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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 13:40
Social vendredi 31 août 2012
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Les instances locales de la Confédération Générale du Travail (CGT) et de Force Ouvrière (FO) appellent les salariés et les habitants à se mobiliser le 5 septembre devant le Palais de justice de Quimper, pour la défense des emplois chez Doux.


« Ce n’est qu’avec une forte mobilisation que nous pourrons créer un véritable rapport de force » confie Yvon Cuat délégué CGT.

 

En effectuant une manifestation le jour de l’examen des offres de reprise du pôle frais, les syndicats FO et CGT espèrent montrer leur attachement à leurs emplois et ainsi peser dans la balance judiciaire.

 

« Plus de 1 200 salariés risquent d’être licenciés, on ne peut pas l’admettre », déplore Véronique Rives délégué CGT du site Doux de Chateaulin.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Quimper.-La-CGT-et-FO-appellent-a-la-mobilisation-pour-sauver-les-emplois-chez-Doux_40820-2108552------29232-aud_actu.Htm

 


 


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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 11:33
mercredi 29 août 2012

Carrefour est coupable de non-respect du Smic à l'égard des 211 salariés de Quimper.

La cour d'appel de Rennes vient de confirmer sur l'action publique, le jugement du 2 septembre 2011 prononcé par le tribunal de police de Quimper quant à la culpabilité pour non-respect du Smic à l'égard des 211 salariés de Quimper. 211 amendes de 1 500 € ont été prononcées à l'encontre de la SAS Carrefour et 211 amendes de 50 € à l'encontre de Guy Le Goec, le directeur. Soit un montant total de 316 500 € et 10 500 €.


Par jugement contradictoire, en septembre 2011, le groupe Carrefour et le directeur de l'hypermarché de Quimper avaient été condamnés à 400 000 € d'amende et 15 000 € de dommages et intérêts par le tribunal de police de Quimper dans le cadre d'un bras de fer qui l'opposait à ses salariés sur le calcul du Smic. « Je suis satisfaite même si Carrefour sort gagnant vu le nombre de salariés lésés qui n'ont pas fait valoir leurs droits », estime Me Le Guillou-Rodriguez, avocate des salariés.


La CFDT gagnante


De plus, la cour d'appel de Rennes a condamné la SAS Carrefour à payer à plusieurs salariés la somme de 100 € chacun et la somme de 1 500 € chacune à l'Union départementale CFDT du Finistère et la CFDT commerce et services du pays de Cournaille. « C'est un véritable soulagement dans ce difficile combat qui dure depuis 2008. Enfin, Carrefour doit reconnaître qu'il a tort. Maintenant, les prochaines échéances, ce sont les Prud'hommes où vingt-deux de ses salariés exigent le versement de cinq années d'arriérés pour non-respect du Smic », explique Patrick Mayeur, délégué syndical CFDT de Carrefour Quimper.


Cependant, la cour d'appel a infirmé, sur l'action publique et civile, la condamnation de l'hypermarché et du directeur à payer des amendes pour une cinquantaine d'autres salariés.

 

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Carrefour-condamne-a-payer-ses-salaries-_40884-2107805------29232-aud_actu.Htm


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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 10:52
Social mercredi 29 août 2012

Condamné par la cour d’appel de Rennes à verser 316 500 € d’amende pour avoir payé en-dessous du Smic 211 salariés de l’hypermarché de Quimper, Carrefour vient d’annoncer qu’elle se donnait le droit de décider d’un pourvoi en cassation dans quelques jours.


L’hypermarché tient aussi à souligner que «la politique de rémunération des hypermarchés Carrefour a toujours garanti une rémunération supérieure au Smic pour l'ensemble de ses collaborateurs. Ainsi, une assistante de caisse reçoit un salaire supérieur de 22% au Smic, à quoi s'ajoute un intéressement, une participation aux résultats, une remise sur les achats de 10% et une mutuelle ».


Par jugement contradictoire, en septembre 2011, le groupe Carrefour et le directeur de l’hypermarché de Quimper avaient été condamnés, dans un premier temps, à 400 000 € d’amendes et 15 000 € de dommages et intérêts par tribunal de police de Quimper dans le cadre d’un bras de fer qui l’opposait à ses salariés sur le calcul du Smic.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-SMIC.-Condamne-a-Quimper-Carrefour-peut-se-pourvoir-en-cassation_40820-2108026_actu.Htm

 

Carrefour. 500 à 600 postes administratifs supprimés
Économie mercredi 29 août 2012

La direction du groupe Carrefour, qui emploie 115 000 personnes en France, a annoncé mercredi aux organisations syndicales la suppression de 500 à 600 postes administratifs, via un plan de départs volontaires, a-t-on appris auprès des syndicats CFDT et CGT.


Carrefour «vient d'annoncer aux élus des neuf comités d'entreprises concernés que 500 à 600 postes administratifs vont être supprimés, sur les 7 000 que compte le groupe», a déclaré Bruno Moutry, délégué syndical CFDT.


Pas de commentaire de la direction


« La réduction des effectifs se fera 'uniquement’ par un plan de départs volontaires », a affirmé Bruno Moutry, délégué syndical CFDT, qui précise que les comités d’entreprise des sites touchés seront « plus informés dans les semaines qui viennent ». L'information a été confirmée par Claudette Montoya, déléguée centrale CGT.

Contactée par l’AFP (Agence France Presse), la direction de Carrefour s’est refusée à tout commentaire «pour le moment» sur le plan de restructuration.

Le groupe de distribution, qui compte 412 000 collaborateurs dans le monde a vu son bénéfice net chuter de 14,3 % en 2011.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Carrefour.-500-a-600-postes-administratifs-supprimes_39382-2108004_actu.Htm

 


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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 10:09

21 août 2012 à 09h20 


Le tribunal de commerce de Quimper a fixé au 5 septembre la date à laquelle il statuera sur les offres de reprise du pôle frais du volailler Doux, où 1.704 emplois sont en jeu, a fait savoir ce mardi le greffe du tribunal.
 

Le tribunal avait placé Doux frais en liquidation judiciaire le 1er août avec poursuite d'activité jusqu'au 10 septembre. Cinq offres de reprise partielle de Doux frais, en liquidation judiciaire, ont été déposées le 10 août auprès du tribunal de commerce de Quimper, menaçant plus d'un millier d'emplois.

Le gouvernement, par la voix notamment du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a plusieurs fois estimé que ces offres devaient être "améliorées".

Le tribunal avait indiqué qu'il se prononcerait sur les offres début septembre. Pour les autres activités de Doux (export et produits élaborés), le tribunal a prolongé la période d'observation jusqu'au 30 novembre.

  • Rédaction et AFP

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/doux-les-salaries-du-pole-frais-fixes-sur-leur-sort-le-5-septembre-21-08-2012-1813449.php

 

 

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Pole-frais-Doux.-Le-tribunal-statuera-le-5-septembre_6346-2105805-fils-tous_filDMA.Htm

 

 

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 15:44

 

doux 2

Économie mercredi 01 août 2012

Ce mercredi, à 16 h, le tribunal de commerce de Quimper rendra sa décision sur l’avenir du Groupe Doux, cinq jours après une audience tendue qui a permis d’examiner les offres de reprise. Des salariés du groupe devraient être présents devant le palais de justice, ce soir.


14 h 15. À 2 heures de la décision du tribunal, la CFDT réagit


Ce mercredi, la CFDT a annoncé ne pas être « favorable ni à un plan de reprise du groupe Doux, ni à un plan de continuation du PDG de ce groupe familial ».


Dans un communiqué, le syndicat explique que « compte tenu des offres qui restent trop faibles en terme d’emplois, de projets industriels et de l’insuffisance des informations reçues, la CFDT ne peut prendre une position qui sacrifie l’emploi. Ceci malgré la proposition d’amélioration de l’offre de Sofiprotéol ».

 

Vendredi dernier, il avait déposé une motion : « pas d’avis en faveur d’un plan de reprise ou de continuation ».


« Concernant le plan de Charles Doux, ou plutôt de la Barclays, la CFDT exprime sa plus grande crainte quant à la pérennité du plan de continuité. La gouvernance du groupe confiée à la Barclays préserverait les intérêts de la Barclays et de la famille Doux, mais fragiliserait l’entreprise et l’avenir des salariés », estime la CFDT.


Le syndicat s’interroge « sur le choix et la stratégie de Charles Doux qui accepte finalement de quitter la gouvernance au profit de la Barclays alors qu’il s’y opposait il y a encore quelques semaines », rappelle-t-il.


« Il faut dès à présent tirer les leçons de ce gâchis social et économique dû à l’absence d’anticipation et de stratégie filière », poursuit le syndicat qui exige « la mise en place, aux niveaux régional et national, des conférences agroalimentaires sur la filière avicole ».


« Cette démarche doit être étendue aux autres secteurs à risque de l’agroalimentaire qui répondent aux mêmes phénomènes de cause et risquent de subir les mêmes conséquences », conclut le syndicat.

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Doux.-La-CFDT-ne-croit-ni-en-Charles-Doux-ni-aux-autres-offres_39382-2101135_actu.Htm

 

Commentaire: Réquisition, expropriation de Doux et gestion coopérative!


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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 13:50

 doux-humla.jpg

Vendredi 27 juillet vers 10 heures, les travailleurs du groupe Doux se sont retrouvés à plusieurs centaines devant le palais de justice de Quimper pour protester contre les menaces qui pèsent sur leurs emplois.


Le groupe s'étant placé de lui-même en redressement judiciaire, ce sont ses 4 200 salariés (3 400 en CDI, 800 en CDD) qui perdraient leur emploi en cas de liquidation ; et 10 000 emplois dans la sous-traitance, pour l'essentiel dans le transport et dans l'élevage, seraient affectés.

 

Le tribunal de commerce devait trancher entre deux offres de reprise concurrentes qui n'offrent, ni l'une ni l'autre, la moindre garantie aux salariés de Doux, chacune prévoyant au moins un millier de licenciements immédiats.


L'offre du consortium Sofiprotéol, qui regroupe de grands noms de la filière agro-alimentaire, comme Terrena, Duc, LDC ou encore Tilly-Sabco, prévoit un démantèlement du groupe qui s'apparente à une vente à la découpe avec, à la clé, la suppression de 1 117 emplois, c'est-à-dire le licenciement d'un embauché sur trois. C'est ce que le ministre délégué à l'agro-alimentaire, Guillaume Garot, a appelé « des avancées réelles » car, dans sa première mouture, le plan de Sofiprotéol prévoyait 519 licenciements de plus !

 

Comme si 1 117 licenciements ne constituaient pas un recul, et un recul dramatique, pour les travailleurs concernés et pour leurs familles.

 

Le maire PS de Quimper, Bernard Poignant, s'est lui aussi prononcé en faveur de cette opération, évoquant un soutien financier de l'État, à condition qu'il y ait ce que Garot et lui appellent « une contrepartie sociale »...


Quant au plan de « continuation de l'activité » présenté par Charles Doux, l'actuel PDG du groupe, il ne supprimerait qu'une petite centaine d'emplois de moins -- sur le papier ; et il laisserait sur le carreau probablement les 1 800 travailleurs du pôle frais dont Doux est décidé à se séparer.

 

Dans ce montage, où la banque Barclays, le principal créancier du groupe, remplacerait la famille Doux dans le rôle de l'actionnaire majoritaire, sous-traitants et salariés seraient invités à devenir actionnaires du groupe. Une perspective défendue par Gaëlle Nicolas, la maire UMP de Châteaulin (où le groupe Doux a son siège social et sa plus grosse usine), mais qui n'inspire guère confiance aux travailleurs : ils sont nombreux à y voir « un coup de poker où nous ne sommes que les jetons », comme l'a formulé une déléguée de la CGT.


Lundi 23 juillet, une centaine de salariés du site Père Dodu à Quimper -- soit près d'un travailleur sur deux -- avaient fait grève :

 

bloquant l'accès de l'usine dès 6 heures du matin, ils avaient réussi à paralyser la production toute la journée et à se faire voir de la population, en bloquant la circulation sur la voie express pendant une quarantaine de minutes.

Le 27 juillet, aux côtés de ceux de Quimper et de Châteaulin, les travailleurs venus de Vendée, des Côtes- d'Armor et du Morbihan ont défilé aux cris de « Non à la casse sociale, on veut tous du travail » ou encore de « Doux, ripou ».

 

D'un site à l'autre, les inquiétudes sont les mêmes : celle de perdre son emploi du jour au lendemain, de ne partir qu'avec des indemnités légales de licenciement dérisoires, et de basculer dans la misère, en particulier quand le conjoint est au chômage ou employé chez Doux.


Le tribunal a repoussé sa décision au 1er août. Mais personne n'attend de miracle. Dans les rangs de la manifestation, bien des ouvrières exprimaient leur écœurement devant les tractations qui se font avec leur peau, en toute opacité, entre grands patrons de l'agro-alimentaire et de la finance. Et un slogan résumait le sentiment dominant : « La dette n'est pas celle des salariés, ils n'ont pas à la payer, aucun licenciement ! ».


Correspondant LO

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2296&id=12

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 13:10

 

 

samedi 28 juillet 2012
« La dette n'est pas celle des salariés, ils n'ont pas à la payer. » « Nous ne sommes pas des poulets, on ne veut pas se faire plumer. »

Hier, ils étaient plus d'un millier à scander ces slogans dans les rues de Quimper. Alors qu'une audience décisive se tenait au tribunal de commerce, des éleveurs, transporteurs, des salariés de Châteaulin, Pleucadeuc, Vendée, La Harmoye... sont restés toute la matinée sur les marches du palais. Et s'ils étaient tous ensemble ce vendredi pour sauver leurs emplois, ils ne marchaient pas tous sous la même banderole.

Dans les rangs, certains défendent clairement le plan de continuation de Charles Doux, comme cette salariée du site de Pleucadeuc : « Nous souhaitons la poursuite de l'activité. Même si Charles Doux ne reprend qu'un tiers des salariés, c'est le moins pire. » Le consortium de reprise mené par Sofiprotéol ne propose en effet aucune offre pour ce site du Morbihan.


D'un autre côté, ils sont nombreux à vouloir que « Charles Doux dégage » ! « Il nous a menés en bateau pendant des années. Aujourd'hui nous souhaitons quelqu'un de sûr et de plus sérieux. »

 

Pour ces salariés excédés, Sofiprotéol « propose un projet industriel concret et pérenne pour l'avenir ». Chacun ici se bat pour son emploi, et après deux mois d'attente, les tensions sont vives. Au point que certains salariés sont allés jusqu'à invectiver le maire de Pleucadeuc, favorable au plan de Charles Doux.


Émotion palpable


Les syndicats aussi sont partagés. La CFDT et la CGT ne se sont pas encore prononcées pour l'une ou pour l'autre des solutions. La CFTC de Françoise Lavisse penche pour le consortium de Sofiprotéol ou pour « un mixte entre le plan de Charles Doux et des repreneurs pour le pôle frais ».


FO de son côté est clair et c'est non sans une émotion palpable que Nadine Hourmant a clamé son soutien à Sofiprotéol : « Charles Doux nous a menti, trompé pendant des années. Alors, on dit oui à Sofiprotéol car ce sont des industriels qui travaillent dans la filière. » La délégation FO qui a d'ailleurs apporté symboliquement un cercueil rempli de poulets devant le tribunal de commerce de Quimper.


Motion remise au préfet


Les élus de la communauté de communes de Châteaulin et du Porzay (CCPCP), mais aussi des Côtes-d'Armor ou du Morbihan, sont restés plutôt calmes dans le cortège mais ils ont déposé une motion au préfet du Finistère avant de rejoindre le tribunal et de rencontrer le procureur.

 

L'ensemble des maires de la CCPCP a signé cette motion.


Ils souhaitent que « tout soit mis en oeuvre pour préserver les emplois, qu'une solution globale soit privilégiée pour ne pas démanteler le groupe, maintenir les organes de décision à Châteaulin, et enfin que l'activité et le développement de la filière avicole française soient assurés ».


Richard Ferrand, député PS de la circonscription Châteaulin-Carhaix, a rappelé la position du gouvernement : « Nous n'investirons que dans un projet industriel fiable. Il n'y aura pas d'argent public si l'emploi et la réindustrialisation de l'entreprise ne sont pas assurés. » Selon lui, la banque Barclays, qui deviendrait actionnaire majoritaire du groupe si la solution de Charles Doux est acceptée, « est plus connue pour sa déroute financière que pour le développement des poulets... »


Vers 13 h, le cortège s'est dispersé. L'audience s'est poursuivie jusque tard dans la soirée, sans qu'aucune réponse ne soit encore clairement donnée. Le tribunal a mis sa décision en délibéré et le dénouement devrait être connu en début de semaine prochaine.

 

Élodie RAB

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Doux-Nous-ne-voulons-pas-nous-faire-plumer-_40734-2100082------29019-aud_actu.Htm

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 11:45
sapristi
Social jeudi 26 juillet 2012

Grève au CCAS de Quimper  

Ce jeudi après-midi, une vingtaine d'agents du centre communal d'action sociale (CCAS) de Quimper (Finistère) s'est mise en grève.
Selon un membre du personnel, cela fait plus de 30 ans qu’il n’y a pas eu de mouvement de grève au sein du CCAS.

Les personnels ont débrayé de 14h à 16h pour protester contre « le nombre insuffisant de cadres socio-éducatifs pour remplir leurs missions dévolues.

Mais aussi considérer et respecter le personnel pour leurs compétences professionnelles et surtout titulariser tous les contractuels en poste sur les emplois pérennes ».

Solidaires:
Un débrayage de deux heures a mobilisé une vingtaine d'éducateurs devant l'entrée de l'hôtel social, rue Étienne-Gourmelen hier, en début d'après-midi.
Le mouvement de protestation était prolongé par un appel à la grève de 24h.
«Tous les agents qui sont en contact avec le public sont là, appuie Olivier Le Berre, délégué de Sud. Les conditions de travail se sont dégradées. On a le sentiment de ne pas être écoutés».
Une entrevue a eu lieu mardi soir avec Laurence Vignot, adjointe des affaires sociales, et Béatrice Mérand, directrice générale des services.
«L'administration est sourde.
Elle n'entend que ce qu'elle veut entendre. Cela fait trois ans que l'on a demandé la réorganisation de l'accueil», proteste Bernard Thomas, secrétaire syndical FO de la mairie. «Alors que nous avons de plus en plus de contacts avec le public en difficulté, les postes ne sont pas pérennisés.
La mairie a décidé que les contrats ne dépasseraient plus la durée d'un an. Cela engendre des difficultés pour les équipes et ce sont les usagers qui en pâtissent», déplore Olivier Le Berre.
 
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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 10:51

 

27 juillet 2012 à 10h45 - 

 

Ce vendredi matin, alors que les salariés et les élus sont mobilisés, le tribunal de commerce de Quimper examine les offres de reprise du volailler Doux et le plan de continuation de son P-DG. Certains syndicats attendent d'avoir des "documents écrits" pour se positionner, à l'image de la CFDT, alors que FO penche plutôt pour le consortium. Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agroalimentaire, a en tout cas prévenu qu'il n'y aurait "pas un centime" d'argent public versé dans le dossier Doux sans "contreparties réelles sur l'emploi".

 

10 h 15. Parti de la gare routière de Quimper, un cortège de salariés et d'élus se dirige vers le tribunal

10 h 05. Une quinzaine de cars au départ de Châteaulin


Ce matin, au départ de Châteaulin et des communes environnantes, une quinzaine de cars ont pris la route vers Quimper et son tribunal de commerce, où se joue l'avenir du groupe Doux.


Les cars affrétés par la communauté de communes du Pays de Châteaulin et du Porzay étaient très correctement remplis, par les élus bien sûr, mais aussi des salariés ou simples citoyens qui se sentent concernés par l'avenir de la société et de l'ensemble de la filière avicole. Et certains ont choisi de se rendre à Quimper par leurs propres moyens.
A Châteaulin, certains commerces ont décidé de baisser leur rideau ce matin, y compris le centre Leclerc, qui a retardé son ouverture d'une heure. Beaucoup de vitrines arborent le bandeau : "Commerçants solidaires". Les autocaristes ont également fait un geste sur le montant de la prestation, afin de marquer leur solidarité avec le territoire.
A Quimper, le cortège, qui attend encore de nouveaux renforts des territoires concernés par l'avenir du groupe, devrait se former au niveau de La Poste et avancer jusqu'au tribunal.

 

10 h. L'examen des dossiers a débuté


Le tribunal de commerce de Quimper a entamé l'examen des dossiers de reprise du groupe Doux et la proposition de continuation de l'activité émanant de son dirigeant actuel, Charles Doux. Mais, à l'issue de cette audience qui se déroule à huis clos, la décision devrait être mise en délibéré.

 

7 h 15. Les dernières manoeuvres


6 h 30. Beulin : "Oui, il y aura des pertes d'emplois, mais il faudra trouver un accompagnement"


Sur France Info, Xavier Beulin, président de Sofiprotéol et de la FNSEA, a dévoilé les grandes lignes de son offre de reprise.

 

JEUDI

 
Ce vendredi, au tribunal de commerce de Quimper, deux options seront sur la table concernant l'avenir du groupe Doux : une offre de reprise et un plan de continuation, avec entrée majoritaire au capital de la banque Barclays. 

L'étude détaillée des offres de Sofiprotéol et Charles Doux était déjà au menu du CCE, ce jeudi. "Aucune offre ne nous satisfait", ont, d'ores et déjà, déclaré les syndicats, qui se sont cependant prononcés contre celle de Charles Doux : "Pas de confiance, pas de garantie sur la pérennité des outils, peur de voir un financier aux commandes qui va nous manger tout cru".

FO choisit le consortium


D'où une légère balance en faveur de la seconde. "Au niveau de la délégation FO, nous avons déjà pris une position en faveur du consortium. Il y a trop d'inconnues au niveau (du plan de continuité) du groupe Doux. (...) Mais les délais ne sont pas raisonnables: on a à se positionner, soit pour Doux, soit pour le consortium, et ce vendredi, on est au tribunal. Les délais sont un peu rapides", a déclaré à la presse la déléguée centrale syndicale, Nadine Hourmant, à la sortie de la réunion.


Les syndicats veulent avancer sur le volet social. "Les salariés qui ont fait la richesse du groupe méritent mieux que ce qu'on leur propose. On ne nous parle que d'argent et de business, pas des salariés, nous somes écoeurés", martèle Nadine Hourmant.

Pas de position sans documents écrits pour la CFDT


"Notre position va être difficile à donner sans écrits de leur part", a pour sa part critiqué le délégué syndical central CFDT, Jean-Luc Guillart, en soulignant le manque de "transparence" du groupe Doux dans son projet de continuation. "On va parler (de l'avis que l'on va donner) mais pas vous donner notre avis avant de le dire aux employés. On va se concerter et prendre la meilleure position. Mais ça va être très difficile", a ajouté M. Guillart en relevant que la "casse au niveau des emplois" était identique, selon lui, dans les deux cas de figure. Mais le rejet de l'actuelle direction exprimé par l'ensemble des organisations syndicales, responsable aux yeux de la CFDT de la situation catastrophique du groupe volailler, favorise le choix de Sofiprotéol, a laissé entendre M. Guillart. 


Le directeur général plaide pour un plan de continuation "sans risque"


"Quel est le risque de nous donner la possibilité de poursuivre l'activité avec une équipe partiellement nouvelle, sachant que de toute façon, les repreneurs d'aujourd'hui seront toujours là dans quatre mois", a demandé Michel Léonard, le directeur général.
"Dans notre proposition, nous reprenons tous les emplois du pôle grand export (poulet surgelé) et du pôle élaboré. Ensuite, il y a le pôle frais avec des conséquences importantes sur 900 ou 1.000 emplois, si les repreneurs extérieurs maintiennent leurs offres sur certains sites et pas tous les emplois", a poursuivi M. Léonard.

 

Appel à la grève ce vendredi


On apprend par ailleurs que les transporteurs qui ont cessé les livraisons sont reçus par les administrateurs judiciaires. Une conférence téléphonique est aussi prévue entre eux et Sofiprotéol. A noter qu'un appel à la grève a été lancé pour la journée de vendredi sur tous les sites de Doux.


Le président de l'association des éleveurs bretons désavoué


Deux vice-présidents de l'association des éleveurs fournisseurs du groupe Doux, en Bretagne, ont réaffirmé ce jeudi leur soutien au plan de continuation du PDG Charles Doux, en contradiction avec le revirement inattendu, la veille, de leur président. "Nous conservons notre position initiale, validée le 19 juillet (...), c'est-à-dire le soutien du plan de continuation du groupe Doux", affirment, dans un communiqué les deux vice-présidents de l'Association des éleveurs de Bretagne fournisseurs du groupe Doux (AEBFD), Christine Gannat et Antoine Colpaert.

 

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/chateaulin/doux-l-examen-des-offres-de-reprise-a-debute-les-salaries-en-nombre-devant-le-tribunal-27-07-2012-1787632.php

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Doux.-Les-elus-remettent-une-motion-de-censure-au-prefet-%5BDirect%5D_39382-2099791_actu.Htm


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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 09:46

doux

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