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300 personnes ont répondu à l'appel du Comité de Défense de l'hôtel-Dieu
Rassemblement
samedi 5 mars
14 heures
place Gambetta
afin d'exiger le maintien toute l'année
24h sur 24
des urgences et du SMUR
et des services qui y sont liés
5 janvier 2011 à 09h33 -
Toujours la même détermination clairement affichée par le comité de défense des usagers de La Poste à Plozévet: hier, ils étaient encore une bonne centaine devant La Poste pour obtenir le maintien des horaires d'ouverture de ce bureau.
La détermination ne faiblit pas et «c'est l'avenir du monde rural qui se joue là!», entendait-on parmi la foule. Une action qui fait
boule-de-neige, puisque le comité plozévetien est désormais rejoint dans son action par des usagers de Plouhinec, Pouldreuzic et Plogastel, eux aussi confrontés aux réductions des horaires
d'ouverture: «Les horaires d'ouverture sont devenus tellement illisibles que cela favorise la concurrence et déstabilise le service». Après 23 jours de grève, le mouvement autour du responsable
du bureau postal de proximité de Plozévet ne désarme pas, loin de là. Le comité tient à signaler que La Poste n'a en aucune façon cherché à négocier. «Elle joue le pourrissement de la situation».
Pierre Ferret a été chaudement applaudi, lorsqu'il a conclu: «Restons soudés pour les faire fléchir, si la situation devait perdurer encore, nos actions devront également se muscler!»
Comité pérennisé
Le comité de défense des usagers s'étoffe au fil de l'action et se fédère, pour créer une structure permanente qui soit un vrai interlocuteur. Le comité a désigné
lundi soir son bureau: à la présidence Pierre Ferret, au secrétariat Laurent Bocquet, à la trésorerie Jean Ricordeau; ce bureau compte également deux membres: Georges Laurent et Christian Defer.
Le comité a prévu de tenir des rassemblements bihebdomadaires, chaque mardi et jeudi, devant le bureau de poste, tant que la situation n'aura pas trouvé une issue favorable.
Rendez-vous demain et samedi
Un prochain rassemblement sera organisé demain,
à 10h30, devant le bureau de poste, suivi d'un autre rassemblement
samedi, à 10h30, au même endroit.
La pression monte sur Plozévet autour du bureau de poste, où la direction veut imposer une restriction des horaires d'ouverture avec une fermeture le lundi matin.
Une pétition, où figurent plus de 700 signatures, et les rassemblements réguliers de la population visent à faire entendre auprès de
la direction postale la voix des usagers.
Contre la réduction des horaires d'ouverture
Ronan Sinquin, responsable du bureau de Plozévet, entame aujourd'hui son 17e jour de grève, soutenu par le comité des usagers de la Poste. Tous luttent ensemble
pour le maintien des horaires d'ouverture du bureau de poste de Plozévet. Hier, un nouveau rassemblement de 80personnes (le troisième depuis le début du conflit le 13 décembre dernier) était
organisé devant le bureau. Comme lors des deux précédents rassemblements, le cadre de la Poste a fermé à double tour le bureau durant le mouvement.
Le mouvement des Plozévetiens prend de l'ampleur avec de plus en plus de monde mobilisé (le double par rapport à mardi dernier) et réuni devant le bureau. Le comité de défense des usagers, par la voix de Pierre Ferret, a déclaré: «La Poste est un service public qui doit rester au service du public et non de l'argent! Nous savons que la lutte sera de longue haleine et nous appelons les gens à nous rejoindre pour se battre afin de défendre notre Poste... Par sa décision de réduction des horaires, c'est bien la direction de la Poste qui est responsable du conflit, qu'elle l'assume. La direction de la poste annonce que cette réduction n'est pas négociable, mais nous lui ferons entendre la voix des usagers que nous sommes tous». Un discours chaudement applaudi par les personnes rassemblées ce jour-là.
Prochain rassemblement jeudi
Le mouvement ne fléchit pas, même en cette période de fête, car le comité des usagers de la Poste appelle à un nouveau rassemblement des habitants demain à 10h30
devant le bureau de poste de Plozévet.
Une soixantaine de professeurs du collège Laennec ont débrayé ce matin pendant une trentaine de minutes, avant de reprendre les cours. Ils protestent contre le non-remplacement de leur principale, qui part à la retraite dans quelques jours. « Ce sera un gros bateau sans capitaine », se désole un enseignant.
Le proviseur du lycée Laennec assurera l’intérim jusqu’à la fin de l’année scolaire. Une situation qui provoque la colère des professeurs et des parents d’élève. « Cela va mettre en péril l’organisation des deux établissements : les examens, l’orientation... », note Sylvie Hollard, la représentante des parents d’élèves.
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21 octobre 2010 à 09h22 Le Télégramme
Les lycéens, en nombre nettement moins important qu'au début de la mobilisation, ont bien voté, ce matin, la poursuite du blocage. Un blocage dont de nombreux lycéens prennent acte en ne se rendant plus au lycée chaque matin. Un premier défilé gagnera la poste ce matin.
19 octobre 2010 - Le Télégramme
Les lycéens de Laennec ont bloqué, hier, leur établissement. Aujourd'hui, beaucoup d'entre eux seront dans le cortège des manifestants à Quimper.
Après avoir manifesté dans les rues vendredi dernier, les lycéens de Laennec avaient annoncé leur intention de reprendre les cours
hier. Il n'en a rien été. Peu avant 8h, ils ont voté à mains levées le blocage de l'établissement. Il en sera de même aujourd'hui, d'autant qu'une partie d'entre eux sera dans le cortège des
manifestants à Quimper.
Vote à mains levées puis à bulletins secrets
«Alors que l'on pensait reprendre les cours, les lycéens ont refusé. Ils sont restés dehors», explique Nicolas, porte-parole du conseil de vie des lycéens qui
encadre le mouvement. Les jeunes sont déterminés. Pas question pour eux de relâcher la pression alors que le projet de loi sur les retraites entre dans une semaine décisive.
Pour autant, pas question non plus de faire n'importe quoi. Aussi, après un vote à mains levées, c'est une procédure plus formelle qui a été mise en place. Comme vendredi, les jeunes ont été appelés à se prononcer sur le blocage de l'établissement, sur leur participation ou non à la manifestation de Quimper. Une procédure démocratique qui a vu plus des deux tiers des élèves s'exprimer.
Par 487 voix pour, le blocage de l'établissement a été décidé. «Les lycéens ont voté encore plus pour le blocus», constate Nicolas. Qui, bien avant la fin du vote,
en compagnie de la vingtaine de lycéens qui compose le CVL, a pris les choses en main. «Si on respecte les consignes de sécurité et d'encadrement, l'administration nous laisse faire. Cela nous
responsabilise. Ce qui est bien, plutôt que de dire non à tout», explique Kevin, membre lui aussi du CVL.
200 lycéens attendus à Quimper
Alors que le hall-l'aquarium comme il est appelé -résonne encore des décisions des premières heures de la matinée, la préparation de la journée d'action se met en
place. La création d'une délégation pour se rendre au lycée Saint-Gabriel est envisagée. Surtout, c'est l'organisation de la journée d'aujourd'hui qui est déjà dans toutes les têtes. «On est en
train de voir avec les réseaux de transports». Des ateliers sont mis en place, slogans, banderoles.
Rien n'est laissé au hasard. Dans l'après-midi, alors que les banderoles commencent à fleurir ici et là, la question des transports est réglée. «On a affrété un bus, le bus Laennec, dans lequel on sera une soixantaine». Départ à 10h du lycée. Pour les autres, un système de covoiturage est mis en place. 200lycéens de Laennec sont attendus. Quant à la suite du mouvement, rien n'est arrêté. «Pour le moment on se concentre sur mardi (aujourd'hui, NDLR)». Demain, les lycéens devraient retrouver le chemin des cours.
Le modèle productiviste tant au niveau de l’agriculture qu’au niveau de la pêche nous entraîne droit dans le mur (pollutions des eaux de surface, nappes phréatiques, mers et océans, marées vertes, bleues, noires, pillage de la ressource halieutique, disparition des petits paysans et pêcheurs …).
Non seulement, ses serviteurs zélés, tenants du capitalisme et du libéralisme le plus sauvage ne tirent aucune leçon des crises actuelles et passées, mais ils poursuivent leur entreprise de recherche effrénée du profit en sacrifiant sans vergogne les territoires et les femmes et les hommes qui y travaillent et y vivent.
La pêche mondiale est en pleine restructuration. L’Europe et les gouvernements complices privilégient la pêche industrielle ravageuse, au détriment de la pêche artisanale. Ils ont programmé la disparition de cette pêche artisanale.
Depuis des années 1980 : disparition ou faillites d’armements, plans de casse, disparition en grand nombre d’emplois de pêcheurs mais aussi d’emplois induits : construction et réparation navale, transformation du poisson (1 emploi en mer correspond à 4 emplois à terre).
Qui se soucie de la disparition de la pêche artisanale sur nos côtes et de la situation de marins de la pêche hauturière qui partent quinze jours en mer pour un salaire parfois inférieur à 100 €.
Qui se soucie des pécheurs abandonnés par le pouvoir qui claironne son opposition à la politique des quotas à Boulogne et envoie son sbire de la pêche négocier comme un marchand de tapis l’augmentation des prises extra-européennes contre des contrats gaziers. Qui se soucie de l’importation massive de ces produits issus de la pêche industrielle ou de l’aquaculture intensive, avec la complicité de la grande distribution française, importations bien moins chères, qui rendent impossibles la vente des produits locaux, gaspillés et rejetés à la mer.
Crise de la conserverie : depuis l’ouverture des marchés et frontières, les conserveries ont les unes après les autres disparues ou rachetées par des grands groupes agro-industriels ou des fonds de pension et délocalisées, après pillage du savoir faire, brisant sans contreparties le tissu industriel de petites et moyennes villes côtières, ne laissant les souvenirs du grand métier et la tradition ouvrière qui en découlait qu’aux rayons des écomusées que visitent les touristes et les enfants de nos écoles. Ces crises n’ont pas été catastrophiques pour tous, les lobbys touristiques se sont emparés des petits ports pour en faire des lieux de riche villégiature.
D’un autre côté, la défense nationale, par sa main mise sur les territoires bretons, empêche tout développement industriel en monopolisant les équipements portuaires, alors qu’elle se désengage, laissant derrière elle friches et suppressions de postes, cortège de licenciements dans la sous-traitance et désert économique dans une région sinistrée.
L’état, la marine nationale ont une dette envers la Bretagne. Ils ne laissent que des ruines industrielles, sans reconversion alors que les possibilités d’investissement dans une industrie écologiquement responsable et les compétences existent : construction et déconstruction navale, développement des énergies renouvelables liées à la mer…
Les pêcheurs artisans du monde entier subissent ces mêmes criminelles décisions du capitalisme le plus cynique. Les nations se désintéressent totalement des drames des populations littorales, du moment qu’elles peuvent pomper avidement les derniers profits et piller les mers du globe.
Urgence écologique, économique et sociale !
Voici plus d'un an que le gouvernement avait, en grande pompe, après des simulacres de concertation, édité le document du "Grenelle de la mer".
Nous attendons toujours les mesures qui devaient voir le jour à l'issue de cette parution. Vent ! Esbroufe !
Nous vous attendons le 30 octobre, à partir de 10 heures, salle Cap Caval, à Penmarc'h, pour débattre et construire ensemble "l'Autre Grenelle de la mer" , lui bâti sur les réalités de l'urgence économique, sociale et écologique.
Trois grandes thématiques seront abordées autour de personnalités politiques, syndicales ou associatives reconnues pour leurs compétences, leurs engagements et leurs combats qui éclaireront et animeront les débats.
- le matin :
1/- La mer et l'industrie (énergie, construction et déconstruction
navale, agro-alimentaire, tourisme...)
- l'après-midi :
2/- La mer, biodiversité fragile, l'eau, zones humides, marées vertes...
3/- La pêche : quel avenir pour le métier ?
Hormis ces forums débats, nous invitons les associations locales qui agissent dans le cadre de la protection de l’environnement maritime qui tiendront des stands d’exposition présentant leurs actions et interventions.
La série de débats se conclura par des interventions laissées à un orateur du NPA ainsi qu’à des personnalités politiques que nous souhaitons d’audience nationale ou internationale. Lors de ce meeting, la parole sera également donnée à l’association des familles des victimes du naufrage du « Bugaled Breizh »
Chaque débat fera l’objet de prises de notes et de relevés de conclusions avec expression de revendications et de propositions. Une plaquette ou document qui servira de texte cadre ou fondateur de décisions sera édité à l’issue de cette journée.
Ce document s’appellera: "Les actes de Penmarc'h ".
Nous souhaitons élaborer ce document de façon unitaire avec les organisations politiques de gauche, les syndicats, les associations, les citoyennes et citoyens intéressés par ces problématiques. Nous désirons cette élaboration unitaire afin de constituer une force capable de porter ces revendications et propositions au niveau des institutions européennes, nationales et régionales.
Cette journée s’achèvera par une partie musicale.
Deux artistes ou groupes sont programmés :
Marie Aline Lagadic : Chants des sardinières (Chants des ouvrières bretonnes du début du siècle)
HK et les Saltinbanks
Afin de pouvoir prévoir l’hébergement des personnes intéressées par cette manifestation, il est important de prendre contact à l’adresse suivante : le-pape.masson@orange.fr
Pour les comités NPA Ouest Bretagne,
Louis Le Pape
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00