vendredi 24 septembre 2010
Malgré les tentatives d'enfumage du gouvernement, la journée de grèves et de manifestations du 23 septembre a été un franc succès. 3 millions de manifestants, des défilés dans plus de villes et de localités que le 7, le mouvement est loin de s'essouffler.
C'est un signe supplémentaire de la profondeur du mécontentement, de l'ampleur du rejet du projet de loi sur les retraites, du discrédit qui frappe le gouvernement et encore plus particulièrement le ministre Woerth.
La tonalité des manifestations était plus combative encore que le 7 septembre et la question de la reconduction se pose dans de nombreux endroits.
Des AG sont prévues notamment dans la Chimie en ce sens. Des opérations de blocage de rocades ont eu lieu ce matin, vendredi 24.
L'intersyndicale nationale vient de se réunir et a décidé d'appeler à une nouvelle journée de manifestations le samedi 2 octobre afin de permettre l'expression conjointe du mouvement gréviste et de la majorité de la population qui soutient le mouvement. Elle appelle également à une nouvelle journée de grèves et de manifs le mardi 12 octobre.
Si pour notre part nous souhaiterions que les appels à la mobilisation soient plus radicaux, en terme d'appel à la reconduction des grève, nous appelons à faire des temps forts de mobilisations à l'appel de l'intersyndicale des réussites qui montrent que le mouvement ne faiblit pas, qu'au contraire il s'enracine et progresse.
Mais ces temps forts seront d'autant plus forts que la reconduction de la grève sera devenue une réalité dans un maximum d'endroits où cela s'avère possible, d'autant plus fort que les opérations de blocage s'organiseront partout.
Le gouvernement la joue '"droit dans les bottes" mais on a déjà vu des gouvernements adoptant cette attitude contraints à capituler en rase campagne le lendemain. Ce fut le cas en décembre 1995 contre le plan Juppé et en 2006 contre la loi Villepin instaurant un CPE et pourtant votée par le Parlement.
Le dossier des retraites n'est pas clos. Nous pouvons gagner. Les fissures apparaissent à droite car un député, ça cherche d'abord à être réélu et ces gens savent ce qu'il va leur arriver aux prochaines élections si ça continue comme ça. Le mouvement a de la réserve : toutes celles et ceux qui sont contre la politique du gouvernement ne sont pas encore venus battre le pavé. On a vu apparaitre des jeunes dans les manifs du 23 et ce phénomène peut et doit s'amplifier.
Contrairement à ce que dit Woerth, la "pédagogie" du gouvernement est moins efficace que celle des opposants au projet de loi. De plus en plus de monde comprend bien que sous couvert de sauver le système par répartition, il s'agit en fait de le tuer, de forcer à cotiser dans des assurances privées ou des fonds de pension.
Personne n'a envie de mourir au boulot. L''argent existe pour conserver la retraites à 60 ans sans augmenter le nombre d'annuités voire même en retournant à la situation d'avant 1993, les 37, 5 annuité pour une retraite à taux plein dans le privé comme dans le public.
Il suffirait d'y consacrer 3 points du PIB comme le dit Conseil d'orientation des retraites qui n'est pas un organisme infesté de dangereux gauchistes. C'est une question de répartition des richesses : il faut prendre sur les profits pour que nous puissions profiter de nos retraites. Moins d'argent pour les amis de Sarkozy, les Bolloré, les Bouygues, les Bettencourt et leurs collègues du CAC 40, c'est plus d'argent pour nos retraites, la sécu et nos salaires.
Alors on ne lâche rien ! On continue en frappant de plus en plus fort !
Toulouse
vendredi 17 septembre 2010
Du 10 au 12 septembre, le NPA a pleinement participé à la Fête de l’Humanité, animant des débats et marquant la fête de sa
présence.
La seconde apparition du NPA à la fête de l’Humanité a été une pleine réussite politique. Pendant trois jours, des dizaines de milliers de tracts et de faux billets
de 500 euros à l’effigie de Woerth et Sarkozy ont été distribués et des dizaines de contacts et demandes d’adhésions au NPA – qu’il nous reste maintenant à concrétiser – ont été faites.
D’innombrables discussions se sont tenues avec des militants syndicaux, associatifs et politiques, s’arrêtant pour mieux comprendre nos positions, dans une ambiance
toujours fraternelle. Jamais le NPA n’a été autant en phase avec les attentes exprimées par les acteurs du mouvement social, jamais non plus il n’a été mis face à de telles
responsabilités.
L’issue du bras de fer entre la classe ouvrière et le gouvernement sur le projet de contre-réforme des retraites marquera durablement le rapport de forces. Si le mouvement social, à l’offensive comme à l’occasion du mouvement contre le CPE, se donne les moyens d’imposer par la grève et par la rue le retrait pur et simple de la contre-réforme, c’est l’ensemble du système Sarkozy qui serait touché.
Cela serait un formidable encouragement pour revenir sur toutes les mesures liberticides, xénophobes et racistes, tout de suite et sans attendre 2012. Car non, nous n’avons aucune raison de croire aux paroles lénifiantes tenues aujourd’hui par les dirigeants du PS qui prétendent remettre en cause les lois antipopulaires de l’actuel gouvernement. Ils ne l’ont jamais fait lorsqu’ils étaient aux affaires.
Un effort de décoration particulier avait été fait pour que notre stand soit accueillant et puisse tenir dans de bonnes conditions trois débats en phase avec
l’actualité politique et sociale. Le premier, intitulé « l’urgence démocratique » et animé par notre camarade Omar Slaouti, fut l’occasion, dans une salle pleine, pour Gabriel Mouesca, militant
anticarcéral, ancien prisonnier politique de l’État français, d’aborder de façon concrète la place de la prison dans le cadre de la répression de classe que subissent l’écrasante majorité des
détenus sociaux qui peuplent les prisons.
A été souligné aussi l’ignoble et massif enfermement des personnes victimes de troubles psychiatriques, abandonnées ainsi sans soins adaptés. Pierre Tévanian, animateur du site « les mots sont importants » dénonçait quant à lui la campagne raciste et islamophobe dont sont la cible les jeunes des quartiers populaires.
Le deuxième débat, animé par Robert Pelletier et Camille Jouve, militants de la commission intervention sur les lieux de travail (Cilt) du NPA, a permis de faire le
point sur l’état de la mobilisation après le 7 septembre et les perspectives pour des prochaines échéances qui s’annoncent cruciales (lire pages 6 et 7).
Enfin, dimanche midi, pour le troisième débat, notre camarade Vanina Giudicelli s’est entourée du sociologue Razmig Keucheyan, auteur d’Hémisphère gauche, une
cartographie des nouvelles pensées critiques et de Benoît Borrits, contributeur au livre Autogestion hier, aujourd’hui, demain.
Les échanges passionnants qui ont animé ces rendez-vous montrent à quel point le débat d’idées, l’exigence d’élaborer de nouvelles propositions à la lumière des expériences passées sont indispensables au NPA comme à tous ceux qui prétendent construire un projet pour un socialisme du 21è siècle. Organiser de telles initiatives est de notre responsabilité.
Alain Pojolat
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00