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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 10:23


La communauté de communes Paimpol-Goëlo (CCPG) vient d’acquérir la compétence « eau potable » ce qui provoque la dissolution du syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable (SIAEP) du Goëlo. L’un comme l’autre se sont prononcés dernièrement pour la reconduction du mode de gestion actuel, l’affermage, c’est à dire la délégation d’un service public à une société privée.


Aujourd’hui Véolia gère le service de l’eau potable sur le territoire de la CCPG et de l’île de Bréhat. Demain cela pourrait être Suez (La Lyonnaise des Eaux) ou Saur, deux autres multinationales de l’eau, sans que le problème de fond ne disparaisse : on ne peut confier l’exploitation d’un bien commun tel que l’eau à une société privée.


L’intérêt prioritaire d’une société privée est de réaliser un profit pour le compte de son(es) propriétaire(s) c’est à dire l’ensemble des actionnaires dans le cas d’une multinationale. Il n’est pas de garantir la satisfaction au meilleur coût d’un besoin fondamental pour tous les habitants de la CCPG. Véolia, Suez et Saur se sont imposées entre l’eau et l’usager.

Elles ont construit un quasi-monopole de la distribution d’eau, situation dont elles tirent un grand bénéfice en facturant l’accès à la ressource à l’usager. De quel droit une société privée peut-elle faire du bénéfice avec un bien dont la propriété nous est commune ? L’usager doit-il rémunérer aussi l’actionnaire pour jouir de son bien ? Avec une société privée, les usagers sont toujours sûrs de payer leur eau plus cher qu’ils ne le devraient !


Les associations de défense des usagers dénoncent de longue date cette situation. Les rapports réguliers de l’Assemblée Nationale et récemment une enquête de l’association « 50 millions de consommateurs » pointent un surcoût d’au minimum 20% sur la facture de l’usager. La gestion publique de l’eau est toujours la moins chère, voilà la réalité !


D’autres solutions existent : la régie totale où le service de l’eau redevient public et une solution de transition vers la régie totale, la régie partielle.

La taille de la collectivité territoriale n’a rien à voir, c’est une question politique comme l’affirme le maire de Varages dans le Var.

Cette petite commune de mille habitants a repris en main la gestion de son eau en 2002 suite à la mobilisation de sa population et à l’élection d’une nouvelle équipe municipale. Les élus précédents ont considéré qu’il était plus facile de s’en remettre à des professionnels (Suez en l’occurrence) mais le service de l’eau s’est rapidement détérioré : trop de Chlore dans l’eau, un prix de l’eau à la hausse suite à d’importantes fuites, un centre de gestion trop éloigné, trop peu de personnels …

La reprise en main s’est faite progressivement sur trois ans avec l’aide de plusieurs sociétés de conseil privées. Cette expérience concrète de re-municipalisation du service de l’eau a débouché en 2005 sur un appel aux élus et usagers des communes et intercommunalités pour une gestion publique de l’eau potable en France, « l’appel de Varages ». Aujourd’hui, on retrouve toute l’expérience et toutes les compétences désirées dans les collectivités territoriales qui ont fait le choix d’un service public de l’eau.


La CCPG s’est engagée dans son projet de territoire « à repenser le mode d’organisation actuel de la protection, de la gestion, de la distribution et du traitement de la ressource avec, pour objectif, une amélioration plus rapide et substantielle de la qualité de l’eau et du service rendu à la population ». Pour les raisons évoquées ci-dessus et pour bien d’autres non exposées ici, la récente décision de la CCPG trahit cet engagement.


Au delà de la question de l’eau potable en Paimpol-Goëlo, c’est la pratique de la démocratie locale qui est en cause :
- Comment des élus peuvent-ils prendre des décisions contraires au projet de territoire de la communauté de communes, sorte de contrat moral passé avec ses habitants ?
- Comment une décision aussi importante peut-elle être votée à bulletin secret ? Les élus délégués à la communauté de communes s’exonèrent-ils ainsi à bon compte de leur responsabilité politique ?
- Comment est-ce possible qu’une décision aussi importante ne soit pas soumise à l’avis de la population ?
- Quelle est la représentativité des élus communautaires ?

Si la pratique démocratique n’est pas effective, il faut s’exprimer autrement.

C’est pourquoi nous vous proposons de signer une pétition afin de faire entendre aux élus les choix des citoyens que nous sommes. Rendez-vous donc tous les mardi sur le marché de Paimpol ou dans les événements que nous organiserons au cours de l’été sur Paimpol et ses environs.

Par NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE Comité de LANNION



L’eau n’est pas une marchandise !


D’ici la fin de l’année, les habitants du Goëlo ont l’opportunité de reprendre en main la gestion de l’eau sans les pénalités qu’occasionnent une rupture de contrat avec un opérateur privé. C’est l’occasion de rappeler quelques évidences alors qu’on tente aujourd’hui une nouvelle fois de noyer le débat de fond sous des études techniques soi-disant impartiales ...

L’eau n’est pas une marchandise !

L’eau est nécessaire à chaque être humain. Cette ressource abondante nous appartient collectivement. Nul ne peut nous interdire d’y avoir accès ni même pouvoir la contrôler encore moins en faire commerce … en théorie. Dans la pratique, des multinationales contrôlent l’accès à ce bien commun sur une large majorité du territoire national. De cette situation de quasi-monopole, elles tirent grands profits sur le dos des usagers : c’est la marchandisation de l’eau.

Le privé fait augmenter les prix !

Où est l’intérêt pour une multinationale comme Véolia si elle ne peut dégager de marge, si elle ne peut engranger de profits pour rémunérer ses actionnaires ?! Soyons sérieux … La pratique commerciale est courante : afficher un prix plus bas que son concurrent pour décrocher le marché pour ensuite tondre tranquillement le client qui s’est engagé sur une longue durée. En l’occurence, le tondu aujourd’hui c’est nous tous !

Ces sociétés remplacent le coût d’exploitation de la ressource que l’on retrouve dans la gestion 100% publique et qui est simple à déterminer par un prix. Ce prix est fixé au début du contrat et évolue régulièrement à chaque échéance selon une formule délibéremment obscure qu’elles sont au final les seules à maîtriser. Unique élément dont on peut être sûr : ce prix est largement déconnecté de leurs frais réels comme l’ont démontré de nombreuses associations d’usagers ce qui leur permet au final de dégager la fameuse marge, garantie de leur bonne santé en Bourse.

Trêve de technique, les faits sont têtus à l’inverse du résultat d’une étude qui fluctue au gré de celui qui la commande : les rapports officiels (Assemblée nationale) situent le prix de l’eau distribuée par le privé dans une fourchette de 27 à 44 % plus élevée que le prix de l’eau distribuée par les régies publiques !

Pour un service public de l’eau !

Les impératifs liés à la gestion d’une ressource telle que l’eau sont incompatibles avec la délégation d’un service public à une société privée dont l’unique fonction est de rémunérer ses actionnaires. L’eau doit être gérée sous le contrôle de la population et ce dans une totale transparence pour éviter les dérives auxquelles nous avons assisté ces dernières années, ici ou ailleurs. Aujourd’hui, l’état se défausse sur les élus des collectivités territoriales. Demain, il s’agira de créer un véritable service public de l’eau. Quel autre meilleur moyen que de récupérer ce que nous avons payé ?

Pour Véolia & consorts, une seule réponse : la nationalisation !
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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 10:17

jeudi 30 juillet 2009

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Crédit Photo: Photothèque Rouge/Franck Houlgatte

 

Le virus de la grippe A frappera sûrement à la rentrée. Bien que peu dangereux, les multiples attaques qu'a subi notre système de santé, rendront la situation plus difficile, surtout pour les populations fragilisées. 

 

Dans les deux ou trois mois à venir, la France va connaître un premier pic épidémique de grippe A/H1N1. La bonne nouvelle, c'est que - pour l'instant -  le virus est peu virulent, ce qui signifie qu'il tue très peu, par pneumonie virale ou, surtout, par surinfection bactérienne. Dans la plupart des cas, paracétamol, hydratation et masque respiratoire suffiront donc. La mauvaise nouvelle, c'est qu'il est très contagieux : 30 à 50 % de la population française pourraient être touchés au cours de plusieurs pics pandémiques, contre moins de 10 % chaque année.

O
n imagine la désorganisation économique et sociale, qui sera d'autant plus rudement ressentie que les populations sont fragilisées et que l'Etat social est en retrait. Le bilan sera alourdi par les faiblesses de notre système de santé et de solidarité, marqué par des décennies de politiques de fermeture de lits, de réduction de personnels, de gestion de la pénurie à travers les déserts médicaux, les dépassements d'honoraires, la mise à l'écart des patients bénéficiaires de la CMU, le retard pris dans la solidarité vis-à-vis des personnes âgées ou isolées.


Il sera encore aggravé par le mépris gouvernemental pour les personnels, quand on pense par exemple que rien n'est prévu pour fournir gratuitement en masques les aides à domicile, qui accompagnent des milliers de personnes âgées ou fragilisées. Ou que le Tamiflu sera seulement remboursé, et non gratuit, pour ceux qui en auront besoin!


S'il ne réduit que de 30% le nombre de malades chaque année, le vaccin antigrippal saisonnier diminue de 50% les complications et de 80% la mortalité. Pour un milliard d'euros, le gouvernement français a acheté 90 millions de doses du futur vaccin, ce qui correspond à deux injections pour 45 millions de personnes. Un vaccin qui arrivera sûrement trop tard pour le premier pic, mais la pandémie grippale frappe toujours deux fois. Depuis 2005 avec la grippe aviaire, on s'attend à une pandémie.


Pourtant la capacité mondiale de fabrication du vaccin, confiée tout entière au privé, est limitée à 675 millions de doses pour 6,5 milliards d'habitants, du fait de sa faible rentabilité. Les pays du Sud en seront privés. Ils payeront un lourd tribut à la grippe, car les politiques menées sous l'égide du FMI et de la Banque mondiale ont aussi détruit les systèmes de santé publique, tandis que la défense acharnée par l'Organisation mondiale du commerce du droit de propriété intellectuelle sur les médicaments rend antibiotiques et Tamiflu hors de portée pour les plus pauvres.


Née probablement dans les immenses usines de porc de l'agrobusiness américain au Mexique, la gestion de l'épidémie laissée à l'Etat et au marché capitaliste, surtout en ces temps de crise internationale, sera payée avant tout par les plus pauvres. Il appartient au mouvement ouvrier d'imposer une autre logique de solidarité internationale, d'égalité d'accès aux soins et aux vaccins, de protection des personnes avant les profits, dans la définition notamment des plans de continuité d'activité économique…


Reste une grande incertitude, pour un virus qui mute et se recombine rapidement : une recombinaison génétique qui ajouterait une forte mortalité à sa forte contagiosité. C'est le scénario catastrophe de la grippe espagnole de 1918, dont le bilan est de 40 à 100 millions de morts. De nouveaux virus circulaient dés 1916 et brutalement la mortalité a bondi à près de 2,5 % aux USA en 1918. Mais à cette époque, ni la réanimation respiratoire, ni les antibiotiques n'existaient. Plus vite ce virus s'éteindra - on en revient au vaccin - plus vite cette menace s'éloignera.


Frank Cantaloup

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 11:57
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En annonçant 20 % de hausse des prix de l'électricité, le PDG d'EDF a provoqué l' « agacement » du gouvernement, qui est prêt à se séparer d'un patron pourtant bien servile. 

 


20 % d'augmentation du prix de l'électricité en trois ans, voilà ce qu'a tranquillement proposé le PDG d'EDF, Pierre Gadonneix, il y a quelques jours. Ce « pauvre homme »  a dû être bien étonné des réactions qu'il a provoquées, lui qui a pris l'habitude des augmentations à deux chiffres depuis trois ans. Il est vrai qu'il s'agissait là de ses propres hausses de salaire (25% en 2009, par exemple).


« Pauvre » Gadonneix, qui après avoir été applaudi pour ses acquisitions industrielles lors de ces deux dernières années, se voit aujourd'hui lâché par son propre camp. C'est pourtant la politique capitaliste qu'il a mise en oeuvre avec un zèle certain. Le rachat de British Energy pour 13, 5 milliards d'euros, le rachat du belge SPE et de la moitié des réacteurs nucléaires de Constellation et une dette augmentant de 50 % pour atteindre 24,5 milliards d'euros, n'est-ce pas la rançon de la création d'une grande multinationale de l'électricité française ?

 D'autres, comme France Telecom, ne l'ont-ils pas fait avant lui ? Sans parler de l'Europe, où grâce à l'ouverture du marché, tout le monde rachète tout le monde en engageant des sommes à faire pâlir les PIB de certains pays en développement.


Gadonneix, succédant à Roussely (un proche du PS), s'est pourtant employé à casser méthodiquement les fondements du service public. Son bilan est « brillant » : disparition des agences clientèles et techniques de proximité et renchérissement de tous les services autres que la simple vente d'énergie. Sans parler de la mise au pas des salariés par la destruction de leurs collectifs de travail et le changement forcé de leur culture de service public, remplacée par un management « moderne ».

Et que dire des gains de productivité se traduisant par des milliers de suppressions d'emplois et une politique « audacieuse » de sous-traitance. Et enfin, les sanctions contre des dizaines de salariés et militants syndicaux après la tentative du personnel de remettre cette politique en question. Tout cela ne constitue-t-il pas une belle politique de fermeté néolibérale ?


Toute cette volonté de réaliser les souhaits idéologiques de ses patrons des ministères et du gouvernement pour subir l'affront de ne pas être reconduit dans son bel emploi, pire, pour entendre égrener les noms de ses éventuels successeurs. Dur pour notre cher patron ! Décidément le libéralisme n'est bon que lorsque les lois intraitables de la concurrence sont appliquées aux autres !


Cher Gadonneix, pourquoi avoir dit tout haut ce qu'il se disait et se préparait en catimini dans les salons des ministères ? Vous auriez dû faire preuve de discrétion !


D'autant qu'au même moment, la prolongation de la vie des centrales nucléaires de plus de vingt ans était annoncée. Pour continuer à être un bon serviteur de la libéralisation du secteur de l'énergie, il fallait faire de cette véritable manne financière à venir, un non événement. Quelle mouche vous a donc piqué ? Auriez-vous surestimé les rapports de forces politiques au sein de ce pays ? Auriez-vous oublié cette maxime importante de la politique gouvernementale : en période de crise, il faut agir ultralibéral mais surtout ne pas le revendiquer.


Allez, cher Gadonneix, pour une fois, nous allons vous remercier du petit geste que vous venez d'accomplir pour nous, les anticapitalistes. Nous allons préparer les mobilisations contre l'augmentation de l'électricité et la remise en cause du tarif régulé, avec encore plus d'allant.


Mais consolez-vous, vos patrons, que vous avez si bien servis, vous préparent un magnifique parachute doré !


Paco Lelec

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 10:22

Et la Poste aussi !

Le Télégramme 28 juillet 2009


La réforme de La Poste, examinée demain en conseil des ministres, est vivement contestée par les syndicats, inquiets d'une possible privatisation, dans un contexte d'ouverture du marché au 1er janvier 2011. La distribution du courrier est affectée par des conflits locaux.

C'est demain que le projet de loi de changement de statut de La Poste sera examiné en conseil des ministres, une réforme fortement contestée par les syndicats.

Future concurrence

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a confirmé mi-juillet le calendrier: le texte sera déposé au Parlement à la rentrée, afin que l'établissement devienne, dès le 1erjanvier 2010, une société anonyme à capitaux publics. Cela «donne à La Poste une année pour bien se préparer, avec son nouveau statut et l'augmentation de capital qui pourra intervenir dans la foulée, à l'ouverture du marché au 1erjanvier 2011», avait expliqué, en juin dernier, Luc Chatel, alors secrétaire d'Etat à l'Industrie. Le changement de statut s'accompagnera en effet d'une augmentation de capital à hauteur de 2,7milliards d'euros, souscrite par l'Etat et la Caisse des Dépôts. L'objectif est de maintenir la compétitivité de La Poste, affectée par la crise et la baisse des volumes transportés, face à la future concurrence.

Les fonctionnaires garderont leur statut

Reste que les syndicats sont inquiets d'une possible privatisation, même si le gouvernement a tenté de les rassurer. «A aucun moment, nous ne laisserons place à l'intérieur du capital à quelque acteur privé que ce soit», a ainsi souligné le ministre actuel de l'Industrie. Luc Chatel avait de son côté souligné que la situation des personnels ne serait «nullement affectée» par cette réforme, les fonctionnaires conservant notamment leur statut. La Poste sera chargée pendant quinze ans du service universel postal pour l'ensemble du territoire, «une garantie supplémentaire», avait-il précisé, en évoquant le maintien d'un prix unique du timbre sur tout le territoire.

Les grèves se multiplient

Mais la CGT, Sud, FO et la CFTC ont appelé les postiers à mener «tout l'été les mobilisations unitaires» pour que le gouvernement renonce à tout projet de privatisation. La réforme de la distribution du courrier est ainsi émaillée de conflits locaux, sur fond de non-remplacements de facteurs en vacances et d'heures supplémentaires parfois impayées.


«Les facteurs ont beau être individualistes, les grèves se multiplient», constate ainsi Jean-Luc Meynot, de FO-PTT. La Poste emploie plus de 100.000 facteurs, jusqu'ici remplacés l'été par des intérimaires ou étudiants. La réforme «Facteurs d'avenir» vise à réduire les coûts avant l'arrivée de la concurrence en économisant notamment les salaires de cette force d'appoint.


Ainsi, chaque tournée est éclatée en plusieurs parties, que doivent se partager les collègues du facteur en congé. «Comme on réduit les effectifs au même moment, le ou les collègues du facteur absent font parfois deux tournées dans la même journée, sans être payé plus», dénonce de son côté Hugo Reis, de Sud-PTT. Aujourd'hui, à la veille du conseil des ministres, un rassemblement aura lieu devant Bercy, à l'appel des syndicats CGT, FO et Sud d'Ile-de-France.

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 15:26

Communiqué de presse le 25 septembre 2008

 

Comité national de mobilisation pour le débat public

Contre la privatisation de La Poste

Pour un référendum sur le service public postal

 

A l’appel des fédérations syndicales CFTC, CFDT, CGT, FO, SUD PTT, les postiers et les postières ont manifesté leur attachement au service public de La Poste le 23 septembre 2008.

 

Le Comité National de mobilisation contre la privatisation de La Poste a apporté son soutien à cette mobilisation, il se félicite de son succès.

 

Le Comité National :

 

- appelle à renforcer cette mobilisation sous toutes ses formes et à tous les niveaux

- invite les usagers à signer largement les pétitions pour la défense du service public postal

- travaille à la convergence de toutes les initiatives de postiers et d’usagers contre la privatisation

- appelle à la création des comités locaux avec le soutien de toutes les organisations et des élus

- prépare une réunion publique de dimension nationale à Paris

- envisage une initiative nationale de mobilisations et de manifestations de tous les postiers et usagers

- réaffirme que le gouvernement doit renoncer à son projet de privatisation

- réaffirme son appel à la mobilisation contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal.

 

Liste des signataires

 

• CFTC Postes et Télécommunications

• Confédération CFTC

• Fédération des Activités Postales et des Télécommunications CGT

• CGT Finances

• CGT Banque de France

• Confédération CGT

• Confédération Paysanne

• FO Communication

• Confédération FO

• SUD Crédit Foncier

• SUD PTT

• FSU

• SOLIDAIRES

• ACU (Association des communistes unitaires)

• Alternative Libertaire

• ANECR Association Nationale des Elus Communistes

 et Républicains

• CNCU Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme

• Debout la République

• Forces Militantes

• GUE/NGL Composante française du groupe de la Gauche Unie européenne/Gauche verte Nordique

• Les Alternatifs

• Les Verts

 

• LCR Ligue Communiste Révolutionnaire

• MARS Gauche Républicaine

• Mouvement de la Jeunesse Communiste

• Mouvement des Jeunes Socialistes

• MRC Mouvement Républicain et Citoyen

• PCF Parti Communiste Français

• PRG Parti Radical de Gauche

• PS Parti Socialiste

• PRS Pour la République Sociale

• AFOC Association Force Ouvrière des Consommateurs

• ATTAC

• Convergence des Collectifs de Défense et de                      Développement des Services Publics

• DAL Droit au Logement

• Fondation Copernic

• INDECOSA CGT

• IPAM Initiative pour un Autre Monde

• Jeunes Laïques et Solidaires

• LDH Ligue des Droits de l’Homme

• Marches Européennes

• M'PEP Mouvement politique d'éducation populaire

• Réseau Européen des Missions Publiques

• Résistance Sociale

• UFAL Union des Familles Laïques

• UNRPA Union Nationale des Retraités

   et Personnes Agées

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