La projection d'un film et le débat qui suivra nous permettront de faire le point sur la situation dans les prisons (grévistes de la faim, enfants prisonniers...) et
sur les actions menées, en particulier la campagne de parrainage des prisonniers, déjà bien entamée, et qui demande à être élargie pour permettre le parrainage de tous les prisonniers.
Cinéma mardi 09 avril 2013
Le psychiatre et psychanalyste Christophe Dejours revient sur le recours systématique à la « valeur travail » dans les discours
politiques.
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Que se cache-t-il derrière ?
Comment exalter le travail tout en laissant le sous-emploi se développer ?
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La projection sera suivie d’un débat avec l’association L’Appel des Appels du Finistère.
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Mardi 9 avril, 20 h 30, cinéma Le Bretagne, Saint-Renan, 3,50 €.
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Nous ne dirons jamais assez de bien de l'association Henri Pézerat qui « a pour but de créer et de faire vivre un réseau d'échanges d'expérience et d'aide aux luttes sociales concernant la santé des personnes en lien avec le travail et l'environnement » (cf http://bit.ly/XSpIYk ).
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Henri Pézerat, décédé en 2009, était toxicologue et directeur de recherche au CNRS, il a révélé le scandale de l'amiante en France.
Pourquoi implanter une antenne de l'association Henri-Pézerat à Brest ?
Selon Francis Talec, ancien élu du comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la pyrotechnie de l'Île Longue, «
des ouvriers civils ont entretenu les têtes nucléaires entreposées à l'Île Longue et ont été gravement irradiés ». C'est pour leur venir en aide qu'une antenne de
l'association Henri-Pézerat a été créée, mardi à Brest. Elle a pour but de les défendre devant les tribunaux et de soutenir leurs familles. « On va se battre pour la levée du secret
défense qui entoure les résultats de l'enquête sur les causes de l'absence de protection radiologique », promet Francis Talec, élu président.
Qui sont les irradiés ?
Il s'agirait des ouvriers civils qui ont travaillé sur les têtes nucléaires de 1972 à 1996, des mécaniciens, des électriciens et des pyrotechniciens. «
Ils avaient un contact rapproché avec ces engins sans aucune protection, explique Fabrice Nicolino, membre de l'association. Pendant 25 ans, on leur a fait croire qu'il n'y
avait aucun danger. Seulement, ces têtes étaient dangereuses et crachaient de la radioactivité. »
Qu'est ce qui a changé en 1996 ?
En août de cette année-là, un salarié du commissariat à l'énergie atomique a rendu public un film sur les dangers de la radioactivité. « Les autorités
nucléaires ont été affolées », note Fabrice Nicolino. Dès novembre 1996, les premières mesures de protection ont été mises en place. « Mais aucune maladie n'a été détectée,
l'affaire a donc été plongée dans le silence. »
Combien de victimes auraient été recensées à l'Île longue ?
« En 2002, un pyrotechnicien est décédé d'une leucémie, il venait d'avoir 50 ans », indique Francis Talec. « Neuf autres cas de maladies
ont été découverts, dont quatre leucémies reconnues par les tribunaux comme faute inexcusable de la part de l'État », complète Fabrice Nicolino. D'autres affaires sont en cours de
jugement. « On pense qu'il y a d'autres victimes. Personne n'était au courant, on veut retrouver les ouvriers qui ont travaillé sur les têtes nucléaires entre 1972 et 1996 »,
résume Francis Talec.
Qui était Henri Pézerat ?
Henri Pézerat, toxicologue et directeur de recherche au CNRS, a révélé le scandale de l'amiante en France. En 2009, à sa mort, ses amis ont créé l'association Henri-Pézerat pour continuer à faire vivre ses combats autour de la santé, du travail et de l'environnement. L'association est un réseau de soutien concernant la santé des personnes en lien avec le travail et l'environnement. Elle lutte pour la protection de la santé des travailleurs soumis à des risques.
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Contact. francis.talec@orange.fr
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lundi 8 avril à 16h au CLAJ, 2 rue du Docteur Gestin
Aujourd’hui, vendredi 5 avril, un groupe de plus de 40 personnes, majoritairement composé de personnes migrantes à la rue, ont occupé la mairie de Brest pour réclamer des logements.
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L’action avait pour but d’interpeller les pouvoirs publics pour qu’ils rappellent à l’Etat son obligation de loger les personnes en demande d’asile.
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Vers 17 heures 30, les personnes ont été violemment expulsées par la police. A cette occasion, une femme migrante enceinte de 7 mois a du être emmenée d’urgence à l’hôpital.
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Une personne soutenant les demandeur-euse-s d’asile a été arrêtée par la police. Elle a été libérée vers 20 heures, alors que 30 personnes se rassemblaient devant le commissariat pour exiger sa libération.
Quelques personnes migrantes ont obtenu des nuits d’hôtel jusqu’à lundi.
Tant que nous n’aurons pas obtenu des logements pour toutes et tous, avec ou sans-papiers, nous continuerons les actions.
Le casss-papiers.
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http://www.galeresdebrest.fr/2013/04/05/brest-migrants-communique-envoye-a-la-presse/
13:30 Je ne veux pas être mesquin, mais à combien se monte la facture de la boite de sécurité qui fournit des vigiles à la mairie ? Seront ils/elles là demain ?
Les gardiens étaient là justement pour empêcher les « étrangers » de venir demander de l’aide à la mairie.
A chaque fois qu’une personne demandeuse d’asile s’approchait ils/elles (les vigiles) la repéraient et faisaient de l’intimidation. Il faudrait prouver l’existence d’un trombinoscope qui serait vraiment une honte pour la ville de Brest.
12:30 La mairie est venue aux nouvelles et aimerait savoir exactement qui est là ?
La police compte les présent-e-s. Ce pourrait il: « pour savoir combien de logement il faut ??? »
Les journalistes sont passé-e-s.
11:00 Un groupe de quarante personnes est actuellement dans la mairie de Brest. Composé en grande majorité de migrants demandeurs d’asile, ces gens sont venus dire que ce n’était plus possible de dormir dans les quelques mètres carrés du couloir de Coallia.
Ils/elles espèrent que cette fois çi la mairie de Brest demandera fermement à l’état de faire son travail, loger les personnes à la rue qui le demande.
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Une petite centaine de salariés de Carrefour manifestait ce matin devant le magasin du boulevard de Plymouth pour les salaires.
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Selon la CFDT, « la direction a annoncé des bénéfices en hausse de 233 % , les dividendes des actionnaires ont augmenté de 12 % et les salaires ont augmenté de seulement 1,3 % ». Des salariés venus également manifester contre la direction locale pour cause de dégradation des conditions de travail.
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Commentaire: Bravo d'oser défier l'austérité!
Mercredi, les services de l’État ont annoncé la future distribution de pastilles d’iode aux habitants dans un périmètre de 500 mètres autour de la base navale de Brest, rive droite.
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3 500 personnes sont concernées. Il s’agit de prévenir un éventuel accident sur une chaufferie nucléaire de sous-marin.
50 jours par an en moyenne, un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) fait escale à Brest.
Sa propulsion est nucléaire. Selon l’association AE2D, ce périmètre de prévention « est très insuffisant », au regard de ce qui s’est passé autour de la centrale de Fukushima au Japon.
« Organisation des transports »
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L’AE2D estime que « ce périmètre devrait englober toute l’agglomération pour le risque d’évacuation et même s’étendre de Brignogan à Douarnenez pour la prévention ». De plus, en cas d’accident, l’iode n’étant pas le seul contaminant, l’AE2D demande une aide « pour calfeutrer les habitations ». Enfin, l’association demande une « organisation des transports, en véhicules hermétiques » et des exercices d’évacuation.
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Communiqué intégral:
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28 mars 2013
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Métropole, pôle métropolitain... Avoir, ou non, la taille critique pour avoir droit, ou pas, à cette reconnaissance lourde de conséquences. Le géographe Yves Lebahy est, lui, hostile à ce modèle dont il craint les conséquences...
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Le concept de « métropole » et de « pôles métropolitains » a pas mal évolué au fil du temps...
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Il est apparu dans les années 70 et répondait à une volonté d'aménagement et d'équilibre du territoire. Aujourd'hui, il n'exprime plus qu'une vision économique du
monde, au détriment des équilibres sociaux, politiques et environnementaux, et une recherche d'économies d'échelle qui ne peut se traduire que par une polarisation des territoires, concentrant
les hommes et les activités.
Pourquoi critiquez-vous ce phénomène ?
Il entraîne ce que certains appellent une « déterritorialisation » : un bousculement des héritages historiques sur lesquels se sont fondés les territoires, comme la
Bretagne. Le projet métropolitain choisi par Nantes et Rennes, par exemple, provoque des remous dans les communautés de communes environnantes. D'autant qu'il intervient alors que l'État, depuis
dix ans, n'a plus de politique d'aménagement du territoire et se contente d'une mise en concurrence entre territoires, sous forme de bonus financiers.
Cette évolution ne correspond-elle pas à un besoin, à l'ère de la mondialisation des échanges et de la concurrence accrue entre les différents pays
?
La volonté d'atteindre le chiffre-clé du million d'habitants qui permettrait d'exister au plan mondial est discutable. D'abord, parce qu'on compte plus de 1.500
agglomérations dans le monde au-delà de ce chiffre, dont certaines à 30 millions d'habitants. Le million, à lui seul, n'assure qu'une visibilité aléatoire. Ensuite parce qu'une ville peut être
bien identifiée, très en deçà de ce chiffre lorsqu'elle est reconnue dans un secteur particulier. Pensez à Lannion, à Quimper...
Vous parlez même de « péril »...
À l'inverse du discours dominant, nous sommes un certain nombre à décrire les effets terribles de la métropolisation. Elle conduit à
marginaliser les populations ouvrières et les classes moyennes, en créant des couronnes urbaines pavillonnaires parfois à 40 ou 50 km des centres urbains, et à abandonner des pans entiers de
l'économie productive. On provoque ainsi une ségrégation sociale qui joue un grand rôle dans le vote FN, par exemple. Il suffit de se pencher sur le cas du Languedoc-Roussillon qui, autour de
Montpellier, fut une région pionnière en matière de métropolisation dès les années 70 et où l'on trouve aujourd'hui des zones entières qui comptent 70 ou 80 % de
chômeurs ! Avec ce phénomène, la ville n'est plus lieu d'intégration mais d'exclusion.
Que proposez-vous ?
Il faut inventer de nouveaux modèles de solidarités entre les villes elles-mêmes et entre les villes et les campagnes, qui répondent aux réels besoins de notre
société. Ce qui correspond d'ailleurs à la base de la construction de notre tissu urbain breton.
Et pensez-vous avoir une chance d'être entendu par les décideurs politiques ?
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Non... Il y a une sorte de consensus gauche-droite sur le sujet que le géographe et citoyen que je suis regrette. Mais ce n'est pas une raison pour que je cesse
d'être une petite voix qui résiste.
Pratique Yves Lebahy est aujourd'hui, à 18 h, l'intervenant d'une conférence-débat intitulée:
« Le projet métropolitain est-il pertinent pour la Bretagne ? », organisée par Les Amis du Monde diplomatique, à la faculté Victor-Segalen, à Brest (entrée libre). L'association Géographes de Bretagne organisera, quant à elle, ses troisièmes Rencontres, le 18 avril, à Lorient.
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00