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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 11:54

Une cinquantaine de salariés de l’usine PSA d’Aulnay se sont invités au conseil national du Parti socialiste.

 

 Des employés de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), conduit par leur leader CGT, Jean-Pierre Mercier, ont interrompu samedi matin le Conseil national du PS, à la Cité des sciences, pour protester contre la fermeture du site et dénoncer la « trahison » du gouvernement dans le dossier.


Déjouant le dispositif de sécurité, qui craignait une irruption des opposants au mariage pour tous, les salariés de PSA-Aulnay, dont la fermeture est prévue en 2014, sont montés sur la tribune peu après le discours du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui a été exfiltré aussitôt. Pierre Moscovici, quant à lui, s’est promptement dirigé vers le fond de la salle.


Puisqu’ils étaient là, le premier secrétaire du PS Harlem Désir les a « invités » à prendre la parole, avant de s’entretenir avec une délégation. De la prise de parole de Jean-Pierre Mercier, leader CGT des PSA-Aulnay, les télés ont retenu essentiellement cette phrase :

« Avec Cahuzac, vous avez eu le sentiment de vous faire trahir, on peut témoigner nous ici à PSA Aulnay qu’un très grand nombre de salariés se sont sentis trahis parce que le gouvernement n’intervenait pas de leur côté dans le dossier de PSA Aulnay. Ce sentiment de trahison, on est en train de le partager de chaque côté, il faut que ça s’arrête. Si on est seuls devant les patrons, devant les employeurs, forcément au nombre qu’on est, c’est peut-être eux qui vont remporter la manche mais on le paiera tous parce que c’est un boulevard qui est offert pour le Front national. »

Durant cette irruption, la retransmission des débats du conseil national sur le site du PS, me dit-on, aurait été interrompue. Voici donc en intégralité le message que les PSA-Aulnay sont venus porter. Voilà bien longtemps que l’on n’avait entendu des ouvriers s’exprimer à la tribune ronronnante du « parlement » du PS

 

http://www.politis.fr/Les-PSA-Aulnay-s-invitent-au-PS,21725.html


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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 11:38

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Politique samedi 13 avril 2013
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Plusieurs dizaines d’employés de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont interrompu brièvement le Conseil national du PS, qui se tient ce samedi à Paris.

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Les salariés de l’usine, dont la fermeture est prévue en 2014, sont montés sur la tribune peu après le discours du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et ont été invités à prendre la parole par le premier secrétaire du PS Harlem Désir.

 

Dénoncer la « trahison » du gouvernement dans le dossier


« Avec Cahuzac, vous avez eu le sentiment de vous faire trahir, on peut témoigner nous ici à PSA Aulnay qu’un très grand nombre de salariés se sont sentis trahis parce que le gouvernement n’intervenait pas de leur côté dans le dossier de PSA Aulnay », a déclaré le délégué CGT,  Jean-Pierre Mercier, en faisant référence à l’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac.

 

« Ce sentiment de trahison, on est en train de le partager de chaque côté, il faut que ça s’arrête », a-t-il poursuivi. « Si on est seuls devant les patrons, devant les employeurs, forcément au nombre qu’on est, c’est peut-être eux qui vont remporter la manche, mais on le paiera tous parce que c’est un boulevard qui est offert pour le Front national », a-t-il ajouté, sous les applaudissements de la salle et sous le slogan: « Le changement, c’est maintenant » scandé par les autres salariés.

 

« Le gouvernement, le ministère du travail doivent absolument prendre leurs responsabilités dans le dossier de PSA Aulnay », a estimé Jean-Pierre Mercier. « La solution, elle est d’intervenir politiquement, de mettre tout son poids dans le dossier PSA Aulnay pour que Peugeot entende raison parce que ce n’est pas à Peugeot de faire sa loi. »

 

Protester contre la fermeture d’Aulnay

 

Le 18 mars, quatre des six organisations syndicales de PSA (FO, CFTC, CGC et SIA - Syndicat indépendant de l’automobile) ont apporté leur soutien à un plan de restructuration et de réduction d’effectifs qui prévoit 8 000 suppressions de postes et la fermeture en 2014 de l’usine d’Aulnay.

 

Le dernier comité central d’entreprise avant l’entrée en vigueur du plan social est programmé le 19 avril. La veille, la justice aura dit si elle lève ou non la suspension imposée à la restructuration.

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-Conseil-national-du-PS-interrompu-par-des-manifestants-de-PSA-Aulnay_55257-2183162_actu.Htm

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 13:34

Mittal veut mettre à l'arrêt définitif les deux hauts-fourneaux de Florange.

 

C'est ce qu'il veut faire entériner par le CCE de l'entreprise. Et c'est avec la bénédiction du gouvernement Hollande-Ayrault qu'il veut passer à l'acte. C'est un crime social et économique.

 

L'accord lâchement donné début décembre n'a rien évité, surtout pas le pire : ce sont 629 emplois directs qui sont sacrifiés, des centaines d'emplois d'intérim qui disparaissent, d'innombrables emplois dans la sous-traitance et dans l'activité générale des vallées de la Fensch et de la Moselle qui partent en fumée.

 

Autant de personnes qui viendront rejoindre les rangs des 168 840 chômeur (se)s que compte la Lorraine ! Au plan économique, l'arrêt des hauts-fourneaux c'est la casse de la filière chaude, c'est la casse de la cohérence d'ensemble du site de Florange alors même que les besoins en acier restent très importants. C'est la pérennité de tout le site qui est mise en péril.


Plus que jamais, c'est la nationalisation d'ArcelorMittal-France qu'il faut imposer, sous contrôle des travailleurs. L'ensemble du groupe doit devenir propriété publique sans indemnité ni rachat.


Empêchons Mittal et ceux qui s'aplatissent devant lui de nuire plus longtemps !


NPA Lorraine Nord, le jeudi 11 avril 2013

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 14:23

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Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 185 (07/03/13)

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Alors que les scandales autour de l’agroalimentaire se multiplient, la restructuration du secteur continue, avec la complicité des pouvoirs publics.

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Le démantèlement du groupe volailler Doux, et sa reprise partielle par le groupe Duc, en est l'illustration. Lors du dépôt d'offres de reprise du groupe volailler Doux en redressement judiciaire, Montebourg estimait que « le compte n'y est pas dans les offres », « toute solution qui séparerait les actifs des sites n'est pas envisageable »…

 

Deux mois plus tard, le groupe est démantelé, et 1 000 emplois sur 1 700 sont supprimés.

 

À Boynes (Loiret), sur 172 salariéEs, 96 sont conservéEs. TouTEs les salariéEs sous statut handicapé, une partie des salariéEs étrangerEs et la majorité des salariéEs syndiquéEs (46 des 58 à la CFDT) sont envoyés à Pôle emploi.

 

Une vraie liste noire… avec l'accord de l'inspection du travail et des pouvoirs publics.


Depuis le rachat par Duc et le départ de 85 personnes, les conditions de travail se sont encore détériorées : cadences infernales, surcharge de travail, non-remplacement des congés ou arrêts maladie. C'est la flexibilité totale – on sait à quelle heure on commence, mais pas à laquelle on termine – et il n'est pas question d'heures supplémentaires.


Si tout va très mal pour les salariéEs, les patrons, eux, sont choyés.

 

Même si la Commission européenne va diminuer de moitié ses subventions, elles devraient encore se monter à plusieurs dizaines de millions d’euros, sans parler du « crédit d’impôt compétitivité et emploi » du gouvernement, ni des subventions de la région et du conseil général. Mais, gare à la révolte. Mi-février, dès 4 heures du matin, une partie du personnel a monté devant les portes de l’usine un piquet de grève aux cris de « Halte aux cadences infernales » !

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Correspondant

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 14:00

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A Mulhouse, l’événement a pris un tour imprévu trois quarts d’heure après l’heure officielle (16 h) du début du rassemblement organisé place de la Bourse.

 

Devant la faible affluence (400 personnes environ), les représentants locaux de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires s’apprêtaient à décréter la dispersion pure et simple, quand une trentaine de cégétistes de PSA Mulhouse en ont décidé autrement.


Prenant de vitesse les « officiels », ils ont entraîné les autres manifestants vers la Porte du Miroir, puis rue Jacques-Preiss, avenue Kennedy et Porte Jeune, à grands renforts de slogans rageurs ( « Pendons les actionnaires ! », « Grève générale ! » , « Gouvernement collabo ! » … etc.).

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Nouvel instant de flottement, à 17 h 30, devant le centre commercial de la Porte Jeune, quand quelques meneurs ont soudain manifesté l’intention de pénétrer les lieux, « en signe de solidarité » avec les salariés de trois enseignes promises à la fermeture (Saturn, City Bloom et Nocibé) : rapidement abandonnée – une partie des manifestants était contre -, l’idée a néanmoins provoqué l’arrivée préventive (et en trombe) de six cars de CRS… Ce qui n’a pas empêché la manif de se disperser dans le calme, peu avant 18 h, au retour place de la Bourse.

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http://www.lalsace.fr/actualite/2013/03/06/1-500-manifestants-en-alsace-contre-un-accord-honteux

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 12:18

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GAY Vincent, EL AZZOUZI Rachida 21 février 2013
  

Doctorant en histoire à l’université d’Évry-Val d’Essonne, Vincent Gay termine une thèse sur les « OS » (ouvriers spécialisés) immigrés dans les usines automobiles d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis et de Poissy dans les Yvelines. Le jeune chercheur suit de très près la grève qui paralyse depuis le 16 janvier le site d’Aulnay-sous-Bois. À plusieurs reprises, il a rendu visite ces dernières semaines aux salariés en grève, constatant non pas une violence de leur part, mais « une violence patronale ». Entretien.

 


 

Rachida El Azzouzi –À Aulnay, la direction et certains syndicats parlent d’une « violence intolérable de grévistes ». Sylvain Pattieu, maître de conférences à Paris VIII, et vous venez de signer une tribune dans Le Monde dans laquelle vous dénoncez « une violence patronale ». Pourquoi ces mots ?


Vincent Gay – Il nous semblait nécessaire de témoigner de ce que nous avions vu. Nous ne nions pas un haut niveau de tension, qui peut se manifester par des agressions essentiellement verbales, signe d’une colère ouvrière légitime. Mais il faut relativiser par rapport à la violence sociale et patronale que les salariés endurent depuis des semaines. Contrairement à ce que martèlent les syndicats hostiles à la grève, la direction et certains médias, la violence, la tension et la pression qui règnent au sein de l’usine ne sont pas d’abord le fait des salariés grévistes. Elles sont dues à la gestion de la crise par l’entreprise. Depuis six mois, l’avenir des salariés est suspendu au bon vouloir de la direction de PSA. Et depuis le début de la grève, celle-ci crée une ambiance propice à l’affrontement.


En recrutant dans l’usine et dans ses autres usines des cadres chargés de surveiller les grévistes et des troupes de vigiles, qui occupent l’espace de façon très visible, dans une forme de contrôle permanent, la direction exerce une pression sur les salariés ; sans compter la présence d’huissiers censés constater les débordements. Il est certain que l’objectif est de casser la grève, de pousser les grévistes à la faute ou d’inventer des fautes. PSA, anciennement Citroën, comme d’autres entreprises, a toujours eu du mal à accepter la moindre lutte sociale, grève, occupation de l’usine. Que des ouvriers se réapproprient un espace normalement délégué à la production lui est insupportable.

 

En réponse à cette tribune, le délégué central CFTC PSA, Franck Don, vous accuse de manquer d’objectivité en tant que « militants d’extrême gauche expérimentés ». C’est d’ailleurs le reproche de la direction et de certains salariés à l’encontre de la CGT dont le combat serait politique et non syndical.


En tant que chercheurs et étudiants, nous ne nous réfugions pas dans une certaine neutralité. Nous assumons la part d’engagement de notre regard sur les événements. Engagement ne veut pas dire manque de rigueur. Si on étudie l’histoire des grèves du monde ouvrier, les actes qualifiés de violents, les tensions, les pressions entretenues par les différents protagonistes sont chose fréquente.


Mais aujourd’hui s’est construit tout un discours, un vocabulaire, qui laisse penser à une pacification des relations sociales. Or, la situation socio-économique des salariés n’incite pas nécessairement à un tel apaisement. Bien sûr, la grève à Aulnay n’est pas partagée par tous les salariés. Quelle grève dans l’histoire a été suivie à 100 % ? Mais elle nous semble correspondre à un moment où aucune des réponses de PSA ou du gouvernement ne respecte les droits des salariés, et en premier lieu le droit à l’emploi.


La tribune du syndicaliste de la CFTC, par ailleurs très minoritaire à PSA-Aulnay, est cependant surprenante, puisqu’il consacre un texte dans un grand quotidien à la dénonciation d’une grève et d’une révolte ouvrière, ce qui est assez éloigné d’une position syndicale classique. On peut être en désaccord sur la modalité d’action, cependant, il me semblerait assez naturel que des attaques publiques d’organisations syndicales soient d’abord tournées contre un patronat qui s’apprête à se débarrasser de plusieurs centaines de ses salariés.

 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 13:20

  besancenot

L'ex-candidat trotskiste à la présidentielle proteste contre la menace de fermeture d'une usine de la marque dans la Sarthe, taclant Montebourg au passage.

Olivier Besancenot (Nouveau Parti anticapitaliste) a appelé lundi à boycotter le lait Candia dont des salariés luttent contre une menace de fermeture d’usine dans la Sarthe. Sur France 2, l’ex-candidat trotskiste à l’Elysée a brandi une brique de lait de cette marque, en évoquant les employés de l’usine du Lude, près du Mans, «qui m’ont demandé d’appeler au boycott».


«Ceux qui s’apprêtent à boire du lait, vous pouvez faire un geste tout simple, militant à sa façon, arrêter de boire du Candia en ce moment parce qu’ils sont 190 à voir leur usine fermer, à lutter contre leur plan social», a fait valoir le responsable d’extrême gauche. «Chacun peut le faire, et chacun peut être un peu plus efficace que le gouvernement en la matière», selon Olivier Besancenot.


Il avait auparavant estimé que le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, «s’il croit à ce qu’il raconte, il faut qu’il assume qu’il n’a pas les moyens d’agir dans ce gouvernement et qu’il parte». Interrogé sur l'échange épistolaire entre Arnaud Montebourg et le PDG américain de Titan, il a jugé la lettre de ce dernier «grotesque, ordurière, mais la réponse de Montebourg c’est "on joue à savoir qui pisse le plus loin", qui est le plus compétitif».

 

«Sauf que la possibilité d’un repreneur Titan» pour l’usine Goodyear d’Amiens, «c’est le gouvernement qui l’a mise sur la table, les travailleurs n’y ont jamais cru», a fait valoir Olivier Besancenot. L’usine du Lude est, avec celles de Villefranche-sur-Saône (Rhône) et Saint-Yorre (Allier), l’un des trois sites que le groupe coopératif Sodiaal - maison- mère de Candia - compte fermer dans le cadre de sa restructuration.

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http://www.liberation.fr/economie/2013/02/25/besancenot-appelle-au-boycott-du-lait-candia_884407

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 14:04

19-07-12-Affiche-NPA-PSA.jpg

PSA annonce une perte de 5 milliards d’euros pour l’année 2012.

 

Cette perte est la conséquence directe de décisions politiques et comptables de la direction de l’entreprise. C’est tout à la fois la dépréciation de 4,7 milliards d’euros d’actifs, opération comptable dont la date a été précisément choisie à une semaine de la publication des résultats financiers, la sortie du périmètre du groupe PSA de la filiale de transport GEFCO vendu pour 75 % aux chemins de fer russes, et enfin les provisions retenues pour la fermeture de l’usine d’Aulnay.


La direction du groupe PSA cherche à faire passer auprès des salariés et de l’opinion publique le plan de 7000 suppressions d’emplois et la fermeture de l’usine d’Aulnay.

 

Elle prépare le re-dimensionnement de l’entreprise en Europe en détruisant massivement des moyens de production, méthode capitaliste classique pour retrouver des niveaux de profit acceptables par les actionnaires. C’est l’objet précisément de la dépréciation d’actifs. Elle cherche enfin à sauver la mise de la famille Peugeot qui organise depuis des années son désinvestissement de la branche automobile.


Evidemment les actionnaires ne sont pas lésés par cette annonce :

 

le titre PSA Peugeot Citroën augmentait de 2, 5 % mercredi matin, vers 10 heures, à la Bourse de Paris. Merci pour eux. Seuls les salariés, sont appelés à en subir les conséquences. Pour déjouer ces grandes manœuvres il n’y a pas d’autres solutions que d’oser s'en prendre à sa propriété privée et à la fortune amassée dans les divers holdings et autres paradis fiscaux du groupe.


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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 13:26
Économie mardi 12 février 2013

Plusieurs centaines de salariés d’entreprises visées par des plans de licenciement se sont rassemblées ce mardi matin devant le siège social de Goodyear près de Paris, où la direction doit détailler le plan de fermeture du site d’Amiens-Nord en 2014.


À l’appel de la CGT, majoritaire chez Goodyear, le fabricant américain de pneumatique, des salariés de Sanofi, Fralib, Ford et PSA sont venus manifester leur solidarité aux 1 173 salariés de Goodyear devant le siège du groupe à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).


Le gouvernement cherche un nouveau repreneur


Leur manifestation intervient alors que le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg annonçait que le groupe américain Titan International avait renoncé à participer à des discussions pour la reprise du site. Le gouvernement a déclenché « la recherche active » d’un repreneur, a ajouté Arnaud Montebourg. « Les patrons licencient, licencions les patrons », ont scandé les manifestants qui réclament une loi interdisant les licenciements boursiers par les entreprises rentables.


Plus d’une centaine de CRS


Près de 700 salariés du site d’Amiens répartis dans 14 cars étaient attendus au siège social, autour duquel plus d’une centaine de CRS étaient déployés. « Les salariés sont motivés à défendre leurs emplois avec détermination et intelligence », a dit Mickael Wamen, délégué CGT. « Détermination à continuer, à se battre et intelligence à ne pas céder à la provocation. »


« Il y a de quoi être scandalisé avec un gouvernement de gauche qui prône le dialogue social à tout va et qui en réalité fait tout le contraire. Je n’ai jamais vu autant de forces de l’ordre réunies pour un comité central d’entreprise où les salariés viennent dire qu’ils veulent garder leur emploi. »

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Goodyear.-Les-salaries-manifestent-Titan-se-retire_55257-2163165_actu.Htm

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 13:22
Social mardi 12 février 2013

Des salariés de PSA Peugeot Citroën se sont rassemblés mardi matin à l’appel du syndicat SIA, au siège du groupe automobile à Paris, lançant pétards et fumigènes.

 

Au même moment, se déroulait une nouvelle réunion sur l’accompagnement social de la restructuration.


Une trentaine de militants du Syndicat indépendant de l’automobile (SIA), majoritaire à l’usine d’Aulnay (Seine-Saint-Denis), rejoints par des membres de la CGT, ont placardé des affiches contre la fermeture d’Aulnay sur la vitrine du constructeur, avenue de la Grande Armée. Des pétards et des fumigènes ont été lancés contre le bâtiment, dont l’accès était fermé.


Une nouvelle réunion de négociation se tenait mardi chez PSA sur l’accompagnement social des restructurations qui visent principalement les sites d’Aulnay, voué à la fermeture en 2014, et de Rennes. Entre 2012 et 2014, 11 214 suppressions de postes sont envisagées chez le premier constructeur français, dont 3 000 à Aulnay et 1 400 à Rennes, avec une phase de départs volontaires ouverte jusqu’au 31 décembre.

 

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-PSA.-Des-salaries-manifestent-devant-le-siege-avec-petards-et-fumigenes_6346-2163220-fils-tous_filDMA.Htm

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