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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 13:10

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 15:39
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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 12:57

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Cette semaine l’épisode du feuilleton « les patrons ne manquent pas d’air ! » est écrit par  les dirigeants des plus grandes entreprises  regroupés dans l'Association française des entreprises privées (AFEP).

Les patrons osent tout…


Ils lancent un appel à François Hollande dans lequel ils proposent  « un pacte pour relancer la croissance et l'emploi ». Ils revendiquent 60 milliards d’euros d’économie sur le budget de l’Etat, 30 milliards de baisse du coût du travail et la baisse de l'impôt sur les sociétés.  


Ils s’effarouchent sur le déficit mais réclament encore plus de cadeaux fiscaux c’est ce qu’ils appellent « un environnement fiscal favorable et stable ». Pour satisfaire leur obsession de baisser le coût du travail, ils veulent tout simplement transférer une part de leurs cotisations, c’est à dire de nos salaires, sur une  augmentation de la TVA de 19,6% à 21% et faire payer le reste par l’Etat.

 

Ils veulent aussi licencier plus facilement mais l’emballent dans « un dialogue social (…) pour permettre aux entreprises de s'adapter aux aléas de la conjoncture ».


Et quand ils ne veulent rien changer, ils prétendent qu’il faut « rester pragmatique dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qu'il s'agisse de réduire nos émissions de CO2 ou notre exposition à la production d'électricité d'origine nucléaire. »


Ils se permettent même l’hypocrisie de proposer de soumettre les rémunérations des dirigeants à un vote consultatif de l'assemblée générale annuelle des actionnaires alors que l’AMF (autorité des marchés financiers) vient de révéler que les revenus des PDG sont encore en augmentation pour 2011.

Le gouvernement n’ose rien leur refuser !


Non seulement Jean-Marc Ayrault, a été le premier chef de gouvernement à se rendre à une université d'été du Medef, mais le jour même de la sortie de l’appel il déjeune avec une partie des signataires, les patrons de Solvay, GDF Suez, Air Liquide, Vallourec et Imerys !


Sur le fond, le gouvernement reprend à son compte les principales revendications du patronat.


Il promet une réforme de la compétitivité, il hésite entre un choc ou une trajectoire, mais le but reste le même, réduire les salaires en réduisant les cotisations patronales. Sous forme de CSG ou de TVA, la différence sera de toute façon payée par la population. Son budget s’applique à réduire le déficit en détruisant les services et les emplois publics, en coupant dans les budgets sociaux mais en évitant soigneusement toute réforme fiscale qui ferait enfin payer les plus riches et taxerait sérieusement les revenus du capital.

Pourtant le patronat  en réclame toujours plus !

 

Il sait profiter de toutes les occasions. Comme le disait Stephen Odell PDG Ford Europe en mars 2010 « Une période de crise vous autorise à tout faire, tout ce que vous ne feriez pas à d’autres moments »

Les patrons défendent leurs intérêts, ils mènent la lutte de classe pour leur camp.


A nous d’en faire autant !

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 12:39

 

Réquisition des logements vides : des actes !


Samedi 27 octobre, après un rassemblement à l’initiative de Droit au Logement (DAL), la ministre du logement, Cécile Duflot, a évoqué la réquisition des logements vides : "s'il est nécessaire, je ferai appel à l'ensemble des moyens disponibles. La réquisition fait partie de cette panoplie".


Avec 170 000 sans-abris et 3, 5 millions de très mal-logés il y a urgence à appliquer des mesures immédiates pour lutter contre le mal-logement.


Pour le NPA, la première des mesures est l’arrêt des expulsions. Si l’arrêt des expulsions des familles prioritaires DALO annoncée par circulaire aux préfets vendredi 26 octobre est une bonne chose, mais il faut l’étendre à tous car on n’expulse pas sans solution de relogement.


La seconde mesure d’urgence c’est l’application de la loi de réquisition.


L’INSEE recense près de 2, 5 millions de logements vides dont 500 000 logements dans les 6 plus grandes villes de France. Il faut réquisitionner les logements vacants appartenant aux grands bailleurs privés et institutionnels, c’est une nécessité.


Dans la nuit de dimanche à lundi, déjà un homme est mort dans les rues du 17eme arrondissement de Paris. Il s’appelait Bernard, ce n’était ni anonyme, ni une statistique. Alors oui, il y a urgence !


L’application de la loi de réquisition est bien évidemment nécessaire !


La ministre du logement doit passer des paroles…aux actes !

 


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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 12:17

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Jean-Philippe Divès éditorial Le Medef commande, le gouvernement s’exécute

actu
Marie-Hélène Duverger Les Rroms victimes d’un racisme séculaire
Jean-Claude Laumonier Dans la santé Le « changement », c’est la continuité !
Alistair Black Les anticapitalistes et l’indépendance écossaise

en débats
Jacques Babel Syrie Quand des « anti-impérialistes » rejettent la révolution

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Yann Cézard Election américaine élection mondiale
Henri Wilno Obama les espoirs trahis de l’Amérique d’en bas
Lee Sustar Enseignants de Chicago une victoire d’ampleur et riche d’enseignements
David Finkel Obama Israël et l’Iran
Dianne Feeley Environnement la question des sables bitumineux

repères
Roselyne Vachetta et Patrick Le Moal La gauche au gouvernement Le « dialogue social » contre les acquis sociaux

lectures
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Yann Cézard Entretien avecPierre Dardot et Christian Laval Quel avenir pour le communisme ?
Quelle voie pour l’émancipation humaine ?
Henri Clément Edward Abbey et les premiers pas du combat écologique
Henri Clément Jack London toujours actuel
Henri Clément Saturne un polar critique enlevé et goguenard
RaDaR Le premier numéro de Drapeau Rouge
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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 10:29
emploi
26 octobre 2012
  

REPORTAGE - Jeudi soir, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a tenu son « meeting de rentrée » dans une salle parisienne.

 

Très en forme, Olivier Besancenot - aux côtés de Philippe Poutou et Christine Poupin - a critiqué le gouvernement en place, avant d’appeler « à la convergence des luttes ».

Devant les quelque 350 personnes* réunies au gymnase Japy à Paris (11e arrondissement) pour ce « meeting de rentrée », Olivier Besancenot a commencé par s’excuser. Ironiquement. D’abord, de leur faire manquer le débat Copé-Fillon du jour. Ensuite, de les empêcher de regarder le journal télévisé. Alors, pour se rattraper, le leader du NPA en a fait le « condensé ». « Un fait-divers, un fait-divers encore plus atroce, la minute Jean-François Copé avec une nouvelle proposition (…), l’interview d’un économiste qui nous dit qu’il va falloir se serrer la ceinture, le démantèlement d’une cellule terroriste… Et, ouf la météo. Même s’il pleut, c’est une bonne nouvelle », a résumé à sa manière l’ancien candidat à la présidentielle, face à une assistance amusée.


« Nos préoccupations de tous les jours passent inaperçues »,

 

a-t-il regretté. Dans ses rêves, le journal télévisé serait tout autre. Olivier Besancenot s’y voit déjà : « Il y aurait un reportage en bas d’une tour de la Défense pour parler de délinquance financière (…) et sur ces entreprises situées dans des zones de non droit où la justice ne va plus. » L’occasion de tacler le gouvernement socialiste en place et de pointer ses « contradictions », citant notamment les suppressions d’emplois dans les services publics ou l’épisode des « pigeons ». « Ça ne peut pas être un gouvernement de gauche », a lancé l’ancien porte-parole du NPA, qui parle d’un « gouvernement qu’il faut combattre » et appelle à une « vraie réorganisation du capital ».


« On continue à subir la dictature du capital »


Car, pour le célèbre facteur de Neuilly, il y a peu de différences entre le gouvernement de François Hollande et celui de son prédécesseur Nicolas Sarkozy. « On continue à subir la dictature du capital », a déploré Olivier Besancenot, alors qu’un représentant de l’usine PSA d’Aulnay ou encore un membre de l’organisation espagnole « Izquierda anticapitalista » ont également pris la parole jeudi soir.

 

Le gouvernement est « à côté de la plaque », a aussi estimé Olivier Besancenot, en brandissant la couverture du Parisien magazine avec Arnaud Montebourg en marinière.


Alors il a rappelé les « mesures d’urgence » défendues par le NPA :

 

une loi d’interdiction des licenciements, le « partage du travail entre tous et toutes » ou encore « la réquisition publique des entreprises qui font des bénéfices et qui licencient quand même ». Quelques minutes plus tard, Philippe Poutou a plaidé, lui, pour « un système bancaire européen sous contrôle des citoyens » et pour l’annulation de la dette publique, qui permettrait de « dégager des milliards pour répondre aux besoins sociaux ». Ce dernier n’a pas hésité non plus à ironiser sur le prix Nobel de la paix accordé à l’Union européenne. « C’est une mauvaise blague ou une provocation ? », s’est-il interrogé, dénonçant un acte « en décalage avec ce que l’on vit en Europe ».


« L’avenir, c’est la lutte internationale de tous les peuples »


Pour l’avenir, Olivier Besancenot et Philippe Poutou ont appelé, d’une même voix, à « la convergence des luttes », car « au cas par cas, on n’arrivera à rien de constructif ». « L’avenir, c’est la lutte internationale de tous les peuples », a affirmé l’ancien candidat à la présidentielle. Un avis partagé par la porte-parole du NPA, Christine Poupin, qui a conclu le meeting : « L’urgence, c’est de construire un véritable contre-pouvoir unitaire à la gauche du gouvernement. »


Avec le Front de gauche, qui a laissé la porte ouverte aux membres du NPA ?

 

« Nous proposons aux forces de gauche qui ne sont pas au gouvernement de discuter des moyens d’agir pour construire cette opposition », a-t-elle expliqué, s’interrogeant toutefois - comme Philippe Poutou - sur le véritable positionnement du Front de gauche, suite notamment à l’abstention de ses députés sur le volet recettes du Budget 2013. « On ne voit pas très bien dans quelle construction on peut être en soutenant le gouvernement », a alors raillé Christine Poupin, qui n’a pas manqué de moquer non plus l’attitude des Verts, qui montre bien, selon elle, « l’impossibilité de peser de l’intérieur ».


Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr

 

* 500 selon les organisateurs



* http://www.lejdd.fr/Politique/Actua...

 

classe

 

Poutou : « La solution de rechange à Sarkozy est très mauvaise »

  

INTERVIEW - En marge d’un meeting parisien, Philippe Poutou est revenu pour le JDD.fr sur l’état et sur les actions du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). « Notre mode d’expression, ce sont les luttes », explique l’ancien candidat à la présidentielle. Critique envers l’action du gouvernement, il évoque aussi les relations du parti avec le Front de gauche.


 

Anne-Charlotte Dusseaulx – Pourquoi avoir décidé d’organiser ce meeting parisien ?


Philippe Poutou – Nous avons des choses à dire, nous ne lâcherons pas. On tient à dire le plus fort possible tout ce qu’on a porté pendant la campagne présidentielle. La crise fait des dégâts et malheureusement le camp d’en bas a du mal à riposter. Il faut s’interroger sur la manière dont on peut s’organiser et résister. Nous pensons qu’il faut que des millions de gens se battent et réoccupent la rue. Notre perspective, c’est la révolte des peuples. La solution à la crise du monde capitaliste est une politique de rupture qui fasse payer les plus riches.


Dans quel état sont les « troupes » du NPA ?


Ce n’est pas grandiose. Le nombre de militants a diminué de moitié depuis trois ans. Cela n’aide pas à avoir la pêche. Mais nous gardons nos convictions et nous ne sommes pas fragilisés concernant les perspectives politiques que nous avons envie de défendre. Par contre, l’état du mouvement social en général nous inquiète. Dans les syndicats, la situation est catastrophique. On s’aperçoit que tout le milieu militant a « trinqué ». Il y a moins d’espoir. La crise est un rouleau compresseur qui fait des dégâts énormes, physiquement ou financièrement, mais aussi moralement.


Comment continuer à vous faire entendre en dehors des campagnes électorales ?


On fait comme on peut. C’est sûr que la campagne était l’occasion de dire très largement ce qu’on affirme quotidiennement. Maintenant, cela s’entend beaucoup moins, mais nous sommes habitués. Notre mode d’expression, ce sont les luttes. On le voit à Fralib, à Arcelor ou à PSA. Nous essayons de coordonner, de voir comment il est possible de résister ensemble. Nous sommes loin d’avoir réussi tout ça, mais c’est ce que l’on défend.


Vous parlez de « rupture », malgré l’arrivée de la gauche au pouvoir. Comment jugez-vous les premiers pas de François Hollande ?


Nous ne sommes ni surpris, ni déçus. Nous avions dit pendant la campagne qu’il fallait dégager Nicolas Sarkozy. Je ne le regrette pas. Maintenant, la solution de rechange est très mauvaise. Le Parti socialiste reste complètement dans la logique libérale et mène quasiment la même politique économique. Après, certaines mesures socialistes sont moins injustes socialement. Mais, dans le fond, cela ne change rien pour nous : les plans de licenciement continuent, le chômage augmente, la précarité et la pauvreté aussi. Le gouvernement en place n’empêchera pas tout ça. Cela justifie qu’on soit dans une opposition à ce gouvernement. Il faut absolument que quelque chose se construise à la gauche de la gauche. Et que ce ne soit pas la droite et l’extrême-droite qui profitent de cette désillusion.


Êtes-vous confiant ?


Nous n’avons pas le choix. C’est vrai que c’est compliqué. Nous aimerions bien embarquer le Front de gauche dans cette politique-là. Mais d’un côté, le Front de gauche dit que le gouvernement n’est pas bien et de l’autre, il ne le combat pas... Cela donne des positions intenables à la longue.


Mercredi soir, Jean-Luc Mélenchon a une nouvelle fois lancé un appel au NPA, estimant que « le grand œuvre » ne sera pas réussi tant que toutes les « sensibilités » de la gauche de la gauche ne seraient pas réunies. Que lui répondez-vous ?


Nous voulons bien un rassemblement mais pas dans ce que le Front de gauche fait aujourd’hui. Sur le budget, ils n’ont même pas voté contre. Ils ont voté les « emplois d’avenir »… Nos perspectives politiques ne sont pas exactement les mêmes. Contrairement à eux, nous ne défendons pas l’idée que demain, ce sera notre tour. La politique de rupture avec le capitalisme passera par en bas. Nous défendons l’idée que les opprimés prennent leurs affaires en main. Nous ne sommes pas sur la même ligne pour l’instant. Peut-être qu’un jour, on se retrouvera. Cela les embête car il y a encore un petit bout qui résiste (suite au départ de la Gauche anticapitaliste et de Convergences et alternative, Ndlr). Nous sommes peut-être le petit village gaulois, mais on résiste.


Le rapport de forces n’est-il pas du côté du Front de gauche ?


Electoralement, oui. Mais quel est le calendrier ? Attendre les élections municipales dans deux ans pour voir si on peut réussir ? Nous pensons qu’il faut agir aujourd’hui par la révolte et ne pas attendre que demain il y ait un bon président. A travers les institutions, le pouvoir ne change pas de mains. C’est juste le paravent qui permet de cacher que derrière, ce sont toujours les mêmes qui dirigent. Il y a une grosse divergence sur ce point avec le Front de gauche. Maintenant, nous sommes « archi pour » avoir des rapports avec eux. Sur le terrain, dans nos combats sociaux, on se retrouve souvent ensemble. Nous sommes du même côté du point de vue de cette solidarité. Mais nos voix divergent pour l’instant sur les perspectives politiques. Nous sommes persuadés par exemple qu’il ne faut pas cohabiter avec le PS, que ce soit au gouvernement ou dans les régions.

 

Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr

vendredi 26 octobre 2012

 

POUTOU Philippe, DUSSEAULX Anne-Charlotte
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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 13:52

 

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 13:08
AFP (28/10/2012)

Olivier Besancenot (NPA) a proposé dimanche aux formations se situant à gauche du PS, notamment le Front de gauche, d'organiser une "marche des licenciés", sur le modèle de la manifestation contre le traité budgétaire européen fin septembre.


"Ce qu'on a été capable de faire ensemble contre la ratification du traité européen, alors il faut qu'on soit capable de le faire ensemble cette fois-ci aux côtés des salariés licenciés", a lancé M. Besancenot, invité du 12/13 de France 3, en allusion à la marche du 30 septembre dernier qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes.


Il a évoqué "une marche des licenciés (...) où en début de cortège on ait les PSA, Arcelor, Sanofi".


La figure du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) répondait de cette manière à Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche (PG), qui l'appelait à rejoindre le Front de gauche.


"Cette main tendue, je l'accepte volontiers pour discuter. D'ailleurs on ne demande que ça depuis des semaines et bizarrement ça n'arrive pas. Pourquoi?", a aussi répondu M. Besancenot.


"La direction, et j'insiste, la direction du Front de gauche, est dans un positionnement politique qui consiste à dire: on n'est ni dans le gouvernement, ni dans l'opposition. Je pense que c'est quelque chose qui ne pourra pas résister aux faits", a-t-il ajouté.


Il a cité le budget. "On est tous, je crois, d'accord pour dire, à la gauche de la gauche, que c'est un budget d'austérité. Si c'est un budget d'austérité, alors il faut voter contre. J'espère qu'ils le feront", a déclaré l'ancien candidat à la présidentielle (2002 et 2007), alors que les députés communistes se sont abstenus sur le volet recettes du budget cette semaine.


Interrogé sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2017, après son retrait en 2012, il a répondu "2017, pour moi, c'est très loin". "J'ai fait un choix politique, de ne plus me présenter, il y a quand même une cohérence. Donc ce serait difficile de revenir là-dessus", a-t-il aussi dit.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 10:09

pijot

La convergence des luttes avance, malgré les bureaucrates ! samedi 27 octobre 2012 - 19h10

 

Camarades,

 

Voilà maintenant un an et demi que la mobilisation a commencé à l’usine PSA-Citroën d’Aulnay-sous-Bois, où je milite syndicalement dans la CGT mais aussi politiquement dans la Fraction L’Etincelle. Et pourtant cette mobilisation est loin d’être achevée, loin aussi d’être complète et réussie. Le CCE de ce matin et la tripartite de cet après-midi ne sont certainement pas la dernière étape des négociations entre le patron, le gouvernement et les syndicats, ni surtout la dernière étape de notre lutte qui nous oppose à Peugeot pour empêcher la fermeture de l’usine d’Aulnay et le licenciement de milliers d’autres travailleurs de PSA. Loin de là.

 

Citroën est peut-être le cas le plus médiatisé, mais notre lutte rencontre les mêmes difficultés et les mêmes obstacles que les centaines d’entreprises menacées aujourd’hui de fermeture ou de licenciements.

 

A PSA, nous semblons avoir plus d’atouts que d’autres pour nous en sortir. L’usine d’Aulnay concentre encore près de 3 000 travailleurs, sous-traitants compris. Elle appartient à un des grands groupes de l’automobile qui, malgré ses appels au secours, est assis sur un solide matelas financier. De plus, Peugeot bénéficie de l’appui de l’Etat qui vient de promettre encore une garantie de 7 milliards d’euros pour la banque de la firme. Ces 7 milliards, rapportés aux 8 000 d’entre nous menacés de perdre leur emploi, cela fait près de 900 000 euros par tête, en moyenne 40 années de salaire d’un camarade sur chaîne.

 

Mais Montebourg, qu’il soit en marinière ou en costard, ne songe même pas exiger de Peugeot, qu’il conserve tous ses salariés quelques années de plus, en vraie contrepartie.

 

Nous ne faisons donc pas exception. Comme l’ensemble de la classe ouvrière nous sommes sous le feu de la même offensive capitaliste pour augmenter les profits et réduire ce qu’ils appellent le « coût du travail » : fermer les entreprises ici, imposer leurs contrats productivité-emploi ailleurs, licencier dans cette boîte, réduire les salaires, augmenter les horaires, la flexibilité et la mobilité dans une autre. Oui, nous sommes tous dans la même galère de Citroën à Electrolux, de Ford à Technicolor, de Sanofi à Petroplus, pour ne citer que les boîtes les plus importantes. Pour sortir de cette galère, il nous faudrait une perspective commune, l’espoir qu’une lutte nous réunissant tous est possible, une lutte qui serait alors irrésistible par son ampleur. Mais pour l’instant, il faut le constater, nous avons chacun ramé de notre côté. A Citroën comme ailleurs.

 

Quand la CGT de PSA, il y a un an et demi, a révélé le plan de la direction qui prévoyait la fermeture de l’usine en 2014, elle a rencontré le scepticisme de beaucoup de travailleurs.

 

Un scepticisme favorisé par la propagande de Peugeot qui voulait garder son projet secret jusqu’aux élections présidentielles et qui en a nié l’existence pendant près d’un an. Ce scepticisme n’a pas empêché une minorité de réagir dès juin 2011. A l’initiative de la CGT (ou comme tout le monde le sait, les militants de LO sont influents), il y a eu des dizaines d’actions de protestation, de débrayages, de rassemblements, de manifestations dans l’usine ou au siège. Nous étions alors le plus souvent quelques centaines de travailleurs à nous mobiliser, avec l’approbation des copains de boulot, mais pas accompagnés par le plus grand nombre.

 

Cet été la direction a finalement admis qu’elle mentait depuis un an.

 

Cela a suscité un coup de colère qui a dépassé un moment la minorité. La production a été stoppée quelques jours. Les manifestations ont redoublé. Un Comité de préparation de la lutte, composé des délégués, de syndiqués et de non syndiqués a vu le jour. Mais faute d’autre perspective, beaucoup se sont raccrochés aux nouvelles promesses de la direction, même s’ils n’y croyaient pas vraiment. Car PSA, passe sans honte d’un mensonge à un autre.

 

Il prétend maintenant trouver une solution pour les 8 000 travailleurs dont il compte se débarrasser.

 

C’est une énorme blague évidemment. Par exemple, l’une des solutions envisagées serait la mutation des travailleurs d’Aulnay sur d’autres sites PSA. Or sur celui de Poissy, précisément, la direction vient d’annoncer la suppression prochaine de certaines équipes et de dizaines de postes de travail. Philippe Varin, notre PDG, prétend pourtant y muter pas moins de 1 500 ouvriers d’Aulnay. Comme Varin ne nous a jamais dit qu’il était adepte de la répartition du travail entre tous et qu’il avait adhéré au NPA, il est évident qu’une mutation à Poissy ou ailleurs ne sera que le sas vers une sortie définitive, le temps de régler le sort d’Aulnay, puis de Rennes, puis d’autres encore.

 

Depuis la rentrée l’atmosphère à l’usine s’est parfois tendue.

 

La direction, ouvertement soutenue par le gouvernement, durcit son attitude jusqu’à la provocation. Par exemple, elle prend prétexte du moindre incident dans l’usine pour déposer plainte contre des travailleurs qui manifestent. Avant-hier encore, nous avons accompagné au commissariat du coin un camarade accusé d’avoir prétendument proféré des menaces de mort contre un contremaître. Il y a les provocations de la direction, mais aussi la complicité gouvernementale, comme à l’occasion de notre manifestation au Salon de l’auto. Le 9 octobre, nous y sommes venus à 510. Nous avions rempli 10 cars. De retour à l’usine, les gars étaient contents d’avoir rencontré des délégations de nombreuses autres entreprises, de l’auto, des sous-traitants, mais aussi d’autres secteurs, comme des postiers ou des cheminots. Par contre, ils étaient ulcérés de s’être vu interdire l’entrée du Salon par des centaines de gendarmes mobiles. Sans parler des tirs de lacrymos !

 

Autre exemple : lorsque les chaînes sont arrêtées sur ordre de la direction, ce qui arrive quotidiennement, et que nous en profitons pour discuter de la situation, elle nous compte gréviste et nous retire l’heure ou la demi-heure sur notre fiche de paie. D’où la semaine dernière un nouveau coup de colère, avec débrayages et cortèges de salariés parcourant l’usine pendant deux jours. Il y a eu des arrêts ou de grosses perturbations de la production, et même ce que certains ont appelé la « séquestration » du directeur de l’usine puis d’un chef parmi les plus détestés. « Séquestration » est d’ailleurs une appellation tout à fait abusive. Au plus, c’était quelques heures de cohabitation pacifique, dans une même pièce avec un certain nombre de leurs salariés qui en ont profité pour dire ce qu’ils avaient sur le cœur.


Une minorité, mais de plusieurs centaines de travailleurs tout de même, pas du tout négligeable, est donc toujours aussi réactive et déterminée.

 

Elle est de plus en plus lucide aussi sur la situation dans la boîte comme sur le rôle du gouvernement. A Citroën, aujourd’hui, il est fréquent d’entendre des travailleurs dire qu’on ne les reprendra pas à voter socialiste ou Hollande. Pourtant la majorité demeure attentiste, sceptique et hésitante. De toute évidence elle n’a guère confiance en sa propre force, en sa capacité de faire reculer la direction, d’imposer ses revendications, d’empêcher la fermeture de la boîte ou d’obtenir des revendications spécifiques comme des reclassements durables ou des primes de départ conséquentes pour ceux qui de toute manière n’envisagent pas de faire de vieux os à Citroën. Le nombre de ceux qui participent aux actions, comme celui des présents aux assemblées générales hebdomadaires peut varier un peu, mais ne grossit pas vraiment.

 

Il manque une perspective.

 

Et on ne voit pas comment elle pourrait être donnée sans dépasser le cadre de Citroën seul. Elle ne pourra l’être que si nous nous tournons vers l’extérieur, si nous trouvons le moyen d’ajouter nos forces à celles de tous ceux qui aujourd’hui font face aux mêmes problèmes et aux mêmes ennemis ; de toutes ces boîtes qui ferment, licencient, ou toutes ces entreprises du secteur privé comme public où les conditions de vie et de travail empirent.

 

Cette convergence des luttes, nous sommes un certain nombre à Aulnay à y penser, à en parler, à la proposer et même, dès que l’occasion se présente, à tenter d’établir les contacts avec d’autres entreprises.

 

Ce n’est pas facile. Il faut vaincre les préjugés qui empêchent de voir plus loin que le bout de son usine. Il faut se heurter aussi parfois à l’hostilité de ceux dont le rôle devrait être justement de tisser les liens et d’organiser les liaisons d’une boîte à une autre, d’un secteur à un autre, les dirigeants syndicaux.

 

Ainsi quand le 15 septembre nous nous sommes rendus à un rassemblement des travailleurs de PSA Rennes, menacés comme nous de perdre 1 400 emplois, c’est le dirigeant de la CGT Rennes qui a tenté de nous empêcher de prendre la parole et de nous adresser à nos camarades bretons.

 

Notons toutefois que l’accueil des ouvriers de Rennes, par contre, a été enthousiaste à l’égard de la trentaine que nous étions à venir les soutenir. Comme quoi, dès que des contacts se concrétisent, les mentalités changent vite. Plus surprenant peut-être encore pour mes camarades de l’usine d’Aulnay, lorsque, 15 jours plus tard, une cinquantaine de travailleurs de Ford Bordeaux, dont Philippe Poutou, sont montés à un rassemblement de travailleurs du 93 à la cité des 3000 : la centaine d’ouvriers de Citroën présents étaient drôlement contents de les voir arriver.

 

Mais ce sont les bureaucrates départementaux, pour une fois tous unis, de Sud à la CGT, appuyés de plus par un dirigeant CGT de Citroën lui-même, qui leur ont refusé la possibilité de prendre le micro pour s’adresser à nous.

 

Heureusement, dans l’usine, de telles attitudes ont provoqué pas mal d’émotion, d’incompréhension et même de colère. Le surlendemain, des dizaines de travailleurs ont demandé des comptes aux dirigeants syndicaux. Ce n’est pas tout. Ils ont commencé à élire des ouvriers dans quelques secteurs pour un comité de base avec la volonté de contrôler les décisions prises en leur nom par les syndicats. Ils ont même convoqué les syndicats pour demander des comptes.

 

Je peux vous dire que les représentants syndicaux qui sont venus faisaient plutôt profil bas. Ils ont aussi demandé à participer à toutes les négociations avec la direction. Et j’en passe. Et je peux vous dire que désormais, à l’usine, la tonalité des assemblées générales a changé. Comme la tonalité des discussions dans les ateliers. On ne se contente plus d’écouter deux ou trois dirigeants. Cela discute, cela interpelle, chacun donne son avis. Comme quoi, en dépit des hésitations, tout peut rebondir, et bien des initiatives peuvent être prises.

 

Pour en revenir au contexte actuel, où les licenciements et les fermetures de boîtes se multiplient, où le nombre des chômeurs augmente d’un millier par jour, le tous ensemble est plus que jamais à l’ordre du jour. La convergence des luttes est bien la perspective.

 

Certes c’est à nous, ceux qui à Citroën sont conscients de cette nécessité, de nous organiser pour concrétiser cette orientation, de faire appel et d’aller à la rencontre des autres travailleurs, de mettre sur pied des visites aux autres boîtes. A une petite minorité, c’est ce que nous avons commencé à faire.

 

Ce matin encore, pendant que 300 camarades manifestaient devant le siège de PSA pour faire pression sur la direction et l’empêcher d’arracher aux délégués syndicaux centraux un avis favorable à des mutations immédiates, j’étais moi-même avec 60 de mes camarades à Faurecia, dans l’Oise, une usine de 1000 salariés, sous-traitante de l’automobile.

 

Je peux vous assurer que l’accueil que nous avons reçu en particulier des ouvrières qui ont arrêté le travail et ont repris derrière nous les slogans, « PSA-Faurecia même combat » et « grève, grève », suffit à montrer que la convergence des luttes n’est pas une lubie de gauchistes. Elle est à portée de la classe ouvrière si nous savons la mettre en branle et militer au sein des entreprises et pas seulement des milieux syndicaux. Le comité de base va devoir se renforcer, avec le soutien des dirigeants syndicaux si ils marchent, et sans eux quand ils tournent le dos aux intérêts de notre classe.

 

Mais les convergences exigent d’être plusieurs.

 

Et si, à Citroën, nous sommes quelques-uns à bien savoir que personne ne remplacera notre propre activité en direction des autres boîtes, soyez aussi conscients de l’inverse : il est important pour les travailleurs de Citroën de savoir que d’autres ont la volonté de se joindre à eux. Nous l’avons constaté à chacun de nos rassemblements où sont venus des travailleurs d’autres boîtes ; à chaque fois que des délégations d’autres usines sont venues se joindre à nous et nous contacter. Ces premiers contacts concrets non seulement redonnent le moral et renforcent la combativité, mais surtout crédibilisent la possibilité de faire converger nos mobilisations. C’est donc aussi ce que vous, qui êtes dans cette salle, devez tenter d’impulser dans vos propres entreprises, dans vos propres secteurs d’intervention.

 

A nous de faire grossir la boule de neige qui entraînera l’avalanche sociale. C’est ensemble que nous pouvons le faire.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 13:30

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 167 (25/10/12)


Les débats et premiers votes sur le budget viennent de commencer.

 

À écouter le gouvernement, ce projet de loi de finances serait véritablement un budget de « justice sociale » de « combat contre la crise, la dette et les injustices ». Mais derrière la communication et les phrases ronflantes, la réalité est toute autre.


À écouter l’UMP et le patronat, on pourrait croire que ­François Hollande est en train de mettre en œuvre, à travers le budget 2013, une véritable « révolution fiscale » qui reviendrait sur les avantages consentis aux plus riches depuis des décennies, qui taxerait fortement les hauts revenus, les profits des sociétés et les patrimoines des riches.


Un budget fait pour satisfaire les marchés…


Mais dans les faits, tout l’édifice est conçu pour rassurer les marchés financiers et montrer que la France est dans les clous, puisque ce budget 2013 s’inscrit dans l’objectif de réduire le déficit de 4, 5 % à 3 % du PIB fin 2013. C’est en réalité un plan d’austérité en total cohérence avec le traité de stabilité et de cohérence budgétaire (TSCG). Via ce budget, la « rénovation de l’action publique » du gouvernement Ayrault aggravera dans les fait la RGPP de Sarkozy puisque les postes créés dans les ministères dits prioritaires seront tous supprimés ailleurs (– 2 500 postes à Bercy, – 650 dans le logement et autant dans l’écologie…). Les dépenses publiques seront abaissées de 10 milliards d’euros, ce qui concrètement concerne les dépenses d’investissement mais aussi les dépenses sociales de l’État comme les aides au logement, l’allocation adulte handicapé, les contrats aidés…


… en faisant payer la majorité de la population


Certes, ce budget comporte quelques petits progrès effectifs comme la taxe de 75 % sur les ultra-riches, la nouvelle tranche supérieure d’imposition de 45 %, le plafonnement plus sévère des niches fiscales et le relèvement de l’ISF… Mais on est loin, très loin du compte.


La réforme de l’Impôt sur le revenu est très limitée tant sur le nombre de personnes visées que dans le temps. La nouvelle tranche n’a rien de « révolutionnaire » puisqu’il s’agit d’un alignement sur l’Allemagne et le Royaume-Uni. La taxe de 75 % est exceptionnelle (pour deux ans) et ne portera que sur les seuls revenus d’activité des personnes, et non du capital, gagnant plus de 1 million d’euros dans l’année.


En revanche, le gel du barème de l’impôt sur le revenu augmentera la charge de 16 millions de foyers fiscaux, bien au-delà donc des riches et même de ce que l'on appelle communément les « classes moyennes », et rapportera beaucoup plus à l'État. La réforme Sarkozy de l’ISF de 2011 n’est même pas complètement abolie. La plupart des niches fiscales demeurent.


Mobilisation contre cette gauche de renoncement


Ce gouvernement ment tout simplement en affirmant que désormais les revenus du capital seront autant imposés que ceux du travail puisqu’il vient de capituler devant les fameux faux« pigeons » mais vrais rapaces. Les dividendes continueront de bénéficier d’un abattement de 40 % et le plafonnement des niches fiscales permettra encore aux plus riches de faire encore et toujours de grosses économies. Le système fiscal français restera donc scandaleusement défavorable aux plus grand nombre et continuera d’épargner les revenus du capital.


Comment s'en étonner, tant la véritable feuille de route fixée par les marchés européens, le TSCG, a été défendue sans aucun état d'âme par Hollande, Ayrault et leurs amis. Loin d'être les auto-proclamés ennemis de la finance tel qu'ils s'étaient mis en scène dans le cadre de la campagne présidentielle, les dirigeants du PS s’affichent aujourd’hui comme leurs véritables garants.


La lutte contre ce projet de loi de finance doit donc être une nouvelle étape dans le regroupement de toutes celles et ceux qui, au sein de la gauche sociale et politique, refusent l’austérité capitaliste. L’abstention des députés du Front de Gauche sur les recettes du budget alors qu’ils avaient voté contre le TSCG est un retournement contraire aux intérêts des travailleurs et de la population, le prix à payer pour avoir un strapontin dans la majorité. Nous militons pour lier mobilisations contre les conséquences de ces politiques, notamment sur le terrain de la défense de l'emploi, et développement de cadres unitaires contre la dette et l'austérité, pour avancer dans la constitution d'une véritable opposition de gauche. Cela reste une nécessité, cela doit devenir une réalité.


Sandra Demarcq

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