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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 11:02
Photo F.vignette paysage

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Social dimanche 07 avril 2013
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Six Roumains vivent actuellement dans des conditions déplorables dans les friches Périgault à Lanester. Le collectif Un toit pour tous a rencontré deux adjointes au maire.

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Table-ronde

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Six ressortissants roumains ont élu «domicile» dans les friches Périgault à Lanester, dans des conditions qui ont alerté le collectif  "Droit au logement 56 - Un toit pour tous". Une délégation a rencontré deux adjointes au maire de Lanester.

Celles-ci ont partagé l'analyse du collectif et proposé d’organiser une table ronde sur ce sujet entre services de l’État, Communauté d’agglomération, associations missionnées, parlementaires et militants du droit au logement.


Sur le trottoir...

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Un nouveau rendez-vous a été fixé vendredi prochain pour aborder cette situation particulière et générale. En attendant, note le collectif, « malgré tous les efforts des associations missionnées, dans un contexte de diminution drastique des moyens, dix à quinze personnes restent sur le trottoir tous les soirs »…

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Humanitaire.-Un-toit-pour-tous-a-rencontre-deux-elues-de-Lanester_40811-2181088------56121-aud_actu.Htm

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 11:47

manuel valls 2

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5 avril 2013

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« Nous sommes revenus aux années noires de 2005 », estime Anita Kervadec du Réseau Éducation Sans Frontière.

 

Depuis le 11 mars, le réseau constate la multiplication des expulsions d'étrangers. Mobilisés après la circulaire de novembre 2012 sur l'immigration, les bénévoles de RESF 56 parlent d'un « coup de massue » face au nouveau texte du 11 mars de Manuel Valls, ministre de l'Intérieur.

 

« Les mots changent mais la politique redevient aussi brutale que dans les années 2005 », estime Anita Kervadec.

 

« Il y a une vague d'expulsions et d'assignations à résidence. D'autant plus forte que la première circulaire avait laissé des espoirs. Des familles ont monté des dossiers de demande d'asile ou de régularisation et se trouvent soudain déboutées».  Dans le Morbihan, une dizaine de familles auraient déjà été menacées d'expulsion.

 

« Mais c'est 70 à 80 % des gens que nous suivons qui risquent de se retrouver en situation irrégulière.

 

Les familles, les enfants sont en état de panique ». Une famille albanaise a d'ailleurs déjà été expulsée. « Ils étaient sous le coup d'une dette de sang. Les nouvelles sont inquiétantes. Ils font aujourd'hui partie des emmurés. Ces familles qui enferment leurs enfants pour éviter qu'ils ne soient victimes de vengeance. L'Albanie est sur la liste des pays non sûrs. Pourquoi une telle liste, si on expulse quand même les gens ? ».

Appel à mobilisation
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Le réseau vient actuellement en aide essentiellement à des familles du Caucase, des Balkans et à des mères fuyant le Congo. « Ce sont des gens instruits, des restaurateurs, des comptables, des juristes, qui ont dû tout abandonner, mais comment apporter ici la preuve de sa persécution ? ».

 

Devant ces menaces d'expulsion, le Réseau estime que les mobilisations vont se multiplier. « Pour nous, pour les parents d'élèves, ces enfants ne sont pas des dossiers, mais des élèves. Se mobiliser n'empêche pas toujours l'expulsion, mais elle la retarde souvent. Elle donne aussi à ces personnes une autre image de la France », estiment les militantes.

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/demandes-d-asile-la-colere-des-militants-05-04-2013-2059157.php

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 09:41

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25 mars 2013 

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Le droit de vote de tous les étrangers aux élections locales figure au coeur d'une réunion publique, ce soir, à 20 h, aux Halles. Vincent Rebérioux, vice-président de la Ligue des droits de l'homme, l'animera avec la conviction qu'il faut l'instaurer pour 2014.

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L'extension du droit de vote à tous les étrangers aux élections locales ne figure pas dans les questions promises à une révision constitutionnelle. Votre réaction ?

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Nous sommes inquiets mais ne renonçons pas, persuadés qu'il faut le faire avant les élections municipales 2014. C'est important pour la démocratie.
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Pour quelles raisons ?

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C'est un combat permanent pour l'élargissement du suffrage universel. Les femmes ont dû attendre un siècle, entre 1848 et 1944, pour pouvoir voter, après des combats extrêmement durs. Le vote dès 18 ans est intervenu en 1974. Le Traité de Maastricht (1992) a permis aux résidents de l'Union européenne de voter aux élections locales, à partir de 2001. Comment comprendre que des gens qui vivent en France depuis des années, dont les enfants nés ici sont français, ne puissent donner leur avis sur la gestion courante des affaires de la commune ? Ces gens-là, qui ne sont pas devenus français pour des tas de raisons ? c'est d'ailleurs de plus en plus difficile de le devenir ? sont citoyens pour tous les actes de la vie quotidienne, sauf pour élire leur maire. Qui peut comprendre cette discrimination ? Les étrangers sont comptabilisés, ce qui joue pour les contributions d'État aux collectivités, mais ils ne peuvent émettre leurs points de vue en votant !

Voyez-vous un facteur d'intégration dans ce droit ?


C'est un puissant levier, symbolique, même s'il ne répondra pas à toutes les questions liées à l'intégration. Ce serait un message fort donné à toute la société, car c'est la question du vivre ensemble qui est posée.

On assiste souvent à un débat caricatural en France entre ceux qui pensent que ça va contribuer à solidifier le socle républicain et ceux qui y voient un péril ?


C'est typiquement français. On stigmatise. Seize des 27 pays de l'Union européenne appliquent, avec des variantes, ce droit de vote de tous les étrangers. Ça rien modifié sur le plan du comportement électoral. Aucun argument sérieux ne va dans le sens d'un renforcement du communautarisme. Lors d'un colloque scientifique à Paris fin 2012, nos interlocuteurs européens nous ont confirmé que les étrangers se répartissent exactement de la même façon que les nationaux sur l'échiquier politique, de l'extrême gauche à l'extrême droite.

 

Or, ce droit crée de la dignité et de la reconnaissance. Au nom de qui parlent les maires dont les communes abritent un grand nombre d'étrangers, qui ne peuvent pas voter, et qui sont confrontés à une forte abstention de ceux qui pourraient voter ? Ça concerne des maires de gauche comme de droite. On marche sur la tête ! Ce qui crée le communautarisme, c'est de renvoyer des gens à eux-mêmes en leur disant : « Vous n'avez pas votre place car pas les mêmes droits ».

Face à ces réalités et études, comment expliquer la frilosité des politiques ? L'absence de majorité au Congrès ? Il manquerait 35 voix !


Les modifications constitutionnelles se font toujours à quelques voix près : deux voix en 2008 pour l'introduction des référendums d'initiative parlementaire et populaire, dont on attend toujours l'application de la loi. Il manquerait 30 à 35 voix si on en fait un débat droite gauche. Pour moi, c'est plutôt un débat entre autoritaires et libéraux. Il y a à droite et au centre (très européen) des élus qui ne sont pas sur la même ligne, qui n'ont pas toujours dit la même chose, comme MM. Borloo ou Sarkozy. Je crois que c'est un débat de démocratie.

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On en reprend pour vingt ans si la question n'est pas posée. Il n'y a jamais eu une telle conjonction politique d'adhésion au droit de vote de tous les étrangers. Si ça ne se fait pas, l'exécutif enverra un message extrêmement dur à la société. Ce serait une faute politique ! L'engagement ne serait pas tenu, trente ans après celui de Mitterrand.

  • Recueilli par Bruno Salaün

http://quimper.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/etrangers-le-vote-cree-de-la-dignite-25-03-2013-2046651.php

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 12:47

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Les sections locales de Quimper, Concarneau, Quimperlé et Riec de la Ligue des Droits de l’Homme vous invitent à la conférence-débat qu’elles organisent le lundi 25 mars à  20h00  aux halles Saint François de Quimper, autour de la thématique du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales.

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Cette conférence sera animée par Vincent Rebérioux, membre des instances nationales de la LDH et chargé de la campagne sur le droit de vote des résidents étrangers.


A l’issue de cette conférence, nous invitons l’ensemble des organisations signataires de l’appel droitdevote2014.org à se constituer en un comité local pour mener la campagne ensemble.  

 

« La discussion et l’adoption d’une loi sur le droit de vote pour les résidents étrangers constitueront autant la réalisation d’une revendication déjà ancienne qu’une prise de température de l’état de notre démocratie.


Revendication ancienne car elle est mise à l’agenda depuis déjà une trentaine d’année, et sans cesse repoussée. S’il est vrai que la gauche ne bénéficie pas de la majorité des 3/5 au congrès et que l’état de l’opinion sur cette question peut être qualifié de frileux, pour ne pas dire d’hostile, le courage en politique incline à se battre, à convaincre, à monter au filet. Les combats politiques qu’on ne mène pas ne sont jamais gagnés, c’est une évidence ! Lutter contre le climat xénophobe qui s’est emparé de l’Europe et de la France passe par des actions positives, une fierté assumée des valeurs  démocratiques et d’ouverture aux autres, certainement pas par une mise sous le boisseau de toutes les questions qui clivent avec la droite extrême et l’extrême droite. Il faut au contraire occuper l’espace et renverser la vapeur. L’éducation d’un corps politique passe aussi par ce genre de combat.


Sur le fond, le droit de vote des étrangers va obliger chacun d’entre nous à être interpellé et à se poser la question de ce qui fonde la citoyenneté, ce qui la différencie de  la nationalité, chacun devra également s’interroger sur son rapport à l’autre. La citoyenneté est le fait pour une personne d’être reconnu comme membre d’une cité nourrissant un projet commun auquel il souhaite prendre part, citoyenneté à laquelle sont attachés des droits et de devoirs. Parmi les droits, celui de choisir ses représentants, ou dans le cas de la démocratie directe de prendre part à la décision par le vote.

 

Parmi les devoirs, c’est de contribuer aux utilités publiques par le biais des impôts. Si citoyenneté et nationalité se recoupent souvent, elles ne sont pas totalement substituables. Un national peut avoir toutes les prérogatives de la citoyenneté, mais pour de nombreuses raisons (peine judiciaire, âge) les droits qui y sont attachés peuvent être amoindris. Au sein de l’Union Européenne, la nationalité d’un état membre donne accès à une deuxième citoyenneté, l’européenne.  Le citoyen règle ses impôts, ses cotisations sociales qu’il a librement consenties collectivement par le choix de ses représentants. Par ses représentants le citoyen fixe le montant et l’affectation des dépenses publiques ainsi que le produit permettant de les financer, au travers de l’assiette et de la quotité de l’impôt.


Et c’est là que le bât blesse : des individus participent tous les jours à la vie de la cité, participent au financement de la solidarité nationale mais ne peuvent pas prendre part au choix, notamment locaux.


Les résidents étrangers, mis à part ceux de l’union européenne, n’ont en effet pas le droit de vote aux élections locales. Certains donnent comme argument que pour bénéficier de la citoyenneté, ces résidents devraient demander la nationalité française. C’est un argument fallacieux qu’une analyse un peu approfondi met en pièce.


Un résident étranger ne souhaite pas ou ne peut tout simplement pas acquérir la nationalité française. Soit qu’il soit de passage, qu’il souhaite garder sa nationalité car il a conservé la majeure partie de ses intérêts (famille, patrimoine…) dans son pays d’origine ou que tout simplement la loi ne lui offre pas les conditions de devenir français. Mais il contribuera tout autant qu’un national à la vie du pays. A contrario, il est des nationaux qui quittent le pays pour ne pas participer à l’effort de solidarité nationale, les fameux exilés fiscaux, qui conservent cependant le droit de vote, comme quoi le lien national et citoyen n’est pas si évident que cela…


Ce n’est pas mettre en péril l’édifice démocratique que d’instaurer le droit de vote des résidents étrangers, c’est au contraire le solidifier, en permettant que le corps électoral soit représentatif de ceux qui font les territoires et les bassins de vie au quotidien… »

 

Contact :

ldh.quimper@yahoo.fr

Stéphane Lenoel, président de la section de Quimper : 0670212721

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 12:23

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20 février 2013 

 

Au coeur de l'hiver, le 49 rue de Kerlin, siège du Droit au logement (Dal) ouvre ses portes. À Lorient et dans le département, « l'hébergement reste une urgence ».


« Ce n'est pas une séparation, le Dal (droit au logement) 56 reste lié au collectif  "Urgence un toit pour tous", dont il demeure l'une des organisations. Mais nous avons souhaité nous faire connaître de manière plus autonome et présenter nos actions ». Autour de la table, dans le bureau multi-usage, qui sert fréquemment de logement d'urgence, les adhérents du Dal invitent , au 49, rue de Kerlin, la grande bâtisse réquisitionnée en octobre 2011.

En attente de réponses du 115

« Le Dal travaille globalement sur la question du logement, mais notre préoccupation principale reste l'hébergement d'urgence », rappelle Catherine. Les militants ont défini des axes de travail. Ils font savoir leurs préoccupations. Celles liées au 115 (accueil d'urgence) notamment : « Depuis de longs mois, nous demandons le droit au maintien des personnes bénéficiant d'un accueil d'urgence dans les structures liées au 115.

 

L'accueil doit se faire 24 heures sur 24. Il n'est pas normal que les personnes soient remises à la rue chaque matin, à 8 h.

 

Certaines villes, comme Rouen ou Le Havre, ont déjà pris en considération le problème ». Autre demande : « on souhaite que le baromètre du 115 soit rendu public. L'activité du 115 du Morbihan fait partie des 37 suivies par la Fnar (Fédération nationale des associations d'accueil et de réadaptation sociale) à travers son baromètre annuel. Mais on a des résultats très globaux. Combien y a-t-il de demandes dans le département ? De refus ? On ne le sait pas... ».

Le coût des chambres d'hôtel

Le Dal jette également un pavé dans la mare : « On a ici, au 49, des familles qui attendent des places en Cada (centre d'accueil des demandeurs d'asile) depuis un an. Nous avons fait nos comptes avec tous les postes (l'assurance civile, l'énergie, l'aide...) qui sont pris en charge, en partie par les militants, et en partie par la mairie. Grossièrement, la somme déboursée, sur une année, pour accueillir des familles dans six chambres, avoisine les 8.000 €. Le même nombre de nuitées à l'hôtel (la solution proposée par la préfecture) se chiffre à 87.600 €. Dix fois plus ! ».

 

De là à rappeler le besoin urgent de nouvelles réquisitions, il n'y a qu'un pas que le Dal franchit sans plus tarder :

 

« Les solutions de réquisition existent dans le Morbihan, contrairement à ce qu'affirme la préfecture. Certes, des logements habitables immédiatement ne sont peut-être pas disponibles. Mais il y a des écoles fermées, des logements de fonction, des casernes désaffectées... ». Le Dal attend avec impatience la proposition de la ministre, Cécile Duflot, qui doit dévoiler son plan sur le logement et l'urbanisme. « Nous souhaitons être acteurs, à travers un travail d'échange avec nos parlementaires morbihannais. Nous avons des propositions à formuler et nous sommes aussi ouverts à toutes les bonnes idées : on a besoin de personnes, qui peuvent notamment travailler sur des dossiers juridiques. Si elles veulent venir nous rejoindre... ». L'appel est lancé.  

 

Pratique:

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Le DAL 56 tient ses permanences chaque mercredi,

de 17 h à 19 h au 49, rue de Kerlin. Tél. 07.80.03.91.43

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http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/hebergement-le-dal-56-a-un-plan-pour-conjurer-le-froid-20-02-2013-2011982.php



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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 10:09

17 février 2013

 

Une vingtaine de manifestants se sont rassemblés, hier, devant les portes de la sous-préfecture du Morbihan, afin de protester contre les conditions d'expulsion d'un...(payant)

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http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/economie-sociale-et-solidaire-un-modele-a-reaffirmer-17-02-2013-2008259.php

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 10:12
Immigration mercredi 13 février 2013

Une vingtaine de personnes manifestent depuis 13 h 30, ce mercredi, devant la cité judiciaire de Rennes, à l’appel du collectif de soutien aux sans-papiers de Rennes.
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Ils dénoncent des contrôles d’identité qui seraient menés sur réquisition du procureur aux abords des associations caritatives.

Près du Secours populaire, Croix-Rouge, Restos du cœur

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« Depuis quelque temps, le procureur de la République de Rennes organise des contrôles d’identité aux abords des associations de solidarité comme le Secours populaire, la Croix-Rouge, les Restos du cœur, s’indigne Ginette, du collectif de soutien aux sans-papiers de Rennes. Il y a eu, au moins, une personne arrêtée et placée au centre de rétention administrative de Rennes - Saint-Jacques.

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Ces contrôles sont déloyaux. Parce que, du coup, les gens ont peur de se rendre dans les associations caritatives et ne peuvent plus manger ni se vêtir. » Le collectif demande l’arrêt de ces contrôles.

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http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Rennes.-Controles-d-identite-cibles-aux-abords-des-associations-caritatives-les-sans-papiers-protestent_40823-2163622_actu.Htm

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 12:41

 

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 11:37

sos-taudis-abbe-pierre-mal-logement 31


APPEL UN TOIT POUR TOUS :


Dans le cadre de la journée nationale d'action pour le droit inconditionnel à l'hébergement d'urgence 24/24h, le collectif « Urgence un Toit pour tous »  comité DAL56


appelle à une manifestation départementale le
30 janvier, à Lorient
à 17h devant la sous préfecture
et à 18h place Paul Bert


( pétition "réquisition de 100 000 logements", vin chaud solidaire, rencontre avec les membres des organisations du collectif)


Dans de nombreuses villes de France, des collectifs de citoyens, de militants associatifs, syndicaux, politiques, de travailleurs sociaux, de sans logis mèneront des actions le 30 janvier afin que l'Etat associe à ses bonnes intentions une réaction urgente à la hauteur de la situation sociale.


Alors que certains mettent leur grande richesse à l'abri, 700 000 personnes sont sans logement. Les plus démunis sont obligés de faire appel aux dispositifs d'urgence (115) totalement engorgés puisqu'en décembre, plus d'un appel sur deux est resté sans réponse.


En Bretagne, ce sont les migrants qui souffrent le plus de cette situation ; des personnes françaises sont aussi concernées. Quelle que soit leur origine ce n'est plus acceptable, cela contribue à opposer entre eux les plus démunis pourtant victimes du même pouvoir financier international.


A Vannes, à Lorient : des familles avec enfants, des personnes isolées ont été laissées à la rue. Des mobilisations importantes ont permis d'en limiter le nombre. Rien n'ayant été fait pour éviter que de telles situations ne se présentent à nouveau, de fortes craintes demeurent pour les semaines à venir.


L'hébergement de toutes les personnes doit être une priorité nationale.


N'acceptons plus que les services de l'Etat se cachent derrière l'argument économique alors que le manque de place l'oblige à financer des nuitées d'hôtels extrêmement coûteuses ou à être condamné à payer des astreintes conséquentes pour non respect des lois sur l'hébergement et le logement.


Exigeons que l'Etat :


- réquisitionne immédiatement suffisamment les logements vacants pour que plus une famille avec enfants, plus une personne isolée, demandeuse d'hébergement d'urgence au 115 ne passe une nuit à la rue et que le recours aux nuitées d'hôtel soit exceptionnel.
- mette en oeuvre une politique qui respecte réellement le droit inconditionnel à l'hébergement d'urgence toute l'année, 24h/24, sans remise à la rue par manque de place. Cet hébergement dans des structures adaptées aux besoins fondamentaux (s'alimenter, être scolarisé, demander l'asile à la France.....) doit être maintenu jusqu'au relogement.
- augmente réellement le nombre de places dans les autres structures d'hébergement ( Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale, Centre d'Accueil pour Demandeurs d'Asile.....) et favorise la construction de logements sociaux afin de désengorger les dispositifs d'urgence.
- attribue à tous les dispositifs des moyens humains supplémentaires afin que les personnes accueillies dans ces structures puissent bénéficier d'un accompagnement social professionnel, les conduisant à plus d'autonomie.
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Des citoyen(ne)s indigné(e)s et solidaires:


Asceap, Casi, CCFD-Terre solidaire, Celem, CGT Chomeurs rebelles 56, Cimade, CNL, Comité Dal 56, Crisla, CSF 56, EELV, Emmaus Quimperlé-Rédéné, FCPE 56, FSU, Gauche Unitaire, Halem, Mouvement de la paix, NPA, Parti de Gauche, PCF, RESF, SUD Etudiants, UDB, UD CGT, Union Syndicale Solidaires.


tel : 07 80 03 91 43

contact56@untoitpourtous.net

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 13:42

 

 

Commentaire: Y a pas à dire, les socialistes, dans l'opposition, c'est vachement à gauche!

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