aux opprimés du monde entier parce que nos identités sont internationales,
aux salariés exploités et licenciés dans les entreprises,
aux travailleurs sans papiers qui exigent leur régularisation,
à toutes les victimes de la crise,
à celles et ceux qui luttent pour que la vie et et le climat passent avant les profits,
Avec une mention spéciale aux marcheurs internationaux, parmi lesquels de nombreux camarades du NPA, qui cherchent en ce moment même à entrer à Gaza depuis l'Égypte pour manifester leur solidarité avec le peuple palestinien, protester contre le blocus de Gaza ;
Et une « spécial dédicace » aux grévistes de la faim de GfDF, parmi lesquels notre camarade Yann Cochin qui vient d'être hospitalisé au 17e jour.
mardi 15 décembre 2009
Cela témoigne de la vitalité démocratique du NPA, un acquis à faire progresser encore.
2/ Le CPN constate qu’aucune majorité ne s’est dégagée de la consultation des militant-e-s du NPA.
Les votes indiquent toutefois cinq grands axes largement partagés :
la légitimité
d’une démarche unitaire, par delà les appréciations que nous pouvons porter les uns et les autres sur la façon dont nous l’avons conduite ;
la rupture avec
le Front de gauche au plan national résulte des conditions politiques imposées par celui-ci, dans lequel le PCF a joué un rôle décisif, visant à nous contraindre à gérer les régions avec le PS
;
la poursuite
des discussions unitaires relève dorénavant de la compétence des structures du NPA dans chaque région, dans le cadre des dispositions prévues par nos textes fondateurs (statuts, principes)
;
la volonté de
participer à la défaite des listes soutenues par Sarkozy en adaptant dans chaque région, en fonction du contexte et des résultats obtenus au premier tour, la forme précise de l’attitude au
second tour, fusion « démocratique », appel à battre la droite, abstention, maintien de la liste ;
la volonté
d’obtenir des élus, indépendants qui conservent leur liberté de vote dans l’institution, pour mettre en œuvre un programme anticapitaliste qui répond aux aspirations populaires, donc sans
accepter de participer à des majorités de gestion et des exécutifs (gouvernements des régions) dominés par le PS et/ou Europe écologie.
Olivier Besancenot sort de son mutisme. Silencieux depuis qu’il a été mis en minorité dans son propre parti au sujet de la stratégie à adopter pour les prochaines élections régionales, le facteur de Neuilly-sur-Seine, que l’on dit en perte de vitesse, contre-attaque. Il se félicite notamment de l’accord trouvé hier soir par les dirigeants du NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) qui, à 70 %, ont décidé de déposer des listes autonomes au premier tour.
L’accord trouvé hier soir par les dirigeants du NPA vous satisfait-il ?
Olivier Besancenot. A l’heure du sommet de Copenhague, c’est la preuve que la température baisse, au moins chez nous… Les adhérents étaient partagés, mais la direction a réussi à faire une
synthèse, même si tout n’est pas réglé. Le NPA est désormais en ordre de bataille pour affirmer nationalement l’existence d’une gauche anticapitaliste et indépendante lors des élections
régionales, sous la forme de liste NPA ouvertes, ou de listes unitaires dans quelques régions.
En partant en solo au premier tour, le NPA ne contribue-t-il pas à son isolement ?
A notre initiative, nous avons entamé des discussions avec le Front de gauche (NDLR : PC et Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon) en faveur de l’unité. Aujourd’hui, c’est un constat
de rupture. Les conditions que le Front de gauche veut nous imposer consistent à renier notre identité. Cogérer les régions avec le PS est, pour nous, impossible puisque nos programmes sont
contradictoires. Nous proposons, par exemple, que les régions portent plainte pour détournements de fonds contre les grands groupes qui licencient plutôt que de les inonder d’aides
publiques.
La stratégie que vous défendiez n’a obtenu que 36 % des suffrages des adhérents. Avez-vous été déçu ?
C’est le jeu d’une consultation démocratique. On ne va quand même pas nous reprocher d’avoir donné la parole aux adhérents… Mais je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt : nous avons
effectivement été mis en minorité.
Certains ont parlé de « désaveu »…
La direction a montré ce week-end qu’elle pouvait aussi se rassembler sur une synthèse qui l’engage à 70 %. Le NPA existe. Il débat et doute quand la situation est complexe. Mais c’est le
capitalisme qui est malade, pas le NPA.
Mais peut-on diriger un parti quand seulement 36 % des adhérents vous soutiennent ?
C’était une consultation sur une question précise, pas un congrès sur une orientation globale. Il n’y a pas de désaveu.
Il y a un an, vous étiez « l’ennemi public du PS ». Aujourd’hui, on vous voit moins dans les médias…
Mon moral n’est pas indexé sur la une des journaux, mais sur mon degré de révolte. Et si certains doutent encore, je le leur dis : ma volonté de combattre ce système politique et économique
n’est absolument pas entamée. Mon énergie est intacte.
Neuf mille adhérents au moment de la création du NPA l’an dernier, plus que huit mille aujourd’hui : le NPA est-il en échec ?
Un échec, non, même si la situation est plus compliquée pour nous. Nos solutions politiques sont liées à la capacité qu’une partie des salariés reprennent confiance dans leurs forces. Cela
nécessite des victoires politiques et sociales comme lors de la mobilisation contre le CPE (NDLR : Contrat première embauche).Or les grandes mobilisations du début de l’année n’ont pas
abouti. Le NPA est présent et sa première tâche est d’être un outil politique au service de la résistance sociale.
Après le succès de la votation citoyenne, la mobilisation contre le changement de statut de la Poste semble
s’essouffler…
La semaine est cruciale puisque les députés vont devoir voter. Elle doit servir d’électrochoc. On est en droit d’attendre de la gauche une bataille dans, mais aussi hors de l’Assemblée. Nous
proposons d’ailleurs à l’ensemble de la gauche sociale et politique une grande initiative pour la défense des services publics au mois de janvier. Pourquoi pas une manifestation unitaire ? La
seule force de ce gouvernement, c’est la faiblesse de la riposte.
Le « copenhaguisme aigu » de la classe politique française fait sourire la verte Cécile Duflot. Etiez-vous à votre place là-bas ?
J’étais à l’autre sommet, celui de l’écologie sociale et des mouvements altermondialistes. On s’est opposés au sommet officiel, celui des puissants et des riches, qui fait croire au consensus
contre le réchauffement climatique et qui recycle l’écologie en marchandise. Je suis donc à l’aise dans mes baskets.
Propos recueillis par Eric Hacquemand.
Sur Europe 1, Éric Besson, ministre de la rafle et du drapeau, s’est félicitéde «l’immense succès populaire» du débat sur Internet: 40 000 contributions, dont seulement «6 ou 7% de messages racistes ou xénophobes qui sont enlevés». Il défie quiconque «de trouver un mot, un soupir qui ne soit pas entièrement républicain».
Relevons ce défi. Parmi les internautes conservés, pas du tout racistes et très républicains, l’un affirme qu’être français «c’est d’abord le respect de
l’histoire de France, de nos rois, ne pas chasser Charles Martel de nos livres d’histoire, ne pas avoir honte des croisades, ne pas renier l’ère de la colonisation».
Un autre, plus républicain encore, ajoute qu’être français c’est aimer «la France de Clovis, des Celtes, ne pas nier ses origines [...] Savoir que la
France n’est pas née de la révolution [...] C’est nos châteaux et nos rois. C’est nos racines chrétiennes indéniables même si je défends la laïcité».
On pourrait en citer d’autres du même tonneau. Rien d’étonnant, car le «débat» est orienté pour stigmatiser l’étranger et le musulman. Dans sa circulaire aux préfets, Besson présente les personnes sans papiers comme «génératrices» de «délinquance». Au fond, ce n’est pas seulement l’immigré qui est stigmatisé comme une menace contre la pureté française.
C’est aussi, et peut-être surtout, ses enfants ou petits-enfants, ceux qui sont nés en France et ont toujours été français, mais qui sont plus souvent contrôlés au faciès et discriminés devant l’emploi, le logement… Et qui du coup sifflent la Marseillaise.
L’embarras de la droite, après le référendum suisse contre les minarets, en témoigne. Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l’UMP, estime que les clochers
des églises sont, eux, «un héritage historique», distinguant les «religions qui étaient là avant l’avènement de la République» et «celles qui sont arrivées
après».
C’est au nom des «règles d’urbanisme» et de «nos us et coutumes» que Frédéric Lefebvre s’oppose aux minarets et à la burqa. Le prétexte des droits des femmes ne tient pas. Le combat féministe dénonce la burqa, non comme une insulte à «l’identité nationale», mais comme une prison ambulante. Si une loi venait à soustraire la burqa à notre vue, comme le souhaite la droite, elle conforterait l’enfermement familial, nullement la lutte contre toutes les formes d’oppression des femmes.
Pas question pour nous de participer àla mascarade du «débat». Ce n’est pas à l’État de définir notre identité. Nos cultures, nos expériences sociales, nos
itinéraires, nos vies, nos métissages, nous ont forgé des identités multiples. Aucune injonction à s’assimiler à un modèle dominant n’est acceptable.
Nos valeurs d’égalité, de fraternité n’ont rien de cocardier. Elles sont par essence universalistes. Boycottons les causeries piégées dans des préfectures où le racisme de comptoir a droit de cité. Les éructations de Besson et du gouvernement reprennent le vieux cri de guerre de la droite nationaliste: dehors les métèques, juifs au début du siècle dernier, musulmans aujourd’hui. Ce «débat», c’est la libération du refoulé.
Des appels ont expriméla condamnation de cette mascarade1. Des historiens ont réclamé dans Libération la suppression du ministère de l’identité nationale. Nous soutenons toutes ces initiatives. Mais c’est une vaste mobilisation antiraciste qui doit balayer la prétention gouvernementale de diviser le monde du travail et de nous dicter notre identité.
Emmanuel Sieglmann
1. Médiapart et Le Monde du 24 novembre
Brest
06 42 22 96 37
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Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00