Lancé en 2008, le dispositif ÉcoWatt refait son apparition chaque année pour inciter les usagers à réduire leur consommation lors des périodes importantes de froid.
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Appliquer des gestes simples et de bon sens : limiter l’éclairage, différer les utilisations des appareils ménagers, réduire le chauffage électrique… Des gestes simples qui ont un impact sur les pics de consommation des ménages, des collectivités, des entreprises etc.
Pour autant cette année, aucune alerte n’a été diffusée.
Le Collectif Gaspare déplore que les incitations tarifaires ne soient toujours pas mises en avant et que ces consignes pédagogiques ne soient divulguées que sporadiquement, uniquement lorsque le « serpent de mer » du soi-disant black-out électrique refait surface.
Par ailleurs, Gaspare relève que les TAC (turbines à combustion) de Dirinon et de Brennilis n’ont fonctionné, en 2012, qu’environ 70 heures chacune, avec pourtant une vague de froid en février, et une trentaine d'heures depuis le début de cet hiver.
Bien loin des 5 000 heures de fonctionnement moyen d’une CCCG (centrales à cycle combiné gaz), telle celle que souhaite implanter l’État à Landivisiau. Ce qui démontre l’incongruité d’une telle structure pour pallier les pics de consommation.
A moins que ne se cachent derrière ce projet, subventionné à hauteur de 40 Millions d'€/an, pendant 20 ans au minimum, d’argent public, des appétits commerciaux inavouables. Une subvention d’État qui, pourtant judicieusement répartie, permettrait, aux citoyen-ne-s, aux entreprises et aux collectivités d’investir, entre autres, dans l’isolation, la rénovation, dans le remplacement du chauffage électrique et/ou de développer les énergies renouvelables plus rapidement.
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Le Scénario électrique alternatif breton du Collectif Gaspare est disponible sur le site