Réunion publique
Halles St François (salle n° 1)
20h30.
Nous invitons chaleureusement nos amis lorientais d'Urgence un toit pour tous ainsi que nos amis Brestois des Casss papiers à participer à cette journée. Nous leur réservons une place à la
tribune s'ils veulent exposer la situation dans leurs villes. Nous parlerons également de la situation quimpéroise et Jean-Baptiste Eyraud nous expliquera l'enjeu que représentent les luttes
actuelles sur le logement.
Pour préparer cette journée: conférence de presse vendredi 11 janvier à 11 heures au Gavarnie
7 janvier 2013 à 16h55
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Aujourd'hui, à 16 h, le greffe du tribunal de commerce de Quimper a transmis les ordonnances du juge-commissaire sur les demandes de licenciement pour motif économique déposées pour quatre sites du groupe Doux.
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A l'usine Père Dodu de Quimper, ce sont au final 14 postes sur 22 qui sont supprimés.
14 autres licenciements, déjà annoncés, concernent les salariés de l'usine Doux Aliment Cornouaille de Pluguffan.
Enfin, trois postes sont supprimés à la société Doux élevage et un autre poste à Doux aliments
Vendée.
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Pour stigmatiser l’homoparentalité, Bernard Poignant l'a comparée sur son blog à la polygamie. Si le maire n'a pas souhaité préciser son point de vue en répondant à nos questions, certains socialistes n'hésitent pas à recadrer l'élu, en rappelant les positions officielles du parti.
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Une fois de plus, la question de l'homoparentalité dépasse les clivages politiques. Courant décembre, le maire PS de Quimper Bernard Poignant (ci-dessus) réagissait sur son blog au projet de loi relatif à la bioéthique. Dans un texte intitulé «Maman, papa, bébé» (à lire ici) celui-ci faisait part de ses réticences sur le sujet délicat de gestation pour autrui. Des réserves partagées par de nombreuses personnalités du PS de Benoît Hamon à Elisabeth Guigou.
Mais dans un dernier paragraphe, l'ex-député européen dérape et s'en prend à l'homoparentalité qu'il compare... à la polygamie! «Aujourd'hui chacun vit en couple comme il l'entend. Même la polygamie est présente bien que la loi l'interdise. Et il existerait de 50 000 à 150 000 enfants vivant en France dans des familles polygames sans que personne n'exige une loi pour légaliser ce type d'alliance». Des propos qui, sous la plume d'un ex député socialiste, ont de quoi choquer.
«Egoïsme du présent»
«À mes yeux et quoiqu'il arrive, il se construit dans l'altérité des genres, masculin et féminin, père et mère. Qu'ils soient présents ou absents, parfaits ou
imparfaits. Un enfant doit toujours savoir qu'il a ou a eu un père et une mère. Personne ne peut discuter ce fait. Il faut distinguer la pratique sexuelle du fait de l'adoption. Un couple
d'hétérosexuels peut adopter un enfant en tant que couple puisqu'il est constitué d'un homme et d'une femme, donc d'un père et d'une mère de substitution. Dans un couple d'homosexuels, seule
une des personnes peut adopter car l'enfant doit savoir qu'il ne vient pas de deux pères ou de deux mères. »
Avant de conclure que «Dans tous les cas de figure, c'est de l'enfant dont il faut partir. Le modernisme ne consiste pas à épouser l'égoïsme du présent, mais à se préoccuper des intérêts de notre descendance.»
Profond Malaise
Une maladresse? Pas du tout. Joint par TÊTU, le maire de Quimper n'a pas souhaité répondre à nos questions arguant qu' «il n'est pas dans (s)es habitudes
d'être le commentateur de (s)es propres textes.» Néanmoins il tient à préciser un point: «Je ne fais aucune comparaison entre la polygamie et l'homosexualité. Je prends la première
situation comme un exemple pour dire que tout ce qui existe dans la société n'a pas à être traduit dans le droit.» Bien qu'il s'en défende, Bernard Poignant s'amuse pourtant à comparer
l'incomparable mettant sur le plan le désir d'enfant de certains couples homosexuels avec le délit réprimé par le code pénal qu'est la polygamie. Des propos qui plongent une partie des
militants PS dans un profond malaise.
Karim Ghachem, jeune responsable du PS à Quimper se dit «véritablement gêné par ces propos» et promet d'ouvrir le débat avec les militants socialistes. Jean Jacques Urvoas député de la circonscription de Quimper lui aussi tient à se démarquer des propos de Bernard Poignant dont il a pourtant été l'un des collaborateurs «Personnellement, je ne me reconnais évidemment pas dans la dénonciation du caractère contre-nature de l'homoparentalité» explique-t-il sur son propre blog. «A mes yeux, poursuit-il, l'homoparentalité est un fait social établi dont l'importance ne réside pas dans son aspect quantitatif, mais plutôt dans l'organisation de la place de l'enfant dans notre société. Répondre au projet parental de couples de même sexe participe de l'aspiration à l'égalité des droits car il n'est pas de démarche plus communautariste que celle visant à sanctuariser des droits pour certains et à refuser leur accès à d'autres.»
Question tranchée en 2004
De son coté, Najat Vallaud-Belkacem, chargée des questions de société au Parti Socialiste tient à rappeler au maire de Quimper «que le PS a suffisamment eu
l'occasion de faire entendre sa voix sur ces sujets pour qu'on n'ait aucun doute sur ses positions. Il a tranché, dès 2004, un certain nombre de questions (...) «En décembre, le
Bureau national du parti a tranché en faveur de l'ouverture de la procréation médicalement assistée par les femmes quelle que soit leur orientation sexuelle. Elle ajoute également qu'«il ne
s'agit pas simplement avec ce combat de prendre acte des évolutions des pratiques sociales et des nouveaux modèles de famille (même s'il n'est pas possible de maintenir une législation
ostensiblement sourde aux évolutions de la société) mais d'œuvrer pour offrir plus d'autonomie et de liberté individuelle, a fortiori quand les progrès de la science nous le
permettent.»
L'association Homosexualité et Socialisme était elle aussi rapidement montée au créneau. Dès le 20 décembre dernier son président, Gilles Bon-Maury, dénonçait les propos du maire de Quimper dans une lettre ouverte: «L'analogie entre le besoin de reconnaissance légale de l'homoparentalité et la situation des familles polygames en France pourrait suffire à ranger cette lettre au rang des outrances que les militants LGBT ont pris l'habitude de mépriser.» En définitive, sur ce sujet, comme sur d'autres, les socialistes peinent à parler d'une seule voix.
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Un curé de Quimper publie une lettre ouverte aux évêques de France, dans laquelle il prend position en faveur du mariage pour tous et dénonce l'absence d'un débat interne à l'Eglise...
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Si les autorités catholiques sont extrêmement mobilisées contre le projet de loi instaurant le mariage pour tous, leur position officielle n'est pas partagée par l'ensemble du clergé français. Laurent Laot, un curé du diocèse de Quimper et du Léon vient de jeter un pavé dans la marre en publiant une «lettre ouverte aux évêques de France». Dans ce texte, le prêtre prend position en faveur du mariage pour tous et regrette que l'Eglise ait adopté une position qui ne laisse aucune place au débat en son sein et qui ne respecterait pas les opinions différentes de la sienne. Une situation étonnante, alors que le maire de la ville, Bernard Poignant est l'un des plus farouches opposants au mariage pour tous au sein du parti socialiste (lire notre article).
Non-considération
Le prêtre dénonce «l'absence de considération» pour ceux qui ne suivraient pas la ligne officielle d'opposition au mariage pour tous établie par
la conférence des Evêques de France. Selon lui, ceux-ci «oublient des principes de base de la grande tradition de l'Église». «Ce qui m'a décidé à prendre la parole, c'est de constater que la
tonalité du discours des évêques lors de la conférence de Lourdes avait changé. C'est une tonalité de non-considération pour ceux qui pensent autrement» confie le prêtre à TÊTU.
«La loi n'est pas dictée par l'Eglise»
«Je dis oui au mariage pour tous, continue le curé de Quimper. Et je regrette que l'institution catholique n'ait pas ce positionnement. Elle
devrait être en capacité de dire au moins que cette perspective, si le législateur en décide, est acceptable. Les autorités religieuses ont bien sûr voix au chapitre mais la loi ne se fait pas
sous leur dictée, c'est le Parlement qui est souverain.»
Mais Laurent Laot va plus loin. Il estime que «la majorité des prêtres en France est plutôt d'accord» avec sa position. «Car ce sont des laïcs dans l'âme. Il y a tout un courant qui plaide en ce sens. Je suis également persuadé que certains évêques ne partagent pas cette position officielle. Je suis sûr que beaucoup rejoignent mon point de vue.»
Des réticences sur l'adoption
Pour le Père Laot «la singularité homosexuelle est à reconnaître en humanité comme une richesse». Seule nuance: l'adoption. «Je me pose plus de
questions concernant l'adoption. J'aimerais que la législation fixe bien les choses.»
Depuis la publication de sa lettre, le prêtre assure avoir reçu de nombreux témoignages de soutien
«De la part de personnes homosexuelles mais de la part des héteros aussi. J'ai eu plein de messages pour me dire que ma prise de parole faisait du bien. La considération pour l'autre est fondamentale.» A-t-il également subi des pressions de la part de sa hiérarchie? «Je ne m'exprimerais pas là-dessus, précise-t-il. Mais de fait, quand on sort du bois, on prend un risque de se faire tirer par les chasseurs...» Avant d'ajouter: « Je marche plus à la cohérence qu'à la subordination...»
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samedi 05 janvier 2013
La fédération Lesbiennes, gays, bisexuels et trans (LGBT) a lancé un appel à une manifestation nationale en régions, le samedi 19 janvier 2013, organisée dans chaque ville par les Centres et les associations LGBT, y compris celles hors de leur réseau, mais aussi sur simple initiative citoyenne, pour dire « oui » au mariage pour tous et pour exiger du gouvernement l'amélioration du projet de loi.
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Le conseil de surveillance du centre hospitalier de Cornouaille, à Quimper (Finistère), a présenté les nouveaux tarifs applicables au 1er janvier. Une nouveauté cette année : l’établissement a décidé de facturer le lit d’appoint pour un accompagnant en pédiatrie, en néonatalogie et dans le service de maternité.
«Confort hôtelier»
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« Ce sont les personnels qui nous ont alertés les premiers, affirme Jean-Paul Sénéchal du syndicat Sud. Pour eux, cette mesure est humainement inacceptable et elle risque de peser lourd sur les conditions de travail. Lorsqu’un enfant est hospitalisé, les parents participent aux soins en rassurant l’enfant. La prise en charge d’un tout petit est facilitée par la présence du papa ou de la maman. »
Jusqu’à présent, la présence des parents, la nuit, n’entraînait pas de facturation supplémentaire. La direction confirme l’achat de plusieurs lits pliants « qui répondent au standard du confort hôtelier. » Elle précise que ces nouveaux tarifs ont été fixés par la direction des finances, en lien avec les mutuelles.
« Les parents seront informés préalablement. Ils ne seront pas mis devant le fait accompli au moment de payer la facture, précise Anne-Claire Gautron, directrice adjointe. Les tarifs seront appliqués avec discernement, en fonction des situations. Le cas des enfants en soins palliatifs sera étudié en partenariat avec l’équipe médicale. »
décidément, rien ne va plus!!! c'est la pédiatrie!!!! tous les parents payeront c'est sûr mais cette décision c'est franchement abuser ! pauvres enfants.... ils se font de l'argent sur leur dos!
C'est la bêtise qu'il faudrait taxer et cela rapporterait gros. L'inhumanité de ces personnes est effroyable. Que font-elles dans un établissement hospitalier ? Et en plus, cette directrice adjointe tente de faire payer le lit pliant aux parents des enfants en soins palliatifs ! Ecoeurant !
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11 décembre 2012 à 18h58 -
Le plan de sauvegarde de l’emploi a été présenté, ce matin, au comité d’entreprise de la SAS Doux Père Dodu. 22 postes, et non plus 30 comme annoncés dans un premier temps, vont être supprimés.
Les cinq élus du personnel ont émis des réserves sur les éléments présentés par la direction pour expliquer le bilan économique de la société Père Dodu. Ils ont estimé que "la motivation économique du projet de plan de réorganisation et de compression des effectifs est insuffisante".
Le comité d’entreprise estime ainsi qu’il est prématuré d’envisager des licenciements et que d’autres solutions auraient pu être envisagées si l’on tient compte de redressement constaté au dernier trimestre 2012 et des perspectives d’augmentation d’activité sur le site de Père Dodu dans les années à venir.
Plus d'informations, ce mercredi, dans Le Télégramme.
Un comité d’entreprise s’est tenu ce mardi matin chez Père Dodu (groupe Doux) à Quimper. Dans la continuité du comité central d’entreprise qui s’est tenu la semaine dernière à Châteaulin, il s’agissait de présenter le PSE qui prévoit 23 suppressions de postes sur 230.
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Trois reclassements possibles
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À l’issue de la réunion, Jean-Luc Guillart, élu CFDT, a indiqué que le nombre de postes supprimés a été ramené à 22. Trois reclassements supplémentaires seraient possibles en interne. Les élus du personnel ont, à l’unanimité, émis un avis défavorable sur le projet de licenciement collectif.
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29 novembre 2012 à 12h04 -
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Un peu plus de 150 salariés du secteur sanitaire médico-social du privé se sont rassemblés en fin de matinée devant la préfecture où une délégation syndicale était reçue par un représentant du préfet.
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Répondant à l'appel des syndicats CGT, FO, SUD et CFTC du Finistère, les salariés ont débrayé pour protester contre la volonté de la fédération des employeurs de détruire la convention collective de 1951. Cela se traduirait selon les syndicats par la perte d'acquis sociaux importants et "une régression sociale très grave". Ils demandent donc la reprise immédiate des négociations avant la date fatidique du 1er décembre, date à laquelle le code du travail sera appliqué si aucune issue n'est trouvée.
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Ce jeudi matin, les syndicats CFTC, CGT, FO et SUD du Finistère ont appelé les salariés et les élèves en formation à des grèves/débrayages pour la défense de la convention collective de 1951 (établissements privés d’hospitalisation, de soins, de cure et de garde à but non lucratif). Ils étaient une centaine à se rassembler devant la préfecture du Finistère à Quimper.
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Cette action a pour but de « dénoncer la volonté de la Fédération des Employeurs de détruire la convention collective. Il s’agit d’une tentative de dumping social et une régression sociale très grave », explique les salariés.
« Si le projet patronal vient à aboutir, la brèche sera grande ouverte pour la dénonciation de l’ensemble des garanties collectives du secteur. Aujourd’hui la CC51 est touchée. Demain, toutes les conventions de la branche et notamment la convention collective de 1966 seront touchées ».
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Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00