blog du Npa 29, Finistère
Selon la rumeur, Charles Doux, le doyen de la dynastie du même nom, aurait vidé sa belle demeure de Châteaulin dans le Finistère de tous les produits de luxe et autres tableaux de maîtres dans la nuit du vendredi au samedi, 3 camions dit-on…
Juste la veille de la manifestation qui a rassemblée prés d’un millier de personnes ce samedi 23 juin.
Il est vrai que la famille Doux aurait pu craindre la colère des salariés dont l’emploi est menacé, les salaires en berne et les conditions de travail plus que difficiles…
Malheureusement, ce ne fut pas le cas et l’on percevait dans cette manifestation plus d’angoisse que de colère, plus de résignation que de révolte.
Si les discours des dirigeants syndicaux ont tous mis l’accent sur la défense de l’emploi, rien n’a été dit de concret sur les perspectives sinon que le dépeçage du groupe Doux signifierait évidement le dépeçage de l’emploi et des salariéEs.
Rien n’a été dit sur la nécessaire expropriation de ce groupe et de ses patrons, esclavagistes ses temps modernes qui se sont enrichis par la surexploitation des ouvrières et des ouvriers et les subventions publiques équivalents à 1 milliards d’Euros en 15 ans, soit 2 à 3 fois plus que l’endettement actuel du groupe.
La première décision devrait être comme le dit la CGT « la mise sous tutelle publique du groupe doux et de la filière avicole.
La seconde, c’est l’ouverture des livres de comptes et la saisie y compris sur le patrimoine de la famille Doux, de l’ensemble des subventions publiques que cette dynastie a perçues pendant 15 ans.
La troisième, c’est le maintien de l’ensemble des emplois et la nécessaire refondation de la filière avicole pour une autre production agricole de qualité et une industrie agro-alimentaire à visage humain en pleine consultation et participation des paysans et des salariéEs eux-mêmes.
C’est en soutien aux salariéEs et pour développer ces propositions que les militants du NPA étaient présents en nombre ce samedi à Châteaulin.
Correspondant NPA Finistère.