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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 13:08
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20 septembre 2012

A leurs yeux, il était vraiment trop beau : le plan de ce qu’ils avaient imaginé.

 

Un : il faut provoquer fortement « les » musulmans, afin de susciter des réactions spectaculaires de la part de quelques uns.

 

Deux : il faut mettre la provocation sur le dos des juifs, en jouant sur le mélange des stéréotypes, par exemple en associant les termes de juifs, de politique israélienne et de spéculation immobilière.

 

Phase numéro trois : il faut présenter le résultat de tout cela aux bons chrétiens, en leur démontrant « preuve à l’appui » à la fois la dangerosité des musulmans, le caractère sournois des juifs… et la nécessité d’être armé et prêt à se défendre « dans un monde dangereux ».

 

Stade final : dans un contexte d’affrontement général, ou alors qui en présente les apparences, on pratique la politique du plus fort pour tirer son épingle du jeu.


C’est, à peu près, le scénario qui s’est mis en place depuis une semaine et demie ; en tout cas dans ses premières phases. Début septembre 2012 fut publiée, sur Internet, la traduction en arabe dialectal égyptien d’un extrait de film. Le film en question serait intitulé « L’innocence des musulmans » et aurait été produit aux Etats-Unis.

 

Il en existe une version de quatorze minutes consultable sur Youtube ; strictement personne n’a vu, d’ailleurs, une partie plus substantielle de ce film. Beaucoup d’observateurs et observatrices en sont venus à penser qu’il n’existe pas, en réalité, de film plus long : il n’y aurait que cet extrait publié sur Internet. Celui-ci n’existant que dans le seul et unique but de susciter des tensions, en provoquant des réactions auprès de personnes de foi musulmane.

 

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 09:57

 

 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 14:29

Dans un contexte de provocations réciproques, de l’extrême droite intégriste chrétienne américaine auquel répond l’extrême droite intégriste musulmane, Charlie Hebdo a cru devoir prendre part à cette situation en publiant dans son dernier numéro des caricatures de Mahomet déclenchant une polémique pour le moins exagérée.

 

Charlie Hebdo a atteint son objectif, faire parler de lui, mais, ce faisant, il participe à cette agitation démagogique, politique des tensions et de diversion à laquelle les médias se complaisent à donner la plus grande publicité.

 

La liberté d’expression n’est pas en cause pas plus que la liberté de critiquer ou de se moquer des religions, bien évidemment.

 

Le délit de blasphème n'existe pas, cependant, à sa manière, Charlie Hebdo participe à l’imbécillité réactionnaire du "choc des civilisations".

 

Plus qu'une maladresse. Les peuples, et particulièrement ceux qui depuis la révolution tunisienne jusqu’à celle de la Syrie, se sont soulevés pour leur émancipation, méritent mieux que ces surenchères démagogiques.

 


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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 09:23

islamophobia-terrorisme.jpg
mardi 11 septembre 2012 - 23h17

"Tout observateur honnête ne peut que constater un flagrant deux poids, deux mesures concernant le traitement respectif de l’islamophobie et de l’antisémitisme. Il est navrant de devoir le prouver mais puisqu’il s’agit aussi d’une lutte idéologique, j’accepte de me prêter au jeu.", écrit Houria Bouteldja, membre du PIR.

 

Dans un article publié sur le site du Parti des Indigènes de la République, ce lundi elle énonce les faits suivants :


1/ Premier principe : se resituer dans le contexte. Nous ne sommes plus dans les années trente. A cette époque, les Juifs étaient la cible privilégiée du racisme. Aujourd’hui, ce sont les Noirs et les Musulmans.


2/ Deuxième principe : identifier la source du racisme en question. Au début du 20e siècle (et encore avant) jusqu’à la fin de la seconde guerre dite « mondiale », les Juifs étaient persécutés par l’État : allemand, français...


L’antisémitisme était un racisme d’État. Les peuples français et allemands étaient peut-être complices, mais leur antisémitisme était adossé au racisme institutionnel qui faisait système et auquel aucun Juif ne pouvait échapper. Seul l’État a les moyens d’affréter des trains pour Auschwitz. Aujourd’hui, il serait parfaitement malhonnête de parler d’un antisémitisme d’État. Les Juifs français ne sont pas discriminés, les institutions, les médias, les intellectuels ont un goût prononcé pour le philosémitisme dont par ailleurs il faut se méfier car il peut aussi être l’expression d’un antisémitisme de la bonne conscience.

 

Quoi qu’il en soit, il ne se manifeste pas sous la forme d’une violence physique ou morale mais plutôt sous celle d’un paternalisme bon teint. On aime à théâtraliser son indignation devant des actes antisémites comme on aime a s’épancher sur la Shoah.


On ne peut pas en dire autant des racismes anti Noirs, anti Arabes (ou anti Musulmans) ou anti Roms.

 

Ces trois populations font l’objet d’un harcèlement policier maintes fois dénoncé (et notamment par Amnesty International). Les dites émeutes d’Amiens ont été déclenchées par les violences policières, ce qui est le cas pour la quasi-totalité des émeutes urbaines. Souvenons-nous que les révoltes de novembre 2005 ont été précédées par la mort de Zied et Bouna imputées à une course poursuite avec des policiers. Le sort de ces populations est également lié par les discriminations massives à l’emploi, au logement, à l’éducation et aux loisirs. La relégation sociale et spatiale est une politique de l’État.


3/ Troisième principe : Ne pas se laisser manipuler par la rhétorique du droit à la critique des religions. Pour deux bonnes raisons. La première est qu’on ne peut pas intellectuellement « critiquer l’islam » sans préciser le contexte de l’islam dont on parle. S’agit-il de l’islam de l’époque de la révélation, du 17e, 19e siècle ou d’aujourd’hui ? L’islam d’Arabie Saoudite, d’Indonésie, Ouigour, malien ou tunisien ? De la ville ou des campagnes ? Des riches ou des pauvres ? En situation majoritaire comme en Algérie ou en situation minoritaire comme en France ou en Angleterre ?

 

Celui du militant radical Malcolm X ou du rappeur intégrationniste Abd Al Malik ? L’islam comme dogme ou comme phénomène socio-politique ? Vous comprenez bien que si la pléthore de « spécialistes » de l’islam prenait la peine de définir l’objet du discours, nous « islamo gauchistes », serions moins tatillons quant au sacro-saint droit à la critique des religions. Malheureusement, vous seriez bien en peine de me citer cinq noms d’intellectuels médiatiques qui prennent toutes ces précautions.


Nous sommes confrontés à des amalgames honteux qui empêchent l’exercice même, si tant est qu’il était nécessaire d’une réelle critique des religions. Dans la bouche des grands bavards qui squattent le petit écran, l’islam est une essence et échappe à toute complexité. Les musulmans et assimilés sont ainsi enferrés dans une définition figée à l’intérieur de laquelle ils se débattent. Ils sont ainsi tenus pour responsables d’actes commis par d’autres musulmans de l’autre côté de la planète ou même sur le territoire français ; ce qui m’a fait dire, lors d’une conférence en mars dernier, « Mohamed Merah, c’est moi ! ».


La seconde raison tient à l’empathie vis-à-vis de la victime. Imaginons : je suis une journaliste de renommée à la veille de la Nuit de Cristal. Et il me prend l’envie furieuse de critiquer le judaïsme. Dans l’absolu, c’est ma liberté. Mais vous conviendrez qu’il est quelque peu irresponsable de le faire. On pourrait légitimement s’interroger sur les objectifs d’une telle pulsion. Quelle est l’urgence quand mes compatriotes juifs subissent un antisémitisme déchaîné ? Eh, bien, c’est pareil avec l’islamophobie, n’en déplaise à Sainte Caroline qui en a fait son fonds de commerce ; ce qui au passage l’a propulsée dans le cercle très étroit des éditocrates français. Cette fulgurante ascension a dû rendre Alain Duhamel vert de jalousie !


Comment peut-on expliquer ce besoin frénétique de critiquer l’islam quand l’administration américaine, première puissance du monde, décrète sa guerre contre l’axe du mal, quand les plus grands réactionnaires des États-Unis, de France, d’Espagne, d’Angleterre appellent en cœur à la guerre en Afghanistan, en Iran, en Irak ?


Et que les populations désormais vues comme musulmanes (avant elles étaient « issues de ») sont les cibles privilégiées des politiques répressives d’États (loi contre le voile à l’école, contre la burqa, contre les assistantes maternelles voilées, contrôles policiers...) ?


4/ Quatrième principe : Le remède à l’antisémitisme et à l’islamophobie n’est pas le « dialogue des religions ». Lorsque le racisme vient de l’État, c’est l’État qu’il faut réformer et ses pratiques discriminatoires. Lorsque l’intolérance vient d’en bas (entre les communautés juives et musulmanes par exemple), il faut d’une part s’attaquer aux pratiques inavouées de l’État, de ses institutions, des intellectuels, des médias qui privilégient la communauté juive par rapport aux autres, mais également au traitement du conflit colonial en Palestine et de ses répercussions en France.


Le dialogue des cultures n’est en rien une solution car les cultures et les religions ne sont en rien à la source de cette guerre puisqu’il s’agit d’un confit colonial entre un occupant surpuissant et soutenu et un occupé misérablement faible et isolé. Dans tous ces cas de figure, la lutte n’est pas morale. Elle est politique."


Houria Bouteldja aurait pu ajouter une remarque également importante concernant le deux poids, deux mesures pratiqué par l’Etat en matière d’actes racistes. En effet, la moindre agression, y compris fantasmée, contre des Juifs devient aussitôt une affaire d’Etat et fait la une des médias, tandis qu’on peut jeter un Saïd Bourarach dans le canal de l’Ourcq ou assassiner un Chaib Zehaf, un père de famille de trois enfants, (Oullins dans le Rhône), pour des motifs clairement racistes, sans que cela suscite la moindre émotion parmi nos dirigeants et plumitifs. A noter que les agresseurs identifiés de Saïd Bourarach sont en liberté....

 

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article129986

 

Commentaire:

 

Cette analyse est celle d'une responsable des "indigènes de la république",  ce n'est qu'un éclairage sur l'opinion d'une bonne partie de la jeunesse "d'origine immigrée", pas celle du NPA. Nous ne partageons pas des appréciations comme : "On aime à théâtraliser son indignation devant des actes antisémites comme on aime a s’épancher sur la Shoah". Il y a des limites à dans la polémique!

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 12:57

 
Publié le lundi 30 avril 2012 22:20
 
Écrit par Réseau d’informations libres de la Mésopotamie

Ils sont contre le pouvoir islamiste en place, dénoncent l’injustice et le capitalisme vert et fêtent le 1e mai aux cotés des travailleurs.  Leur principal slogan vient de Sourate Al-Balad du Coran : « Liberté pour les esclaves ».

Alors que le gouvernement AKP, parti islamo-conservateur et ultralibéral en matière économique, poursuit sa campagne de répression sans précédente contre toute forme d’opposition, les jeunes musulmans anticapitalistes cherchent aussi à construire un front contre le “capitalisme vert”, prônant l’Islam sociale. 

Ces jeunes sont pour le droit à l’auto-détermination du peuple kurde, contrairement aux islamistes en pouvoir qui  mènent  une politique islamique à caractère turque, version vert du Kemalisme négationniste, donc s’agissant d’une manipulation politique de l’Oumma qui désigne la communauté des musulmans au-delà de leur nationalité. 

Pour eux, la gauche a raison lorsqu’elle dit « où étaient les musulmans quand la gauche luttait » contre l’oppression. « Nous avons fait de l’autocritique » disent-ils, affirmant que des slogans tels que « le travail, la justice, la liberté, l’égalité et la paix » n’appartient pas à la gauche mais il s’agit des slogans criés tout au long de l’histoire de l’humanité.  « Ces slogans sont les principales devises du Coran », selon Mohammed Cihad Ebrari. 
 
Ils crient « la liberté pour les esclaves » en quatre langues : turc, kurde, arménien et arabe, se référant à un verset de la Sourate Al-Balad du Coran qui exige : « affranchir un esclave », soit lui rendre sa liberté. 

« Nous participons pour la première fois  au 1e mai en tant que groupe des jeunes musulmans anti-capitalistes » dit Mohammed Cihad Ebrari, tout en admettant que c’est une décision tardive pour les musulmans. 

« Depuis 80 ans, le lien entre le Coran et les gens qui se disent musulmans en Turquie a été sérieusement affaibli. L’une des raisons est sociale. La deuxième est la mentalité kémaliste qui voit la religion comme un ennemi » ajoute Kadir Bak, un autre membre du groupe. 

La jeune femme Zeynep Duygu affirme de son coté : « Nous allons construire un pont  pour la paix (…) s’il y a une lutte entre les opprimés et les oppresseurs, nous serons aux cotés des opprimés » 

L’économie verte a pris les reines de l’État après l’arrivée au pouvoir de l’AKP du premier ministre Recep Tayyip Erdogan. L’enrichissement des islamistes proches du gouvernement a été rapide et spectaculaire, alors que des millions de personnes continuent de vivre sous le seuil de pauvreté. 

Dans un pays où les syndicalistes, les étudiants, les journalistes, les kurdes, les minorités religieuses et tous les autres opposants sont dans la ligne de mire du gouvernement, les jeunes musulmans anticapitalistes risquent aussi d’être la cible de la répression. 


http://www.actukurde.fr/actualites/turquie/692-les-jeunes-musulmans-anti-capitalistes-s%E2%80%99organisent-en-turquie.html

 

 

 

Le 1er mai à Istanbul: Marx et Allah

A Istanbul: 1er mai entre le Capital et le Coran

Les célébrations du 1er mai, la fête du Travail, sont désormais légales en Turquie. Depuis trois ans, la place Taksim d'Istanbul, qui avait été  le lieu d'un véritable massacre en 1977 (37 morts), accueille les cortèges des syndicats et partis politiques de la gauche turque. 20.000 policiers étaient mobilisés à Istanbul et aucun incident sérieux n'a été signalé. Hormis le saccage d'un fast food caféiné à Sisli.

 

Cette année, une petite originalité dans ces défilés: la présence d'un groupe de "jeunes musulmans anticapitalistes ", se réclamant à la fois de Marx et d'Allah. Après une prière à la grande mosquée de Fatih, ce groupe de 200 jeunes militants qui s'est constitué cette année, a défilé jusqu'à Taksim, avec une banderole écrite en turc, en kurde, en arménien et en arabe. "Le capital n'appartient qu'à Allah". "Nous ne sommes pas des musulmans socialistes, nous défendons le vrai Islam, qui défend aussi la justice sociale", explique Ihsan Eliacik.

 

Cette initiative, qui diffère nettement de celle de syndicats conservateurs et pro AKP tels que Memur-Sen, rassemblés à Ankara, a été abondamment commentée par les chroniqueurs: Oral Calislar  ou Koray Caliskan par exemple dans Radikal.

 

Les spéculations vont bon train pour tenter de comprendre d'où vient l'initiative d'un tel mouvement, qui s'est prononcé en faveur d'une politique ouverte en direction des Kurdes et pour la reconnaissance des crimes de 1915 contre les Arméniens (quelques-uns étaient présents le 24 avril pour commémorer le génocide). Est-il lié à la confrérie de Fethullah Gülen? A l'AKP? Pour beaucoup de démocrates et d'anciens militants de gauche ce groupe incarne surtout le renouveau d'une mouvance conservatrice, plus libérale (au sens politique) que la génération précédente. La révolution et la démocratie sortiront-elles de la mosquée?

 

http://istanbul.blog.lemonde.fr/

 

Pour aller plus loin: 

 

299843_640_450.jpg

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/patrick-daquin/190210/les-musulmans-la-gauche-et-les-feministes-auto-proclames

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 08:50

 

 

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 11:33
Cette campagne raciste est déjà sur les murs de Pontanezen  à Brest. Ce blog  élève une vive protestation.

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Affiche de la campagne contre l'abattage rituel

Lyon Capitale

 

Vingt-quatre heures avant son lancement national, la campagne d'information sur l'abattage rituel s'affiche déjà ce lundi dans les rues de Lyon. Portée par des associations de protection des animaux parmi lesquelles la fondation Brigitte Bardot, elle entend sensibiliser le grand public sur les méthodes d'abattage rituel, au risque d'être accusée d'islamophobie.


En novembre, une campagne de publicité décrivant le procédé avait été interdite par l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), ce qui avait suscité la colère des partisans d'un abattage après étourdissement (électrocution, gazage…). Les militants d'extrême droite y avaient vu la preuve d'une « islamisation des consciences ».

Cette fois, les visuels choisis ne font plus référence aux termes halal et casher, mais simplement à l'« abattage rituel ». A côté de la photo d'une vache, des phrases sans équivoque :

« Cet animal va être égorgé à vif sans étourdissement et dans de grandes souffrances. C'est ça, un abattage rituel. »

Le tout suivi d'une citation sur fond rouge :

« Du point de vue de la protection des animaux et par respect pour l'animal en tant qu'être sensible, la pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que soient les circonstances. Fédération des vétérinaires d'Europe. »

Sur le site, une photo couleur pour frapper les esprits

A l'origine de cette campagne, un collectif de plusieurs associations, dont la Fondation Brigitte Bardot, qui militent pour la fin de l'abattage rituel sans étourdissement et réclament en attendant un étiquetage spécifique, précisant si l'animal a été mis à mort dans ces conditions. Selon elles, des animaux abattus de manière rituelle sont parfois vendus dans la filière classique, sans que cela soit précisé.


Captures d'écran du site Abattagerituel.com (DR)

 

Les affiches renvoient vers le site de la campagne, où les deux méthodes d'abattage sont décrites. L'abattage conventionnel est illustré par des dessins monochromes, tandis que l'abattage rituel, lui, est représenté avec une photo qui en manquera pas de choquer les plus sensibles.

Selon le collectif, il est possible de mettre en place un abattage rituel comprenant un étourdissement de la bête avant sa mise à mort. Un procédé rejeté par une partie des juifs et des musulmans, mais déjà utilisé par de grands groupes industriels.

Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon, estime que cette méthode « ferait souffrir doublement les animaux » :

« Personne ne peut dire que l'abattage rituel fait davantage souffrir les bêtes, des études montre qu'aucune méthode n'est moins dure. Il y a une volonté de nuire aux juifs et aux musulmans.

Si demain ; les industriels doivent étiqueter la viande [comme les défenseurs des animaux le demandent, ndlr], ils renonceront à faire du halal et du casher.

Les associations militaient autrefois contre les abattages illégaux lors de l'Aïd. Avec l'Etat nous avons fait des efforts et remédié à ce problème, elles ont trouvé un nouveau prétexte. »

Un « Wikileaks du halal » pour davantage de transparence

Bien que regrettant le ton partial de la campagne, Fateh Kimouche, fondateur du site communautaire musulman Al Kanz, estime que l'étiquetage pourrait être une bonne chose :

« Il y a beaucoup de faux halal, après électrocution. Avec l'étiquetage, les industriels seraient obligés de clarifier leurs méthodes d'abattage. Je suis pour un “Wikileaks du halal” : s'il y avait plus de transparence, il y aurait moins de fraude. »

Fateh Kimouche estime cependant que cette campagne donne l'impression que l'abattage après étourdissement ne pose aucun problème :

« Nous vivons dans un monde aseptisé, édulcoré, où tout est beau avec de jolies vaches dans de vertes prairies. Si on montrait toutes les méthodes en vidéo, les gens mangeraient beaucoup moins de viande. »

Avec ses méthodes, « Bardot fait du mal aux animaux »

Le blogueur craint surtout que le mouvement soit récupéré par l'extrême droite, et estime que la présence de Brigitte Bardot lui porte préjudice :

« Bardot explique que le halal inonde la France en donnant des chiffres fantaisistes. Elle fait du mal aux animaux : plutôt que de parler de leurs souffrances, elle dénonce le “tout halal et casher”.

Parmi les collectifs, nous avons discuté et travaillé de manière positive avec de nombreuses associations. Malgré cela, l'extrême droite va récupérer le débat, alors qu'elles ne se sont jamais émues de l'abattage traditionnel du cochon, tout aussi choquante. »

Pour la sociologue Florence Bergeaud-Blacker, il s'agit avant tout d'un problème industriel. Dans un billet paru en novembre 2010, elle rappelle que l'étourdissement est à l'origine utilisé pour protéger le personnel.


La dérogation légale, qui permet aux industriels d'abattre sans étourdissement, est désormais utilisée à grande échelle, pas seulement pour respecter des perscriptions religieuses, mais aussi pour permettre un rendement plus efficace en évitant les temps morts.

Dès lors, associations de protections des animaux et religieuses devraient nouer le dialogue et s'opposer ensemble à une industrie qui n'a que faire des conditions de mise à mort :

« Ces deux alliés objectifs se combattent à mort pour le plus grand profit de l'industrie d'abattage, qui ne peut que se réjouir d'une radicalisation stérile du débat. »

Illustrations : une affiche de la campagne contre l'abattage rituel, deux captures d'écran du site qui la relaie.


En partenariat avec Lyon Capitale


Lyon Capitale

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 11:16

Par O. Derriche, H. El Hajjaji, H. Goldman, N. Plateau le Jeudi, 23 Décembre 2010 PDF Imprimer Envoyer

 

Interculturalité, intégration, multiculturalité, diversité, non-discrimination…

 

Combien de mots n’ont-ils pas été utilisés pour évoquer un processus qui semble poser mille problèmes à la société : la simple reconnaissance d’un plein exercice des droits humains à toutes les personnes qui vivent et travaillent dans ce pays qui est aussi le leur, quelles que soient leurs cultures ou la couleur de leur peau. Ces droits intègrent la liberté de vivre en accord avec ses convictions. Une liberté qui pourrait être limitée dans les seuls cas où elle heurte la liberté d’autrui, blesse d’autres droits humains ou si elle met la sécurité publique en danger.


C’est pourquoi les personnes qui se sont réunies dans Tayush* ont partagé un même point de vue dans les diverses querelles dites du « foulard islamique ». Qu’il s’agisse de l’école ou des services publics, à l’exception des cas avérés et répréhensibles de pression ou de prosélytisme agressif, nous ne voyons pas en quoi la liberté du port de signes religieux heurte la liberté d’autrui ou met la sécurité publique en danger. Ni d’ailleurs en quoi elle menace l’émancipation des femmes. Nous restons perplexes devant cette instrumentalisation du féminisme qui mène tant de personnalités à se préoccuper soudain des inégalités sexuées alors qu’elles n’ont jusque-là jamais manifesté le moindre intérêt pour cette question.


En revanche, nous voyons bien à quel point cette liberté heurte les préjugés. La vague d’hostilité qui se manifeste contre les manifestations visibles de l’islam pèse de plus en plus lourdement sur les personnes de confession musulmane. Il suffit de consulter les forums internet de la grande presse pour prendre la mesure de la haine qui s’y déverse à leur égard.

 

Malheureusement, cette hostilité est relayée par certains courants démocratiques. Dans des pays comme l’Allemagne ou la Suisse, elle s’exprime au nom de l’identité chrétienne de l’Europe. En France ou en Belgique francophone, elle se manifeste surtout au nom de la laïcité. Il arrive même que ces deux discours fusionnent autour d’un refus partagé d’une religion « qui n’est pas de chez nous ». Confronté(e)s au racisme et à l’intolérance, massivement discriminé(e)s dans l’emploi et le logement, y compris pour celles et ceux qui disposent de qualifications, les musulman(e)s ne trouvent pas suffisamment de soutien au sein de la société d’accueil, malgré les trop rares initiatives qui travaillent à la mise en œuvre d’une culture civique partagée.


C’est dans un tel contexte qu’est rendu public le rapport final des Assises de l’interculturalité (*). Dès la publication, les oppositions se sont déchaînées, émanant de personnes qui l’avaient manifestement mal lu. Ainsi, les critiques s’en prennent à un « différentialisme culturel » imaginaire dont ce rapport ne fait nulle part l’apologie et pourfendent des « accommodements raisonnables » qu’il ne préconise même pas, se limitant à en recommander une étude plus approfondie. À l’opposé, peu de voix se sont élevées pour exprimer leur satisfaction. Et c’est normal. Les propositions que le rapport avance sous l’inspiration d’un universalisme ouvert ne suscitent pas l’adhésion d’emblée, car elles se présentent souvent sous la forme d’un compromis. Et les compromis déclenchent rarement l’enthousiasme.


Pourtant, sans s’attarder sur telle ou telle formule proposée, nous saluons dans la démarche qui a guidé ce rapport le souci de dénouer des tensions interculturelles qui s’exacerbent là où la reconnaissance des droits individuels pour les personnes issues de minorités bute sur le refus apparemment massif d’une opinion publique chauffée à blanc. Le rapport y revient à plusieurs reprises : « Il s’agit de proposer un point de vue qui soit jugé acceptable à la fois par une majorité de notre population et par les groupes les plus exposés à la discrimination et à la stigmatisation » (1). Pour Tayush, il est surtout indispensable que des signaux positifs clairs soient envoyés aux victimes de trop nombreuses discriminations. Ces personnes doivent pouvoir se sentir respectées par un État dont elles attendent la protection. Et pouvoir constater que leur volonté de participer pleinement à la société n’est pas systématiquement entravée par les réactions de repli d’une « majorité » abusant de son pouvoir.


Car la démocratie, ce n’est pas la tyrannie de la majorité. On a même pu affirmer – notamment dans un cadre institutionnel belge – que la démocratie se mesure d’abord aux droits et à la place qu’elle reconnaît à ses propres minorités. Quand il s’agit des droits fondamentaux, ceux d’une seule personne sont opposables à la société entière. Ici, la question des droits recoupe celle de l’organisation de la société. Nous avons conscience qu’il faudra sans doute passer par un compromis culturel « doublement acceptable » qui constituerait une sorte d’armistice sur le front de l’interculturalité. À partir de là, la société pourra avancer sans se crisper sur un seul objet – le foulard islamique – qui tourne à l’abcès de fixation et alimente des radicalisations en sens divers.


Dans ce difficile débat, nous mettons deux principes en avant : la primauté des droits humains sur des considérations d’ordre public avancées souvent à la légère et l’adhésion à la laïcité politique comme condition de l’égal respect porté à toutes les convictions compatibles avec le cadre démocratique. Mais, surtout, nous voulons sortir d’un affrontement sans issue et c’est là tout l’intérêt du rapport final des Assises, lequel est beaucoup plus équilibré qu’on ne l’a prétendu. Celui-ci procède d’une indispensable démarche d’apaisement et commande, ne fût-ce que pour cette seule raison, une adhésion raisonnée. Cet apaisement est un objectif que tout le monde devrait partager.

(1) pp. 46 et 80.

 

Ouardia Derriche, Hajib El Hajjaji, Henri Goldman et Nadine Plateau du Groupe Tayush. Carte Blanche publiée dans « Le Soir » du jeudi 16 décembre 2010


*Tayush est un groupe de réflexion qui réunit des femmes et des hommes provenant ou non de l’immigration et relevant de traditions et de convictions philosophiques diverses, qui partagent le même projet d’une démocratie inclusive, ouverte à la diversité culturelle et religieuse.

 

groupe.tayush@gmail.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

(*) http://www.interculturalite.be/IMG/pdf/INTERCULT_2010-FR.pdf

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 10:35


23 décembre 2010

 

Le débat sur la laïcité sur fond de diabolisation de l’islam et de bonne conscience « républicaine » vient à point nommé occulter l’existence d’autres intégrismes à l’œuvre dans le présent mondial, comme le parti Shass en Israël, les « évangélistes » américains, les fondamentalismes hindous ou les catholicismes extrêmes. Et la laïcité vire elle-même à l’intégrisme dès lors qu’elle se définit par une extériorité totale aux religions et par la traque du moindre « signe religieux » surtout s’il est musulman. L’esprit de la loi de 1905, rapportée par Aristide Briand, était celui d’une laïcité tolérante et ouverte. Mais les dogmatismes de tout poil en ont souvent brouillé l’ interprétation.


La propension française à une religiosité qui s’ignore parce qu’elle se couvre du manteau de la laïcité est l’une des caractéristiques d’un affichage ostentatoire de républicanisme bon teint. Tocqueville en 1856 voyait dans la Révolution française « une révolution politique qui a opéré à la manière et qui a pris en quelque chose l’aspect d’une révolution religieuse ». Ce dogmatisme est lui-même un héritage de l’absolutisme monarchique, historiquement étayé par un absolutisme catholique, marqué notamment par la Révocation de l’Edit de Nantes (1685) et la traque des « prétendus réformés », sans oublier dans un passé plus lointain l’extermination des Cathares ou les mesures ant-ijuives du pieux Saint Louis. Dix ans avant la loi de 1905, un intégrisme catholique se manifestait encore dans les courants antisémite et anti-protestant de l’antidreyfusisme.


Au présent, la confusion des concepts et le brouillage des postures derrière les invocations immodérées à la République et à la laïcité semblent avoir atteint un sommet de bonne conscience. Lorsqu’un Henri Guaino affirme (Le Monde 12-13 décembre) que le programme des Verts « n’est pas très républicain » puisqu’il ne partage pas ses propres dogmes sur l’assimilation, la nation, l’Etat, il se positionne comme un clerc, seul habilité à dire « la » vérité sur « sa » République. Quand Jean-Louis Borloo organise un grand dîner « républicain », on est en droit de s’interroger sur les divergences conceptuelles et idéologiques naturelles entre les participants et donc sur la sémantique de ce rassemblement hormis un éphémère bruit médiatique (Le Monde 11 décembre ). La prestation tourne à la manipulation avec une Marine Le Pen se réclamant d’une laïcité dont, au moment même où elle en prononce le mot, elle en dénie le sens originel par l’implicite diabolisation de l’islam, nouvelle figure idéologique d’un néo-nationalisme intégral fondé sur l’exclusion de l’Autre et donc sur la négation des fondements mêmes de la notion de laïcité.


Et voilà que, dans le supplément « éducation » du Monde (15 décembre), Bertrand Tavernier nous ressert la troisième personne de la sainte trinité : une « histoire de France » intouchable. Présentée dans les manuels primaires comme L’ Histoire avec article défini et « H » majuscule, sa sempiternelle défense cristallise en tabou le récit national hérité de la IIIe République et ses héros repères, pétrifiant dans un passé révolu une identité nationale supposée immobile et anhistorique. Lorsque Bertrand Tavernier semble regretter l’enseignement de son « époque », qui « excluait l’histoire du monde, ou celle de l’esclavage », évoquant paradoxalement « les cours ennuyeux suivis à l’école » (au contraire de ses films), il cautionne, sans doute involontairement, la perpétuation paralysante de cette trilogie figée dans le marbre de la nostalgie. L’affirmation perverse d’une pseudo laïcité imbibée d’islamophobie ne peut que favoriser le développement d’autres intégrismes. Il serait temps, parallèlement à la nécessaire construction de mosquées, de déconstruire les visions anachroniques et figées de la trilogie pour opposer à ce catéchisme national-républicain l’analyse des contradictions de la société réelle et de nouveaux décryptages du passé donnant sens aux héritages multiples du présent et donnant vie aux valeurs solidaires et fraternelles à y injecter de toute urgence.


Suzanne Citron et Laurence De Cock, historiennes


* LEMONDE.FR | 23.12.10 | 10h30 • Mis à jour le 23.12.10 | 14h15.

* Suzanne Citron et Laurence De Cock sont aussi auteures de l’ouvrage collectif, La Fabrique scolaire de l’histoire, éditions Agone 2009.

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 10:06

17 décembre 2010 - 

«François Goulard, le maire de Vannes, doit vendre le terrain à l'association culturelle des musulmans de Vannes. Il est hors de question qu'une municipalité prenne en charge un terrain destiné à édifier un lieu de culte. L'association des musulmans de Vannes a les financements pour acheter ce terrain».


Les mots de Pierrick Le Guennec, président du groupe de la Libre Pensée, à Vannes, sont sans équivoque. Le groupe rejette le bail qui pourrait être signé entre la Ville et la communauté musulmane, en vue de la construction du centre cultuel. Le terrain, d'une superficie de 1.500m², était mis à disposition de la communauté musulmane maghrébine de la ville dans le cadre d'un bail emphytéotique de cinquante ans, moyennant un loyer symbolique d'un montant annuel de 4.000 euros. «C'est une question de bon sens. Il ne s'agit pas d'une question de musulmans, il s'agit d'une question de culte. À partir du moment où l'État prend en charge les religions, on n'est plus dans un État laïque mais multiconfessionnels», lâche Pierrick Le Guennec. Un recours vient donc d'être déposé, par la Libre Pensée, devant le tribunal administratif de Rennes contre la délibération du conseil municipal de Vannes autorisant la conclusion de ce bail.

La mosquée actuelle dans une cave

Quoi qu'il en soit, la mairie de Vannes n'est pas décidée à reculer dans ce projet. «L'actuelle mosquée se trouve dans une cave, qui a été incendiée. Ce n'est pourtant pas un luxe. Ce sont des conditions de rassemblement indignes. On ne peut pas les laisser dans ces conditions-là. Il y a une location avec option d'achat sur plusieurs dizaines d'années. De toute façon, pour le moment, l'association des musulmans n'a pas le financement pour acheter du foncier à Vannes», explique-t-on à la mairie. En ce qui concerne le recours devant le tribunal administratif, la mairie indique que «le recours ne donnera rien, sauf s'il y a un revirement de situation nationale. Dans ces cas-là, ce sont toutes les mosquées françaises qui sont visées».

  • Maël Fabre

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/vannes-56-le-projet-de-mosquee-devant-le-tribunal-administratif-17-12-2010-1150836.php

 

Note:  Il sera intéressant de voir quelle position sortira du congrès du Npa sur cette question.

Il est de notoriété que les musulmans sont visés dans notre société et par ce gouvernement. Est-ce du racisme ou de "l'islamophobie" comme on nous pousse à l'admettre. Faut-il devenir des défenseurs d'une religion particulièrement opprimée?


Faut-il admettre que l'argent public aide à sortir le culte musulman des caves? Les cultes établis (et en perte de vitesse) ne pourraient-ils pas aider les musulmans en leur cédant des bâtiments?


L'église catholique a déjà répondu en Espagne: pas question de partager une partie de l'impôt religieux obligatoire: si l'état veut aider les musulmans qu'il crée un autre impôt! Et toc!

Il ne reste donc qu'à laisser le culte le plus dynamique (qui part avec un sacré handicap face à l'empire foncier gigantesque des cathos) se débrouiller. Ce que dit la Libre Pensée c'est "ils n'ont qu'à se cotiser".


Or fauchés comme le sont les immigrés, c'est les obliger à aller quémander des dons auprès... des extrémistes d'Arabie Saoudite ou d'ailleurs. Et pareil pour la formation de imams: qu'ils se débrouillent et aillent apprendre la charia "républicaine" au Caire! ( Ce n'est pas une blague).

 

Entre d'une part une droite libérale, qui a favorisé de tout temps l'église catholique (voir dernier vote du "pompage" de 4 millions d'euros du bubget de l'éducation publique au profit du privé par le sénat) et qui maintenant aide le culte musulman victime de discrimination et d'incendies.

Et d'autre part les défenseurs d'une laîcité intransigeante qui ne sert que contre les musulmans,

la Libre Pensée se trouve (bien malgré elle bien sûr) sur le même terrain que le FN.

Ouille ouille ouille!

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