Un comité de soutien au salariés licencié de l'Afobat vient de se constituer. Il sera le 1er mai parmi les manifestants.
Délit de dialogue social
Ce comité de soutien s'interroge aussi sur le point de départ d'un tel conflit qui aurait largement pu être évité. « Mais on est dans une structure dans laquelle on ne discute pas, et où les responsables n'ont de comptes à rendre à personne, c'est un délit de dialogue social », dit encore Yann Berre. Anaïg Le Gars, conseillère régionale mais qui ne le représentait pas à cette occasion, s'est également étonnée que cette collectivité qui finance l'Afobat à 50 % n'ait aucune place dans son conseil d'administration alors que c'est la règle dans les lycées. « Et si la direction de l'Afobat perd aux Prud'hommes le 26 juin, comme c'est probable, qui va payer ? Le conseil régional ! »
Des pétitions vont être proposées le 1er Mai, puis envoyées entre autres au conseil régional.