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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 12:19

Brizemur qui c est-048c1
Communiqué FSU




 La journée du 22 janvier a montré la détermination des personnels de l’éducation mais aussi des parents, des jeunes et des mouvements pédagogiques à ne pas accepter la dégradation du service public de l’éducation.

Les défis à relever pour le système éducatif sont considérables : faire face à l’échec scolaire persistant, en finir avec les sorties sans qualification du système éducatif de trop nombreux jeunes, assurer la réussite de tous à tous les niveaux. La FSU a mis en débat dès le mois de novembre « 20 propositions pour l’Ecole » afin de contribuer à l’amélioration du système éducatif. Elle est prête à en discuter avec le Ministre de l’Education nationale et le Ministre de l’Agriculture et avec tous les personnels, les parents, les jeunes et tous les citoyens à l’occasion de 500 débats qu’elle organise partout en France.


Mais le gouvernement doit cesser de faire croire qu’il est possible de faire mieux avec moins. Nul n’ignore que sa politique éducative est conduite par celle de la réduction des dépenses publiques pour diminuer les déficits publics. L’ampleur des suppressions de postes dans l‘éducation, avec plus de 16 000 postes encore supprimés à la prochaine rentrée, alors que 62 000 élèves supplémentaires sont attendus, et les transformations radicales à l’œuvre dans le système éducatif qui instaurent une école de plus en plus ségrégative ne permettront pas de relever ces défis et d’assurer enfin la réussite de tous les élèves.

C’est une autre politique, d’autres moyens, une autre dynamique à tous les niveaux du système éducatif qu’il faut mettre en œuvre

La FSU considère que pour imposer d’autres choix pour le service public et laïque d’éducation, la journée du 22 janvier doit trouver des prolongements. Elle estime que les enjeux nécessitent une réaction unitaire forte et regrette que pour l’instant ses partenaires syndicaux ne poursuivent pas avec elle l’action nécessaire.

 

La FSU appelle tous les personnels de l’éducation à être en grève le 10 février prochain pour dénoncer les suppressions de postes, demander un collectif budgétaire qui permettrait d’assurer la prochaine rentrée scolaire dans de meilleures conditions pour les élèves, l’ouverture de discussions sur les réformes en cours (formation des enseignants, lycée, voie professionnelle, dispositif (E)CLAIR…) et l’amélioration des conditions de travail des personnels malmenés dans leur professionnalité et notamment les personnels non titulaires.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 12:39

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 12:46

 touche pas a ma Poste s

Depuis la mi-décembre, le manque d'effectifs s'est particulièrement aggravé au centre de tri de Rennes.

 

Le fait d'être déplacé régulièrement d'un chantier à l'autre pour boucher les trous, et de rallonger le temps passé sur les machines a fini par créer de la fatigue physique en plus et... un début de mécontentement que plusieurs collègues d'une équipe de nuit ont décidé d'exprimer.

Ils ont donc rendu visite à d'autres équipes pour être plus nombreux et ont organisé des débrayages d'une heure par vacation. La même action s'est répétée à plusieurs reprises entre Noël et le jour de l'an avec une assemblée générale avant chaque action, car le silence radio de la direction ne faisait que renforcer l'envie de se faire entendre.

Cela fait des années que cette direction a stoppé toute embauche en CDI et qu'elle fait des économies y compris sur le nombre de contrats CDD, accordés au compte-gouttes. Dans le même temps, le nombre d'agents en longue maladie augmente. Quant à la sacro-sainte qualité de service, tant vantée auparavant, il semblerait qu'elle s'en fiche puisqu'elle n'hésite pas à stocker ou à dévier du courrier, quitte à ce que celui-ci prenne plusieurs jours de retard.

Au bout de trois semaines, les agents en colère ont obtenu la visite d'un représentant de la direction. Celui-ci, tout en gardant une posture arrogante, a fini par concéder deux remplacements de longue maladie jusqu'à la fin janvier. Le personnel en a profité pour dire tout ce qu'il avait sur le cœur, et même si la concession apparaît minime, ceux qui se sont organisés pour réagir ne regrettent pas et n'excluent pas de remettre ça le plus vite possible !

C'est bien comme cela qu'on peut se faire entendre. Et ce sera nécessaire au moment où la direction engage la mise en place d'une plate-forme industrielle de courrier (PIC) avec l'intention de ne pas nous faire de cadeaux.

Correspondant LO

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 10:27

Avant la justice poursuivait les truands. Maintenant ce sont les truands qui utilisent la justice pour faire taire ceux qui ont le malheur de dénoncer le racket organisé de ces mutinationales qui font de l'argent avec un bien commun de l'humanité qu'ils détournent pour nous le revendre.

Voir ce que dit Christophe Montgermont un ancien syndicaliste de véolia sur les pratiques de cette "entreprise" : ici Ou encore ici

Carland (le Tête au Carhaix)

 


Le groupe poursuit pour diffamation « Water Makes Money », docu dénonçant les méthodes des multinationales de l'eau.

Le choix de Veolia de porter plainte contre X sans dire clairement les passages qui les gênent dans le film est une procédure un peu « hypocrite », pour William Bourdon, l'avocat des auteurs du film :

« On se victimise, on n'agit pas de façon frontale, c'est une stratégie. Ça relève plus de la communication que de la véritable action judiciaire. »

La branche eau de Veolia Environnement, numero 1 mondial du secteur, s'estime diffamée mais n'a pas voulu répondre aux auteurs du film, qui ont sollicité des interviews. Bizarrement, elle ne cherche pas pour l'instant à empêcher la diffusion sur Arte de « Water Makes Money », prévue le 22 mars. (Voir la bande-annonce)

La production de ce film est très originale :

  • des réalisateurs allemands pour un récit essentiellement centré sur la France
  • un financement à moitié participatif : 120 000 euros ont été réunis grâce à une souscription lancée sur Internet
  • une projection d'abord dans les cinémas alternatifs (1800 copies déjà distribuées) et par DVD, puis une diffusion à la télé, sur Arte en français et allemand

Pourquoi cela ? « Parce qu'un tel film n'aurait pas pu se faire en France. Au moins cinq télés ont commencé des enquêtes sur ce sujet avant de renoncer à le diffuser, sur pression de la direction des chaînes », estime Jean-Luc Touly.

Touly, de Veolia à Europe Ecologie en passant par la CGT

Embauché tout petit à la Générale des Eaux (devenue Vivendi, puis Veolia), encarté puis dégagé de la CGT, licencié puis réintégré par son employeur, engagé dans l'associatif (il a fondé l'Association pour un contrat mondial de l'eau, ACME) et en politique (il est conseiller régional Europe Ecologie), et auteur de plusieurs livres, cet homme a guidé les réalisateurs de ce plaidoyer pour une gestion municipale de l'eau.

Fin 2009, il avait raconté la genèse du projet à Rue89. A ce moment, Arte n'avait pas encore décidé de le programmer. (Voir la vidéo)

Jean-Luc Touly n'en est pas à son premier procès en diffamation. Cette fois il est « serein » :

« Bien sûr que c'est un film à charge, mais on ne met pas en cause Veolia en particulier. Contrairement à Suez qui s'exprime par la voix de sa responsable du développement durable, Veolia a refusé de répondre aux interviews. »

Les réalisateurs allemands n'en sont pas non plus à leur premières pressions. Herdolor Lorenz s'intéresse à la privatisation des services publics depuis un film sur les chemins de fer allemands et surtout depuis « Eau, service public à vendre » (2005).

« La censure va nous donner une plus grande audience »

Ce dernier documentaire était déjà consacré à la privatisation du service public de l'eau en France, Allemagne, Angleterre, et déjà en partie censuré par Veolia (qui a obtenu une seule diffusion à la télé). Herdolor Lorenz n'en a été que plus motivé pour revenir sur le sujet :

« Comme pour notre précédent film, la censure va sans doute nous donner une encore plus grande audience. Nous avons déjà des versions en anglais, en italien… et nous nous battrons pour qu'Arte maintienne sa programmation. »

Dans « Water Makes Money », il explique comment les multinationales gestionnaires de ces services
publics ont partout monté les prix et diminué l'entretien des réseaux
pour accroitre leurs profits. Il revient sur les trafics d'influence qui ont permis depuis longtemps de décrocher des marchés publics.

Aujourd'hui, la tendance est à un retour en régies municipales, comme à Paris, et les multinationales paniquent. (voir la vidéo)

Cette poursuite fait suite à celle engagée par Suez contre « Flow, For Love of Water », documentaire canadien sur les déboires de la privatisation de l'eau en Amérique latine, diffusé par Arte en 2008. Débouté par le tribunal de grande instance de Paris, la compagnie vient de déposer un recours. Jean-Luc Touly remarque :

« Suez et Veolia sont toutes deux concernées par les deux films mais elles semblent s'être partagé les rôles pour les poursuites en diffamation, selon une entente qui rappelle la même manière dont elles se partagent les marchés publics. »

 


Source : http://www.rue89.com/planete89/2011/01/09/veolia-veut-censurer-un-docu-sur-le-business-de-leau-184349

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 11:39
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16 décembre 2010

Que ce soit avec le changement de service du 12 décembre ou lors « des épisodes neigeux », les pouvoirs publics, la SNCF et RFF mettent en place un service minimum permanent pour le TER !


La situation des transports de masse de voyageurs n’est actuellement pas bonne, loin s’en faut ; elle est même parfois catastrophique ! Bien sûr que les conditions climatiques peuvent engendrer quelques dysfonctionnements, mais en aucun cas nous devons connaître de telles situations perturbées avec de nombreuses suppressions de trains !


SUD-Rail exige dans l’intérêt des cheminots et des usagers que :


- L’Etat arrête de se désengager toujours plus en termes d’investissements en infrastructures.

- La SNCF arrête de supprimer du personnel pour la conduite et l’accompagnement des trains, pour la maintenance des rames, pour l’entretien des voies, ce qui détériore le service rendu.

- Le Conseil Régional Rhône-Alpes arrête son jeu de dupe avec la SNCF pour faire toujours plus de productivité (remplacements des trains par des bus, suppressions de trains et de dessertes, fermetures de gares, …).


La Fédération des usagers des transports et des services publics (FUTSP) et son président Jean-Claude Delarue soutiennent pleinement l’action de SUD Rail-Chambéry et de l’Union Syndicale Solidaires contre la dégradation du service public ferroviaire qui se traduit notamment par la suppression de 40 trains le 16 décembre alors qu’il n’y a pas le moindre centimètre de neige, et que l’alerte orange ne concernait pas la région !


Les cheminots et les usagers doivent se battre ensemble pour exiger que la SNCF et RFF cessent de faire des économies sur l’entretien des voies et la maintenance du matériel roulant, et mettent en œuvre dans les plus brefs délais un véritable service public ferroviaire capable de fonctionner non seulement en cas d’intempéries mais aussi au quotidien, car c’est très souvent que les usagers de la SNCF souffrent de la dégradation du service, suppressions de trains, retards et incidents techniques.


Communiqué FUT-SP - SUD-Rail

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 11:19

lundi 13 décembre 2010, par rennes info


Le syndicat SUD Rail Bretagne tient à réagir à la publication de l’article intitulé « la Bretagne championne des trains à l’heure » paru samedi dans les colonnes de Ouest-France.

 

Cette parution, précisément la veille de la mise en place de nouvelles procédures d’autorisation de départ des trains, est assez révélatrice de la propension qu’a notre direction régionale a masquer certaines réalités par des opérations de communication à des fins de publicité purement commerciale.


En effet, à partir de ce dimanche 12 décembre 2010, la responsabilité d’autoriser ou non le départ des trains incombe non plus aux Chefs d’Escale (anciennement Chefs de Gares), mais à l’agent d’accompagnement du train (contrôleur) s’il existe, ou au conducteur, à l’exception pour l’instant des gares de Rennes et Redon.


Sachant que de nombreux trains régionaux sont aujourd’hui équipés pour circuler sans agent d’accompagnement, il est à craindre que le conducteur sera fréquemment seul à bord.

Concernant les TGV, notamment lorsqu’il s’agit de rames UM (rames doubles constituées de 20 voitures), ni le contrôleur, ni le conducteur ne seront en capacité de voir ce qui se passe en queue de la rame arrière, ce qui ne sera pas sans danger, notamment dans les créneaux où les gares tournent à effectif réduit.

 

D’autant que leur incomberont également, au départ de certaines gares, les essais de freins, la vérification des feux rouges à l’arrière du train, et la procédure de « service achevé » (embarquement des personnes à mobilité réduite, heure de départ, etc.). Sans parler de la vente des billets en cas d’affluence aux guichets ou en dehors de leurs heures d’ouverture.


Cette nouvelle (dés-)organisation n’a qu’un objectif : dégager toujours plus de marge sur l’enveloppe réglée chaque année par la région Bretagne pour maintenir un transport ferroviaire de qualité sur son territoire.

 

Et ce au détriment de l’emploi, de la sécurité des voyageurs, de la régularité et de la ponctualité dont M. Thierry Quéré tente une dernière fois de s’enorgueillir, avant que n’intervienne ce désastre qu’il nous incombe malheureusement d’annoncer.


Le syndicat des Travailleurs du Rail SUD Rail Bretagne insiste également sur la nécessité de faire figurer en toutes lettres dans la prochaine convention régionale (en 2013) la présence obligatoire d’un agent d’accompagnement sur tous les trains régionaux, sous peine de pénalités fortement dissuasives. Et que l’opérateur choisi, ouverture à la concurrence oblige, soit astreint à appliquer à minima la réglementation du travail et le Statut appliqués à la SNCF.


http://solidaires35.free.fr/spip.ph...

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 11:04
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10 décembre 2010

 

Le SPASMET-Solidaires, 1er syndicat de Météo France est à la fois scandalisé et choqué des propos du 1er Ministre, Monsieur François Fillon qui a déclaré « Météo France n’avait pas prévu cet épisode neigeux, en tout cas pas son intensité et donc il est incontestable que les services chargés du déneigement ont été pris au dépourvu ».


Les personnels de Météo-France sont scandalisés car la vigilance orange, 3e niveau d’alerte sur 4, pour des chutes de neige était lancée pour la région parisienne dès 16h, la veille des évènements.


Nous sommes choqués de la violente attaque du 1er ministre contre l’Etablissement Public Météo France et ses agents, attaque injuste, mensongère reflétant la mépris du 1er ministre envers les services de l’Etat.


Les agents de Météo France subissent la politique régressive du gouvernement depuis 2007 et assurent leur service avec des moyens techniques et humains en constante diminution. Mais ils ne sont pas les seuls. Les services de l’équipement, de la sécurité civile, les premiers à intervenir dans ce genre d’évènement, subissent les mêmes contraintes.


Ainsi, des pagailles de ce genre, comme les Franciliens en ont vécues, vont se multiplier tant que le gouvernement s’obstinera à déconstruire consciencieusement l’ensemble des moyens de prévention et d’intervention des pouvoirs publics. Indice de confiance : 5 sur 5.


SPASMET Solidaires


Pour en savoir plus : Le site du Spasmet Solidaire :

http://spasmet-meteo.org/solidr/ind...

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 12:37

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La neige, tombée en abondance ces derniers jours en France, a créé une belle pagaille sur les routes.

 

Qui n'a pas entendu « Mais que fait la DDE ? » ou « La DDE n'a pas fait son boulot » ? Et pour cause ! Les DDE (Directions départementales de l'équipement) n'existent plus ! L'État se désengage et l'entretien des routes est réparti entre les diverses collectivités locales.

Ainsi, dans le cadre des lois de décentralisation, la grande majorité des routes, y compris les ex-nationales, sont aujourd'hui gérées et entretenues par les départements. Leur entretien était auparavant assuré, jusqu'aux derniers transferts en 2007, par l'État, via les DDE qui, elles, ont disparu dans la réorganisation des administrations.

L'État, lui, n'a gardé la gestion que de quelques grandes routes nationales dites « structurantes » et des voies rapides, en créant en 2007 les Directions interdépartementales des routes (les DIR).

Les communes, de leur côté, sont autonomes depuis longtemps sur ce plan et utilisent leurs propres services municipaux. Mais les communes trop petites, surtout en montagne, profitaient bien souvent de l'aide des services de la DDE pour l'entretien hivernal, à moindre coût, voire gratuitement. Mais après le transfert de compétences, les Conseils généraux abandonnent cette aide et les municipalités doivent désormais avoir recours à des services privés, très onéreux pour elles.

Enfin, comme pour tous les services publics, l'État réduit les effectifs et les moyens de fonctionnement. Pour 2011, le gouvernement annonce une réduction de 27 % des crédits d'entretien des routes nationales. D'après la CGT, rien que les crédits de fonctionnement pour la viabilité hivernale passeront de 169 millions d'euros en 2010 à 153 millions d'euros en 2011, soit 10 % de réduction. Pour faire des économies, l'imagination ne manque pas du côté des décideurs, comme la dernière innovation qui consiste, sur les voies rapides, à ne déneiger que la seule voie de droite dans un premier temps, et la voie de gauche huit heures après. On imagine les conséquences, alors que le déneigement de ces tronçons pose déjà problème du fait de la congestion du trafic autour des agglomérations.

 

L'exemple de l'Isère : Pour le déneigement, c'est la fonte des effectifs

En matière de routes, la politique menée par les départements ne diffère pas de celle de l'État. Les transferts de compétences pèsent de plus en plus lourdement sur les budgets des départements, qui doivent faire face aux conséquences de la crise. Mais les économies envisagées vont toujours dans le sens d'une réduction des emplois et des moyens du service public, avec au passage quelques cadeaux aux entreprises privées par le biais de la sous-traitance.

En Isère, le Conseil général présidé par le député socialiste André Vallini a récupéré la gestion des routes nationales et d'environ 400 agents de l'ex-DDE, au 1er janvier 2007. Un an après le transfert, la direction du CG38 annonçait la suppression de 90 postes à l'entretien des routes. Toutes les tâches et les possibilités de les confier à des entreprises privées étaient recensées.

La sous-traitance, déjà mise en œuvre par l'État, s'est accrue. Entre autres, plusieurs circuits de déneigement, les plus faciles donc les plus rentables, sont assurés par des entreprises qui n'hésitent pas à majorer leurs tarifs, pour un service rendu plutôt mal que bien. Cet hiver des entreprises, faute d'équipements ou d'ouvriers formés, n'ont pu assurer le déneigement. Les agents du Conseil général ont dû pallier cette défaillance au détriment de leur propre travail.

Mais le plus significatif dans la dégradation des conditions de déneigement est la baisse du nombre d'agents titulaires et de vacataires embauchés habituellement pour la période hivernale, baisse accompagnée d'une réduction de 25 % du nombre d'engins. Par exemple, rien que sur le territoire autour de l'agglomération grenobloise, on est passé cette année de 29 à 22 agents, de 16 à 9 vacataires et de 16 à 12 engins. Résultat : des parcours rallongés, donc des rotations moins fréquentes et des agents épuisés. Et pour les usagers, des routes de plus en plus mal déneigées, des bouchons interminables et l'obligation de prendre un congé faute de routes praticables. Quant aux pouvoirs publics, ils ont pris l'habitude, en cas de neige, de pondre des arrêtés pour interdire la circulation des camions ou des transports publics et scolaires.

Par ailleurs, dans plusieurs départements, les Conseils généraux ont décidé de passer la conduite des engins de deux agents à un seul à bord, sous prétexte de modernisation des équipements. En Isère, la mesure devait être effective pour cet hiver mais, pour l'instant, elle se heurte au refus des agents et d'une partie de l'encadrement. Mais les pressions sont grandes et une équipe a dû exercer son droit de retrait pour des raisons de sécurité évidentes. En effet, comment conduire seul un engin, avec peu de visibilité de nuit comme de jour, tout en manipulant des manettes pour les lames, pour déclencher le salage... et répondre aussi à la radio ? De plus, il est fréquent que les agents descendent du camion pour aider les automobilistes bloqués au milieu de la route ou enlever des branches cassées. Alors, à deux, on n'est pas de trop !

Correspondant LO

 

Le «plan grand froid» en Isère : Un service minimum aux dépens des sans-logis

Dans l'agglomération grenobloise, il a fallu attendre plusieurs jours après le début de la vague de froid et de neige mardi 30 novembre (Météo-France mettait ce jour-là le département en « alerte orange ») pour que la préfecture passe le plan « grand froid » du niveau 1 au niveau 2. C'est seulement le jeudi soir, soit trois jours plus tard, qu'elle a accepté d'ouvrir un peu plus les portes des centres d'hébergement.

Pendant ce temps, des dizaines de familles, des centaines de personnes ont dû se débrouiller pour trouver refuge à la gare, dans des halls d'immeubles, ou comme elles ont pu.

Comme chaque année à l'approche de l'hiver, les services préfectoraux mettent en place des lieux d'hébergement, en faisant faire le travail par les associations caritatives, ce qui coûte moins cher à l'État. Mais ces structures d'accueil déjà en place, il ne s'agissait surtout pas de les ouvrir en grand, sous peine de voir le dispositif saturé dès le premier jour. Un aveu qui montre que le nombre de places (318 pour tout le département) est très insuffisant.

Au niveau 2 du « plan grand froid », chaque personne est censée être à l'abri. Ce qui n'est d'ailleurs pas vrai, car il n'y a pas de place pour tout le monde. Mais même ceux qui ont un lit ne sont pas au chaud tout le temps. Certaines structures sont loin de Grenoble : l'une est dans un village de Chartreuse à environ 1 000 mètres d'altitude, à 12 km par une route de montagne, avec, pour les hommes, l'obligation de quitter les lieux en journée. Il faut retourner sur Grenoble chercher abri et nourriture. Une autre est à une demi-heure à pied de l'arrêt de bus le plus proche...

La préfecture est revenue au niveau 1 dès lundi 6 décembre, les températures ayant temporairement augmenté, si bien que beaucoup de personnes sans abri n'ont pas eu le temps de se rendre compte qu'avec le niveau 2 elles avaient, contrairement à d'habitude, une chance d'avoir une réponse positive quand elles téléphonent au 115.

Le préfet appelle hypocritement chacun à « veiller aux plus fragiles », ce qu'il se refuse à faire lui-même.

Correspondant LO

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 09:54

Bernard Poignant 440

 


Traditionnellement, même historiquement, il y a une gauche réformiste et une gauche révolutionnaire.

 

Le Parti Socialiste incarne le mieux possible la première, même si certains de ses éléments sont tentés par la seconde. L’une croit à la rupture en cent jours, l’autre sait que nos sociétés évoluent plus qu’elles se révolutionnent. La tentation gauchiste est donc toujours latente au risque de compromettre la victoire de la gauche toute entière.


Le gauchisme ou extrême gauche ou ultra gauche ou gauche radicale peut revêtir plusieurs visages mais la culture et les méthodes sont les mêmes. Il a le visage du trotskisme quand il est partisan. Il peut se dissimuler sous la forme associative pour se donner un aspect généreux et désintéressé. Il apparaît sous la forme spontanéiste de "collectifs" quand il prétend se vêtir du costume de résistant. Dans tous les cas, il cherche à obtenir par la violence verbale, l’intimidation et l’agressivité ce qu’il n’arrive jamais à obtenir par les urnes. Le peuple ne souhaite pas voir ce courant de pensée gérer ses affaires, ses communes comme son pays. Cela suscite des frustrations qui alimentent l’agressivité.


Les courants gauchistes en arrivent alors à ne pas reconnaître la légitimité des élus du peuple. La démocratie représentative devient suspecte. Elle n’exprimerait pas les "vraies" attentes et demandes de la population. Par définition, l’élu devient un adversaire qu’il soit de droite, de gauche ou du centre. Il faut donc le contourner : la démocratie participative peut alors être utilisée à cette fin. Il suffit d’en noyauter les structures et de l’instrumentaliser. Les modalités légales de participation des citoyens sont mêmes regardées avec méfiance. De la même façon, la démocratie référendaire est régulièrement appelée au secours. Puisque les représentants du peuple sont à bannir, tentons de les contourner par l’appel permanent à la base ou via le référendum. Quel qu’en soit le sujet et peu importe si c’est légal ou pas !
Enfin, quand le responsable de l’exécutif est socialiste, qui plus est de tendance social-
démocrate, il devient le diable en personne. S’il le revendique fièrement, il devient l’homme à abattre, et même à discréditer par l’injure, l’insulte et la calomnie. Sur ce terrain, les deux extrêmes ont quelques points communs.

 

Cette forme de gauchisme demande d’ailleurs au socialisme démocratique de bien vouloir relayer ses propres propositions, au nom de ce qu’il appelle la "vraie gauche". comme s’il y en avait une fausse. J’ai entendu François Mitterrand répondre à quelqu’un sur ce thème : "Nul n’est juge du socialisme, sauf le peuple". Il n’a pas besoin d’un corps d’inspection
générale ou d’un pape infaillible !


La gestion des services publics sert souvent de champ de bataille à l’extrême gauche
pour tenter de culpabiliser les réformistes. La question de l’eau, de sa production, de sa distribution et de son épuration en fournit un exemple. Et pourtant, le Parti Socialiste français a précisément une doctrine sur ce sujet. Il n’interdit pas de faire usage d’une loi du 20 janvier 1993 qui organise la délégation de service public. Elle a été promulguée par François Mitterrand, proposée par Pierre Bérégovoy, présentée à l’Assemblée Nationale par Michel Sapin. Les Députés socialistes (dont moi-même) et radicaux de gauche l’ont votée. Les Députés communistes se sont abstenus pour ne pas gêner leurs élus locaux qui s’apprêtaient à l’appliquer.


Pour l’élection présidentielle de 2007, le projet socialiste laissait "aux élus locaux la possibilité de choisir entre la gestion publique et la gestion privée".
L’année suivante, dans le numéro d’octobre 2008 de la revue Economie Politique, le Premier Secrétaire du PS, François Hollande, écrivait ceci : "Une mission peut être exécutée par la délégation de service public". En juin 2008, par un vote de très large majorité, les adhérents du PS ont adopté une nouvelle Déclaration de principes, la cinquième de leur histoire. Ils ont abandonné l’objectif de la propriété publique de tous les moyens de production et d’échanges. Ils ont décidé que le cadre de leurs propositions se situait dans une "économie sociale et écologique de marché". Pour un gauchiste, c’est l’horreur. Mais les Français sont les seuls juges.


Le dernier livre qui évoque cette question est celui de Jean-Louis Bianco "Si j’étais Président", paru chez Albin Michel en ce mois de septembre 2010. Page 184, il lui est demandé de se définir comme socialiste. L’ancien Secrétaire Général de François Mitterrand à l’Elysée pendant 10 ans répond ceci : "à la fois idéaliste et pragmatique". Il illustre son positionnement de la façon suivante : "Je ne suis pas choqué par une délégation de service public exercée
par une entreprise privée. Je ne fais pas partie de ceux qui estiment que la régie représente toujours le bien incarné et que la délégation de service public serait mauvaise par principe".
Que l’on gère une ville, un département, une région, un pays, le plus simple est de rester fidèle à ce que l’on est, sans se laisser impressionner par l’agitation ambiante dès lors qu’elle s’accompagne d’agressivité injurieuse et calomnieuse.


A propos. n°11. Novembre 2010. p 2

 

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Note:

 

Ce qui différencie la gauche comme-ci de la gauche comme-çà, c'est qu'à force d'être élu par les souris à siéger dans le fromage, certains ne défendent plus les intérêts des souris, mais ceux du fromage.

 

Il est étonnant de constater qu'au moment même où le capitalisme le plus prédateur, le plus assoiffé de bénéfices record (du 15% mini pas comme le livret bleu et pour le CAC40: "Au premier semestre 2010, elles ont ainsi réalisé 41,5 milliards d'euros de bénéfices, en hausse de 87 % sur un an" ) décide d'annexer les parts de marché qui lui échappent encore: éducation, hôpitaux, retraites et gestion de l'eau, voici que "la gauche" découvre les bienfaits de la gestion privée et "abandonne l’objectif de la propriété publique de tous les moyens de production et d’échanges. Ils ont décidé que le cadre de leurs propositions se situait dans une "économie sociale et écologique de marché".

Il y a des synchronisations choquantes.

Nous disons que oui, il y a bien eu une gauche réformiste, une gauche qui faisait les réformes qu'elle était bien obligée de faire sous la pression des "masses". Cà fait bien longtemps.

Il y a eu aussi une gauche sans réformes, qui vendait du vent, comme la société du "care" de Martine Aubry.

Mais quand la gauche devient celle de la contre réforme, de l'adaptation au marché, au profit, au libéralisme, qu'elle devient "social-libérale", alors oui, nous la combattons et nous sommes prêts " à aller jusqu'à employer des moyens légaux", comme le dit Jean Jacques Goldman!

 

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  Paul Linossier est un défenseur acharné de la Régie et réside à Lyon, il a notamment obtenu des remboursements conséquents aux usagers sur le grand Lyon et nous aide régulièrement par ses conseils éclairés à poursuivre le combat.

 

 

   Voici la réponse de Paul Linossier à la lettre de  B Poignant:

 

Une ode au libéralisme, caractérisée par une charge brutale contre les défenseurs du service public, qui se caractérise par les absurdités qu'elle contient. Elle mérite une réponse, au moins pour mettre en évidence la stupidité qui consiste à défendre un modèle caractérisé encore aujourd'hui  par son opacité financière.


 Comment un maire peut-il défendre un modèle de gestion qui lui interdit formellement de connaitre le compte d'exploitation réel et incontestable de ses services d'eau et donc de connaitre l'usage qui est fait des redevances payées par les usagers qui sont aussi ses administrés?


 Je préfère croire qu'il n'est même pas conscient de son ignorance, car dans le cas contraire on pourrait imaginer d'autres motivations.


 On peut penser qu'il est plus facile pour un socialo- réformiste en mal d'arguments d'assimiler les défenseurs des services publics et de leurs usagers à des gauchistes, plutôt que de démontrer les avantages de la délégation au privé.


 Il doit croire que cette posture simpliste lui évitera un débat sincère et véritable sur le choix du mode de gestion.

 
 Croit-il que parce qu'il a fait délibérer ses collègues sur un choix injustifié, le débat est définitivement clos?

 
 Si c'est le cas, l'avenir risque fort de lui donner tort.

 
 P. Linossier

 

________________________________________________________________

 

Parti Socialiste Convention égalité réelle

 

Texte adopté par le Conseil national – Mardi 9 novembre 2010 L’eau et l’énergie, nouveaux biens publics Favoriser la maîtrise citoyenne du service public de l’eau

 

 

C. L’eau et l’énergie, nouveaux biens publics


1. Favoriser la maîtrise citoyenne du service public de l’eau

 

Loin de la « concurrence libre et non faussée », le paysage de la distribution de l’eau est aujourd'hui marqué par une situation de très grande concentration, voire d’oligopole entre trois grands groupes privés qui se partagent 80% des marchés, tandis que les municipalités délégantes n’ont souvent pas les compétences pour contrôler efficacement la qualité et la juste tarification de la prestation fournie. Cette situation a entraîné des prix élevés, l’opacité de la rémunération de l’entreprise privée délégataire (qui facture souvent des frais de siège incontrôlables), des disparités énormes d’une région ou d’une ville à l’autre, une qualité de l’eau bien souvent insatisfaisante au regard des pollutions et de l’insuffisance des investissements dans l’assainissement, sans parler des risques de corruption.

 

Face à cette gabegie, nous voulons faire voter une grande loi cadre sur le service public de l’eau, qui fixe les grands principes en terme de tarifs, d’accès, de service minimum et de qualité de l’eau et qui donne aux collectivités locales la totale maîtrise de l’ensemble de la chaîne, de la protection des champs captants, à la distribution en passant par la production. Les collectivités doivent avoir vraiment le choix entre la régie et la délégation de service public, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Cette loi soutiendra les collectivités qui s’engagent dans la voie du retour en régie publique. Des exemples réussis de remunicipalisation existent comme à Paris, mais cette solution est parfois difficile à pratiquer en l’absence d’une masse critique suffisante, nécessaire pour se doter des compétences qu'implique la gestion d’un tel service et pour réduire les coûts. La solution de la régie intercommunale ou départementale doit être rendue possible et encouragée pour remédier à cette difficulté. La fourniture par les services déconcentrés de l’Etat d’une assistance technique aux collectivités (notamment pour la dénonciation de contrats de délégation léonins) doit faciliter la réappropriation par les collectivités publiques qui le veulent du bien vital entre tous qu’est l’eau, et permettre la modernisation nos méthodes de travail en développant l’expertise de la puissance publique. Elle sera ainsi mieux à même de contrôler l’action des entreprises dans les cas de délégations de service public.


L’eau est un bien vital dont nul de doit être privé pour des raisons financières et dont

l’utilisation doit être économe : l’instauration d'un prix très bas pour cinquante litres par jour par

personne et de tarifs progressifs, en fonction de la consommation, permettra à la fois un accès de tous à la consommation minimale nécessaire à tout être humain et une dissuasion des consommations déraisonnables.


Enfin, l’Etat – via les agences de l’eau – doit également accroître son soutien financier à l’effort

des collectivités locales en matière d’assainissement, afin de se mettre en conformité avec la

réglementation européenne, la France étant aujourd'hui menacée de pénalités financières par Bruxelles. Il est de la responsabilité de la puissance publique de mobiliser toutes les ressources pour permettre un bon état écologique des eaux et des rivières. Il est également de la responsabilité de la puissance publique d'édicter un cadre juridique permettant une réappropriation de la gestion par les citoyens et les usagers dont les intérêts sont divers.


Convention égalité réelle – Texte adopté par le Conseil national – Mardi 9 novembre 2010 – Page 43

  

  http://www.parti-socialiste.fr/static/9040/convention-egalite-reelle-le-texte-soumis-aux-militants-par-le-conseil-national-64873.pdf

 


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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 13:59

-nutshell

 

 

(traduction rapide: en gros c'est lui qui te paie pour l'engueuler!)

 

En 2005, 14 militants syndicaux ont été durement sanctionnés par La Poste suite à un conflit social sur le centre de tri de Bègles.

 

13 d’entre eux sont assignés le vendredi 5 novembre 2010 devant le Tribunal Correctionnel de Bordeaux, un des leurs étant malheureusement décédé en 2009.

Ces militants agissaient avec l’ensemble du personnel contre les suppressions d’emplois sur leur lieu de travail.


La Poste a baladé les organisations syndicales de réunions en réunions. Elle a refusé de négocier, a préféré jouer le pourrissement provoquant ainsi l’exaspération du personnel.


Pire, à la demande de la direction de La Poste, le Préfet de la Gironde a fait intervenir le GIPN au matin du 26 mai 2005, alors que les postiers voulaient que la direction écoute leurs revendications.


L’intervention du GIPN dans un conflit du travail constitue une atteinte claire au droit de revendiquer des organisations syndicales.


La Poste a voulu décapiter les équipes syndicales et mettre fin à toute velléité de résistance des personnels face à ses projets de restructuration. En interne, elle a prononcé de lourdes sanctions administratives, un licenciement et des exclusions de fonction allant jusqu’à 2 ans. 


Au terme de leur sanction, La Poste a refusé de réintégrer les militants sur le centre de tri. Elle les a dispersés sur plusieurs services du département sur des métiers différents. 


Elle a voulu, en déposant plainte faire passer des syndicalistes et des postiers pour des délinquants et criminaliser l’action syndicale.


Les craintes qu'exprimaient les organisations syndicales se sont confirmées : depuis La Poste a fermé le centre de tri de Bègles et a supprimé 450 emplois !

 

Les centres d’Agen, Dax, Périgueux également ont fermé avec tout ce que cela implique : désastre social, multiplication des camions sur les routes, mobilités forcées etc.


La Poste ne peut répondre aux revendications par la répression.

Attachés au droit de revendiquer, nous demandons la relaxe pour les 13 syndicalistes du centre de tri de Bordeaux Bègles.


A l'initiative de Solidaires 33, UD CGT 33, FSU 33

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