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Source images : Sud Santé Sociaux du Finistère.
Voici un compte-rendu fait par André de Sud PTT :
A l'appel des Comités de défense des Hôpitaux et maternités de proximité, de Carhaix, Concarneau, ...de la Coordination nationale, de Solidaires, de FO Bretagne, de la CGT Bretagne, de partis
politiques (LCR, UDB, Verts, PS, PCF, ...), un millier de manifestant-e-s ont agité la ville de Rennes toutes la journée du 20 juin 2008.
Fin de matinée: arrivée de 7 cars de Carhaix et du car de Brest, premier objectif: la permanence UMP, à peine le temps de quelques slogans que les CRS déboulent, une gavotte s'improvise avec
biniou et bombarde.
Des affiches sont collées et des slogans défendant l'hôpital de Carhaix peints sur les volets fermés de la permanence UMP.
Rapidement les CRS entreprennent de vouloir canaliser les manifestants, ils sortent et utilisent des bombes à gaz en direction des manifestants pacifistes, les CRS en profitent pour arrêter 2
personnes qui se sont sans doute repliées moins vite que les autres, et les jetent aussitôt à terre, les manifestants exigent leur libération, les routes alentours sont bloquées, on a
l'impression que l'on veut nous empêcher de rejoindre la gare lieu de rendez-vous pour la manif vers l'ARH, nous intervenons auprès des responsables policiers pour la libération des 2 personnes
arrêtées et pour qu'on nous laisse rejoindre les quais, après délibérations chez eux, nous obtenons gain de cause, la manif rejoint les quais qu'elle longe jusqu'au boulevard Janvier, là:
pique nique pour bloquer la circulation.
Un peu avant 14h, on lève l'encre et on se dirige en cortège très combatif vers la gare, bouclée par un impressionnant dispositif policier, là, on retrouve le car venu de Quimper, puis les 2
cars de Concarneau...
Le cortège repart ensuite vers l'ARH, le bâtiment est rempli de flics, à l'entrée derrière des grilles un comité d'accueil en bleu, n'a visiblement pas l'intention de nous laisser rentrer.
Finalement une délégation réussit à s'imposer, on refuse pendant un temps que le maire de Carhaix y participe, la pression finira par imposer 3 personnes de Carhaix. Il ne ressortira rien de
cette entrevue, le directeur de l'ARH Perrin, intime de Bachelot (ex membre de son cabinet) choisissant de déblatérer sur des considérations techniques face à un problème politique.
La délégation sort, Christain Troadec maire de Carhaix intervient, dénonce le foutage de gueule du personnage Perin , exige sa démission et appelle à poursuivre le combat.
Quelques minutes plus tard, les délégués de FO finissent aussi par quitter la salle, le cortège se dirige alors en manifestation vers la Préfecture, où une autre délégation sera reçue par le
Préfet. La manifestation ira ensuite vers la Place de l'Hôtel de ville pour rejoindre la gare.
Les carhaisiens sont parvenus à donner une autre dimension à leur lutte, leurs préoccupations sont maintenant connues et partagées par de nombreuses villes en Bretagne et dans tout le pays. Un
point a été marqué dans le sens de la prise de conscience de la nécessité du tous ensemble contre le plan Larcher et Bachelot de casse de la santé publique au profit du privé.
La lutte doit continuer !
Dès le lendemain, samedi 21, les Carhaisiens manifesteront de nouveau .... à Quimper