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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 09:44

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Jeudi 28 février, plusieurs centaines de membres de l'Andeva, l'Association nationale des victimes de l'amiante, se sont rassemblés au Palais de justice de Paris.

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Ils protestaient contre la procédure engagée par le parquet pour faire annuler la mise en examen de plusieurs hauts fonctionnaires mis en cause dans une affaire d'amiante concernant des travailleurs de l'usine Ferodo-Valeo de Condé-sur-Noireau. Parmi les mis en examen, la plus connue est la maire de Lille, Martine Aubry.


Deux cars de travailleurs étaient venus de Condé-sur-Noireau. Ils se sont retrouvés avec les veuves des victimes de Dunkerque, deux délégations de travailleurs italiens et belges, et bien sûr des membres de toutes les Adeva du pays, les Associations départementales des victimes de l'amiante. Ils espéraient pouvoir assister à l'audience, mais le huis-clos a été imposé, en dépit des protestations des avocats des victimes. Les manifestants sont donc restés dans la cour du palais.


La seule et unique juge qui instruit des affaires pénales concernant l'amiante est Marie-Odile Bertella-Geffroy. Toujours menacée d'être écartée de cette activité, elle entend pointer toutes les responsabilités dans les affaires qu'elle instruit depuis 2005, c'est-à-dire non seulement les industriels qui ont amianté tout le pays jusqu'en 1997, date bien tardive de l'interdiction de l'amiante, mais aussi les hauts fonctionnaires qui, en tant que représentants de l'État, leur ont facilité la tâche. Ils ont, soit fermé les yeux, soit même participé activement à la diffusion des mensonges sur l'amiante, présenté pendant quatre-vingt-dix ans comme inoffensif alors que sa nocivité avait été mise en évidence dès 1906.


Martine Aubry est mise en examen parce qu'elle a été directrice des relations du travail au ministère du Travail entre 1984 et 1987.

 

Cela ne préjuge pas de sa responsabilité. Mais c'est certainement pourquoi le parquet a été si prompt à tenter de mettre un terme à ces poursuites. Pour les victimes de l'amiante, le sort de Martine Aubry est secondaire, le problème est de savoir s'il sera un jour possible d'engager des poursuites pénales contre les responsables de ce scandale. Car, même si un fonds d'indemnisation des victimes a été mis en place, les victimes attendent aussi des sanctions pénales contre tous ceux qui, à un titre ou à un autre, ont trompé les ouvriers qui manipulaient l'amiante et leurs familles, parfois victimes indirectes du cancer généré par l'amiante, l'asbestose. Celui-ci tue chaque année trois mille personnes, un chiffre destiné à augmenter d'année en année.


Pendant des années, tous les bâtiments du pays, y compris bien des édifices publics, ont été amiantés du sol au plafond. Et, pour ne rien arranger, même s'il est timidement mis en œuvre, le désamiantage génère des centaines de milliers de tonnes de déchets dangereux gérés en dépit du bon sens.


Quant à établir les responsabilités, la protection sans faille de l'État dont ont pu bénéficier les responsables de ce scandale se poursuit aujourd'hui. Depuis dix-sept ans, date à laquelle les premières plaintes ont été déposées, aucun procès n'a mis en cause par exemple les dirigeants de la société Eternit, une des entreprises les plus actives de l'amiantage (qui prospère d'ailleurs aussi aujourd'hui dans le désamiantage !) C'est pourquoi il faut empêcher que la procédure engagée soit annulée, comme cela est envisagé par la justice.

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Jacques FONTENOY

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http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2327&id=18

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 15:12

Un « pacte de confiance pour l’hôpital » !

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Quand il s’agit de paroles, Marisol Touraine, la ministre de la santé, n’en est pas avare. Elle a récidivé à l’occasion de la remise du rapport Couty sur l’avenir de l’hôpital. Mais une fois l’écran de fumée estompé, la réalité c’est qu’aucune mesure concrète n’est annoncée pour sortir l’hôpital de la crise dans lequel l’ont jeté les politiques d’austérité.

 

Il ne suffit pas de promettre que l’on va (demain, un jour…) redonner sa place au service public, ou accorder aux médecins un peu plus de pouvoir dans la « gouvernance ». Ces quelques aménagements marginaux ne changent rien sur l’essentiel de la réforme Bachelot qui continuera de s’appliquer.

 

La réalité de la politique de ce gouvernement c’est une austérité encore aggravée (650 millions d’économies supplémentaires en 2012) pour l’hôpital public. C’est la poursuite des restructurations hospitalières et des « plans de retour à l’équilibre », avec leurs conséquences sur la qualité, la sécurité des soins, et les conditions de travail des personnels.

 

Les tarifs finançant l’activité des hôpitaux en 2013 sont, en effet, en baisse et, cerise sur le gâteau, les cliniques privées commerciales sont favorisées par rapport à l’hôpital public : -0, 84% pour le secteur public et -0, 21% pour les cliniques privées commerciales qui se voient également accordé un cadeau supplémentaire de 500 millions d’€ au titre du « pacte de compétitivité » !

 

A l’hôpital, l’austérité c’est maintenant, et c’est maintenant qu’il faut la combattre, comme le font déjà de nombreux salariés de la santé qui la refusent.

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 10:09

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lundi 04 mars 2013
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Y aura-t-il un jour un procès de la catastrophe sanitaire de l'amiante ? Aucune certitude, dix-sept ans après les premières plaintes. Le parcours de la juge d'instruction est semé d'embûches...


La chambre d'accusation de la Cour d'appel de Paris dira, le 17 mai, si elle efface d'un trait le travail effectué, depuis 1996, par les juges d'instruction chargés du dossier « amiante » de Condé-sur-Noireau (Calvados). Vendredi, les avocats de neuf des dix-sept mis en examen ont demandé l'annulation des poursuites. La juge Marie-Odile Bertella-Geffroy, chargée depuis 2005 des dossiers réunis au Pôle santé de Paris, veut pointer les responsabilités à tous les niveaux : des industriels aux hauts fonctionnaires chargés de la réglementation. Ainsi s'est retrouvée mise en examen, pour « homicides et blessures involontaires », Martine Aubry, en tant qu'ancienne directrice des relations du travail au ministère du Travail, de 1984 à 1987. Le parquet conteste cette approche : il a requis l'annulation de toutes les mises en examen.


« Jamais le parquet n'a été à nos côtés »


Pour les victimes représentées par l'Andeva (22 000 adhérents), le cas de la maire de Lille, très médiatisé, n'est pas l'essentiel. Les responsables de l'association redoutent une annulation qui compromettrait l'aboutissement de l'enquête et « signifierait qu'aucun procès de responsable de catastrophe sanitaire ne peut avoir lieu ». À l'Andeva, on est convaincu qu'il n'y a pas, au sommet de l'État, de « volonté politique d'aboutir à un procès pénal de la plus grande catastrophe sanitaire que notre pays ait connue ».

 

« Jamais, déplore l'association, le parquet n'a été à nos côtés. »


Beaucoup voient aussi une manoeuvre dilatoire dans la décision du ministère de la Justice d'appliquer à la juge Bertella-Geffroy une règle qui voudrait qu'elle soit mutée après dix ans au même poste. Alors que, jusqu'en octobre, les services du ministère lui affirmaient que ça ne la concernait pas. Elle, en tout cas, conteste. La garde des Sceaux, Christiane Taubira, a demandé un avis au Conseil supérieur de la magistrature. Il doit se prononcer le 13 mars.


Nouveaux retards ?


Si finalement la juge était mutée - alors qu'elle atteindra l'âge de la retraite dans un an et demi - l'instruction prendrait encore un peu plus de retard. Il faudrait à son successeur des mois avant de maîtriser les dossiers. À moins qu'il n'ait pour objectif de refermer les poursuites et rendre des non-lieux. Dans ce cas, l'affaire serait vite bouclée. On prête à Marie-Odile Bertella-Geffroy la volonté d'aboutir à un grand procès où industriels, experts et hauts fonctionnaires seraient jugés côte à côte. Pas sûr que cela plaise en haut lieu.

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Serge POIROT

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 11:22

manifestants-hopital-SUD-copie-1
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En novembre dernier, les services d'urgences et de réanimation du CHU de Rennes ont été transférés dans un bâtiment neuf. La direction a saisi l'occasion de ce déménagement pour revoir toutes les organisations en tirant au maximum sur les effectifs.


Des horaires de dix heures de travail par jour ont été instaurés dans les blocs opératoires. Partout, elle a sous-estimé les besoins en personnel. Alors, le personnel, débordé, ne sait plus où donner de la tête.


La situation est particulièrement difficile dans les secteurs directement liés à l'accueil. Faute de places dans les box, les malades attendent dans les couloirs, encombrés de brancards. Pour désengorger les urgences, des lits supplémentaires sont mis dans les autres services et des lits réservés pour les entrées programmées sont occupés d'office. Ensuite il faut se débrouiller avec l'entrant, qui se retrouve sans lit !


À force de fermer des lits et de réduire les effectifs, la situation devient intenable dans tout l'hôpital, pour les malades et pour le personnel.

 

Le manque de brancardiers et d'ambulanciers est tel que les retards s'accumulent pour le transport des patients. On a même vu deux malades, lassés d'attendre après leurs examens, revenir dans leur chambre clopin-clopant et bras dessus, bras dessous, s'entraidant comme ils pouvaient !


Dans les services d'hospitalisation, dans les secteurs administratifs et ouvriers, les réorganisations se multiplient pour économiser des postes. La mode est au développement de l'ambulatoire. Officiellement, il s'agit de répondre à la demande des patients, mais c'est surtout pour diminuer les frais de personnel en laissant aux familles la surveillance de l'opéré du jour dont l'hospitalisation n'est pas absolument indispensable.


Cette évolution vers la réduction des coûts et la préférence aux activités rentables ne peut se faire qu'au détriment du personnel et du service à la population. On en voit partout les résultats néfastes. Les orientations budgétaires actuelles, dans la lignée des gouvernements précédents, aggraveront encore la situation si l'on n'y met pas un coup d'arrêt.


Correspondant LO

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http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2324&id=35

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 13:55

Une mère, qui devait accoucher à la Maternité de Port-Royal, à Paris, a perdu l’enfant qu’elle attendait, après avoir été renvoyée deux fois chez elle en raison de la saturation du service.

 

Le NPA s’incline devant la douleur de cette famille, et exige que les véritables causes en soient établies. On ne saurait une nouvelle fois invoquer la fatalité, ou faire porter la responsabilité au personnel débordé, qui chaque jour accompli le miracle de faire fonctionner les services hospitaliers avec des effectifs insuffisants.

 

Ce drame arrive après la fermeture de la maternité de St Antoine à Paris, qui assurait 2500 naissances par an.

 

A Port-Royal même, il a fallu fermer une partie des lits de la maternité, faute de personnel. Restrictions budgétaires, manque de personnel, à l’AP-HP comme ailleurs, sont la conséquence directe de choix politiques. Ainsi, au moment où se produisait le drame de Port Royal, l’Agence Régionale de Santé de Basse Normandie a confirmé la fermeture de la maternité de Vire, malgré une importante mobilisation de la population.


Pour le NPA il faut en finir avec le choix politique d’un hôpital-entreprise qui pour des raisons de rentabilité et de productivité est contraint de fonctionner à flux tendu, avec des lits remplis en permanence.

 

Il faut en finir avec les restructurations hospitalières engagées par les précédents gouvernements et poursuivi par le gouvernement Ayrault et sa ministre Marisol Touraine qui ont l’indécence de s’apitoyer après avoir fait voter une nouvelle cure d’austérité de 657 millions aux hôpitaux publics pour 2013.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 12:45

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 179 (24/01/13)

 

 Prévue dans le cadre du récent accord sur la « sécurisation de l’emploi », cette disposition n'est pas une contrepartie qu’auraient obtenue les syndicats signataires en échange de quelques faveurs accordées au Medef !

 

Est-ce un progrès ? Examinons l'accord. En 2016, tous les salariés auront donc une couverture complémentaire d’entreprise, mais leurs familles, sauf disposition plus favorable accordée par l’employeur, n’en bénéficieront pas. La Sécurité sociale par contre remboursera toutes les personnes à charge d’un assuré social. Mais aucun syndicat n’a, hélas, revendiqué l’intégralité des remboursements par la Sécu.

 

De plus, les chômeurs un an après le départ de l’entreprise, les retraités, les jeunes ne seront pas concernés, alors que ce sont les catégories qui renoncent le plus aux soins faute de moyens financiers. Les prestations et le montant des remboursements seront fixés par des accords de branche ou d’entreprise : les inégalités sur le territoire seront donc maintenues.

 

Enfin, le texte fait référence à un panier de soins, une vieille revendication patronale qui a pour objet de contenir dans ce « panier » les actes et prescriptions remboursés. En l'absence d’accord, le panier est défini ainsi : remboursement limité à 100 % de la base de la Sécu et à 125 %. pour les prothèses dentaires et l’optique. Bien souvent les assurés seront donc moins remboursés qu’avec leur mutuelle actuelle. Le renoncement aux soins sera ainsi renforcé.

 

Les seuls gagnants : le Medef et les assurances

 

En effet, la part de la cotisation versée par l’employeur ne pourra pas dépasser 50 %. C’est moins que dans beaucoup de contrats collectifs actuellement en vigueur. L’accord précise que « les partenaires sociaux laisseront aux entreprises la liberté de choisir l’organisme assureur de leur choix ». C’est un boulevard pour les assurances (comme le montre la croissance de leur chiffre d'affaires, bien supérieure à celle des mutuelles…). Le montant moyen des remboursements de la Sécu ne cesse de se réduire et la part patronale des cotisations de diminuer en raison notamment des exonérations. Cet accord va renforcer cette dynamique : la Sécu va continuer à reculer au profit des complémentaires, en premier lieu des assurances.

Ce recul social d’ampleur doit être combattu. Pour que personne ne soit exclu des soins, il faut une Sécurité universelle, remboursant tous les soins à 100 %.


S. Bernard

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 10:50
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23 janvier 2013
 

La juge en charge de l’instruction sur le scandale de l’amiante devrait quitter ses fonctions, car elle s’occupe de ce dossier depuis dix ans, ce qui est le maximum prévu pour un juge spécialisé.

 

Cela avec l’accord du gouvernement. Elle a bien fait avancer ce dossier, soulignent les familles des victimes. En effet, cette juge n’a pas hésité à mettre en cause des industriels et des responsables politiques, dont Martine Aubry qui n’avait pas pris les mesures de précaution nécessaires lorsqu’elle était ministre du Travail.

 

La juge avait déjà été dessaisie d’une partie de l’enquête il y a un an et suspendue il y a 4 jours pour avoir mis en cause des usines d’amiante de Condé-sur-Noireau.


Alors que l’instruction dure déjà depuis 16 ans, écarter la juge qui connaît bien le dossier et qui n’hésite pas à s’en prendre aux vrais responsables, ce n’est rien d’autre que de la complicité pour meurtres en série.

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 12:33

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Depuis maintenant quatre mois, Saint-Nazaire bénéficie d'un nouvel hôpital, la Cité sanitaire, qui remplace l'ancien hôpital public.

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Le remplacement d'un équipement devenu vétuste a été l'occasion de faire la part belle aux intérêts privés.

La construction en a été ainsi confiée à un grand groupe du BTP, Eiffage, qui va pouvoir facturer ses services pendant trente-cinq ans, à raison de 27 millions d'euros par an. Et encore, la part qu'Eiffage estime lui être due pour la maintenance pourra être réévaluée tous les cinq ans !


Par ailleurs, les cliniques privées ont été associées au fonctionnement de ce service public.

 

Et comme toujours en pareil cas, les interventions les plus rentables ont été réservées au secteur privé, le secteur public devant assurer tout ce qui n'est pas jugé suffisamment profitable.


Le personnel a très vite compris qu'il devrait faire les frais des économies imposées pour assurer la rentabilité de ce nouveau centre. Le déménagement s'est fait dans des conditions difficiles. C'est dans les bruits des perceuses et gêné par les nombreuses malfaçons et autres dysfonctionnements que tout le monde est arrivé : lignes téléphoniques qui ne marchent pas, infiltrations et défauts de conception. Crises de nerf et arrêts maladies ont encore aggravé le sous-effectif chronique.


Au travers d'assemblées et d'articles dans la presse, le personnel a fait connaître la situation à la population.

 

Tout cela n'empêche pas les dirigeants locaux du Parti socialiste d'être très fiers de ce partenariat public-privé dont ils sont les promoteurs. Que les intérêts privés soient garantis quoi qu'il arrive, au détriment du service public et du personnel, ne semble pas les gêner outre mesure.

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Correspondant LO

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http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2319&id=33

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 09:15

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Par Simon Gouin (8 janvier 2013)

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Les usines sont fermées, mais continuent de tuer. Les ouvriers qui y ont travaillé comme les habitants qui ont vécu à proximité.

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En cause : l’amiante, utilisé avant son interdiction par les entreprises Valeo, Ferodo ou Honeywell, dans cette vallée industrielle le long de l’Orne. Des poussières d’amiante continuent de s’échapper des usines abandonnées, contaminant eau, air et sols. Les entreprises refusent pour l’instant de dépolluer. Reportage dans la « Vallée de la mort », où l’amiante n’a pas fini de provoquer des cancers, dans l’indifférence générale.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 07:32
Dr  Didier Poupardin

4 rue Arthur Rimbaud

94400-VITRY

correspondance : dan.poupardin@free.fr

Consulter le blog : http://didierpoupardin.Wordpress.com 

tél : 06 20 98 48 68

Lettre aux associations, syndicats et partis

6 janvier 2013

Chère Madame, cher Monsieur, cher(e)s ami(e)s,

  

Je vous remercie  des soutiens que vous m’avez déjà accordés dans l’affaire des ordonnances bizones. Mais un nouvel épisode vient de surgir et qui soulève notre indignation. 

 

Le juge du TASS (Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale) de Créteil m’a condamné à payer 2514,62€ à la CPAM 94.  Il n’y a pas d’appel possible dans ce type de juridiction et je dois donc verser cette somme  à la CPAM. 

 

Le comité de soutien a lancé une souscription à laquelle de nombreux citoyens ont déjà répondu, si bien que j’ai pu envoyer à la CPAM 94 la somme de 1400 euros, prouvant ainsi qu’il n’est pas dans mon intention de m’opposer au jugement. Je me  prépare à verser le solde le 16 janvier 2013 à la CPAM 94, accompagné du maximum de gens possible et devant la presse pour faire état publiquement du nom des souscripteurs (dont de nombreux médecins, des élus, des citoyens).

 

De nombreux appels à l’instauration d’un climat d’apaisement ont été effectués de toutes parts : M.Christian Favier, Président de Conseil Général et Sénateur du Val de Marne est intervenu auprès du Directeur de la CNAM et de la CPAM 94, les deux députés de la circonscription de Vitry se sont déplacés pour rencontrer le directeur de la CPAM 94, Mme Laurence COHEN, sénatrice, a posé une excellente question orale au Sénat concernant les ordonnances bizones et doit rencontrer ce directeur le 14 janvier, Mme Esther BEN BASSA, sénatrice, a écrit aux directeurs de la CNAM et de la CPAM 94.

 

Le directeur de la CPAM du Val de Marne s’est assis sur toutes ces demandes : Preuve en est que :

 

la seule réponse du Directeur de la CPAM  est l’envoi d’un huissier pour procéder à une saisie ! La décision de saisie a été notifiée hier (voir en pièce jointe) pour une somme de 1150 euros alors que les attendus du procès sont arrivés il n’y a même pas deux mois ! Le directeur ne veut pas attendre le 16 janvier !

 

 

Il fait tout ce qu’il peut pour éviter le rassemblement devant la CPAM, et empêcher que tous ensemble nous parlions du contenu du jugement qui nous donne en partie raison. 

 

En effet  le Juge du TASS non seulement ne m’a condamné ni aux dommages et intérêts ni aux dépens, ce qui prouve bien qu’il a reconnu ma bonne foi. Mais surtout  il a signifié qu’il existe des rapports indirects de médicaments avec la maladie en ALD qui devaient être pris en charge à 100 % par la CPAM. Bien que le médecin expert (qui est conseiller national de l’Ordre des Médecins) commis par le juge ait rédigé un rapport d’expertise ne contenant aucun raisonnement médical puisqu’il ne cite même pas dans son rapport les médicaments prescrits pour soigner les maladies reconnues en ALD de mes patients et qu’il se contente d’un copié-collé du dictionnaire Vidal, n’en ait accepté que très peu, (ce qui explique la lourde condamnation financière), ce fait est capital et le principe reste entier et très important pour les patients en ALD et pour leurs médecins :

 

Les médicaments en rapport indirect avec l’ALD doivent pouvoir être inscrits sur la partie haute de l’ordonnance bizone et donc doivent pouvoir être remboursés à 100 % par la Sécurité sociale.  

 

Ce  jugement a probablement exaspéré le Directeur de la Caisse ce qui explique en partie son acharnement ! 

 

C’est pourquoi  je vous vous demande, à l’appel du Comité de soutien, de venir nombreux le 16 janvier à 14 h devant la CPAM 94. Il s’agira d’une protestation contre les méthodes indignes du directeur de la CPAM 94 et de toute une génération de directeurs des Caisses de Sécurité Sociale, nommés par le précédent gouvernement pour privatiser, fermer les centres de Sécurité Sociale, introduire des franchises, dé-rembourser à tout va pour introduire des complémentaires privées dont ils sont parfois aussi les conseillers.

 Il s’agira aussi et surtout de faire connaître la réalité du jugement du TASS et de donner un nouveau souffle à la lutte pour le maintien des ALD, que la droite voudrait supprimer et l’abolition des ordonnances bizones.

 

Je profite de ce courrier  pour vous adresser mes meilleurs vœux pour 2013, de justice sociale, de bonne santé et d’égalité dans l’accessibilité aux soins !  

 

 

Dr Didier POUPARDIN

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