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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 08:35

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Première manif: 1976!

 

LEMONDE.FR | 13.02.12 | 20h44   •  Mis à jour le 13.02.12 | 20h58

La justice italienne a tranché : deux dirigeants de la société Eternit, poursuivis pour leurs responsabilités dans le drame de l'amiante, ont été condamnés à seize ans de prison, lundi 13 février. Une décision accueillie avec amertume, en France, où la cour d'appel de Paris a annulé le 16 décembre six mises en examen dans l'enquête sur la mort d'anciens salariés d'Eternit, dont celle de Joseph Cuvelier, son dirigeant de 1971 à 1994. Jean-Paul Teissonière, un des avocats des victimes de l'amiante en France et en Italie, déplore que la justice française n'aille pas aussi loin dans la recherche des responsabilités.

Comment expliquer la différence de traitement des procès amiante en Italie et en France ?

 

La procédure italienne diffère de la française : en Italie, il n'y a pas d'instruction, l'enquête est faite par le parquet, c'est une procédure contradictoire, à l'anglo-saxonne, avec des audiences plus longues. Mais la grande différence, c'est qu'en Italie, le parquet est réellement indépendant. Il n'a pas hésité à citer devant le juge l'ex-propriétaire du groupe suisse Eternit, Stephan Schmidheiny, et le baron belge Jean-Louis de Cartier de Marchienne [actionnaire et administrateur d'Eternit Italie]. A l'inverse, en France, le parquet n'a jamais engagé de poursuites. On croirait qu'il fait tout pour éviter un procès, comme si la catastrophe de l'amiante n'avait pas entraîné de morts. Cette indifférence incompréhensible de la part du parquet est sans doute due au fait qu'il est complètement soumis au pouvoir exécutif.


Pour vous, le problème est donc politique ?


Je ne dis pas qu'il y a eu une volonté politique derrière cette décision. Mais oui, le problème est éminemment politique, puisque le parquet n'est pas indépendant. Cela témoigne d'une indifférence générale de la part des autorités. Pourtant, on estime que l'amiante aura fait 100 000 morts en France [d'ici à 2025]. Ce qui me frappe, c'est qu'en France, on nous a interdit un débat judiciaire sur le plan pénal. Les mises en examen annulées en décembre l'ont été pour des raisons purement formelles, à cause d'une imprécision sur les dates retenues dans la plainte.


Nous assistons à une sorte de déni de la part de la justice. A tel point que je vais finalement être la seule personne à être mise en examen dans cette affaire, pour les propos jugés diffamatoires que j'ai tenus dans une interview donnée à Télérama [au cours de laquelle Jean-Paul Teissonière avait affirmé qu'Eternit avait "continué pendant vingt ans à empoisonner les gens"].


Cette décision peut-elle avoir des conséquences pour les victimes françaises ?


Directement et juridiquement, cette décision n'aura pas d'effet sur le procès français. Mais indirectement et politiquement, oui. La symétrie des situations et leur différence de traitement est impressionnante, et rien ne peut l'expliquer. Peut-être cela peut-il interpeller l'institution judiciaire. La situation n'est peut-être pas si désespérée que ça. Mais j'ai tout de même l'impression d'assister à un naufrage judiciaire. Ce qui était auparavant choquant devient maintenant inassumable.


Ce que je crains, derrière cette affaire, c'est ce que cela annonce pour l'utilisation des cancérogènes. Si l'appareil judiciaire est capable d'un tel déni, nous risquons de nouveaux procès sans aucune reconnaissance de responsabilité. Si l'institution est incapable de traiter cette catastrophe sanitaire de l'amiante, c'est un véritable problème social.


Propos recueillis par Delphine Roucaute

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/13/proces-amiante-en-france-un-naufrage-judiciaire_1642909_3214.html

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 13:50
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publié en ligne : 2 février 2012

Ce soir, le candidat socialiste a tenu un discours sur les orientations de sa campagne en matière de santé.

 

François Hollande n’a pas soutenu ouvertement l’abolition des franchises médicales. Il en est resté à un niveau de généralités sur les questions de prix du médicament, de pression financière sur les usagErEs du système de santé, alors que nous attendons des mesures concrètes. Pourtant, toutE responsable politique prétendant incarner une alternative au pouvoir actuel doit s’engager à abolir toutes les taxes sur la maladie. Le manque de clarté de François Hollande augure mal de la place qu’auront les questions de santé face aux logiques budgétaires dans les débats des prochaines semaines.


Le forfait à un euro et les franchises médicales, mis en place sous la droite, sont des impôts sur la maladie. « Malade du sida, vivant avec de lourds handicaps liés à ma maladie, je vis ces impôts comme une injustice : je paie plus car mon état de santé n’est pas bon, témoigne Fred Navarro, président d’Act Up-Paris. Il s’agit d’une atteinte fondamentale au principe de solidarité nationale qui fonde la Sécurité sociale : recevoir selon ses besoins, contribuer selon ses moyens. »


Le discours clôturait un forum sur la santé organisé par le PS auquel participaient des militantEs d’Act Up-Paris. Plusieurs responsables socialistes y ont indiqué que François Hollande répondrait dans son discours aux questions que pouvaient poser des personnes présentes dans la salle. Lors des ateliers, de nombreuses interventions, d’associations, de professionnelLEs de santé, de chercheurSEs, ont souligné la nécessité d’abroger les franchises médicales. « A quoi sert-il de consulter usagErEs du système de santé, médecins et autres expertEs si c’est pour ne pas répondre ouvertement à leur question ? L’abolition des franchises médicales est pourtant une évidence que le candidat socialiste doit soutenir s’il entend convaincre que la santé est une de ses priorités. », affirme Cécile Lhuillier, responsable du plaidoyer pour les personnes vivant avec le VIH au sein d’Act Up-Paris.


« Cette mesure me précarise alors que je vis avec l’Allocation Adulte Handicapée, en dessous du seuil de pauvreté, conclut Fred Navarro. Cette taxe montre du doigt les personnes malades et handicapées comme responsable des déficits publics. Je ne comprends pas qu’à moins de trois mois des élections, François Hollande pense nous convaincre avec un discours rempli de généralités, sans engagement concret, notamment sur un sujet aussi important pour les précaires et les malades. »


Act Up-Paris diffusera avec ses partenaires une analyse du discours de François Hollande, la semaine prochaine. Nous demandons au candidat socialiste de s’engager ouvertement pour l’abolition des franchises médicales.

 

http://www.actupparis.org/

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 10:09

 manifestants-hopital-SUD-copie-1

La rougeole, que l'on croyait quasiment éradiquée en Europe, revient en force : le nombre de cas recensés par les médecins généralistes en France ne cesse d'augmenter depuis ces dernières années : 604 en 2008, 14 000 en 2011.

Ce n'est pas une maladie bénigne, loin de là. En France, une personne sur cinq atteinte de la rougeole a dû être hospitalisée et parmi elles des personnes âgées, fragiles, sont décédées. La maladie est très contagieuse, le virus peut se propager par contact direct avec les sécrétions du nez ou de la gorge de personnes infectées et se transmettre par les gouttelettes de toux en suspension dans l'air. Le virus ainsi éjecté dans l'air reste actif pendant près de trente minutes et ainsi un malade peut contaminer une classe entière, voire une salle de cinéma ou ses voisins au stade.

Heureusement, la vaccination contre la rougeole est très efficace : en Afrique, de grandes campagnes de vaccination avaient réussi à faire reculer la mortalité de 90 % entre 2000 et 2007. En France, l'Institut de veille sanitaire a remarqué que les départements les plus touchés par l'épidémie sont ceux où le taux de vaccination est le plus faible, comme les départements des Alpes et le Vaucluse.

Certains courants d'idées et communautés s'opposent à la vaccination pour des raisons religieuses, d'autres sous le prétexte qu'il faudrait développer naturellement ses propres défenses naturelles sans avoir recours aux vaccins. Ces idées sont dangereuses car si, en France, les personnes présentant des complications peuvent être rapidement hospitalisées et soignées, il n'en est pas de même dans le reste du monde.

 

Dans les populations fortement touchées par la malnutrition, jusqu'à 10 % des cas de rougeole sont mortels et les complications de la maladie peuvent provoquer des cécités ou des handicaps sévères par encéphalite. Pour les personnes atteinte du VIH, les conséquences sont encore pires.

L'OMS alerte :« Dans les pays où la rougeole a été en grande partie éliminée, les cas importés restent une source importante d'infection. » L'étude générique des virus a permis de retrouver leur origine française en Allemagne, au Danemark, en Russie, en Roumanie, et des virus d'origine suisse jusque dans les favelas d'Amérique latine... Si aujourd'hui la rougeole revient en Afrique, c'est en partie à cause de virus importés d'Europe.

C'est dire l'importance de la vaccination, y compris dans les pays riches où la maladie avait disparu.

Françoise VALLON

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2266&id=29

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 13:12

link mrmoneybags

Une « démarche capitaliste », c'est en ces termes que l'avocat de la société PIP (Poly implant Prothèse) a justifié l'utilisation par cette entreprise d'un gel défectueux dans la composition des implants mammaires. Maître Haddad a cyniquement déclaré : « Le problème est un problème de prix de revient et de coût, donc de bénéfice. »

Et qu'importe à cette entreprise et à son dirigeant, Jean-Claude Mas, que des centaines de milliers de femmes de par le monde aient reçu ces prothèses défectueuses, puisqu'avec cette tricherie les bénéfices étaient bien là. Combien d'actionnaires se sont enrichis sur les risques de santé imposés aux femmes ? On ne le saura pas puisque, depuis la liquidation de cette société en 2010, qui était le numéro trois mondial du secteur, c'est comme s'il n'y avait plus de responsable.

Aujourd'hui, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, semble prendre conscience des risques encourus par les femmes, en recommandant « à titre préventif et sans caractère d'urgence » que le retrait des prothèses mammaires PIP soit proposé aux femmes concernées.

Les frais liés à l'explantation de prothèses, incluant l'hospitalisation, seront pris en charge par l'Assurance maladie. En revanche, seules les femmes relevant d'une chirurgie reconstructive post-cancer du sein se verront rembourser la pose de nouvelles prothèses. Pourtant le mal a été fait pour toutes les femmes qui ont eu un implant mammaire.

En 2010, le parquet de Marseille a ouvert une enquête préliminaire et la Cnam (Caisse nationale d'assurance maladie) qui va devoir assumer les frais des opérations de retrait des prothèses, porte aujourd'hui plainte, à juste titre, pour tromperie et escroquerie. Mais, dans cette affaire, le ministère de la Santé et l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) sont responsables de ne pas avoir effectué les contrôles qui auraient été nécessaires avant la mise sur le marché de ces implants.

Les dangers dans le domaine de la santé ne pourront être éradiqués que le jour où il y aura un contrôle exercé par les travailleurs et la population sur le fonctionnement de ce genre d'entreprises, c'est-à-dire sur leurs comptes et sur les méthodes de fabrication.

Catherine OLIVIER

 

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2265&id=6link


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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 13:06

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La Caisse nationale d'assurance maladie veut étendre à l'ensemble du pays une expérience testée depuis 2010 dans plusieurs départements, qui vise à limiter à deux ou trois jours la durée du séjour dans les maternités des femmes dont l'accouchement s'est déroulé sans complications.

La Cnam propose en contrepartie un accompagnement à domicile effectué par une sage-femme libérale, qui viendrait voir la mère une première fois le lendemain de son retour chez elle, et une seconde et dernière fois la semaine suivante.

Même si le ministre de la Santé Xavier Bertrand justifie cette mesure en disant qu'elle « repose bien souvent sur une demande des mères » et qu'elle ne se fait pour l'instant qu'au volontariat, il est évident qu'il s'agit avant tout de raisons économiques.

 

En diminuant par deux le temps d'occupation des lits, actuellement supérieur à quatre jours, cela ouvre la voie pour fermer encore plus de maternités. En revanche, ce sera tout bénéfice pour les cliniques ou les hôpitaux privés qui pratiquent des accouchements puisque, en étant payés à l'acte, ils touchent la même somme forfaitaire de 2 200 euros, que le séjour dure deux ou huit jours. Mais pour les femmes, si ce projet se développe, avec en plus le risque que cela ne se fasse plus au volontariat, ce serait un recul supplémentaire. Déjà, le temps passé à la maternité a diminué au fil des années.

 

Mais deux jours après l'accouchement, alors que « les femmes et les enfants sont fragiles, on les éjecte des maternités », dénonce le président de la Fédération des médecins de France. Un accompagnement plus long est indispensable aux mères dont c'est le premier enfant pour se familiariser avec les bons gestes et savoir déceler d'éventuels symptômes inquiétants. Quant aux mères de famille nombreuse, particulièrement celles de familles populaires, elles n'auront même plus le temps de souffler un peu, et seront obligées de s'occuper à la fois d'un nourrisson, qui leur prend une bonne partie de leur temps, de leurs autres enfants, des repas et des tâches ménagères.

Une attaque supplémentaire contre la santé.

Marianne LAMIRAL

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2265&id=5

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 12:39

29 décembre 2011 à 11h46 

 

Ce jeudi, Etienne Caniard, président de la Mutualité française, s'est dit "inquiet" pour le système de santé français, estimant que "tous les ingrédients étaient réunis" pour qu'il "explose à plus ou moins court terme".

 


> Complémentaire santé. Les tarifs risquent d'augmenter

> Plan de rigueur. Ce qu'il faut retenir des annonces de François Fillon


"Nous sommes inquiets. Quand on regarde la situation financière de l'assurance maladie aujourd'hui (...), tous les ingrédients sont réunis pour avoir un système qui explose à plus ou moins court terme", a déclaré Etienne Caniard sur France Inter.

 

Difficultés d'accès aux soins

 
Le président de la Mutualité française, qui fédère la quasi-totalité des mutuelles de santé en France, soit près de 600, s'est également dit préoccupé par les difficultés d'accès aux soins : "Le taux de renoncement aux soins - le nombre de Français qui diffèrent des soins pour des raisons financières - augmente d'année en année. C'est préoccupant, parce qu'on sait très bien qu'un système de santé ne se détruit pas en six mois, mais se détruit petit à petit".

 

"Un impôt sur tous les Français"

 
Etienne Caniard a, notamment, mis en cause la hausse des taxes des mutuelles initiée par le gouvernement, qui va entraîner une hausse des tarifs. "Nous ne nous résolvons pas à cette hausse des tarifs des mutuelles, qui pose un problème d'accès aux soins". Selon lui, "la hausse moyenne des charges qui vont peser sur les mutuelles est de 5 %" et "les coûts seront de plus de 5 % en moyenne, ce qui est considérable en cette période de restriction du pouvoir d'achat".


"C'est finalement un impôt sur tous les Français. Depuis trois ans, c'est 10,4 % de taxes nouvelles qui pèsent sur les complémentaires".

 

Prothèses PIP : "Un gros problème de sécurité sanitaire"

 
Concernant l'affaire des prothèses PIP défectueuses, il a estimé qu'elle "posait un gros problème de sécurité sanitaire. Il faut regarder la chaîne des responsabilités, celle des fabricants. Celle des professionnels de santé peut être aussi interrogée", mais "ce n'est pas notre responsabilité, c'est la responsabilité de l'assurance maladie et du système de santé français", a-t-il souligné.

  • N. A., avec l'AFP

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/mutuelles-une-explosion-du-systeme-de-sante-est-redoutee-29-12-2011-1551404.php

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 10:45
lequotidiendumedecin.fr 13/12/2011
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Françoise Tenenbaum, adjointe au maire de Dijon à la santé, propose de faire appel aux vétérinaires pour faire face à la pénurie des médecins dans les déserts médicaux.

 

« Je me suis rendu compte qu’il y avait des vrais médecins dans les territoires, ce sont les vétérinaires, qui peuvent intervenir en urgence, déclare l’élue socialiste. Je pense qu’il y a un champ de travail, mais il faudrait définir une passerelle de formation et cadrer la mission de ces vétérinaires.

 

Surtout, ce ne serait pas à la place du médecin mais en l’attendant ». Cette proposition est jugée « irréaliste et dangereuse » par l’Ordre des vétérinaires de Bourgogne et prise avec humour par l’Ordre des médecins de Côte-d’Or. « C’est un pavé dans la mare et ça fait bouger les canards.

 

On en retiendra les bonnes intentions », ironise son président le Dr Jean-Pierre Mouraux. « Ce n’est absolument pas pensable », indique pour sa part Monique Cavalier, directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne.

 

 

http://www.lequotidiendumedecin.fr/information/une-elue-propose-de-recourir-aux-veterinaires-dans-les-deserts-medicaux

 

Commentaire: On a vraiment l'impression qu'à droite, on prend les gens (pauvres)  pour des animaux. Ca rappelle aussi la désinvolture de Marie-Antoinette: " Que demandent ces gens? Du pain, votre Majesté. Ils n'ont pas de pain? Mais qu'ils mangent de la brioche!".

 

 

 


 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 12:49

humour+malades

 

par Sophie Chapelle

Un million de malades d’Alzheimer en France. Une « pandémie neurologique » dont les victimes sont de plus en plus jeunes. Et les causes parfaitement identifiées. Pourtant, les autorités sanitaires préfèrent regarder ailleurs, dénoncent la scientifique Marie Grosman et le philosophe Roger Lenglet. Dans les coulisses de la recherche et des décisions gouvernementales, ils ont enquêté sur les nombreux conflits d’intérêts qui paralysent toute politique de prévention. Entretien.

[Lire ici la suite]

 

 

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 10:10

par Simon Gouin

 

Quel est l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé ? Et quels sont les seuils à ne pas dépasser ? Malgré les alertes scientifiques, les pouvoirs publics français peinent à prendre des

décisions en la matière. Alors que de nouvelles antennes sont installées un peu partout en France,

avec l’arrivée du quatrième opérateur de téléphonie mobile, seules les mobilisations de citoyens, encouragées par des associations, semblent faire bouger les lignes.

 

[Lire la suite ici ]

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 09:40

 

 

http://www.mutualite.fr/

 

Hausse des mutuelles : un nouvel impôt sur la santé (LO)

La Mutualité française, qui regroupe 600 mutuelles santé qui couvrent 38 millions de personnes, vient de chiffrer à 4,7 % l'augmentation moyenne des tarifs pour 2012. Cette augmentation est la conséquence pour 1,5 % de l'augmentation des dépenses de santé et, pour les 3,2 % restants, de la décision du gouvernement de doubler de 3,5 à 7 % la taxe sur les contrats de santé, pour faire rentrer 1,1 milliard d'euros de plus dans les caisses de la Sécurité sociale.

Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait demandé hypocritement aux mutuelles de ne pas répercuter totalement cette hausse, puisqu'elles ne sont pas « en situation financière difficile ».

Mais les mutuelles ont bien sûr répercuté cette hausse, qui risque d'ailleurs d'être plus élevée, l'association UFC-Que Choisir parlant d'une augmentation de 8 %. Elle rappelle qu'entre 2005 et 2011 le gouvernement a augmenté cinq fois les taxes sur les mutuelles, qui ont toutes été répercutées, faisant passer la facture moyenne pour une mutuelle de 35 euros à 50 euros par mois et par assuré. Alors, comment s'étonner qu'aujourd'hui quatre millions de malades soient contraints de renoncer à une mutuelle ou à une complémentaire santé qu'ils n'ont plus les moyens de se payer ? Et c'est sans parler de tous ceux qui se contentent d'une mutuelle au rabais, moins chère, mais qui par exemple ne couvre pas les frais d'optique ou dentaires ou les dépassements d'honoraires.

La Mutualité française a lancé une campagne pour protester contre ce qu'elle appelle « un impôt sur la santé », qui rend encore plus difficile l'accès aux soins pour des millions de malades. Ils sont de plus en plus nombreux à renoncer à des soins ou à les remettre à plus tard.

Les capitalistes de l'assurance, comme Axa, présents sur le marché des complémentaires, ou de l'industrie du médicament, comme Sanofi, font des milliards de bénéfices. C'est là qu'il faut prendre l'argent, et non dans les poches des classes populaires !

Cédric DUVAL


http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2255&id=2

 

 

 

 

 

 

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