vendredi 14 décembre 2012 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 174 (13/12/12)
Aucun membre du gouvernement, aucun représentant du PS n'a participé à la marche du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le Sida traditionnellement organisée par Act Up-Paris et soutenue cette année par 23 associations.
Alors que l'an dernier, les candidatEs de la gauche ou leurs représentantEs étaient venuEs, cette année il n'y avait que quelques drapeaux du NPA.
Les dix années de gouvernement de droite ont été terribles pour la santé en général et pour la lutte contre le Sida en particulier, ajoutant aux politiques anti-sociales les politiques de répression et de stigmatisation des minorités.
Mais comme l'a dit au départ de la marche Cécile Lhuillier, co-présidente d'Act Up-Paris, « mettre en place ces politiques était criminel, ne pas les abroger l’est
tout autant ».
D'où le mot d'ordre, « Sida : ce gouvernement nous désespère ».
C'est sans doute ce qui explique que certaines associations de lutte contre le sida, comme Aides, n'appelaient pas à la marche.
Promesses non tenues et premiers reculs
Il y a les engagements de campagne non tenus sur l'accès aux soins funéraires pour les séropositifs décédés, sur la réduction des risques de transmission en prison
(seringues gratuites) ou sur la mise en place de salles de consommation de drogues à moindre risque.
La poursuite des politiques de stigmatisation, de répression et d'expulsion des étrangerEs sans-papiers.
Les lois non mises en œuvre qui ne demandent pourtant qu'à être appliquées, comme la suspension de peine pour les malades incarcéréEs. Et enfin déjà les reculs, comme sur l'aide extérieure ou sur les accords commerciaux, où le gouvernement choisit de renforcer ses partenariats commerciaux plutôt que de faciliter l'accès aux génériques dans les pays du sud.
Comme le disait Cécile Lhuillier, « la crise a bon dos, mais ne justifie pas tout. La lutte contre le sida, comme le progressisme et les avancées sociétales, ne
demande pas des milliards, mais simplement du courage et de la volonté politique. »
La marche a mobilisé deux fois plus de monde que l'an dernier (entre 3 et 4 000 participantEs), signe que sur cette question comme sur d'autres, nous ne lâcherons
rien et nous ne laisserons pas le terrain aux réactionnaires.
Denis Godard
Le NPA tient à apporter sa solidarité aux malades atteints de myofasciite à macrophages qui font la grève de la faim depuis 13 jours place de la Bourse à Paris, pour exiger le développement de vaccins sans aluminium. En effet ce sont les sels d’aluminium qui sont responsables de cette maladie neuro-musculaire.
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Ils l’avaient promis pendant la campagne présidentielle ! François Hollande et Marysol Touraine s’étaient engagés devant l’association d’entraide aux malades de la myofasciite à macrophages à fournir des vaccins de base sans aluminium et à financer la recherche sur cette pathologie émergente.
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Fatigue chronique, courbatures, douleurs articulaires, troubles neuro-cognitifs.
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De plus en plus de recherches scientifiques fournissent la preuve que l’aluminium, neuro-toxique connu, peut rester dans les muscles et migrer vers le cerveau. Pourtant les crédits de l’Agence nationale de Sécurité du médicament sont supprimés à l’équipe de l’Inserm de l’hôpital Henri Mondor, à la pointe de la recherche.
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Et toujours pas de vaccin sans aluminium, alors qu’il existe une alternative sûre avec le phosphate de calcium.
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Il faut dire que Sanofi, en basculant du vaccin Diphtérie Tétanos Polio sans aluminium au Revaxis avec l’aluminium, a augmenté son prix de vente de 65%.
L’association des malades a dénoncé les trois rapporteurs de l’AFSP, ancêtre de l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des Produits de Santé (ANSMPS), qui ont bloqué la reconnaissance
de la myofasciite à macrophages, comme étant liés financièrement aux laboratoires de la vaccination.
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Le NPA soutient l’exigence de la sortie de l’ère de l’aluminium vaccinal. La fabrication des vaccins doit sortir, pour le bien de toutes et tous, de la sphère des profits.
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Notre santé vaut plus que leurs profits.
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1 décembre 2012
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Les adhérents de l'Association départementale de défense des victimes de l'amiante (Addeva) étaient réunis àTrégueux, samedi dernier, à l'appel de Gérard Frechou (à gauche), le président.
L'association regroupe 1.400 victimes de l'amiante du Finistère et des Côtes-d'Armor. Elle a pour but de promouvoir l'entraide et la solidarité entre les victimes de l'amiante et de les regrouper pour défendre leurs intérêts. Dans les Côtes-d'Armor, on recense seulement 22 malades.
Or, des industries ayant exposé leurs travailleurs à ces risques ont existé (chauffe-eau, marins d'État et de commerce, bâtiment,etc.). L'association recommande à toute personne présentant des troubles pouvant être liés à ce matériau de prendre contact avec elle.
Permanence à Saint-Brieuc, chaque dernier vendredi du mois, à la Ligue contre le cancer, 3, rue Gourien, de 9h à 12h et de 14h à 17h.
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Addeva, tél.02.98.46.91.51; e-mail, adeva29@orange.fr
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samedi 24 novembre 2012 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 171 (22/11/12)
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Entretien avec Didier Menard, médecin à Saint-Denis (93) et vice-président du Syndicat de la médecine générale (SMG).
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Soutiens-tu la grève des médecins hospitaliers ?
La grève des chirurgiens et autres médecins adeptes du dépassement d’honoraires est d’une telle indécence que même eux finissent par s’en apercevoir. Ils arrêtent
leur grève car cela pénalise les malades. Quelle découverte ! Et pendant qu’ils sont dans une phase propice de prise de conscience, ils vont peut-être comprendre que les dépassements d’honoraires
aussi pénalisent les malades, mais là j’ai des doutes !
À vouloir trop tirer sur la corde, elle finit par céder. Le régime complémentaire ne peut plus suivre la course effrénée des dépassements d’honoraires, les cotisations atteignent de ce fait des niveaux qui ne sont plus accessibles pour la classe moyenne et c’est elle, la plus nombreuse, qui permet au système de fonctionner. Ces médecins sont donc en train de couper la branche sur laquelle ils sont assis.
Les internes se sont mobilisés pour la même revendication ?
Effrayés par la crainte de ne plus pouvoir faire comme les aînéEs, c’est-à-dire s’installer là où ils le veulent pour y pratiquer les honoraires qu’ils désirent, les
internes de spécialités se sont mis en grève. Mais très vite, ils se sont aperçus que cette position n’était pas tenable. Alors ils avancent des revendications plus corporatistes, à savoir leurs
conditions de travail, notamment le non-respect du temps de repos après les gardes. Cela est juste, l’hôpital ne respecte pas le temps de travail des internes, on peut même se demander s’il
respecte tout simplement l’interne… Sous le prétexte que celui-ci est en apprentissage, il devient corvéable à merci.
Les syndicats d’internes protestent donc contre cette situation mais ce n’est pas une raison pour penser que puisqu’ils sont victimes de cette injustice, il est
normal qu’ils se rattrapent une fois les études finies dans un exercice de luxe payé par le malade ! Cela fabrique un complexe de supériorité assez nauséabond. Non, l’acte d’un médecin
spécialiste, d’un chirurgien, même s’il réclame une dextérité particulière, n’a pas plus de valeur que celui d’un médecin généraliste qui fait face à la complexité d’une situation de maladie
chronique. Cela ne justifie en rien un dépassement d’honoraires. En plus cela ne règle en rien la question de l’adaptation du système de l’offre de soins libérale aux nouvelles réalités.
Quelles sont ces nouvelles réalités du système libéral ?
Ce système est à bout de souffle. Les valeurs sur lesquelles il s’est construit en 1928 ne sont plus adaptées aux défis de santé d’aujourd’hui. Le paiement à l’acte,
l’exercice solitaire, la liberté d’installation, ne répondent plus aux besoins des populations. Quelle est la liberté de choix du patient pour le médecin quand ce choix se fait par l’argent ? Les
maladies d’aujourd’hui ne sont plus celles d’hier.
Pour y faire face, il faut un autre mode d’organisation tourné vers l’organisation collective. Le médecin n’est plus le seul à agir sur le parcours d’une personne malade. C’est un ensemble d’acteurs de différents champs qui agissent : du sanitaire, du social, de la solidarité des aidants familiaux, et bien d’autres encore qui apportent des solutions aux problèmes des malades. Le médecin libéral spécialiste revendique de conduire une micro-entreprise libérale pour exercer son métier, et les honoraires qu’il réclame sont utilisés pour faire vivre cette micro-entreprise.
Que propose le Syndicat de la médecine générale ?
A ce modèle très libéral, nous opposons la construction d’un service public de santé de proximité. L’important, c’est le premier recours, celui qui permet d’entrer
dans le système de santé. Il doit être organisé de manière collective dans des structures implantées sur le territoire où travaillent différents soignants en lien avec l’action sociale. Ces
structures pratiquent la santé communautaire, c’est-à-dire avec et pour la population.
Les modes de rémunération sont variés et adaptés à la situation du territoire. Cela peut être le salariat, la capitation, la forfaitisation... L’important est de permettre la mise en œuvre d’un projet de santé qui réponde aux besoins de la population, population qui participe à la vie de ces structures, faisant par là même vivre la démocratie sanitaire. Cela n’est pas une utopie, des lieux existent déjà en France où des soignants font vivre ces projets de santé.
Propos recueillis par Christian Bensimon
lundi 12 novembre 2012 Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 169 (09/11/12)
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La petite phrase du ministre Vincent Peillon qui s’est déclaré favorable à la dépénalisation du cannabis était censée relancer un débat sur le sujet des drogues.
Le débat n’a pas eu le temps de naître puisque dans la journée le ministre a rétro-pédalé, désavoué par le chef du gouvernement et Manuel Valls le ministre de l’Intérieur.
Cet épisode montre la difficulté en France d’avoir un réel débat sur cette question qui revient sans cesse dans l’actualité sur fond de trafic de drogue et de criminalité.
Pourtant les chiffres sont éloquents et toutes les études menées depuis des années prouvent que la politique de prohibition est un échec cuisant. Augmentation du nombre de consommateurs, augmentation de la criminalité liée au trafic de drogue, hissant la France en tête des consommateurs de cannabis.
La ministre de la Santé se dit favorable à l’expérimentation des « salles de shoot », proposition souvent évoquée et pourtant toujours pas appliquée alors que,
crise aidant, la prise en charge des toxicomanes est une urgence sociale et sanitaire.
La politique de la tolérance zéro est donc dans l’impasse mais quelle politique lui opposer ? Quel contre-exemple en Europe et dans le monde ?
Depuis le 12 novembre, des chirurgiens, anesthésistes et autres spécialistes exerçant dans des établissements privés se sont mis en grève, avant de manifester le 14 novembre.
Le 12 novembre, les internes des hôpitaux, eux aussi en grève, ont manifesté devant le ministère de la Santé, où ils ont été reçus par la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Les chirurgiens et autres spécialistes refusent l'accord du 29 octobre conclu entre le gouvernement et des syndicats de médecins sur les dépassements d'honoraires. Ils réclament aussi une hausse des tarifs des actes remboursés par la Sécurité sociale qui n'ont pas été réévalués régulièrement. À les entendre, ils seraient de moins en moins payés, moins en tout cas que leurs confrères européens, et l'accord du 29 octobre, en limitant les dépassements d'honoraires, réduirait encore leur pouvoir d'achat.
Mais la réalité est tout autre, car ces médecins restent largement des nantis.
Pour 2011, l'UNASA (Union nationale des associations agréées) parle de 15 914 euros de revenu mensuel, toutes charges payées, pour un anesthésiste-réanimateur et de 11 452 euros pour un chirurgien. Quant aux dépassements d'honoraires -- 2,5 milliards d'euros par an à la charge des patients -- l'accord du 29 octobre rend impossibles les tarifs parfois exorbitants demandés par certains médecins, mais ils restent autorisés à faire payer jusqu'à deux fois et demi le tarif remboursé par la Sécurité sociale.
Une consultation pourra ainsi être facturée 70 euros au lieu de 28.
De plus, de nouveaux médecins, en l'occurrence les anciens chefs de clinique hospitaliers, sont autorisés à pratiquer des dépassements. Finalement, l'accord du 29 octobre a surtout montré la frilosité du gouvernement de gauche, toujours enclin à rechercher un « bon accord »... pour les médecins...
Dans le même temps les internes, dont la plupart deviendront des spécialistes en ville ou à l'hôpital, tout en refusant aussi l'accord du 29 octobre, avancent des revendications spécifiques. Ils protestent contre le non-respect de leurs temps de repos, après les 60 heures qu'ils disent effectuer par semaine.
Mais ils oublient de dire que c'est le lot quotidien de toutes les catégories de personnel de santé à l'hôpital, et pas des seuls médecins, que de devoir parfois renoncer à leurs repos, faute de pouvoir faire fonctionner les services. En janvier 2012, un accord a été signé pour que les 40 000 médecins hospitaliers puissent prendre une partie des deux millions de RTT accumulées, les transformer en points pour leur retraite ou se les faire payer. Mais les autres catégories de personnel, elles, attendent toujours le début des négociations sur leurs journées de repos...
Les internes disent aussi craindre pour leur liberté d'installation, devant les propositions de la ministre pour inciter les médecins à s'installer dans les déserts médicaux ou pour donner aux mutuelles le droit éventuel d'influer sur le choix du médecin. Mais, dans ce domaine, on n'en est qu'au stade des discours et la ministre ne cesse de dire que « le gouvernement n'a jamais eu le projet de limiter la liberté d'installation ».
En se mobilisant, sans hésiter à recourir à la grève et aux manifestations, ces médecins affirment haut et fort qu'ils ne feront aucune concession et qu'ils sont bien décidés à en obtenir du gouvernement. Ils n'ont par contre pas un mot pour protester contre la dégradation du service de santé qui contraint de plus en plus de malades à renoncer à des soins. Ils ne sont pas gênés que la médecine soit réservée d'abord à ceux qui ont les moyens de payer et sont bien décidés à continuer à s'enrichir. Et c'est à tous ceux-là que Marisol Touraine répond que sa porte reste ouverte...
Cédric DUVAL
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2311&id=14
Commentaire: Au fait qui paie pour les études de ces "libéraux"? Et oui, les études de médecine sont gratuites en France? Merci qui?
mercredi 14 novembre 2012
Depuis le 12 novembre les médecins spécialistes des blocs opératoires (chirurgiens, anesthésistes) sont en grève, ainsi qu'une partie des internes en médecine.
Insatisfaits du résultats des négociations sur les dépassements d honoraire qui pourtant n'encadrent rien, puisque seuls des dépassements d'honoraires supérieurs a 250% pourraient éventuellement être sanctionnés, ce mouvement place au centre de ses revendications la liberté tarifaire, c'est à dire la possibilité de dépassements sans limite, restreignant ou interdisant l’accès aux soins à une partie des malades et la liberté d'installation qui aboutit à de véritables déserts sanitaires.
En se faisant ainsi les défenseurs d'une médecine faite pour les riches, les grévistes ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes si leur mouvement apparaît comme une grève de privilégiés défendant d'abord leurs privilèges.
Quant au mouvement des internes, il est le résultat d'un mécontentement justifié sur les conditions de travail, l’absence de respect de leur repos de sécurité, et la durée de temps de travail.
Les internes sont, à l’hôpital, du personnel taillable et corvéable à merci, avec des durée de garde inacceptables, pouvant représenter un risque pour la qualité et la sécurité des soins et contradictoires avec un bon déroulement de la formation, qui devrait pourtant être leur priorité.
Mais ces exigences légitimes sont hélas, dévoyées vers les revendications réactionnaires sur les dépassements d'honoraires et la liberté d’installation.
Les solutions sont à l'inverse, dans un service public hospitalier formant et rémunérant ses médecins et ses personnels en fonction de leur qualification et de leur responsabilité, financé par une Sécurité sociale assurant à tous la gratuite des soins.
En Uruguay, le Parlement étudie une loi sur la régulation du marché de la drogue. Le gouvernement promet que le cannabis vendu par le gouvernement sera de meilleure qualité et au même prix que celle vendue illégalement aujourd’hui.
Du cannabis plus pur
La marijuana vendue sous contrôle du gouvernement en Uruguay sera meilleure et moins chère promet, selon le directeur du Conseil national des drogues.
« Aujourd’hui, la marijuana qui est consommée en provenance du marché noir […] arrive mélangée avec des substances qui ne sont pas nécessairement de la marijuana » ou contient « des parties de la plante qui ne sont pas destinées à la consommation, comme les feuilles, les tiges ou autre. Ce que l’Etat va fournir est une substance de qualité supérieure à celle-ci », a affirmé lundi devant la presse Julio Calzada.
Au prix du marché
« Au marché noir, aujourd’hui, 25 grammes de marijuana valent 500 pesos (25 dollars) », a également affirmé le responsable. À l’issue de séances de travail avec des « experts internationaux et d’autres acteurs » locaux, il a été déterminé que le prix de « la substance dont pourra disposer l’Etat pour la distribuer de manière légale ne sera pas éloigné de cette moyenne ».
Un projet de loi visant notamment à faire réguler par l’Etat la production et la vente de marijuana a été déposé début août devant le Parlement. L’unique article de ce projet de loi ne précise pas quelles seraient les modalités d’application du texte.
Avec une carte de consommateur
Le législateur envisage également d’autoriser la culture de cannabis destiné à la consommation personnelle. Selon la presse locale, chaque consommateur disposerait d’une carte personnelle anonyme à code-barres qui lui donnerait droit à 40 grammes de cannabis chaque mois. De cette façon, le gouvernement éviterait d’enregistrer les consommateurs, comme cela avait été initialement évoqué.
Objectif : lutter contre la violence de la drogue
« Ce serait un document anonyme, sans photo et sans le nom du détenteur, qui servira pour contrôler la consommation », a expliqué M. Calzada au quotidien La Republica. Le projet du gouvernement a pour but de lutter contre la violence générée par la consommation et le trafic croissant de « pasta base », un dérivé bon marché de la cocaïne aux effets dévastateurs sur les consommateurs.
20 000 consommateurs réguliers
Aujourd’hui, la consommation et la détention pour l’usage personnel de cannabis ne sont pas pénalisées en Uruguay, mais la commercialisation et la culture sont interdites. On estime qu’environ 20 000 personnes consomment régulièrement de la marijuana dans ce petit pays de 3,2 millions d’habitants.
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00