mais qu'il avait estimé que «s'en aller, c'est déserter» (oh!)
La mer était mauvaise... mais la soupe était bonne!
Jacques Prévert
mais qu'il avait estimé que «s'en aller, c'est déserter» (oh!)
La mer était mauvaise... mais la soupe était bonne!
Jacques Prévert
dimanche 29 août 2010
Retrouvez l’article original, les bandes son des interventions de Eric Aubin (CGT) et Marie Georges Buffet (PCF), ainsi que l’intégralité des billets du blog Gauche2Gauche
sur http://Gauche2Gauche.blog.lemonde.fr/
Probablement le plus attendu de cette université d’été
communiste, le débat autour de la bataille des retraites devait être la rencontre de préparation de cette désormais fameuse rentrée sociale explosive. Pour en présenter les enjeux, les députés communistes Marie Georges Buffet et Roland Muzeau étaient accompagnés du dirigeant CGT Eric Aubin, responsable pour le centrale syndicale de la
question des retraites.
Celui a tout d’abord présenté cette rentrée comme “une véritable chance de faire bouger les curseurs”. En s’appuyant sur la suppression de la demie-part fiscale pour les étudiants à charge de leurs parents, suppression sur laquelle le gouvernement est revenu la semaine dernière, la syndicaliste a souhaité y voir un premier effet de la journée du 7 septembre. Selon lui, cette mobilisation probablement forte, place d’ores et déjà Nicolas Sarkozy sur la défensive. Pour autant, le dirigeant cégétiste se refuse à tout triomphalisme, perplexe devant la couverture médiatique de la mobilisation.
Concernant les suites, le syndicaliste met en garde ses partenaires politiques à commencer par le NPA contre toute ingérence dans la mobilisation. “Ce n’est pas au NPA de fixer le 14 ou le 16″ a-t-il lancé, affichant la volonté de laisser les salariés décider eux-mêmes des suites à donner.
Toujours est-il que PCF et CGT se refusent de se limiter à la revendication d’un quelconque retrait du projet de loi. En effet, tous deux portent l’attention sur la nécessité d’opposer un contre projet. Marie Georges Buffet a ainsi appelé à ne pas être “uniquement contre”, mais aussi à “construire du pour”.
C’est dans cette logique que les députés communistes et du parti de Gauche ont communément déposé un projet de loi alternatif - symbolique puisque celui ci ne pourra obtenir de majorité. Roland Muzeau, porte parole du groupe communiste à l’Assemblée, s’est chargé de porter ce contre projet, et a appeler les militants à en faire un outil de lutte pour démontrer l’existence d’alternative.
Une alternative que Marie Georges Buffet a présenté comme d’autant plus nécessaire que sur cette réforme des retraites se joue, selon elle, l’ensemble du système de sécurité sociale à la française.
Note du Blog:
1/ L'amalgamme qui plombe le mouvement ouvrier! CGT-PCF, bravo! On prend les mêmes et on recommence! Ils ne changeront jamais! Comme au bon vieux temps du stalinisme! A quoi çà sert de répéter que la CGT n'appartient pas à un parti fût-il le glorieux PCF!
2/ Trop d'honneur messieurs dames (on a du mal a dire "camarades" après ce tir de barrage!).
Primo, pour nous la grève générale reconductible, ce serait le 8 septembre, pas le 14 ou le 16! Encore faudrait-il le proposer!
Deuxio, rappelons que le NPA a entre 8 et 10 000 membres, le PCF entre 50 et 80 000, quand à la CGT elle revendique le demi-million! Ce n'est pas avec ces effectifs que le NPA pourrait entraîner la majorité des salariés à la reconduction qui fait si peur à l'attelage CGT-PCF!
Par contrer si ces deux forces étaient pénétrées de l'intérêt de battre Sarkozy sur ce dossier, si elles mettaient toutes leur forces, pas besoin des 8 000 du NPA pour gagner!
Rappelons que les 50 000 membres du PCF, sur une pétition PCF il est vrai, pas unitaire bien sûr, n'ont récolté que 100 000 signatures! C'est à dire 1 signature par militants. Quelle mobilisation! (Quand Greenpeace avec 2 000 en récolte 800 000 sur les OGM).
La digression sur le NPA cherche tout simplement à cacher l'envie de se coucher face à l'envie d'en découdre de "la base". Les méchants qui veulent continuer
seront donc manipulés par le NPA .
Bon voici les commentaires de Bellaciao:
Alors tous prêt pour une petite ballade Repu Nation et le lendemain reprise du boulot comme d’hab la cgt, le syndicat qui redoute d’avoir des millions de manifestants dans la rue et lorsque cela arrive fait tout pour démotiver les troupes pas de vagues pas de vagues !
-----------------------------------------------------------
Plus sérieusement, les 3 leaders de ce qu’il faut appeler syndicats, faute d’un autre nom plus mercenaire, ont dit, PIS QUE PENDRE de la "réforme" des retraites. Nuisible et inamendable, globalement.
Aujourd’hui AUCUN de ces responsables, mis à part Mailly/FO, qui veut se démarquer mais casse l’unité, n’appelle au RETRAIT.
C’est inimaginable. Le pire c’est ce que ça nous indique sur un possible front contre l’ENSEMBLE des réformes, front qui serait pourtant logiquement, citoyennement, politiquement la chose fondamentale à faire. Et avec les syndicats pour acteurs on ne peut mieux placés pour coordonner, amplifiier, submerger et détruire toutes ces réformes qui nous tuent.
Rappelez-vous : "Les Thibault et compagnie, c’est juste bon qu’à frayer avec le gouvernement, à calmer les bases. Ils servent juste qu’à ça, toute cette racaille". C’était le camarade Xavier Mathieu.
------------------------------------------------------------
"Ce n’est pas au npa de décider... mais aux salariés"
Et vous messieurs les leaders syndicaux qui nous imposent depuis toujours des journées promenades tous les mois n’est-ce pas vous qui êtes en train de décider à la place des salariés?
Le parti de gauche et le Pcf déposent SEULS un projet de loi alternatif qu’ils souhaitent imposer aux militants comme un outil pour la lutte n’est-ce pas vous là encore qui êtes en train de décider pour la majorité des travailleurs?
Il faut vraiment arrêter messieurs avec cette diabolisation du NPA qui est accusé de tous les maux et en particulier, celui totalement absurde de vouloir décider pour tout le monde. Le NPA à le droit de donner son avis et de proposer des choses non ! C’est quand même différent de proposer, de participer au débat et d’imposer comme le font nos accusateurs !
« Le vent de la révolte a sonné! ». Rentrée collective et concours de métaphores sous des bourrasques pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Pour leur meeting d’université d’été, les camarades d’Olivier Besancenot ont invité vendredi soir, à Port-Leucate (Aude), des représentants syndicaux, associatifs et politiques pour demander le retrait du projet de loi de la réforme des retraites qui doit être débattu à la rentrée à l’Assemblée nationale.
Objectif affiché par cette coalition mobilisée depuis mai par Attac et la Fondation Copernic: une « grève générale » dès le 7 septembre, journée de mobilisation, qui «doit devenir le jour où toute la société se saisit de ce débat sur les retraites », a lancé Jean-Marie Harribey, un des dirigeants d’Attac sous les hourras des 800 personnes présentes.
«Autour de la réforme sur les retraites, il y a beaucoup du rapport de force global entre les classes, entre les exploiteurs et les exploités qui se joue», a lancé Olivier Besancenot à ses troupes. Pour le porte-parole du NPA, pour qui «la stratégie d’éparpillement des luttes n’a que trop duré», «la situation ne sera pas la même si Sarkozy fait passer sa réforme ou si c’est le mouvement ouvrier qui parvient à la stopper». Devant les difficultés du gouvernement, Olivier Besancenot voit même la possibilité d’une «crise de régime». «On peut affaiblir le camp d’en face mais à condition que la gauche ne tremble pas», a poursuivi le double candidat à la présidentielle, appelant notamment le PS à défendre clairement la retraite à 60 ans. «Il faut du cran! Il faut réclamer, non pas la réécriture mais l’abrogation, le retrait du projet de loi Woerth!», a-t-il demandé sous les appalaudissements. «Nous ne devons pas être la génération qui a attendu de perdre sur les retraites.»
« Union de la gauche anticapitaliste »
«Nous devons retrousser nos manches pour ouvrir un nouveau rapport de force», a plaidé pour sa part Eric Corbeaux, chargé des retraites au PCF. «Nous en avons marre d’être le pot de terre contre le pot de fer sur ce projet, s’est-il insurgé. Nous voulons prendre la main sur ce projet.» Proche de Jean-Luc Mélenchon, Eric Coquerel s’est dit certain de «gagner comme nous avons gagné sur le traité constitutionnel européen», appelant à « l’union de la gauche anticapitaliste » et la « révolution citoyenne ».
« Ce gouvernement devra en tirer les conséquences car il n’aura plus la légitimité de gouverner ce pays », a conclu le responsable du Parti de Gauche. Seul participant à recevoir quelques sifflets - avant de se faire applaudir et amuser l’auditoire – Gérard Filoche, inspecteur du travail et membre de la direction du Parti socialiste, a défendu la retraite à 60 ans et appelé à l’unité de tout la gauche: «Je dis 60! pas 61, pas 62! A taux plein! », s’est-il exclamé. Willy Pelletier (Fondation Copernic) a lui prévenu qu’«on bloquera le pays s’il le faut». Et pour tenir le coup, Michel David de la Confédération paysanne a rassuré tout le monde: «Si vous décidez de faire la grève générale, nous allons vous nourrir pendant ce temps!»
29 août 2010 - Le Télégramme
«Lorsqu'on a eu le droit de distribuer des seringues, on a pu réduire les risques. Cela n'a pas augmenté le nombre de toxicomanes, cela a simplement permis qu'ils
meurent moins. On a réussi à réduire les contaminations par le sida», dit Camel Guelloul. À38 ans, il parle en connaissance de cause, il revient de loin. Après 15 ans de défonce, il a réussi à
décrocher. «Tous mes potes de l'époque sont morts du sida ou d'overdose. Moi j'ai été contaminé par l'hépatite C. Quand je l'ai su, j'ai décidé de décrocher».
A l'originede LoverPause, à Brest
Père de trois enfants, il travaille à la prévention avec son association Apica (Association de prévention et d'information sur les conduites addictives), qu'il a
créée il y a huit ans. Ses interventions en classes de 3e sont couplées, si possible, à des rencontres en soirée avec les parents. Une suite logique de son travail avec l'association Aides qui
avait abouti à l'ouverture de Lover Pause à Brest. Cette structure d'accueil pour les usagers de drogues a obtenu, il y a quatre ans, une reconnaissance officielle avec l'obtention du statut de
Caarrud (Centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction de risques pour usagers de drogues). Un lieu où il est possible de s'informer, de recevoir des kits d'injection stériles, de discuter
sans être jugé.
«Éduquer et informersur les drogues»
«J'ai décidé de créer Apica et de me lancer dans la prévention lorsque j'ai vu arriver à Lover Pause des jeunes de 15-16 ans, souvent en fugue. Parallèlement, je
m'arrangeais pour aller dans les squatts quand je savais qu'ils allaient consommer, pour qu'ils ne fassent pas n'importe quoi». Avant même l'autorisation, Camel Guelloul distribue des seringues
stériles aux toxicos, ce qui lui vaut un jour d'être placé en garde à vue.
«Le seul fait d'être porteur d'une seringue valait présomption de consommation. D'autres me disaient "C'est bien ce que tu fais, mais il ne faut pas en parler ». La
difficulté est aussi de faire comprendre à ceux qui sont loin du monde de la drogue qu'il est indispensable d'expliquer aux jeunes les dangers de se piquer sous la peau ou dans le muscle au lieu
d'une veine. «Il faut éduquer à l'injection et à l'utilisation des produits. Leur seule source d'information, sinon, c'est leur dealer». Camel Guelloul rappelle que les deux dernières overdoses
mortelles sur Brest étaient liées à des mélanges de produits antagonistes. Un drame qui aurait été évité dans une salle d'injection.
«Que les jeunes ne meurent plus»
Et l'initiative est aussi attendue par les usagers. Une expérimentation a été menée lors d'une teuf dans le Finistère, avec médecin et infirmières d'une association
caritative.
«La salle d'injection est une réponse pour que les jeunes ne meurent plus, ne se retrouvent plus en hôpital psychiatrique et soient encore en bonne santé au moment où ils décident et sont capables d'arrêter. Mais une salle doit obligatoirement être encadrée par des professionnels de santé». Et de poser la question: «Est-ce que l'on va au bout de notre politique de réduction des risques où est-ce que l'on s'arrête au milieu parce que des gens estiment que cela n'est pas politiquement correct? J'ai envie de répondre à ceux qui sont contre les salles d'injection: et si c'est votre gamin que l'on retrouve avec une seringue dans le bras, on lui dit quoi?».
Pratique Apica, tel 06.78.23.25.77. guelloulcamel@yahoo.fr
Saint Pierre
Plouzané
Bellevue
Le Bouguen
Kérinou
Kergaradec
Route de Quimper
Kérichen
Pontanézen
Dourjacq
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00