ils rappellent que « la fédération fait des avances de trésorerie aux associations. Demain ? » Pour eux, « il faut être pragmatique, que la solution trouvée fasse qu'il y ait une continuité de service. »

La procédure concernant la fédération se termine le 7 décembre. L'audience d'hier devait démontrer que les conditions étaient réunies pour présenter un plan de sauvegarde le 8 novembre, audience finale, avant que le tribunal ne se prononce.


Difficile, d'évidence, de tenir le calendrier ! Il faudra de bons éléments, promis au tribunal, pour que la fédération puisse demander une reconduction de la sauvegarde. Celle-ci ne peut se faire qu'à la demande du ministère public.


Un comité d'entreprise est fixé au 15 octobre. La deuxième réunion concernant le plan de réorganisation et adaptation des effectifs est arrêtée au 19 octobre. Et ce, même si « la première réunion n'est pas encore arrivée à son terme », estime un élu du CE. Il faut ensuite 15 jours avant que ne se tienne la troisième et dernière réunion qui devrait conduire à début novembre. Enfin, l'assemblée générale de l'ADMR 29 se tiendra le jeudi 21 octobre à Fouesnant.


 

Sophie MARÉCHAL

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 10:55

11 octobre 2010 Le Télégramme


Depuis le 7 décembre 2009, date du placement sous procédure de sauvegarde de la fédération ADMR29, la pagaille règne sur ce dossier opaque. Cet après-midi, le point d'étape qui sera fait au tribunal de grande instance de Brest conditionnera la suite du scénario.


Le délibéré du tribunal de grande instance de Brest sera rendu en novembre. Deux choix s'offrent à lui. Il peut reconduire le placement sous procédure de sauvegarde de la fédération ADMR 29 pour six mois. La présidence du conseil d'administration fédéral tenterait alors d'appliquer son projet de réorganisation et d'adaptation des effectifs de la Fédération (84 suppressions d'emplois et 33 créations de postes) qui patine depuis le 15 juin. Avec quelles conséquences pour les associations locales s'il aboutit?

 

Le plan social d'établissement (PSE) prévoit le licenciement des encadrants de proximité qui les accompagnent au quotidien, des conseillers techniques, celui de secrétariats décentralisés, etc. «En déshabillant la fédération, les bénévoles vont devoir pointer les chèques des personnes aidées, vérifier les paiements, relancer les personnes qui ne paient pas, établir les plannings etc. On rêve! L'ADMR n'est pas un patronage. C'est une entreprise. Il faut qu'une réflexion globale soit menée sur l'ensemble du réseaumais j'ai peur qu'il ne soit déjà trop tard: il continue à perdre de l'argent», se fâchent des responsables d'associations.

«Redressement judiciaire inéluctable»

Autre scénario: le tribunal décide le placement de la fédération en redressement judiciaire. Annoncé comme inéluctable avant la fin de l'été 2010 sans plan de restructuration, selon le conseil d'administration fédéral. Maître Robert, administrateur judiciaire, est alors seul maître à bord du bateau ADMR. La procédure de restructuration est reprise à zéro. Les associations locales qui doivent de l'argent (on parle de 2,3M€) à la fédération auront à la rembourser et réciproquement (3M€). Sur les 92 associations financièrement indépendantes, 47sont saines.

 

Les autres se trouveraient en situation de liquidation judiciaire sauf à ce que la requête de reconnaissance du réseau en Unité économique et sociale (UES), émise par la CFDT 29, soit entendue par le tribunal (délibéré le 2décembre). Depuis le mois de mai, l'Union nationale a mis la pagaille dans ce dossier. Charley Trigano, son «conseiller» à la fédération, est en place depuis des mois. Qui le paye? Elle aurait assuré les salaires d'employés d'associations en cessation de paiement. Ailleurs (dans le Lot, dans l'Hérault), son réseau s'effrite aussi. Dans le Pas-de-Calais, un directeur de fédération, licencié, lui réclame via les Prud'hommes 2M€. Dédommagement à hauteur de son salaire mensuel de 20.000€ brut. De quels moyens (financiers), de quels appuis (politiques) dispose-t-elle pour garder la main sur le réseau finistérien?

  • Karine Joncqueur

Ecarts de salaire scandaleux
Encore un scandale de plus
20 000€ mensuel pour un directeur d'admr et une moyenne inférieure à 1000 € pour une aide à domicile de l'admr !
Qui recrute et décide de verser de tels salaires royaux à ces directeurs incompétents ?
La démonstration du copinage est éclatante dans cette affaire..
Ajouté le 11 octobre 2010 à 06h53

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:09

8 octobre 2010 -Le Télégramme

Les infirmiers anesthésistes du CHRU de Brest poursuivent leur action depuis février pour défendre leur statut. Hier, ils protestaient aussi contre la mobilité vers Carhaix.


«Les jeunes infirmiers anesthésistes qui sortent de l'école du CHRU vont devoir prendre par roulement des postes à l'hôpital de Carhaix. Il y a 90km entre les deux hôpitaux; les jeunes qui sortent sont installés à Brest, ils vont devoir faire plus de deux heures de route par jour pour rejoindre leur poste organisé sur une amplitude de douze heures. Quand ils ont débuté leur formation, il n'était pas question d'une telle mobilité», déclare un infirmier anesthésiste (IADE) qui annonçait un taux de participation de 90% au mouvement de grève. Un chiffre qui n'était que de 30% selon la direction de l'hôpital : «Une quarantaine de personnes avec les infirmiers de bloc opératoire (Ibode)». (Note: Il y a des personnnels en grèvre "réquisitionnés" mais sont avec le mouvement).

Grève illimitée 

Les IADE brestois ont voté, mercredi en assemblée générale, un préavis de grève illimité à compter de jeudi. «Des grévistes sont maintenus en poste pour assurer les urgences et les interventions en cancérologie», dit un IADE. Le mouvement a débuté en février pour obtenir notamment la reconnaissance du niveau master 2 et la grille indiciaire. Malgré plusieurs manifestations, les IADE n'ont pas réussi à être entendus, mais restent toujours déterminés. «Au problème du statut vient s'ajouter aujourd'hui celui de la mobilité vers Carhaix. On cherche à négocier, on a fait des propositions, mais des pressions sont faites sur les six jeunes IADE qui sortent de l'école. On leur dit que, si elles ne vont pas à Carhaix, elles n'auront pas de titularisation. On met en doute la légalité du dispositif», ajoute Hugues Bouché, de la CGT. La manifestation a commencé peu après 10h, hier matin, devant l'hôpital Morvan. La circulation sur le rond-point a été bloquée un temps, puis une délégation a été reçue par la direction du CHRU. 

Indemnité kilométrique

«Aucun IADE ne veut aller à Carhaix parce que ce ne sont pas des postes attractifs. Nous y sommes opposés pour des questions de vie privée, en raison de la distance : on est tous installés à Brest et ses alentours. La direction a juste parlé d'une indemnité kilométrique de 41€ par aller-retour, ce n'est pas ça qui va le rendre attractif», dit un IADE. Des sages-femmes, pédiatres et médecins font déjà des allers-retours vers Carhaix.

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 11:19

6 octobre 2010 à 08h00 - Le Télégramme

 


La demande de la CFDT 29 de reconnaissance en Unité économique et sociale du réseau ADMR 29 par le tribunal de grande instance de Brest a été étudiée hier. La décision est mise en délibéré au 2 décembre.


Une cinquantaine de représentants bénévoles des associations locales ont assisté aux plaidoiries de Me Tigréat, pour la CFDT 29, et de Me Rousselin, pour le réseau ADMR 29. Venus soutenir ce dernier, ils ont été recadrés par le président Jublin lors de protestations bruyantes.

 

Pour Me Tigréat, «l'UES serait la possibilité, au sein d'une entité juridique distincte, d'une représentativité commune des salariés du réseau». S'appuyant sur des textes et des statuts de l'ADMR, Me Rousselin a, lui, démontré qu'il n'est pas besoin d'UES. Il a produit les décisions des tribunaux, les arrêts de la Cour de cassation qui, en France, ont statué et rejeté des demandes similaires, dont celles de 1985 et de 1998, à Brest. Mais, dira Me Tigréat, le réseau a évolué pour prendre, aujourd'hui, les contours d'une entreprise de 3.700 salariés.

De la théorie à la pratique

À l'issue du débat, Yves Derrien, président du conseil d'administration fédéral, s'est réjoui de la prestation de Me Rousselin. «Il a prouvé qu'il n'y avait pas d'identité entre les différentes structures. Sur le plan social, il a mis en évidence le rôle du président d'association».

 

Dans les faits pourtant, plusieurs des 92 associations du Finistère sont sans président depuis des mois et s'en remettent à la fédération. «Il faut que nous retrouvions des présidents», a confirmé Yves Derrien. Dehors, une grosse centaine de salariés du réseau, angoissés, a patienté.

 

Réseau qui, sur les six premiers mois de l'année 2010, aurait perdu, par rapport à 2009, près de 200.000 heures d'intervention au profit de la concurrence. «Nous sommes payées intégralement mais nous n'avons presque plus de boulot», s'inquiètent des employées du Groupements d'associations locales (GAL). L'enveloppe des heures allouées pour l'année par le conseil général est épuisée. C'est dramatique». Une autre salariée en colère témoigne: «Nous en sommes là car, parmi les bénévoles, il y a des meneurs qui n'ont pas fait leur travail. Mais ils sont intouchables.

 

Nous, nous sommes salariées de l'ADMR depuis 20 ou 30 ans et nous allons perdre notre travail. Les bénévoles ont des responsabilités dans la situation actuelle. Qu'elle soit reconnue!». Sollicités, des représentants des bénévoles ont refusé de s'exprimer.

  • Karine Joncqueur

 


ADMR : la CFDT veut l'Unité économique et sociale
mercredi 06 octobre 2010 Ouest France  
Environ 150 personnes étaient réunies, mardi matin, devant le tribunal de Brest. La CFDT demande à ce que le réseau ADMR du Finistère soit reconnu en Unité économique et sociale.

Portée par le syndicat, la demande a été examinée hier au tribunal d'instance de Brest. Une centaine de salariés étaient réunis à l'extérieur, personnel fédéral et d'associations locales.

150 personnes font le pied de grue à l'extérieur du tribunal. Elles sont salariées de l'Association d'aide à domicile en milieu rural du Finistère (ADMR). Elles répondent à l'appel à mobilisation de la CFDT à l'heure où, dans la salle d'audience, son avocat plaide pour la reconnaissance du réseau ADMR en une même entité, à savoir : une Unité économique et sociale (UES).

Pour l'heure en effet, « l'ADMR en Finistère c'est : une fédération départementale, 84 associations locales et plus de 3 700 salariés », expose Me Tigréat. Ce mardi, l'avocat détaille en quoi la fédération et les associations locales ne font qu'un. Parce que, déjà, « il y a une interdépendance financière ».


Si « entre le dépôt de la requête de la CFDT (juin : NDLR) et l'audience, la situation a changé », l'avocat estime que « les relations financières entre la fédération et les associations sont imbriquées. La fédération versait aux associations les salaires et l'ensemble des charges fiscales ». Pour lui, il n'y a donc pas de « totale autonomie financière ».


« Difficultés économiques »


Il met sur la table le système dit de « péréquation ». « Des transferts financiers en fait : les associations qui vont bien donnent à celles qui vont moins bien. Qui gère cette péréquation ? La fédération ! » Pour ce qui est de l'unité sociale, il souligne que « le suivi des contrats, la formation des salariés... sont centralisés par un organisme rattaché à la fédération ». Et de rappeler ce courrier adressé aux présidents locaux dans lequel on envisage des possibilités de reclassements des personnels fédéraux touchés par le plan social dans les associations.


Si la partie adverse admet « des difficultés économiques depuis quelques années et, que la loi Borloo (2005) a ouvert l'aide à domicile au secteur marchand » (tout en rappelant que la fédération est sous procédure de sauvegarde), elle ne voit pas le projet d'UES du même oeil que la CFDT.


Pour elle, « le président fédéral n'a aucun pouvoir pour administrer une association locale ». Elle explique que « les associations locales procèdent elles-mêmes au recrutement et signent les contrats de travail ». De fait, « elles exercent bien leurs prérogatives d'employeurs ».


« On pourra peut-être savoir... »


Pour la défense, « il y a bien autonomie financière des associations ». Elle reproche à la partie adverse de « se référer aux règles financières en vigueur d'il y a une quarantaine d'années or un nouveau schéma est en vigueur depuis juillet 2010 ». Elle va jusqu'à dire que la requête de la CFDT a été faite « dans le but d'obstruer la procédure de licenciements économiques »... Le tribunal rendra sa décision le 2 décembre.


Au sortir, la CFDT résume l'audience aux salariés. Une assemblée générale suit. « On pourra peut-être savoir combien il y a d'associations en danger », lâche au micro Marie-Lou Roudaut de la CFDT. « Ben voilà, ça on ne le sait pas ! », s'agace une employée ADMR.


Elle est inquiète. « On ne sait pas où on va. On n'a pas d'infos sur les finances. On apprend tout par la presse. » Une autre, 28 ans d'ADMR au compteur, qui travaille à la fédération, ne tient plus : « J'aimerais qu'on me dise qui va partir ou pas. Moi, je n'espère plus grand-chose. » Ce que donnerait une UES ? « Avec elle au moins, il y aurait le même discours pour tout le monde et on bénéficierait d'un comité d'entreprise unique. Cela permettrait aussi et surtout de sauvegarder nos emplois. »


 

Sophie MARÉCHAL.
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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 12:15

5 octobre 2010 - Le Télégramme

 

La requête de la CFDT 29 de reconnaissance en unité économique et sociale (UES) du réseau ADMR 29 par le juge du tribunal de grande instance de Brest sera examinée ce matin, à 9h. «Elle a de l'importance. Si le réseau est reconnu en UES, ça va mettre fin à ce qui se passe actuellement avec des licenciements dans des associations et pas de reclassement obligatoire dans d'autres structures qui embauchent. Ça stabilisera le réseau au niveau de l'emploi. Cette reconnaissance permettra aussi une représentation logique des salariés de l'ensemble du réseau en comité central d'entreprise». La CFDT29 appelle à la mobilisation, ce matin devant le tribunal de Brest, les salariés, les usagers, les présidents des associations et les politiques.

«Nous avons réussi à discuter...»

Par ailleurs, hier à Saint-Ségal, la quatrième réunion en comité d'établissement extraordinaire, sur le projet de plan social d'établissement de la fédération, a été, pour la première fois, menée à son terme. «Nous avons réussi à discuter», confirment les élus du personnel. «Mais nous mesurons aussi à quel point le projet est vide. Il y a beaucoup de chiffres, beaucoup d'approximation. Nous sommes très loin de là où on devrait être. Mais nous avons réussi à discuter...».

 

ADMR : le tribunal de Brest rendra son jugement le 2 décembre
Social mardi 05 octobre 2010 Ouest france

Le tribunal de Brest examinait ce mardi matin une requête du syndicat CFDT de l’association d’aide à domicile en milieu rural (ADMR) du Finistère. Le syndicat demande la reconnaissance de l’ADMR en tant qu’unité économique et sociale. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 2 décembre.


Pendant l’audience, une manifestation s’est tenue sur les marches du palais de justice de Brest. Une centaine de salariés y ont participé, avant de se réunir en assemblée générale, toujours à Brest.

 

ADMR : pas d'action en référé pour l'instant
mardi 05 octobre 2010 Ouest France

Un comité d'entreprise extraordinaire s'est tenu, lundi, à Saint-Ségal. Présidence et élus ont renoué le dialogue après plusieurs réunions prématurément interrompues. C'est un progrès.

« Nous attendons le retour des analyses du cabinet Syndex, expert comptable mandaté par le comité d'entreprise (CE), vers le 18 octobre, pour engager une éventuelle action en référé ». Cet élu ne cachait pas, lundi soir, au sortir d'un CE extraordinaire pour une fois arrivé à son terme, que des progrès étaient notables dans la présentation du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) concernant la fédération ADMR 29 (Aide à domicile en milieu). « Nous avons pris beaucoup de retard mais c'est positif. Nous avons enfin eu des informations que nous aurions dû avoir il y a longtemps », rajoute l'élu.

Une deuxième réunion devrait être programmée dès que les analyses comptables de Syndex seront connues. Même s'il y a des avancées, les élus dénoncent encore « des imprécisions. Ce PSE est une coquille vide, c'est très alarmant. Le président Yves Derrien a une vision approximative de ce plan et de l'éventuel fonctionnement ultérieur ».

 

Un président (1) accompagné de Thierry Rivoal, directeur de la vie associative, et de Rémy l'Hostis, comptable de la fédération.

Selon nos sources, le PSE touchant la fédération ADMR 29 concernerait désormais 70 postes. 29 seraient sauvegardés.


L'ombre du redressement judiciaire


Dans l'attente des analyses de Syndex, les élus du CE travaillent néanmoins au montage du dossier d'action en référé aux côtés de l'avocat landernéen Me Tigreat. Afin d'actionner notamment au cas où le cadre légal de la procédure du PSE ne serait pas respecté.


Fixé dans le cadre du renouvellement de la procédure de sauvegarde mise en place en décembre 2009, le point d'étape prévu le 11 octobre au tribunal de Brest pourrait être déterminant. Trois possibilités : la levée de la procédure de sauvegarde, peu probable ; son maintien ; ou la mise en redressement judiciaire de la fédération. « Ce risque est bien réel, déplorent les élus. Cette décision peut être désormais prise à n'importe quel moment ». Un cas de figure inquiétant : « Un redressement judiciaire ne serait bon pour personne, analysent les élus. Au niveau des associations, comment serait perçue la gestion édictée par un administrateur judiciaire ? »


En conclusion, les élus réaffirment leur position : « Que ce PSE permette au réseau de fonctionner. Que ce soit clair au niveau de la fédération et des associations. Afin que le service donné aux personnes aidées soit de bonne qualité ».

 

Les 92 associations ADMR doivent-elles être réunies en une entité ?
mardi 05 octobre 2010 Ouest France

Un représentant CFDT du comité d'entreprise de la fédération.


Pourquoi une Unité économique et sociale ?


L'ADMR du Finistère est composée de 85 associations locales, deux groupements d'associations locales (GAL), six structures de soins infirmiers, et une fédération ! Soit 92 entités indépendantes. C'est un non-sens ! Même le conseil général ne s'adresse qu'à la seule fédération. Une unité rassemblerait toutes les structures sans les fusionner avec une unité de direction, une communauté de travailleurs et une complémentarité d'activités.


Quel intérêt pour les salariés ?


Pour l'instant, seules la fédération et l'association de Concarneau disposent, chacune, d'un comité d'entreprise car elles ont plus de 50 salariés. Avec une UES, on disposerait d'un comité d'entreprise unique pour les 3 500 salariés du réseau. Les représentants syndicaux auraient accès à l'information et seraient consultés pour les décisions. On aurait enfin une vision globale du réseau. De plus, pour sauver les associations en difficultés et éviter les licenciements, on pourrait gérer sur l'ensemble, solidairement. Pour un salarié, ce serait plus simple de passer d'une association à l'autre sans avoir besoin d'être licencié et d'être ensuite réembauché par une ADMR !


Pourquoi ce rejet par la fédération ?


Elle redoute les coûts liés à l'UES. Le budget du comité d'entreprise serait d'environ 100 000 €. Mais rien d'insurmontable avec une meilleure organisation du réseau.


Ce matin, au tribunal de Brest, la CFDT demande la reconnaissance du réseau des ADMR finistériennes en Unité économique et sociale (UES).

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 13:35

Source : Ouest-France

À Quimperlé, une partie des manifestants du cortège s’opposant à la réforme des retraites a bloqué la circulation ferroviaire pendant près d’une heure, cet après-midi. À 16 h, alors que le cortège d’environ 3 000 personnes terminait son défilé, au niveau de la gare SNCF, une centaine de manifestants ont pris possession des rails. Malgré une légère opposition des forces de l’ordre, les contestataires sont parvenus à bloquer un train TER qui circulait en direction de Quimper. Après une heure, le blocage a été levé. Les manifestants sont repartis dans le calme.
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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 13:18

1 octobre 2010 - Le Télégramme


Dans un échange avec des élus du personnel de la Fédération ADMR29, hier, Pierre Maille, président du conseil général, n'aurait pas exclu de diligenter l'enquête qu'ils réclament sur le dossier.

Une délégation d'élus du personnel de la fédération ADMR 29 a échangé avec Pierre Maille, président du conseil général (principal financeur du réseau), pendant plus d'une heure, hier. «Nous avons donné notre point de vue sur la situation actuelle. Nous avons insisté sur sa capacité à diligenter une enquête.

 

Pierre Maille n'est pas très chaud. Il ne veut pas rentrer dans un processus qui pourrait l'obliger à mener des enquêtes sur d'autres associations. Mais il ne l'exclut pas totalement. Il devait en discuter dans la journée avec ses collaborateurs. L'idée n'est pas qu'il prenne le pouvoir à la Fédération ADMR mais qu'il ait un regard impartial sur la situation».

 

Car, pour les salariés, le projet de restructuration de la Fédération ADMR tel qu'entendent le mener les dirigeants constitue un retour en arrière de dix ans, inquiétant. Par ailleurs, à Châteaulin, lundi dernier, dans une réunion à l'initiative d'Yves Derrien, président du CA fédéral, il a été dit aux responsables d'associations locales inquiets de ne pas pouvoir assumer les charges financières à venir -du fait de leur récente autonomie économique (au 1er juillet) -, de se rapprocher de la Fédération.

 

«Elle débloquera l'argent», ont compris des présidents. Étonnant quand on connaît la situation de la structure placée sous procédure de sauvegarde depuis le 6 décembre 2009. Surprenant aussi quand on sait que la Fédération ne dispose pas actuellement de l'argent nécessaire au financement du Plan social d'établissement (PSE). Pour ça, elle mise sur la vente de ses quatre SCI, qui n'est pas effective.

Le CE ordinaire interrompu

L'Union nationale mettra-t-elle la main à la poche comme elle l'aurait fait pour assurer les salaires du mois d'août des personnels des GAL (Groupement d'associations locales). «Il peut s'agir d'une avance de trésorerie à condition d'avoir fait signer une reconnaissance de dettes», indiquent les élus du personnel réunis en comité d'établissement ordinaire, hier après-midi. Il n'est pas allé à son terme. «On devait y étudier la situation comptable au 30juin 2010. Le président n'avait pas les documents car ils ne lui convenaient pas. On a encore passé un cap et nous allons très probablement nous tourner vers la justice».

Grève et rassemblement mardi devant le tribunal

Dans ce contexte, la CFDT 29, syndicat majoritaire, appelle à la grève, mardi prochain, les 3.700 salariés de l'ADMR du Finistère, et à un rassemblement, à 9h, devant le tribunal de grande instance de Brest. Sa demande de reconnaissance en Unité économique et sociale (UES) du réseau y sera étudiée.

  • Karine Joncqueur
ADMR, le comité d'entreprise tourne court
vendredi 01 octobre 2010 Ouest France

Le comité d'entreprise de la fédération ADMR 29 qui s'est réuni hier à Saint-Ségal a été tumultueux.

Le comité d'entreprise de la fédération ADMR 29, qui s'est réuni hier à Saint-Ségal, a une fois de plus tourné en eau de boudin. Les délégués ont suspendu la séance à 17 h quand le comité a abordé le point économique de la fédération. « On nous apprend que le plan comptable au 30 juin n'est pas disponible. C'est consternant. Il y a quand même l'avenir de salariés qui se joue », se plaignaient les délégués.

Les membres du comité ont voté pour que leur secrétaire puisse agir en justice, « afin d'avoir des éclaircissements sur le plan de sauvegarde de l'emploi. Nous n'avons toujours aucun détail ». Le président, Yves Derrien, l'a pourtant réaffirmé à la fin de la séance, à 18 h : « La réorganisation est vitale pour l'association. » Quant aux comptes, il affirme « que ce n'est pas simple. Il faut du temps. Le 30 juin, c'est hier. »


Le matin, une délégation du comité d'entreprise a été reçue par Pierre Maille, président du conseil général. Elle réclame « un audit pour « reconstruire » », rapporte un élu du CE plutôt satisfait de la rencontre. Malgré tout, il fait part que « le président du conseil général nous a indiqué qu'il ne veut pas se substituer aux administrateurs ».


La fédération ADMR 29 (130 salariés) fait l'objet d'une procédure de sauvegarde depuis plusieurs mois. Le 11 octobre, un point d'étape sera fait au tribunal de grande instance (TGI). La CFDT appelle à un rassemblement le 5 octobre à 9 h devant le TGI de Brest « pour soutenir l'action engagée par le syndicat afin de faire reconnaître l'Unité économique et sociale du réseau ADMR 29 ».


Un comité d'entreprise extraordinaire sur le plan de restructuration et d'adaptation des effectifs doit se tenir lundi après-midi à Saint-Ségal.

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 10:09

30 septembre 2010 -Le Télégramme 

 

Le 30 mars dernier, l'association ADMR Centre de soins infirmiers de Penmarc'h informait l'Union nationale, après consultation de l'ensemble des professionnels de santé, de sa volonté de quitter le réseau ADMR29. Me Morvan, huissier de justice, a veillé au bon déroulement de la procédure. Pourquoi cette décision?

 

«Nous reprochions une augmentation exponentielle du coût de l'adhésion fédérale ainsi qu'une confusion constante et quasi quotidienne des fonctions d'infirmière et d'aide à domicile. Les prestations fédérales étaient opaques. Il n'existait pas de contrat formel quant aux prestations dues par la fédération. Nous dénoncions aussi un manque de communication avec les différents services fédéraux(...)», justifient les responsables du centre de soins de Penmarc'h. Après dépôt en préfecture et demande de parution au Journal officiel, ce centre s'appelle désormais «Association de santé infirmier de Penmarc'h et ses environs».


Refus de l'Union nationale

Dans un courrier remis par huissier le 7septembre 2010, la fédération ADMR 29 et Anne-Marie Kervevan, présidente de l'association ADMR locale de Penmarc'h, assignent pourtant au tribunal de grande instance de Quimper le centre de soins infirmiers de Penmarc'h.

 

«Ils contestent la tenue des conseils d'administration, des assemblées générales extraordinaires et ordinaires. Ils veulent faire annuler notre décision pour des questions de forme. On s'étonne de cette critique alors que les représentants fédéraux étaient présents à chaque rendez-vous et qu'ils ont fait refaire des CA et des AG».

 

Outre l'assignation au TGI de Quimper, le Centre de santé infirmier a reçu, le 15septembre, par courrier de l'Union nationale, un refus de sortir du réseau ADMR. «C'est de l'acharnement. Le centre de santé de Penmarc'h détient son agrément et est propriétaire de ses locaux. Son fonctionnement est totalement autonome.

 

Quid de la liberté associative? Qui peut accepter un tel assujettissement? Quels sont les intérêts d'une fédération au bord du gouffre d'interdire à une association de quitter son réseau?», s'interroge-t-on à Penmarc'h. Ne pas ouvrir une brèche dans le système ADMR en est un, majeur.

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