Overblog Tous les blogs Top blogs Politique Tous les blogs Politique
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU

blog du Npa 29, Finistère

Publicité

CLCV 22. «Le coup de gueule» du président

17 novembre 2010 - Le Télégramme


Alors que le nombre de litiges réglés par la CLCV augmente dans le département, ses moyens sont menacés, en particulier le poste de deux de ses quatre salariés.


 

Présente depuis plus de vingt ans dans les Côtes-d'Armor, la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), association de défense de consommateurs et de locataires, vient d'installer sa structure départementale à Guingamp. Elle compte, en outre, quatre antennes locales (Lannion, Saint-Brieuc, Dinan et Paimpol) et quatre salariées: l'une à Lannion et trois autres dépendant de la structure départementale.

Deux emplois menacés

Deux de ces trois derniers postes seraient menacés, celui de Françoise Le Fibelec qui prendrait fin en décembre et celui de Véronique Le Guillou, en avril, car ils ne seraient plus aidés par l'État (environ 8.000€ par an et par salarié). «Une association comme la nôtre n'a pas d'autres moyens de fonctionner qu'avec des contrats aidés (CAE), se défend le président, Michel Poiraton. Si on nous enlève ces moyens-là, ce sont aussi des moyens qu'on enlève à nos concitoyens».

Litiges en augmentation

L'association a enregistré en 2010 une augmentation de20à 25% du nombre de ses adhérents. Cela correspond à une augmentation du nombre de litiges (non-restitution du dépôt de garantie, fournisseurs internet, téléphonie, nouveaux fournisseurs d'énergie, malfaçons de construction, etc.): en septembre 2010, 285 dossiers avaient été ouverts, contre 239 pour toute l'année 2009. Autre chiffre: près d'un million d'euros ont été récupérés par les adhérents costarmoricains pour l'année 2010, au titre de leurs dommages et intérêts.

 

L'association, elle, ne récupère que le montant de l'adhésion (30 €). «Nous sommes un véritable acteur de l'économie sociale et solidaire», souligne Michel Poiraton. «Nous, ce qu'on dit aux pouvoirs publics, c'est donnez-nous1€, on réinjecte 15 € dans l'économie locale». Un «patron» qui entend défendre ses salariés, des contrats aidés qui étaient reconductibles et qui, du jour au lendemain, ne le sont plus. «Laissez nous vivre», lâche-t-il.

 

Pratique CLCV 22 : 4, place du Murio, 22200 Guingamp, tél.02.96.40.16.53; cotesdarmor@clcv.org

  • Catherine Merrer
Publicité
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article